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Wahiba, cette étudiante musulmane qui finit major de sa promotion à l’ECS Paris


Le 24 septembre dernier a eu lieu la remise des diplômes aux étudiants de l’ECS Paris (école européenne de communication). Parmi ces diplômés, nous retrouvons Wahiba qui termine major de la promotion 2014.
Un parcours brillant
L’Alambra est ce restaurant-traiteur qui propose à ses clients une viande de qualité issue de l’agriculture biologique tout en étant halal. Ce restaurant s’est imposé sur le marché et cela, en menant une campagne de communication exclusivement sur internet. Un concept en pleine expansion qui a permis à Wahiba de développer autant ses compétences professionnelles que la stratégie de communication de l’entreprise et cela, durant les 3 ans du contrat de professionnalisation. Ainsi, elle jonglait entre entreprise et salle de cours pour, aujourd’hui, obtenir son diplôme de chargée de communication en recevant, en prime, les mérites de l’ECS Paris.
Monde professionnel et convictions religieuses
Aujourd’hui, postuler pour un emploi en gardant son voile est devenu une source d’échec et pourtant. Qui a dit que le voile islamique n’était pas compatible avec une activité professionnelle épanouissante ? Personne si ce n’est ce que la société française tente de nous faire comprendre implicitement. En réalité, le voile a entièrement sa place dans le domaine professionnel, et si ces chefs d’entreprises refusent une femme voilée alors pourquoi ne pas se tourner vers une structure plus tolérante et qui suit les principes islamiques ? Là est la solution : créer des entreprises de qualité afin de concurrencer les détracteurs de l’Islam qui lorsque la faillite verra le jour, oublieront ce que portent nos soeurs sur leurs têtes. Soyons dans l’optique d’offrir nos compétences à un établissement qui le mérite et de ne pas nous soumettre en oubliant que l’entreprise a autant -voire plus-  besoin de nous que nous besoin d’elle.
Toute l’équipe félicite Wahiba pour cette grande victoire, qu’Allah l’assiste et la préserve du mauvais oeil.

Maroc: caravane contre le racisme stoppée à Tanger


Depuis samedi 27 septembre, la caravane de solidarité soutenant les migrants subsahariens est arrêtée aux portes de Tanger. Initié par le GADEM (groupement antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers migrants) et autres associations marocaines et internationales, le mouvement dénonce notamment les discriminations et crimes perpétrés à l’encontre d’étrangers établis au Maroc. Le 29 août dernier, un migrant camerounais est tué par arme blanche lors d’un affrontement avec des Marocains. Début septembre, un jeune Sénégalais est égorgé à Tanger et rappelle le meurtre d’un de ses compatriotes, en 2013, poignardé dans un bus de Rabat pour avoir refusé de céder sa place. Et la liste n’est malheureusement pas exhaustive…
Des faits tragiques qui révèlent un mal profond
Le racisme, cette haine de l’autre atteignant les sommets de l’ignominie dans les actes de violence et de barbarie se manifeste sous diverses formes avec son lot d’insultes et d’agressivité. Un quotidien miné par le rejet et le mépris de l’étranger, du migrant venu d’ailleurs. Un constat alarmant tel que le dénonce Driss Jaydane,  philosophe et politologue franco-marocain:

Comment ne pas lui donner le seul nom qu’il porte,ce fléau, qui le nom de Racisme – n’en déplaise à certains qui s’offusquent devant cette vérité, cette maladie de l’âme qui est le trait des Hommes faibles et médiocres, qui projettent sur l’Autre, l’Etranger, leur propre haine d’eux-même!

Une véritable gangrène au sein de la communauté
Le rejet de l’autre au motif de sa différence expose une absence de raisonnement notoire et une ignorance des plus déplorables. La couleur de peau ne saurait avoir une quelconque influence sur le caractère, le comportement ou la valeur d’une personne. Si la visibilité d’un être différent provoque des réactions de rejet et d’animosité, rappelons-nous Qui Est à l’origine de cette dissemblance. La créature est l’objet de Son Créateur et modelé selon Sa Volonté. Faut-il également rappeler que Bilal Ibn Rabah, qu’Allah Soit Satisfait de lui, fût le premier muezzin de l’Islam? Noir et esclave, fervent défenseur de la religion et dont la valeur fût estimée non pas à la couleur de sa peau mais à sa loyauté inébranlable.
Si le racisme est un concept sans fondement, il est d’autant plus inacceptable d’en observer les manifestations chez le croyant censé respecter l’autre dans sa diversité, sa singularité et son humanité.