Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Saint Mesmin : L’école musulmane toujours fermée malgré le pourvoi devant le Conseil d’Etat


L’école musulmane de Saint Mesmin a été fermée il y a quelques mois suite à un arrêté du maire de la ville.
Celui-ci a prétexté des défauts de conformité aux normes de réglementation entourant ces établissements pour justifier son interdiction. Beaucoup sont les personnes parmi la communauté qui y ont vu une simple mesure islamophobe.
L’équipe administrative de l’école a saisi la justice afin de faire valoir ses droits mais le Conseil d’État n’a pas daigné  se saisir de l’affaire. Malgré une forte mobilisation des parents d’élèves le maire n’a pas jugé bon de revoir ses revendications sécuritaires à la baisse.
Le nouvel argument des islamophobes cachés est en effet que ce genre d’école favoriserait un communautarisme, un enfermement des enfants. Un cloisonnement que ces mêmes personnes ne perçoivent pas lorsqu’il s’agit d’écoles intégristes juives ou catholiques.
Ce deux poids deux mesures et cet acharnement d’une grande partie de l’establishment français à vouloir empêcher la Communauté de s’émanciper comme toutes les autres communautés révèlent un racisme et un ethnocentrisme inavoués de l’État profond français aussi bien à gauche qu’à droite.
Espérons que notre mobilisation constante et la construction communautaire persistante, malgré ces oppositions islamophobes, viendront à bout de ces reliquats de colonialisme institutionnel profondément ancrés.

La seule école musulmane de la région Centre fermée

Un arrêté de fermeture de la seule école musulmane privée de la région Centre a été pris, vendredi 26 septembre, par la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin. La raison invoquée par le maire Nicolas Bonneau : la non mise en conformité de ses installations, rapporte La République du Centre.
Dès le 4 septembre, la commission départementale de sécurité avait rendu un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation de l’école dont l’enseignement fourni aux 75 élèves repose sur la méthode Montessori. Sollicité par Saphirnews à l’occasion de sa première rentrée, son directeur, Shourane Mejjoui, avait expliqué l’orientation prise pour son établissement primaire, hors contrat avec l’Etat.
Après avoir pris connaissance de la liste de « 15 anomalies » dressée par la commission, le maire (PS) de la commune, Nicolas Bonneau avait alors mis le directeur de l’école en demeure de se mettre en conformité le 9 septembre. Deux semaines se sont écoulées mais l’ensemble des documents n’ont pas été remis selon les services de la ville, qui justifient ainsi leur décision de fermeture.
L’école n’a pas communiqué à ce jour pour s’expliquer sur cette affaire délicate qui force les élèves à ne pas se rendre en cours. Selon La République du Centre, une enquête judiciaire, née d’un procès-verbal dressé par la ville pour des travaux réalisés sans autorisation puis transmis au parquet d’Orléans, a en parallèle été ouverte. Une première rentrée synonyme de gros ennuis pour la direction des Ateliers Montessori.