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UK : « laissons les enseignantes de primaire porter le niqab en classe » affirme l’ex-archevêque Rowan Williams


C’est une déclaration surprenante qu’a fait l’ancien archevêque de Canterbury, ville du Sud Est de l’Angleterre,  Rowan Williams au sujet du port du niqab en Angleterre.
Alors que le port du niqab n’est pas autorisé pour les enseignantes du public lorsqu’elles sont en exercice, l’ancien archevêque de Cantorbery estime qu’on devrait les autoriser à le garder en classe. Il justifie sa position en affirmant que la crainte que des enfants apprennent d’une enseignante portant le niqab n’est pas fondée. « Il existe d’autres façons de lire ce que les gens disent » explique-t-il.

C’est dans une interview pour le think-tank chrétien Theos qu’il a expliqué son point de vue sur un sujet qui suscite un débat en Angleterre.
Le port du niqab n’est pas interdit, mais le Premier Ministre David Cameron a affirmé qu’il soutiendra les écoles et les tribunaux qui demandent aux femmes de retirer le voile de leur visage. Il a promis également de soutenir les centres d’immigration qui interdisent le port du niqab au sein de leur établissement. En d’autres termes il soutient les institutions publique qui souhaiteraient interdire le port du niqab.
« Nous sommes dans un pays libre où les gens devraient être libres de porter les vêtements qu’ils souhaitent que ce soit dans le public ou dans le privé »  l’ancien archevêque de Canterbury avait précisé dans une ancienne interview sur la BBC.  Philip Hollobone, un député conservateur avait par la suite proposé un projet de loi sur l’interdiction du port du niqab dans l’espace public avait été proposé. Mais au sein même de son propre parti, cette proposition n’avait pas toujours été bien accueillie.
Ce n’est pas la première fois que cet homme d’église prend des positions sur des sujets controversés. En effet, en 2008, il avait évoqué que l’adoption de certains principes de la charia pour les affaires financières, dans le système judiciaire britannique serait  inévitable. Sa déclaration a choqué l’opinion. Pourtant, les fortes avancées de la Grande-Bretagne dans le domaine de la finance islamique témoigne de l’importance de ce marché financier éthique.

L’épouse du nouveau Président afghan défend l’interdiction du niqab en France


Edifiant. La première dame d’Afghanistan, Madame Rula Ghani défend la loi qui interdit le port du niqab en France. Le caractère controversé de la loi, la polémique qu’elle a suscité, son caractère liberticide que beaucoup ont reproché, (y compris oar des personnalités politiques), n’ont pas empêché l’épouse du Président Ashraf Ghani fraîchement élu le 29 septembre dernier de défendre cette interdiction.
Dans un entretien avec l’agence de Presse AFP, Madame Ghani valide cette interdiction estimant que « le niqab et la burqa empêchent les femmes de se déplacer librement et de voir ». Elle ajoute que le niqab, c’est un peu comme des « oeillères » et finit par cette affirmation : « Je suis entièrement d’accord avec le gouvernement en France ».
Dans une volonté de mener une campagne pour la défense des libertés des femmes dans son pays, Madame Ghani souhaite jouer un rôle plus important que la précédente première dame, l’épouse de Hamid Karzai. Mais était-ce nécessaire de le faire au détriment de ces femmes françaises a qui on a interdit de porter le niqab ? Il semble aussi que Madame Ghani ne connait pas vraiment le niqab et la burqa puisqu’elle pense que cela ne permet pas de se déplacer librement, et de voir.
La première dame a cependant tempéré ses propos concernant le port du hijab. En effet, elle ne comprend pas la polémique autour du hijab en France.
Espérons que tout de même, Madame Ghani fera dans son pays la distinction entre les choix religieux de ses concitoyens et les comportements traditionalistes de certains, dans le cadre du combat pour le respect des droits des femmes, un combat louable.