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SYRIE – 3 millions d’enfants syriens privés de leurs droits vivent dans des conditions difficiles


Les conséquences que la guerre en Syrie a provoqué sont désastreuses et leur liste ne fait que de s’allonger. Les enfants sont particulièrement touchés par cette guerre. Vulnérables, ils sont près de 3 millions à vivre dans les camps de réfugiés. Près de 500 000 enfants sont orphelins. Beaucoup souffrent de problèmes de santé ou bien ont été blessés au cours des attaques. On recense de nombreuses amputations. Ces enfants, traumatisés par la guerre, ont été contraints de fuir leurs maisons, les combats. Beaucoup ont perdu des proches, des parents. Ces enfants sont désormais privés de leurs droits.
A l’heure actuelle des villes comme Damas, Homs, Alep, sont encore le théâtre de violences et de combats. Et à l’approche de la baisse des températures, plusieurs ONG ont alerté sur les conditions de vie des enfants syriens. L’UNICEF a tiré la sonnette d’alarme sur cette situation critique. Dans les villes, les orphelinats sont surchargés. Les camps de réfugiés ont également besoin davantage d’aide pour pouvoir affronter la période hivernale. Matériels de secours, couvertures, vêtements chauds, des associations se mobilisent pour acheminer de l’aide le plus rapidement possible. Que ce soit pour les camps de réfugiés, ou dans les villes, la situation est critique. La guerre en Syrie a engendré la pire crise humanitaire de ces dernières années.
Des ONG se mobilisent aussi pour tenter de redonner une « vie » à ses enfants, de l’espoir. Des écoles ont été construites au sein même des camps de réfugiés, des structures permettent aussi aux enfants de jouer au ballon, de s’amuser.

Trois millions de Syriens forcés de fuir

Plus de 3 millions de Syriens ont fui la guerre civile qui ravage le pays depuis mars 2011, a annoncé vendredi 29 août le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) dans un communiqué. Un million d’entre eux a quitté le pays au cours de la seule année 2013. « Un Syrien sur huit a désormais quitté la Syrie », précise le UNHCR. Une estimation basse, par ailleurs, car ces chiffres n’incluent pas les nombreux autres Syriens qui ont fui sans se faire enregistrer comme réfugiés.
Sans compter que 6,5 millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, où les conditions de vie sont de « plus en plus épouvantables ». Le communiqué fait état de « villes où la population est encerclée, des gens affamés et des civils pris pour cibles ou tués sans discrimination ». Au total, près de la moitié de la population syrienne a dû quitter son habitation.
Avant de franchir la frontière, la plupart sont déplacés depuis un an ou plus, se rendant d’un village à un autre. Quand ils partent, la plupart des Syriens se réfugient dans les pays voisins, en Turquie (815 000), en Jordanie (608 000) et surtout au Liban (1,14 million).
L’exil n’est pas sans dangers, les Syriens devant, de plus en plus, verser des sommes exorbitantes à des passeurs, ou soudoyer des hommes armés à des points de passage aux frontières. Une fois sur place, les difficultés ne s’arrêtent pas. Ils ont de plus en plus de mal à trouver du travail, et ils font souvent face à une flambée des prix des denrées alimentaires. Leur présence génère une forte pression sur la situation économique des pays d’accueil, souligne l’organisme des Nations unies.
Les Syriens constituent « la deuxième population en nombre après celle des réfugiés palestiniens », indique le UNHCR, qui précise que « l’opération d’aide aux réfugiés syriens est désormais la plus importante opération jamais mise en œuvre par le HCR en 64 années d’existence ».