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« Princesse Fatima » : ce bébé de 11 mois échoué sur les côtes espagnoles

La petite Fatima, âgée de tout juste 11 mois, fait la une de tous les journaux espagnols, on la surnomme « Princesse ». Elle a été retrouvée sans ses parents dans une embarcation clandestine en provenance du Maroc.

Ni parents, ni papiers

Dans la nuit du 12 août, un canot gonflable rejoint les côtes espagnoles. A bord duquel, les secouristes espagnols découvrent onze migrants dont 3 bébés. Parmi les 3 bambins, il y avait cette petite princesse de 11 mois sans parents et sans papiers. Une bénévole de la Croix-Rouge raconte aux médias espagnols :

« Je l’ai prise dans mes bras pour la sortir du bateau et quand tous les autres sont descendus, nous avons réalisé qu’elle était seule »

Les parents restés de l’autre côté de la Méditerranée 

Durant plusieurs jours, les bénévoles et secouristes étaient à la recherche des parents de cet enfant victime d’immigration clandestine, tout en continuant de la surnommer « Princesse » car ils ne voulaient pas la baptiser d’un autre prénom que le sien. Ainsi, ce sont les autres personnes présentes dans le canot qui ont pu expliquer aux autorités espagnoles que les parents avaient tenté de « monter dans l’embarcation mais qu’une altercation avec les gendarmes marocains les en avait empêchés ».

Six jours plus tard…

C’est seulement 6 jours après la découverte de l’enfant, que les parents originaires du Sénégal et de Gambie -rentrés illégalement sur le territoire marocain- ont pu être localisé et le prénom de l’enfant retrouvé : la petite princesse s’appelle Fatima.

Aujourd’hui, Fatima est placée dans une famille d’accueil en Espagne. Et étant donné que ses parents étaient également en situation irrégulière au Maroc, la procédure de regroupement familiale est d’autant plus compliquée.

Primark : des employées interdites d’entrer dans le magasin avec leur voile

Le distributeur de vêtements irlandais, Primark, revoit sa politique d’entreprise et décide dorénavant d’interdire aux employées voilées l’accès au magasin munit de leur voile.

Nouvelle règle 

C’est la déception pour une employée de Primark, embauchée depuis 4 mois en CDI. Elle avait pour habitude de s’y rendre voilée et de le retirer qu’une fois dans les vestiaires. En revanche, elle refuse de se soumettre à cette nouvelle loi de l’établissement à l’instar de sa collègue qui a alors contacté le CCIF.

Histoire similaire

Ce dernier a fait part des antécédents de l’enseigne qui a déjà été confronté à des cas d’islamophobies, en refusant l’accès à des femmes en niqab, comme le souligne le CCIF :

Elles s’étaient vues refuser l’entrée du magasin sous prétexte que leur tenue ne correspondait pas à la « charte de l’établissement ». Pour l’une d’entre elles, la responsable avait ensuite sollicité l’intervention de la police pour un contrôle d’identité, qui s’était passé sans incident.

Etant une entreprise privée, Primark ne peut interdire la liberté de religion de tout employé au « nom de la loi » qui, elle, l’autorise.