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Flash info du 3 Rajab 1436

Flash info du 3 Rajab 1436

Des agriculteurs palestiniens dénoncent l’empoisonnement de leurs terres par Israël
Le site d’information Middle East Monitor, en se basant sur l’agence de presse Quds Net, nous relaye une information des plus consternantes sur le traitement infligé par Israël sur des terres agricoles palestiniennes.
Selon le reporter, avec photos et témoignages à l’appui, Israël a répandu des gaz toxiques sur des terres agricoles palestiniennes. Ces gaz toxiques ont été pulvérisés mercredi 15 avril mais les effets néfastes sur les cultures ont commencé à être visibles à partir du samedi, et surtout le dimanche.
« Quand je suis arrivé dans ma ferme le mercredi matin, j’ai été surpris quand j’ai vu un avion agricole israélien franchir les frontières vers les fermes de Gaza » raconte Ahmed Badawi, un agriculteur. « L’avion a commencé à pulvériser des produits chimiques non identifiés ».
« Ma ferme est à 400 mètres de la frontière et j’y ai planté plusieurs sortes de légumes. Deux jours après que les avions israéliens aient pulvérisé ces produits chimiques, les effets néfastes ont commencé à apparaître sur les plantes » poursuit-il.
Mahmoud Dalloul, un autre agriculteur, également dans une zone frontalière a déclaré que ce n’était pas la première fois qu’Israël pulvérisait des produits chimiques sur leurs plantes.
« En plus de la démolition répétée de nos structures et de nos installations sur le terrain, l’occupation détruit nos récoltes du ciel » déplore-t-il au reporter.
Les agriculteurs dont les terres sont situées dans les zones frontalières avaient déjà perdu d’importantes récoltes à la suite de la dernière offensive israélienne « Pilier de Défense ». Ils risquent d’essuyer encore des pertes cette année.
L’agriculture palestinienne est en régression à cause de la politique offensive israélienne, en plus des expropriations de terres agricoles, et maintenant de l’empoisonnement de leurs terres.
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Suède : l’Islam, 3ème religion du pays
Historiquement, les premiers groupes musulmans installés en Suède furent les Tatars qui ont émigré via la Finlande en provenance des pays Baltes dans les années 1940. Une présence musulmane qui s’est renforcée notablement en terre scandinave par l’afflux de populations en provenance du Moyen-Orient à partir des années 1970 puis des Balkans et d’Afrique dernièrement.
Ainsi, la plupart des musulmans en Suède sont des immigrants ou des descendants d’immigrants. La majorité sont originaires du Moyen-Orient, en particulier de l’Irak et l’Iran. En effet, La plupart d’entre eux ont émigré en Suède en tant que réfugiés lors de la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988.
Le deuxième plus grand groupe musulman est constitué d’immigrants ou de réfugiés d’ex-Yougoslavie, en provenance des Balkans et principalement de Bosnie. Plus récemment, une importante communauté Somalienne, s’est installée dans le pays au cours des dernières années.
La Suède dispose de lieux de culte dans les principales villes du royaume : la mosquée de Malmö, construite en 1984, a été suivie de celle d’Uppsala en 1995. Plusieurs mosquées ont été construites depuis les années 2000, notamment dans la capitale, avec la mosquée de Stockholm (2000); on compte également celle Umeå (2006), de Fittja (terminé 2007) ainsi que la mosquée de Göteborg (2011), entre autres .
Le Conseil de La communauté musulmane de Suède comptait en 2009 plus de 110 000 membres.
Selon le Pew Research Center, on estime à 430 000 le nombre de personnes de confession musulmane vivant en Suède, ce qui représente environ entre 4,6 et 5% de la population globale. Comme dans beaucoup de pays où l’islam s’est implanté, de nombreux cœurs ont été touchés par le message coranique.
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Brocante à Reims : pourquoi la police s’est attaquée à la famille musulmane ?
Réalité des faits. Depuis dimanche dernier, cette affaire s’est propagée comme une traînée de poudre : celle de Myriam et de sa famille qui se sont vues prises à parti par une équipe policière, à Reims, dont la raison reste des plus absurdes : la vente de produits sur la Palestine.
Alertée pour “opération antisémite”
La scène s’est déroulée dimanche après-midi, à la Maison du Quartier Croix-Rouge de Reims. Parmi les stands présents durant cette brocante se trouve celui de Myriam, étudiante âgée de 19 ans, accompagnée de sa mère et ses soeurs qui effectuaient la vente d’articles palestiniens à savoir des T-shirts, autocollants, broderies etc. Une initiative qui ne semble pas plaire à tous.
Un agent alertera aussitôt le commissariat pour lui signifier qu’une “opération antisémite” se prépare dans cette brocante, un avertissement pris très au sérieux. Subitement, les policiers se précipitent vers le stand et les aspergera de bombes lacrymogènes. Des vidéos prises par les témoins de la scène démontrent la gravité de la bavure.
Myriam se plaint alors de l’état de sa mère, évanouie à la suite de ces violences, et finit par être placée en garde à vue avant d’être relâchée lundi après-midi avec des hématomes. Cinq charges avaient été retenues contre elle, comme le révèle le journal CAPJPO – EuroPalestine : « rébellion », « outrage à fonctionnaires », « coups et blessures à fonctionnaires », « offense au Président de la République »et « incitation à la haine raciale ». Absurde lorsqu’on s’en tient à cette vidéo où Myriam cherche simplement à avoir davantage d’explications.
Une plainte sera néanmoins déposée à l’encontre de ces policiers, une famille dont le seul tort semble d’avoir exprimé son soutien à la Palestine.

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Islam au travail : les musulmans de plus en plus exigeants ?
Cette année, selon Randstad et l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise (OFRE), le sujet de la religion au travail est deux fois plus abordé qu’en 2014 : un manager sur deux a déjà abordé au moins une fois la question.
Le sujet est deux fois plus abordé
Aujourd’hui, 23% des responsables affirment souvent rencontrer la religion en entreprise contre 12% en 2014. Ce résultat peut être interprété comme une “banalisation” du religieux en entreprise. Les employés osent plus demander à leurs supérieurs hiérarchiques des arrangements pour pouvoir aussi pratiquer leur religion paisiblement. Selon l’étude, 19% sont des demandes d’absence pour motif “fête religieuse”, 17% pour le port de signes religieux et 12% pour des demandes d’aménagements d’horaires. Seuls 6% des demandes peuvent virer au conflit sur ces questions.
Les managers se retrouvent démunis face à ce type de demande
Carole Couvert, faisant partie du syndicat des cadres CFE-CGC, a reconnu mardi sur “Radio classique” que le sujet est assez délicat à gérer pour les managers : “Oui, tout le monde n’est pas à l’aise avec le fait religieux. Tout le monde ne connaît pas l’ensemble des religions, ni les us et coutumes qui sont liés à chaque religion”. Elle dit ne pas avoir vu de “problèmes de faits religieux” mais des ambiguïtés des difficultés à “comprendre les besoins par rapport à certaines religions, par exemple le respect de certains temps de prière, de certaines périodes de l’année comme le ramadan”.
Madame Couvert déclare que : “Tous les managers n’ont pas été formés à cela dans les cursus scolaires, donc ils se retrouvent démunis face à ce type de comportement ou ce type de demande et il vaut mieux en discuter (…) pour trouver ensemble un modus vivendi”. Elle a aussi expliqué que : “un certain nombre de groupes n’ont pas hésité à avoir une négociation sur le sujet avec les partenaires sociaux et éditer par exemple un petit fascicule pour les managers. Je pense par exemple au groupe Casino, et du coup ça démystifie complètement la problématique”.
Le personnel recruteur n’a jamais été formé à ce genre de demandes, donc laissé libre. Si arrangement peut se faire, pourquoi ne nous le ferions pas. La question de la religion au travail a une importance capitale et doit satisfaire le plus grand nombre.
Ici, 1 296 salariés ont participé à ce questionnaire dont 93% sont des cadres.
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Par vengeance, il dit à la police que sa femme est partie au djihad
Une histoire peu banale mais inquiétante. Un homme originaire de la région bordelaise a été condamné pour dénonciation calomnieuse. En effet, il avait dit à la police que sa femme était partie au djihad car elle l’avait quitté.
Le mensonge comme arme de vengeance
L’épouse du dénonciateur a effectivement quitté le domicile conjugal. Elle fuyait un mari violent, et avait contacté une avocate afin de demander le divorce.
Son mari ayant constaté le départ de son épouse, a décidé de se rendre au commissariat le plus proche afin de signaler sa femme comme candidate au djihad.
Une enquête a donc été ouverte afin de retrouver les traces de madame, qui se trouvait en réalité réfugiée chez…la voisine.
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a rendu son verdict vendredi dernier, en condamnant le mari à deux mois de prison avec sursis pour dénonciation calomnieuse.
“Par les temps qui courent, vous saviez que vous alliez mettre les services de police en émoi et occasionner des recherches” (propos du président du tribunal Alain Reynal
Ce qui est inquiétant dans cette histoire, est qu’il est vrai, avec les temps qui courent et l’islamophobie galopante, que ce type de prétexte pour se venger d’autrui est pris au sérieux par la police. Suite à une dénonciation -calomnieuse- une enquête à été ouverte, de gros moyens ont été mis en oeuvre pour rien.
Heureusement, la justice a pu rétablir la vérité et condamner cette personne.
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Tags islamophobes à Poissy : la réponse exemplaire du maire de la ville
Alerté par des habitants de Poissy d’une inscription « Pas d’islam chez nous » sur un mur du boulevard Robespierre au mois de décembre 2014, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avait saisi la municipalité de la ville des Yvelines pour les avertir et leur demander de faire le nécessaire. La mairie de Poissy a rapidement indiqué qu’elle avait exigé du service de propreté urbaine de nettoyer ce nouveau tag islamophobe.
Le CCIF a mis en ligne hier la réponse de la direction générale des services techniques de la ville de Poissy. Une « réponse exemplaire du maire de Poissy » selon le collectif.
La mairie précise que « ce type de message est observé depuis plusieurs mois, presque quotidiennement, dans certains quartiers ciblés de la ville ».
« Le service de propreté urbaine est en alerte et assure une veille spécifique à ce sujet dans les secteurs identifiés, afin de retirer immédiatement tout message stigmatisant ou haineux » ajoute la municipalité.
Ce qu’il convient de faire en cas de constatations d’inscriptions islamophobes
Le CCIF rappelle l’importance de « conserver une preuve matérielle de ces dégradations islamophobes avant de les nettoyer ». Il convient également de contacter la police pour procéder aux premières constatations, de déposer une plainte contre X en joignant les photographies prises et aussi contacter le service juridique via le mail contact@islamophobie.net en joignant les photographies prises et le procès-verbal de la plainte.
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La famille d’Amadou Koumé, mort étranglé dans un commissariat de Paris, exige des explications
Amadou Koumé, un père de famille de 33 ans, originaire de Saint-Quentin dans l’Aisne, est mort dans la nuit du 5 au 6 mars au commissariat du Xe arrondissement de Paris quelques minutes après son interpellation. Les raisons de son décès demeurent encore inexpliquées.
Interpellé à proximité de la Gare du Nord aux alentours de minuit, Amadou Koumé est décédé peu après une manœuvre d’étranglement réalisée sur lui par la police, «pour lui passer les menottes». «A l’arrivée au commissariat à 00h25, [les policiers] se sont rendu compte qu'[Amadou Koumé] était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain», raconte une source judiciaire au Parisien, sans donner plus de détails sur la cause éventuelle du décès. La mort d’Amadou a été officiellement constatée à 2 h 30. Deux heures après le décès. Que s’est-il passé pendant ces deux heures ? Les proches du défunt réclament des explications qui tardent à venir.
« Depuis l’annonce de ce décès brutal, les proches d’Amadou Koumé vivent dans l’incompréhension et se sentent exclus de la procédure », explique le quotidien.
« On ne sait pas comment il est mort », s’indigne sa grande sœur.
Il présentait une plaie au visage
Plusieurs membres de la famille du jeune homme se sont aperçus qu’il présentait une plaie au visage lorsqu’ils se sont rendus à l’Institut médico-légal.
Dans un premier temps, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour recherche des causes de la mort, avant de requalifier les faits en homicide involontaire. L’enquête a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
La semaine dernière, leur avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril.
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France, Reims, Stand Palestine, Les traces des violences policières sur Maryam
Les proches de Maryam, victime d’une bavure policière avec sa famille lors d’un vide grenier à Reims, vient de sortir de garde à vue. Selon les mêmes sources, l’hôtel de police a été inondé d’appels téléphoniques de protestation et mobilisation sur place de 20h30 à 2h du matin.
Maryam a eu un rappel à la loi et a gardé des traces de violences physiques subies lors de son interpellation. La famille, qui a décidé de porter plainte, appelle à la mobilisation pacifique devant la sous-préfecture de Reims vendredi à 14h30.

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