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Flash info du 6 Mouharram 1437.

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Maroc : Malheurs en maternité : le SOS d’une étudiante casablancaise.
Cette semaine au Maroc, un SOS a été posté sur les réseaux sociaux par une jeune étudiante ; autant dire une bouteille jetée à la mer. Du Maroc à la Syrie, par la force des choses, ce cri de désespoir s’est fait entendre, si bien que le Docteur Zouhair Lahna, actuellement en Syrie, s’est empressé de relayer cette information.
Les nourrissons, victimes d’un système calamiteux.
Ghita Cherti, étudiante casablancaise et responsable de la communication pour une association locale, du haut de ses 22 ans, a tenu à extérioriser son indignation par la seule force des mots. Contactée d’abord sur facebook pour venir en aide, Ghita se sent dépassée, révoltée, indignée mais non résignée. Ne sachant vers qui se tourner, elle écrit rageusement dans un message qu’elle adresse au Docteur Lahna sa colère et son désarroi quant au sort qui a été réservé à un nourrisson et sa jeune mère.
A Hay Mohammadi, en périphérie de Casablanca, l’hôpital Mohamed V s’est transformé en bourreau causant d’atroces souffrances à une jeune mère et son nourrisson. Il aura fallu attendre 48 longues heures pour mettre ce bébé au monde. Un bébé qui a dû se battre seul et dans la douleur. La toute jeune mère, qui après que sa poche des eaux se soit rompue, a été entrainée, malgré elle, au cœur des limbes d’un hôpital « sans médecin ». Comme le souligne Ghita Cherti dans son message, « le bébé s’asphyxie et se noie dans ce qui reste des eaux de la poche ».
Alors que les complications apparaissent, le temps s’écoule et aucun médecin en vu après les 6 heures fatidiques lors d’un accouchement. L’urgence est telle qu’une césarienne reste la seule solution. Pourtant, après 12 heures, après 24 heures et après 48 heures, toujours aucun médecin. C’est alors que les infirmières montent à tour de rôle sur le ventre de la mère pour tenter de faire sortir ce bébé en souffrance, qui s’est comme « collé à son ventre ». Toutefois l’accouchement terminé, cette mère et son nourrisson continuent d’être sous le joug de mauvais traitements. Reda, nom donné par ses parents, était un bébé en pleine santé, mais aujourd’hui, les conséquences d’un traitement moyenâgeux lui ont causé de nombreuses séquelles cérébrales.
Le témoignage de Ghita Cherti.
Ghita ne fait pas état que des mauvaises conditions dans lequel Réda a été mis au monde mais expose la réalité de ceux qu’on n’entend jamais, de ceux pour qui la résignation leur a été imposée, parce que tout simplement pas issus de » la bonne caste ». Voici un extrait du message qu’elle a envoyé au Dr Lahna.
Son « médecin pédiatre » se permet d’envoyer un bébé à peine né, souffrant de convulsions successives dû au retard de l’accouchement de sa maman, à l’ hôpital Al Harouchi. Elle ne prends pas la peine d’appeler pour savoir s’il y a une place vacante dans le service néonatale . On déplace le bébé, qui convulse plus qu’il ne respire, dans une ambulance crasseuse. Une fois là bas, on choque le papa, qui n’est qu’un pauvre gardien, en lui annonçant que l’hôpital ne peut rien faire pour lui, toutes les couveuses sont occupées… Je me rend à l’hopital al Harouchi, je parle au médecin de service, qui me dit que c’est inconcevable d’envoyer un enfant dans une telle situation sans s’assurer qu’il sera pris en charge une fois arrivé… Les médecins ont un système de flotte entre eux, mais malgré ça rien n’est fait. Pas même un coup de fil !
Pensant à ce bébé et à son sort, contemplant ces petites mains toutes crispées à cause des crises, son petit ventre qui se secoue, et sa respiration inquiétante, je tressaillis au son de la couveuse qui indique le danger. Les indicateurs lumineux sont en rouge ; je stresse et j’ai peur qu’on perde le bébé. Sa maman qui se tient juste à côté, comme si ce n’était pas nouveau, éteint la couveuse et la rallume. Le son a disparu, tout est rentré dans l’ordre. Moi, toujours sous le choc demande à la maman une explication : « La couveuse est en panne, on m’a dit de l’éteindre et de la rallumer en cas de blocage… »
… Silence…
Désormais, son sort est entre les mains de son Créateur. Les médecins de la Goutte de Lait qui l’ont pris en charge à la suite d’une bataille administrative avec l’hôpital Mohamed V sont, quant à eux, très réservés quant au sort de Reda.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce qu’au Maroc, dans ce merveilleux pays, des bébés naissent encore dans des infrastructures pernicieuses ?
Pour répondre à cette question, nous nous sommes entretenus par messages interposés avec Ghita Cherti et le Docteur Lahna. Celui-ci nous explique que dans certains hôpitaux du Maroc, les médecins ne se déplacent pas pour les accouchements. Seules les infirmières et les sage-femmes doivent être en mesure de mettre au monde des enfants même lorsque cela dépasse leurs compétences. Sans compter sur le fait que parfois la corruption se greffe jusque dans les administrations de certains corps médicaux causant ainsi la ruine des moyens matériels et des infrastructures.
Ghita, elle, nous explique que la mauvaise caste ne permet pas de revendiquer aux instances juridiques ce droit à la justice :
Que pourrait faire un pauvre gardien, un petit employé ou un petit fermier devant tout ça ? Poursuites judiciaires ? Non, ils en ont ni les moyens ni la capacité pour le faire.
C’est ainsi que cette jeune étudiante nous confie que face à ce fatalisme dont sont victimes en premier lieu les mères et les nourrissons, elle nourrit l’espoir qu’un jour ce SOS sera entendu pour qu’enfin cessent ces vies gâchées. Un SOS que nous relayons car nous partageons l’espoir de Ghita et pour que Réda comme tant d’autres ne soient jamais oubliés.

Malheurs en maternité : le SOS d’une étudiante casablancaise


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Palestine : 4 Palestiniens tués suite à des tentatives d’agression.
En Palestine occupée il n’y a pas de tribunal, pas d’avocats et pas de jurés qui évaluent la situation. Non, la justice fonctionne de manière beaucoup plus simple, si un Palestinien fait mine de vouloir s’en prendre à un Israélien, on l’abat comme un chien. Ce samedi 17 octobre, c’est ainsi que 4 jeunes qui ont été tués froidement par des militaires.
Une bombe à retardement.
Mais jusqu’où va aller l’escalade de violence avant qu’un pays réagisse ? Israël tue en toute impunité, autorise et incite ses habitants au port d’armes et ceci ne suscite absolument aucune réaction du reste du monde. Qui ne dit mot consent. Pendant que chacun fait semblant de ne pas savoir ce qui se passe, les Palestiniens sont expulsés de Jérusalem et continuent d’être massacrés dès que l’occasion se présente. Les morts de ce samedi sont âgés de 16 à 20 ans portent le total à 41 morts depuis le début du mois d’octobre et le nombre de blessés se compte en centaines. Mise à part sa constante « inquiétude », la communauté internationale ne semble pas décidée à intervenir et valide ainsi la politique de meurtre et de colonisation menée en Palestine.
Les morts s’entassent, la situation empire d’heure en heure mais rien ne semble émouvoir la communauté internationale et les pays musulmans. En Palestine, survivre est un combat de tous les instants mais c’est un combat qui de jour en jour devient de plus en plus difficile.

Palestine : 4 Palestiniens tués suite à des tentatives d’agression


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Alain Minc veut suspendre la loi de 1905 sur la laïcité pour les musulmans.
Alain Minc, économiste et ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, sort un nouveau livre « Un français de tant de souches ». Il propose de faciliter ce qu’il appelle l’intégration des musulmans en suspendant la loi de 1905 sur la laïcité et en faisant preuve d’accommodements raisonnables.
Alain Minc se présente comme un juif immigré assimilé qui remarque la montée d’un intégrisme laïc à l’égard de l’islam. A titre d’exemple, il évoque l’énième polémique autour des menus de substitution dans les cantines scolaires. Il pointe du doigt ces politiques et médias qui utilisent la laïcité pour exclure, marginaliser la communauté musulmane.
Pour Minc, l’intégration des musulmans passe par une suspension temporaire de la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État afin de permettre à l’Islam d’avoir des mosquées respectables et la formation d’imams financés par la République. Il rappelle que cela existe déjà en Alsace Lorraine où les prêtres catholiques sont encore aujourd’hui payés par l’Etat.
Après le philosophe Pierre Manent, c’est Alain Minc qui se lance dans une réflexion autour de cette laïcité combative plein d’arrière pensée qui clive la société. Il revient aussi sur la nécessité de créer une bourgeoisie musulmane issue des quartiers afin de relancer le processus d’intégration et de réussite par les études.
Un livre à lire afin de faire avancer le débat désormais inévitable autour de l’Islam, la République et la laïcité. Loin de la stigmatisation gratuite d’Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour, il semblerait que Pierre Manent et Alain Minc soient décidés à véritablement proposer une réflexion profonde malgré la crise identitaire actuelle et un débat idéologique acerbe.
vidéo a voir sur www.muslimradio.info.
https://www.facebook.com/daoud.ibada/videos/1513838448927207/?l=2772349209224672996

Alain Minc veut suspendre la loi de 1905 sur la laïcité pour les musulmans | VIDÉO


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La chronique de François de Hauteville : L’Amer… hic de la désinformation.
La presse n’est pas le quatrième pouvoir comme on le pense… mais le premier ! Il suffit, pour cela, de voir le comportement sirupeux des politiques devant celui, agressif, des journalistes pour comprendre que le bal est mené par eux et que les gouvernants y dansent allégrement. Ayant pareil pouvoir, les médias en usent et en abusent jusqu’à créer la désinformation que va illustrer le présent texte.
Connaissez-vous, cher lecteur, l’histoire des prototypes ? Non ? Alors, permettez-moi de vous la raconter. L’événement a existé c’est pourquoi je m’autorise à le rapporter. D’autant qu’il a le mérite d’illustrer parfaitement le comportement des « journaleux » – j’appelle ainsi les journalistes sans éthique – et de faire comprendre leur politique de désinformation.
L’histoire a eu lieu à l’époque des grands affrontements entre les deux blocs antagonistes et de la course aux armements. C’était la période de ce que l’on appelait alors « la guerre froide ». Les relations entre les deux impérialismes n’étaient pas au beau fixe…. je dirais même qu’elles étaient détériorées et tendues ! Néanmoins, les politiques d’apaisement se cherchaient mais toujours avec un esprit de compétition !
Les États-Unis voulaient être les premiers en tout ! Et les Soviétiques ne comptaient aucunement leur céder la place ! Arriva le jour où les uns voulurent damer le pion aux autres, sûrs de leur force ! Les deux parties ayant construit chacun de son côté un prototype de véhicule sophistiqué et surtout très rapide voulurent les essayer. Elles entreprirent de comparer leurs « joujous ».
A renfort de publicité, Américains et Soviétiques faisaient de la surenchère sur la valeur de leur produit. On fixa le jour de la compétition. Les deux protagonistes se préparèrent fébrilement.
Lorsque le moment fatidique arriva, les adversaires se retrouvèrent dans le désert du Nevada pour la course du siècle. Les Soviétiques avaient longtemps hésité à venir dans le pays du capitalisme sauvage. Néanmoins, afin de prouver leur supériorité, ils voulaient infliger une défaite aux « impérialistes » sur leur propre terrain ! Les Américains, se sentant chez eux, crânaient… comme toujours ! La victoire était déjà acquise… dans leur esprit, du moins !
Les moteurs des deux voitures se mirent à vrombir. Lorsque le signal fut donné, ils crachèrent toute leur puissance et décollèrent dans un fracas épouvantable ! Dans les premiers kilomètres les engins se tenaient tête et l’un n’arrivait pas à distancer l’autre. Soudain, le pilote russe utilisa sa botte secrète. La voiture soviétique distança alors l’américaine et enfonça la ligne d’arrivée sans laisser la moindre chance à sa concurrente. La machine « impérialiste » eut beau cracher son venin elle ne franchit la ligne d’arrivée qu’avec grande difficulté !
Le pilote soviétique porté par ses compatriotes alla voir son adversaire et lui lança d’une voix forte et… russe ! « Ha, ha ! Vous avez perdou ! » Il fut, bien sûr, félicité par le Kremlin et reçut l’ordre de Lénine !
Trois jours après la compétition, les journaux américains dont on connaît le nationalisme et le chauvinisme rapportèrent l’information… à leur façon et titrèrent :
« Dans la course amicale qui a opposé les Nations… les USA ont réussi à ravir la deuxième place ! Les Soviétiques n’ont eu piteusement que l’avant-dernière!
God bless America ! mais l’Amérique n’en fut aucunement… blessée !

L’Amer… hic de la désinformation | François de Hauteville


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Islamophobie : Christine Tassin et Benjamin Jamet condamnés
Encore une bonne nouvelle pour la lutte contre l’islamophobie et nouveau revers pour les islamophobes.
La présidente de Résistance Républicaine, Christine Tassin et Benjamin Biolet cofondateur avec Robert Ménard, du site Boulevard Voltaire dont il est à présent directeur de publication ont été condamnés en appel.
Ils ont été définitivement condamnés jeudi 15 octobre 2015 par la cour d’appel de Paris pour provocation à la haine envers les musulmans. Ils écopent d’une amende de 1000 euros dont la moitié avec sursis et l’obligation de publier un communiqué faisant état de cette décision sur le site.
En novembre 2014, ils avaient été condamnés en première instance pour un texte publié sur le site Boulevard voltaire dont l’islamophobe Christine Tassin est à l’origine.
Elle écrivait :
« S’il faut sacrifier quelques extrémistes pour redonner à 65 millions d’habitants protection, il faudra faire savoir que l’armée, dépêchée à chaque menace n’hésitera pas à tirer dans le tas « .
On s’étonnera tout de même de la faiblesse de la sentence…

Islamophobie : Christine Tassin et Benjamin Jamet condamnés


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