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A la mémoire de Zyed et Bouna, c’était il y a neuf ans


Le 27 octobre 2005, un drame inconcevable a frappé la banlieue nord occasionnant des émeutes de quartiers impressionnantes de par leur extrême violence. Revenons sur cet événement qui a bouleversé et tellement attristé…
Un match de foot banal…
Nous sommes en plein ramadan. À Clichy-sous-bois, en Seine-Saint-Denis, les jours passent et se ressemblent. La plupart des habitants ici sont pauvres et ont des difficultés à entretenir de manière convenable leurs familles. Les enfants ici n’ont que le foot pour s’évader, se dépenser, rêver… Ce jeudi 27 octobre 2005, un groupe d’adolescents dispute justement un de ces fameux matchs de football, devenus quotidiens avant la rupture du jeûne. Ils sont tous soit arabes, soit typé africain, le genre de faciès dont on a peur en France. Ridicule. Parmi ces jeunes hommes, il y a Zyed Benna, 17 ans. Il résidait à Clichy-sous-bois depuis peu de temps. Son enfance, il l’a passé en Tunisie. D’ailleurs, ses potes le raille souvent sur son accent. Mais, il demeure très apprécié de par son calme et sa force d’homme. Il y’a aussi le petit Bouna Traoré, 15 ans. Toujours bien coiffé, bien habillé. Ce dernier d’ailleurs s’était fait un dégradé, « the » coupe à la mode à l’occasion de l’Aïd qui aura lieu dans une semaine.
… qui se termine en drame
Sur le chemin du retour, les jeunes traversent un chantier. Ils discutent, blaguent… tandis que le surveillant du chantier, de par sa fenêtre les observe. Pour lui, c’est sûr, ces « banlieusards » volent ou ont l’intention de subtiliser du matériel présent sur le site. Sans chercher à comprendre, il contacte immédiatement la brigade anti-criminelle en relatant les faits imaginaires qu’il a constaté. De manière quasi-simultanée, des policiers sont présents et se mettent à courir après les jeunes qui, effrayés, n’ont aucune idée de ce qui leur arrive. Vous me diriez alors, pourquoi prennent-ils la fuite ? La plupart n’avaient pas envie de se retrouver au poste de police et d’occasionner des problèmes à leurs parents, surtout en période de ramadan… Zyed, Bouna et Muhittin, le turc de la bande, courent beaucoup plus vite que les autres et arrivent à ne pas se faire attraper. Sans réfléchir, ils pénètrent sur un site EDF où ils se réfugient à l’intérieur d’un transformateur. Les minutes passent, interminables… Soudain, un arc électrique se forment entre eux les soulevant de terre par une décharge de plus de 20 000 volts. Zyed et Bouna décèdent sur le coup. Muhittin, gravement brûlé, trouve la force et surtout le courage de revenir au quartier pour prévenir les autres… pour les prévenir que deux jeunes, plein d’espoir manqueront à l’appel ce soir…
Un groupe Facebook leur rend hommage, vous trouverez le lien ici
Qu’Allah leur fasse miséricorde, 9 ans plus tard nous sommes toujours là à honorer vos mémoires…
27 octobre 2005 – 27 octobre 2014

Drame de l’Aïd : un enfant meurt écrasé par une chèvre


Heval Yildirim, un enfant de 13 ans est mort en Turquie, vendredi 3 octobre, après avoir reçu une chèvre sur la tête. Destiné à être sacrifié pour l’Aïd al-Adha, l’animal est tombé du toit d’un immeuble, où le père de l’enfant l’avait entreposé.
Probablement terrifiée de se trouver attachée sur le toit d’un immeuble haut de 6 étages, la chèvre a tenté de s’échapper en sautant par-dessus le rebord de l’immeuble, haut d’environ un mètre. Le caprin est malheureusement tombé sur la tête de Heval, qui jouait dans la rue avec ses camarades aux abords de l’immeuble où il vivait, à Diyarbakir, au sud-est de la Turquie. Grièvement blessé après l’accident, le jeune adolescent est immédiatement transporté à l’hôpital. Mais il a fini par succomber.
C’est le père de la jeune victime, Mehmet, qui avait attaché la chèvre sur le toit, faute de place dans l’appartement. Anéanti, Mehmet n’a pas trouvé les mots pour qualifier le drame. « Je suis dévasté mais qu’est-ce que je peux dire de plus ? En fait, il n’y a rien à dire du tout », a déclaré le pauvre père, probablement pétri de culpabilité.
Seule consolation possible, un tel scénario n’était pas prévisible. Le drame pourrait d’ailleurs être « sans précédent ». « Même le procureur a dit que cet incident pourrait être le premier de ce genre au monde », a ajouté Mehmet. La police a ouvert une enquête, pour déterminer les circonstances exactes de la mort.