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#Onapasdemandé : la réponse des musulmans après l’assassinat d’Hervé Gourdel


La mort tragique du français en Algérie, Hervé Gourdel, a été perçue par François Hollande comme une réponse à la volonté de lutte contre le terrorisme en France. L’Etat islamique, le -soi-disant- responsable de ce drame, génère de nouveau une généralisation des musulmans en France. Doit-on se justifier ?
On n’y est pour rien…
De nombreux recteurs de mosquées ont condamné fermement cet acte abominable réalisé par cet EI. Et certains vont même jusqu’à pousser les musulmans à se rassembler pour dénoncer cet acte de barbarie, à l’exemple de Dalil Boubakeur, président du CFCM, qui a appelé les musulmans à se rassembler ce vendredi 26 septembre devant la Grande mosquée de Paris.
…Et #Onapasdemandé
C’est en utilisant l’hashtag #Onapasdemandé que les musulmans expriment leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Ils refusent qu’on les lie à cet EI et refusent, d’autant plus, qu’on leur demande de se justifier pour un acte qu’ils n’ont pas commis.
Certains font la comparaison avec d’autres faits qui n’ont suscité aucune justification de la part de la communauté concernée :

Un couple de musulmans fait condamner un éditeur pour atteinte à la vie privée


Poursuivi par un couple de musulmans pour atteinte à leur vie privée et à leur réputation, un éditeur a été condamné par la cour supérieure a payer 7000 $ à titre de dommages moraux.
Au printemps 2012, le mensuel Les immigrants de la Capitale avait publié sans leur autorisation la photo d’une femme voilée aux côtés de son mari. Le reportage, coiffé du titre « Choc visuel et stupeur au Marché aux puces de Sainte-Foy », faisait état de la réaction provoquée par la présence de la femme portant le voile intégral.
Indignés, Ahlem Hammedi et Saber Briki ont poursuivi le journaliste et éditeur, Mihai Claudiu Cristea, qui ne ne leur avait pas demandé leur consentement
Mme Hammedi disait avoir éprouvé un vif sentiment d’humiliation à la lecture de l’article et s’être sentie honteuse et impuissante. Elle ajoutait craindre pour sa sécurité.
Devant le juge, l’éditeur a admis qu’il n’avait pas demandé de permission avant de prendre et d’utiliser la photo. Il a dit croire que Mme Hammedi, à cause du niqab qui recouvrait son visage, n’était pas reconnaissable, que son conjoint l’était difficilement et que le port d’un voile intégral, au Québec, constituait un sujet d’intérêt public.