Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Palestines : Avigdor Liberman propose des primes au départ pour les Arabes-Israéliens


Comment poursuivre sa politique d’apartheid de manière à ce qu’elle soit internationalement tolérée après les écœurants épisodes de cet été qui ont valu à Israël le ternissement massif de son image et la mobilisation de plus en plus importante d’Etats en faveur de la cause palestinienne ? Avigdor Liberman, ministre israélien des affaires étrangères, a trouvé « LA solution » : des primes au départ !
Des primes au départ ou comment faire miroiter à la communauté internationale la potentielle existence d’un Etat palestinien
Vendredi, nouveau coup politico-médiatique de la part d’Avigdor Liberman et de son parti ultra-nationaliste, le Israel Beytenou. Hier, le chef de la diplomatie israélienne, ainsi que son parti politique délivraient une note suggérant la mise en place « d’incitations financières » par Israël afin de favoriser le départ des citoyens Arabes-Israéliens vers « le futur Etat palestinien ».
Un énième « dispositif » qui permettra de légitimer les politiques d’apartheid et génocidaire de l’Etat hébreu.
Parallèlement à ces primes au départ, Liberman propose de déchoir les Arabes-Israéliens de la citoyenneté israélienne, qualifiant ces derniers de « non-loyaux ».

« Les Arabes-Israéliens qui décident que leur identité est palestinienne peuvent renoncer à leur citoyenneté israélienne et devenir citoyens du futur Etat palestinien », justifie Avigdor Liberman.

Selon le ministre israélien des affaires étrangères, fervent défenseur du principe de séparation entre Juifs et Arabes au Moyen-Orient, pour qu’un accord de paix entre les deux peuples soit possible, il serait nécessaire qu’un processus « d’échanges de population arabe-israélienne contre des territoires » soit mis en œuvre.
Cette note ne traduirait-elle pas l’anxiété israélienne face aux reconnaissances successives de la Palestine par de nombreux Etats ? Israël n’espère-t-il pas légitimer sa politique génocidaire perpétré à l’égard l’Etat palestinien en passant par une voie dite plus légale ?

Inde : le gouvernement propose la stérilisation des femmes contre… de l’argent !


Comme la Chine, l’Etat indien connaît une explosion démographique. Comme les Chinois, les pouvoirs publics indiens ont souhaité trouvé une moyen de faire face à cette « surpopulation ». Non, l’Inde n’a pas opté pour la politique de l’enfant unique comme l’avait fait sa voisine, mais pour une solution beaucoup plus radicale : la stérilisation des femmes ! Une aberration !
Une ligature des trompes moyennant compensation pécuniaire ou matérielle
Afin d’inciter les femmes indiennes en âge de procréer, bien sûr, le gouvernement indien n’a eu d’autre idée farfelue que de leur promettre de l’argent (20 euros), une voiture ou encore une machine à laver. Des milliers de femmes se laissent séduire par cette transaction inhumaine. Il s’agit ici, d’un gouvernement qui profite de la pauvreté de ses citoyens dans le but d’appliquer sa politique. Pour quelques roupies (devise indienne), des femmes souffrent de complications consécutives à cette intervention, voire même, y perdent la vie…
Une tragédie de plus…
Lundi, c’est justement un de ces épisodes tragiques qui s’est produit, puisque 10 de ces femmes ont trouvé la mort dans l’Etat du Chhattisgarh, au centre du pays. Une soixantaine souffrent, quant à elles, de complications suite à des interventions réalisées à la chaîne, samedi dernier.
Des opérations à la chaîne et à moindre coût

Afin de « rentabiliser » la politique, les opérations s’effectuent de manière à ce que peu d’outils médicaux soient utilisés. Souvent, les femmes ne « bénéficient » pas d’anesthésie. Par ailleurs, le gouvernement incite les infirmières à opérer davantage en les payant au nombre de patientes stérilisées. Un responsable administratif explique que « les signalements font état d’une baisse de tension et de vomissement », consécutifs à l’intervention.

Une politique, une polémique
Si l’Inde est passée de 4 enfants par femme en 1990 à 2.6 en 2010, cette politique implique des conséquences catastrophiques. L’an dernier, les autorités du Bengale occidental ont dû faire face à une polémique après la diffusion d’images de femmes inconscientes abandonnées dans un champ tels des animaux, après qu’elles aient été stérilisées.
Mardi, une manifestation secouait la ville de Bilaspur. En effet, les manifestants réclamaient des sanctions à l’égard des personnes responsables de ces atrocités. C’est sans plus attendre que le chef de l’exécutif du Chhattisgarh, Raman Singh, a exigé la suspension de 4 responsables de la santé et a mis en place un système de compensation pécuniaire pour les familles ayant perdu une femme de leur famille du fait de cette politique désastreuse. Selon Singh, la valeur d’une femme morte suite à une stérilisation s’élèverait donc à 400 000 roupies, soit 5200 euros… Une somme largement supérieure à celle qui était proposée aux patientes ayant candidaté à la stérilisation (20 euros)…