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Flash info du 18 Joumada al Awwal 1436

Ahmed al-Jumaili, un Irakien subitement abattu au Texas
Alors que les musulmans sont encore indignés par le meurtre des 3 jeunes étudiants en Caroline du Nord, ainsi que par le silence meurtri et complice des médias, un nouveau crime a récemment eu lieu au Texas.
Un meurtre suspect
Dans la nuit de mercredi à jeudi, c’est dans un parking du Texas qu’Ahmed al-Jumaili a été assassiné. Cet Irakien de 36 ans s’y trouvait en présence de sa famille avec laquelle il prenait des photos, avant de mourir subitement. Il a d’abord été grièvement blessé par les tirs et a finalement succombé à l’hôpital de Dallas. Les deux suspects du meurtre sont encore recherchés par la police.
L’hypothèse du crime islamophobe envisagée
Le CAIR, Conseil sur les Relations Américano-Islamiques, insiste auprès des autorités sur une enquête quant à l’origine du crime probablement dû à l’appartenance religieuse de la victime. La directrice du CAIR du Texas a déclaré :
«En raison des récents incidents ayant ciblé des Américains musulmans, dont le meurtre de trois jeunes musulmans en Caroline du Nord, nous exhortons les autorités d’application de la loi de prendre en compte les inquiétudes de la communauté concernant le mobile de cette affaire.»
Le Dallas Morning News rapporte les propos de Jeff Cotner (du Département de la police de Dallas) qui a annoncé : « Les autorités n’ont pas écarté la possibilité d’un mobile discriminatoire dans cette affaire. »
Un crime aussi suspicieux que révoltant, qui n’a pourtant pas l’air d’avoir interpellé nos médias… peut-être étaient-ils trop occupés à chercher à savoir de quelle couleur était la robe.
Qu’Allah le couvre de Sa miséricorde !

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Cacher sa religion au travail
De plus en plus de frères et de soeurs choisissent de cacher leur foi en l’islam sur leurs lieux de travail. Que ce soit dans leurs actes ou encore dans leurs discours, ils prennent le parti de rendre leur religion la moins visible possible, pour pouvoir travailler sereinement.
La contrainte de l’employeur
Dans certains cas, les employeurs n’hésitent pas à se positionner dès le début comme étant contre la visibilité de certaines religions, nombreuses sont les soeurs qui ont vécu cette situation au regard de leur voile. C’est ce qu’a vécu par exemple Meryem, qui travaille dans les bureaux :
En entrant dans l’agence d’intérim, on m’a indiqué que ce n’était pas ici qu’on recrute les femmes de ménage… J’ai indiqué que je ne suis pas là pour ça, et on m’a répondu qu’avec mon voile c’est tout ce que j’aurai…
Malgré ce positionnement très fort, Meryem choisira de conserver son voile, quitte à devoir rechercher un travail pendant plus de temps. Mais d’autres soeurs elles n’ont pas cette patience, et pressées par les factures à payer ou les enfants à nourrir, elles choisissent d’ôter leur voile avant d’arriver sur leurs lieux de travail, une situation qui leur est souvent très douloureuse à vivre.
La pression des collègues
Il peut arriver également que les personnes avec qui on évolue soient “hostiles” à la religion et n’hésitent pas à le mettre en avant, c’est le cas par exemple dans l’usine où travaille Badre depuis maintenant près de dix ans :
Je suis le seul musulman de l’usine, tous les jours je dois justifier de ma religion, de mes convictions… Etant face à des gens qui ne savent rien de l’islam, j’ai fait le choix d’en parler le moins possible, pour être tranquille…
Cette situation est triste pour celui qui la vit, mais également pour ceux autour de lui qui n’auront jamais l’occasion de s’instruire et vont ainsi demeurer dans leurs préjugés face à l’islam.
Trouver son équilibre
C’est une réalité dans la France de 2015 : l’islam n’est pas le bienvenu, dans l’espace public et dans le monde du travail. Nombreuses sont les remarques, les discriminations, liées à une apparente filiation à l’islam (origine ethnique, voile, barbe, discours en faveur de l’islam) et face à tout cela, la solution de facilité est de cacher qui on est, au détriment de nos convictions profondes. Une approche purement théorique du sujet voudrait que dans la mesure où l’on fait les efforts de pratiquer selon les préceptes de la religion (porter le voile, la barbe, faire la prière à l’heure, ne pas travailler dans ce qui est illicite, etc…) alors nous pouvons espérer une aide divine pour nous faciliter notre vie de tous les jours. C’est dans ce sens que témoigne Jalal, qui travaille également dans les bureaux :
Au début j’avais peur de faire la prière sur mon temps de pause dans une salle de repos, peur d’être découvert, d’avoir des remarques… Mais à chaque fois que j’ai fait l’effort, je me suis retrouvé seul et tout c’est bien passé
Il est clair que pour de nombreux musulmans il est plus facile de se cacher plutôt que d’affirmer sa foi et sa pratique, d’autant plus au vu du contexte actuel. Mais il est important de se rappeler d’une chose fondamentale dans la religion musulmane : craindre le créateur et non pas les créatures.
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Voile à l’université : Manuel Valls dit non à l’interdiction
Manuel Valls avait jugé la proposition d’interdire le voile dans les universités « digne d’intérêt » en 2013. Deux ans après, l’homme devenu Premier ministre juge qu’une loi d’interdiction n’est « absolument pas d’actualité ».
Cette déclaration, tenue lors d’une conférence de presse commune avec son homologue québécois à Matignon. Manuel Valls tente d’éteindre le feu de la polémique renforcée par les récents propos de la secrétaire d’Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard.
Celle-ci avait fait savoir qu’elle était favorable à l’interdiction du voile à l’université. La Conférence des présidents d’universités (CPU) a refusé de soutenir la proposition, aujourd’hui portée par la droite, de même que le syndicat étudiant de l’UNEF.
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Départementales : le vote des Comoriens de Marseille acheté ?
L’heure de la retraite a sonné pour Leïla Shahid, ou du moins ainsi en a décidé de manière irrévocable cette grande dame et illustre figure palestinienne, qui a estimé qu’il était temps pour elle, à 65 ans, de quitter ses hautes fonctions d’ambassadeur de la Palestine à Bruxelles et de passer le flambeau à la relève.
Son visage devenu familier au fil des années et de ses interventions marquantes, son accent chantant et inimitable, ainsi que son extraordinaire pugnacité manqueront cruellement sur la scène diplomatique où elle a plaidé sans relâche, pendant 25 ans, en faveur de la souveraineté d’un Etat « qui n’existe pas » et d’un peuple « bouclé dans une immense prison », comme elle le décrivait en s’affranchissant, avec force et courage, de la traditionnelle langue de bois des chancelleries.
Outre la vidéo de sa magistrale intervention sur France 24, au cours de l’été 2014, alors que Gaza était de nouveau à feu et à sang, nous vous proposons également de découvrir l’interview à cœur ouvert que cette femme remarquable a accordée au quotidien belge Le Soir « Je pars avec tristesse et colère » , dont voici un extrait :
« Les amis de la Palestine en Europe disent qu’ils la regrettent déjà. C’est que Leila Shahid a toujours fait montre de telles qualités diplomatiques offensives que ses ennemis la craignent autant que ses amis l’adulent. Ses combativité et pugnacité ont fait les beaux jours des plateaux télévisés français dont les débats sur le Proche-Orient ont perdu beaucoup de leur sel quand, en 2005, elle choisit Bruxelles et surtout l’Europe, pour représenter son pays en devenir. Née en 1949 à Beyrouth dans une famille aux riches racines palestiniennes, dont par sa mère la prestigieuse famille Husseini, de Jérusalem, Leila Shahid n’a jamais vécu en Palestine mais «la cause» a marqué sa vie depuis toujours et pour toujours. »
A voir ou à revoir sa brillante prestation sur France 24, le 12 juillet 2014

Flash info du 17 Joumada al Awwal 1436

Flash info du 17 Joumada al Awwal 1436
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Alain Juppé contre l’interdiction du voile à l’université; « ce pays devient fou »
Interviewé lors d’une émission télévisée diffusée sur la chaîne LCP, Alain Juppé a exprimé sa position vis-à-vis de l’éventuelle future interdiction du voile à l’université et se déclare catégoriquement contre.
Une position claire
Le maire de Bordeaux a tenu à exprimer sa position de manière claire. Ainsi, et pour éviter toute déformation de ses propos, M. Juppé a fait part de certains de ses avis lors de l’émission Bondy Blog Café. A la question : « Est-ce que ça vous dérange de voir des femmes voilées ? » il rappelle, dans un premier temps, sa position ferme contre le voile intégral, faisant ainsi la distinction entre ce dernier et le voile « foulard ». Puis il déclare : « Qu’on l’interdise (le foulard) dans des lieux comme l’école, où les enfants sont en formation, n’ont pas encore complètement acquis l’esprit critique (…), je pense que c’est une bonne chose et j’ai voté cette loi et elle s’applique. »
Le rappel étant fait, il poursuit :
A l’université, c’est différent. On a des jeunes gens et des jeunes femmes qui sont adultes, qui ont tout à fait leur liberté de jugement et je ne vois donc pas tout à fait nécessaire de légiférer dans ce domaine-là. Il conclut son interview en ajoutant : Mais dans l’espace public, moi, ça ne me choque pas de voir quelqu’un qui porte un foulard, voilà. Il faut apaiser ces tensions qui sont des tensions inutiles.
« Ce pays devient fou »
Lors d’une autre interview, le maire de Bordeaux a témoigné de son désarroi face à certaines situations. Il se dit “horrifié” par certaines lettres qu’il reçoit ainsi que par le surnom que lui a attribué un candidat du Front National : “Ali Juppé”. Il déclare également :
« Il y a aujourd’hui en France du racisme, de l’antisémitisme et de l’islamophobie (…) Le ministre de l’intérieur disait récemment qu’en janvier, le nombre d’actes anti-musulmans a dépassé la totalité des actes anti-musulmans de l’année précédente. En un mois, autant qu’en un an (…) Ce pays devient fou. »
Et oui M. Juppé… Cependant, le président de l’UMP, lui, ne semble pas être du même avis. Il a lui aussi fait un rappel formel : “nous ne voulons pas de femmes voilées en France.”
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Une mosquée détruite à Mayotte pour la “protéger”
La mosquée verte de Mtsangamouji, à Mayotte, a été en partie détruite le vendredi 27 février par ceux même qui l’avaient construite. Le motif : certains prêches jugés “trop radicaux” et non conformes au discours habituellement tenu par les imams de l’ile.
Des prêches menés par des “étrangers”
Dans de nombreux quartiers de la ville les habitants prient la semaine dans des “mosquées moussadas” plus petites et proches de leurs lieux de résidence et se retrouvent le vendredi dans les plus grandes mosquées de la ville. Depuis plusieurs années, une de ces “moussadas” été investie chaque vendredi par un prédicateur issu d’une autre ville, Doujani, ville dont il aurait été chassé selon certains témoignages. Ce prédicateur est présenté comme prônant un discours proche de l’islam chiite, rabaissant la femme et ne lui accordant qu’une place minime dans la société. Lassés par ces discours qui ne correspondent pas à la pensée majoritaire à Mayotte, les habitants du quartier ont choisi de détruire l’entrée de la mosquée à coups de pioche et de marteaux afin de ne plus permettre à ce prédicateur de s’exprimer dans ces lieux.
Le maire a laissé faire
C’est leur mosquée après tout, c’est la population qui l’avait financée
C’est ce qu’a déclaré Saïd Maanrifa Ibrahima, le maire de la ville, après avoir applaudi cette “prise d’initiative”. Un des fidèles de la mosquée a quant à lui déclaré
Nous préférerons détruire la mosquée que de la laisser aux mains de ces gens
Devenue une sorte de salle des fêtes, plus personne ne pourra l’utiliser pour y faire des discours du vendredi, ou bien pour y prier au quotidien.
C’est une solution assez radicale qu’ont choisi les habitants de ce quartier, la première des conséquences est qu’ils n’auront plus de lieu de culte à proximité de leur domicile, ce qui risque de les handicaper au quotidien. Bien qu’il soit compréhensible que la majorité ne soit pas en accord avec les propos tenus, détruire l’édifice va au mieux repousser le problème dans un autre édifice.
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La discrimination des banques
La Société Générale décide de fermer le compte de l’OMCA
Zoubir Zehioua, le président de l’Organisation des Musulmans de la Côte d’Azur, a reçu un courrier le 12 janvier qui annonçait la clôture du compte bancaire Société Générale de l’association et ce, sans motifs ni explications. L’OMCA gérait une mosquée des Moulins (Attaqwa), était créditeur depuis 15 ans et ne présentait aucun problème, relevés bancaires à l’appui, depuis la création du compte en 1998.
Voici un extrait de la lettre que le président a reçu : « Nous sommes au regret de vous informer que nous n’avons plus convenance à maintenir la relation de compte que nous avons avec vous et que nous souhaitons y fixer une échéance prochaine. Ainsi nous vous prions de noter qu’elle prendra fin dans 60 jours, soit le 12 mars, date à laquelle votre compte sera clôturé ».
Il a répondu alors : « Nous sommes surpris d’une telle décision qui, d’autant plus, intervient juste après les tragiques attentats contre Charlie Hebdo. Recevoir cette nouvelle en de telles circonstances provoque en nous une incompréhension mêlée de suspicions concernant un possible amalgame ».
Finalement, les membres de l’association ont été reçus par le directeur de la SG, la semaine dernière. Le président de l’OMCA résume :
« Un homme très correct qui nous a simplement dit que c’était des directives de sa direction. Alors, j’ai insisté et il a fini par me dire que, peut-être, à son avis, c’est parce que l’on recevait des dons en liquide ».
« On fait la quête deux fois par mois et il y a dans la mosquée une petite urne pour les dons. On ne va pas demander un chèque aux gens pour un ou deux euros ? Et puis, c’est pareil à l’église, non ? ».
Après cet événement, certains musulmans ont fermé leur compte à la Société Générale.
L’affaire BarakaCity
Cette affaire nous rappelle celle de BarakaCity. En août dernier, l’organisation humanitaire islamique BarakaCity a vu ses comptes Société Générale et CIC fermés, sans raisons ni motifs. Eux aussi étaient « sains et largement créditeurs ». L’association avait réussi à récolter plus de 3 millions de dons. Les réponses étaient du même genre : « La Société Générale a pour règle de ne pas commenter sur les cas particuliers pour des raisons de confidentialité ».
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Ali Yashar, l’imam oublié en Bretagne depuis 10 ans
Ali Yashar, ex-imam d’Argenteuil, est depuis plus de 10 ans en résidence surveillée. Il est accusé de prêches radicaux malgré le manque de preuves. Les Ministres de l’Intérieur successifs de Dominique de Villepin à Brice Hortefeux ont déclaré que son dossier était vide.
Cette mise au ban de la société est simplement basée sur de faux témoignages qui ont bouleversé la vie de l’imam Ali et de sa famille. Malgré son dossier vide, Ali Yashar continue de subir l’islamophobie de ce petit village qui a vu débarquer cet imam de banlieue parisienne et l’injustice d’un Etat qui refuse de revenir sur ses erreurs.

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Cameroun : “Même aux animaux, je ne donnerai pas cette eau”, les pires conditions
A qui le confort de la vie occidentale est devenu une normalité, ce rappel s’impose.
Pour tous ceux qui ont douté de la véracité de l’histoire dramatique de Mounira, cette musulmane de 14 ans, qui en allant puiser de l’eau a été emportée par les flots en tentant de rattraper sa maman enceinte qui a trébuché dans la rivière.
Pour tous ceux qui ont douté du fait que nombreux sont les musulmans qui étudient le meilleur livre dans les pires conditions, cette vidéo est pour vous!
En effet, dans cette séquence du Dawah tour 2015, l’association LIFE qui a pour but d’aider les minorités musulmanes en Afrique, filme la Mosquée insalubre et l’eau impropre du puits du village.
L’eau est boueuse et comme l’affirme le frère, membre de LIFE :
” Même aux animaux, je ne donnerai pas cette eau”.
Pourtant, les paysans l’utilisent eux, à défaut de trouver mieux. Souvent, ils attrapent des maladies liées à la consommation de cette eau.
Si nous leur venons pas en aide, Qui le fera ?
Que vont-ils devenir ?
Alors qu’Allah nous a privilégiés sur le plan matériel, qu’avons nous fait pour les populations musulmanes les plus démunies ?
Nous devons agir car c’est de notre devoir.
Nous ne devons pas fermer les yeux.
“ C’est quand elle se transforme en misère que la pauvreté entame la dignité humaine, et devient une menace pour la foi ”

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Emotion, les versets d’Allah psalmodiés depuis la cellule d’un jeune Rohingya
Quand les versets d’Allah sont récités, le cœur est épris d’un sentiment partagé entre la crainte et l’amour du Seigneur. Mais lorsque ces mêmes versets sont merveilleusement psalmodiés par un jeune prisonnier Rohingya, à ce même sentiment, s’ajoute une sérieuse remise en question : « Et moi, comment aurais-je réagi ? »
« C’est un effet de la Grâce de mon Seigneur qui veut m’éprouver : Serai-je reconnaissant ou ingrat ? Celui qui est reconnaissant, l’est à son avantage ; quant à celui qui est ingrat, qu’il sache que mon Seigneur se suffit à Lui-même et qu’Il est Généreux. » {Sourate 27/ Verset 40}
Qu’Allah renforce notre foi et nous permette de réagir sagement dans chacune de nos épreuves, et qu’Il assiste fermement nos frères opprimés à travers le monde.