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Israël coupable de crimes de guerre, assure Amnesty

Dans un rapport dévoilé mercredi 5 novembre, Amnesty International accuse Israël d’avoir commis des crimes de guerre pendant l’opération Bordure protectrice, l’été dernier, et d’avoir fait preuve d’un « mépris choquant » pour les vies civiles à Gaza.
En se basant sur l’étude de huit attaques perpétrées par l’armée israélienne, l’ONG dénonce le bombardement systématique des habitations à Gaza, sans avoir averti les habitants et en ne leur laissant aucune chance de s’enfuir.
Le prétexte de « cibles militaires », avancé par l’Etat hébreu tout au long de sa campagne militaire, a parfois pu être identifié par Amnesty International, mais les attaques menées par l’armée étaient « manifestement disproportionnées » et violaient le droit international humanitaire. « Dans tous les cas, la dévastation en termes de vies civiles et de biens détruits était clairement disproportionnée par rapport aux gains militaires des attaques », poursuit l’ONG.
Dans certains des cas étudiés par l’organisation de défense des droits de l’Homme, « il n’est pas possible de trouver une cible militaire ». Les attaques étaient alors « dirigées directement et délibérément sur des civils ou des biens de caractère civil, ce qui constitue un crime de guerre ».
Israël a rejeté les accusations d’Amnesty International, affirmant que son rapport est « un outil de propagande pour le Hamas et les autres groupes terroristes ». Celui-ci ne fournit « aucune preuve », et ne tient pas compte « des crimes de guerre perpétrés par le Hamas », dont « l’utilisation de boucliers humains », s’est défendu Israël.
Plus de 2 100 Palestiniens, en majorité des civils, sont morts durant l’opération militaire tandis que côté israélien, près de 70 ont péri, presque tous des soldats. Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a ouvert une enquête sur les violations du droit international commises lors de l’offensive contre Gaza, la troisième sanglante vécue par les Palestiniens en six ans.
En mars dernier, Amnesty a appelé les Etats à décréter un embargo sur les armes à destination d’Israël. L’urgence est, encore et toujours, à l’application du droit – et des sanctions lorsqu’il n’est pas respecté – pour les défenseurs des droits de l’homme.

Syrie : L’Iran veut créer un nouveau Hezbollah pour combattre la rébellion


Selon certains médias internationaux, l’Iran serait en train de former en Syrie une nouvelle milice chiite composée de combattants étrangers et de syriens.
Pour lutter contre la rébellion sunnite en Syrie, l’Iran s’attellerait à réunir et former des milices chiites à l’image du Hezbollat libanais afin de soutenir l’armée de Bachar Al Assad. Le président alaouite rencontre de plus en plus en difficulté à repousser la rébellion sunnite, notamment l’Etat islamique malgré les bombardements occidentaux. Aux côtés des troupes de Bachar Al Assad opèrent des miliciens d’Iran, d’Irak et du Hezbollah libanais.

 “Cette armée ressemble au Hezbollah au Liban, et travaille graduellement à recruter des Syriens”, selon un site syrien.

Ce rassemblement a pour but de créer une “armée parallèle” qui combattra les rebelles syriens sunnites avec comme allié l’armée de Bachar. Cette milice para-militaire devra pouvoir continuer d’exister avec ou sans les Al Assad à la tête du pays. Ces révélations ont été dévoilées par Fayez al-Doueir, commandant des forces armées jordaniennes, qui accuse ouvertement le général iranien Qasem Soleimani, commandant de la Force Qods, d’être derrière le nouveau projet iranien.

“Le décideur en Syrie est le général Qassem Suleimani, commandant de la force Qods”.

De leur côté, saoudiens et américains forment en Arabie des rebelles dits modérés capables de combattre l’Etat Islamique ainsi que le régime alaouite. Hier, les Etats Unis ont frappé plusieurs bâtiments de la ville d’Idlib faisant plusieurs morts civils après que le Front Al Nosra a chassé le Front Révolutionnaire Syrien de Jamal Maarouf qui se targuait d’être armé et financé par les USA.