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Aïd el Adha en Russie : les musulmans interdits d’abattage rituel au sein de la capitale


L’Aïd el Adha est une fête de grande importance pour toute la communauté musulmane à travers le monde. Célébrer la fête du sacrifice n’est cependant pas aisé pour tout le monde. En effet, les musulmans de Moscou se sont vus interdire d’effectuer l’abattage rituel.
Ni la vente, et ni l’abattage des animaux n’ont été autorisées à l’occasion de l’Aïd el Adha qui était tombée ce samedi 4 octobre.
Les musulmans moscovites étaient cependant autorisés à égorger seulement à l’extérieur de la capitale. Ils étaient donc contraints par les autorités locales à se rendre dans les villages situées complètement à l’extérieur de la capitale.
Au sein de la capitale russe se trouve une communauté musulmane très importante, mais les tensions sont assez fréquentes avec les autres communautés, et les autorités. Actuellement, il n’y a que 4 mosquées à Moscou pour près de 2 millions de musulmans. Les lieux de culte musulmans sont donc largement insuffisants pour satisfaire une demande qui plus est, de plus en plus croissante. En mars 2013, le maire de Moscou avait même déclaré que plus aucune autorisation ne sera délivrée pour la construction de mosquées au sein de la capitale. Les principales raisons avancées par le maire étaient les différences linguistique, et culturelle des musulmans. A l’occasion des prières pour l’Aïd, faute de place au sein des mosquées, les musulmans moscovites doivent prier dans les rues et les jardins à proximité.
Au total, il y aurait en Russie au moins 21 millions de musulmans, ce qui en fait la deuxième communauté religieuse la plus importante du pays après celle des orthodoxes.

120 savants musulmans s'insurgent contre "l'Etat islamique", le Saint Coran à l’appui

L’appellation usurpée d’ « État islamique » devrait être proscrite car c’est leur faire trop d’honneur, plus de 120 savants musulmans disséminés sur les cinq continents se sont fédérés pour réfuter en bloc la dénomination et l’idéologie mortifère du califat autoproclamé. C’est point par point, sources scripturaires à l’appui, qu’ils ont porté la contradiction étayée, ferme et solennelle comme la plus imparable des parades religieuses.

« Il est interdit dans l’Islam de torturer« , ou encore « Il est interdit dans l’Islam d’attribuer des actes blâmables à Dieu« , les saines interdictions prônées par la religion musulmane s’égrènent au fil des 18 pages qui composent une longue lettre en arabe riche d’enseignements, mûrie et rédigée telle une réhabilitation salvatrice de l’islam odieusement dévoyé.

Publié le 24 septembre, ce rappel théologique urgent et vibrant, signé par de hauts dignitaires religieux, ainsi que par des universitaires de renom, dont le Cheikh Chawki Allam, le grand mufti d’Egypte, et le cheikh Muhammad Ahmad Hussein, le mufti de Jérusalem et de toute la Palestine, rétablit la vérité en s’appuyant sur le Saint Coran pour prouver, de manière éclatante et irréfutable, la dénaturation infâme de ses préceptes par le Daesh qui n’a d’égal que sa monstruosité.

Dans sa version anglaise vulgarisée et parue à Washington, qui a été remaniée par Nihad Awad, directeur exécutif de l’association des relations américano-islamiques CAIR, afin d’être compréhensible par tous, musulmans comme non-musulmans, et validée par 10 autres homologues américains, tous chapeautant d’influentes organisations des droits civils et religieux, ce démenti cinglant qui démontre toute la fausseté et la nuisance de l’idéologie prônée par les « djihadistes » du mal, s’est décliné précisément, en 24 points essentiels.

« Il est interdit dans l’islam de tuer des émissaires, des ambassadeurs et des diplomates; par conséquent, il est interdit de tuer les journalistes et les travailleurs humanitaires », stipule la lettre.  « Le Jihad dans l’Islam est la guerre défensive. Il n’est pas autorisé sans la bonne cause, le droit objectif et sans les bonnes règles de conduite », est-il écrit noir sur blanc, et de poursuivre en substance : « Il est interdit dans l’islam de nuire ou de maltraiter  des chrétiens ou des gens du Livre. La réintroduction de l’esclavage est interdite dans l’Islam. Il a été aboli par un consensus universel. Il est interdit dans l’islam de forcer les gens à se convertir ».

Les interdits islamiques, éclairant l’islam de son humanisme intrinsèque, s’enchaînent page après page, jusqu’à cette exigence finale qui appelle à déchoir de son titre et piédestal illégitimes un « Etat Islamique » qui ne représente que lui-même.