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Human Rights Watch dénonce de « possibles crimes de guerre » à Gaza


Mercredi, l’armée israélienne a déclaré l’ouverture d’enquêtes criminelles internes concernant « de possibles bavures de sa part » durant les 50 jours d’attaques à Gaza. Suite à cette annonce, Human Rights Watch, l’ONGI de « défense et de protection des droits de l’Homme », a dénoncé de « possibles crimes de guerre commis à Gaza ».
En effet, d’après le quotidien Le Figaro, HRW a ouvert une enquête sur trois attaques durant lesquelles l’armée israélienne a causé « la mort de nombreux civils en violation du droit de la guerre ». C’est ce qu’a annoncé hier un communiqué de l’ONGI. La réaction plus que tardive de cette organisation de « défense des droits de l’Homme » se fait donc uniquement au sujet de trois attaques. Ces dernières ont eu lieu les 24 juillet, 30 juillet et 3 août et avaient pour cible des écoles de l’ONU.
L’organisation souligne que ces bombardements ont fait « 45 morts dont 17 enfants ». Ainsi, HRW a fait une légère tentative de condamnation de ces crimes, mais uniquement concernant les écoles de l’ONU. Or, le génocide qu’Israël a perpétué durant toutes ces semaines (et toutes ces années) n’a même pas été évoqué. Faudrait-il rappeler à l’ONGI que ces bombardements incessants ont fait plus de 2 140 morts, 11 000 blessés et 2000 orphelins ? Enquêter sur trois attaques uniquement alors que des centaines d’autres ont été perpétuées dans le même temps, n’est pas digne d’une organisation se prétendant « défendeur des droits de l’Homme ».
Pourtant, HRW se permet de pointer le manque de crédibilité d’Israël quant à ses enquêtes criminelles en déclarant : « Israël a un long passif d’échecs en ce qui concerne des enquêtes crédibles sur ses crimes de guerre ». Parallèlement à cela, l’organisation a peur de se prononcer clairement puisqu’elle déclare qu’Israël a « potentiellement » commis des crimes de guerre. Finalement, malgré ce véritable génocide, Israël demeure dans l’impunité la plus totale, comme à son habitude. Pourquoi l’Etat sioniste se priverait-il de nuire aux palestiniens puisqu’il sait pertinemment qu’aucune instance ne s’y opposera de toute évidence ?

Des Sénégalais dénoncent le « racisme ultra-violent » proliférant au Maroc


Des membres du Forum social africain ont décidé de lancer un appel à manifester, ce vendredi 5 septembre, devant l’ambassade du Maroc à Dakar (capitale politique sénégalaise). Le but ? Dénoncer le « racisme ultra-violent » auquel les ressortissants subsahariens se disent sujets au Maroc.
Un racisme anti-noir en pleine expansion dans le Royaume chérifien et le monde arabe 
La manifestation organisée vendredi dernier avait pour but de pointer du doigt ce racisme anti-noir grandissant au Maroc mais aussi dans tous les pays arabes.
Les organisateurs du rassemblement évoquent une « banalisation » de la violence allant jusqu’à déboucher vers un « racisme ultra-violent » à l’encontre de ces ressortissants subsahariens tant au Maroc que dans le monde arabe.

Lors de ce soulèvement, de nombreux décès, présumés à caractère raciste, ont été dénoncés. Parmi les victimes, le Forum social africain cite le cas d’Ismaïla Faye, ce « Rosa Parks » des temps modernes, « poignardé sauvagement pour avoir refusé de céder sa place dans un bus à un jeune Marocain », ou encore celui d’Amadou, « tué devant une épicerie pour avoir refusé de laisser le devancer à la caisse ». 
« Nous voulons que les Sénégalais et nos frères africains soient bien traités comme le sont les milliers de Marocains qui vivent paisiblement sans être inquiétés ni égorgés de Dakar à Saint-Louis et partout ailleurs au Sénégal »

, déclarent les organisateurs.