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Flash info du 12 Shawwal 1436.

Flash info du 12 Shawwal 1436.
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Dimanche 26 juillet 2015, Israël entre par la force dans la mosquée d’Al-Aqsa.
La police israélienne ne s’est pas contentée de faire une incursion dans l’esplanade des Mosquées de Jérusalem : elle a pénétré, dimanche 26 juillet, dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa tant aimée des musulmans.
Des heurts entre Palestiniens et Israéliens ont éclaté ce weekend dans la ville sainte après que des juifs ultraorthodoxes se soient rendus sur le site sacré des musulmans, aussi appelé Mont du temple pour les juifs, pour y prier.
Les ultraorthodoxes, commémorant la destruction du temple, ont provoqué des échauffourées par leur incursion. Plutôt que de les arrêter – la loi israélienne interdisant officiellement la prière, pour les juifs, sur l’esplanade des Mosquées -, la police s’est mise en chasse d’émeutiers masqués palestiniens jusqu’à pénétrer à l’intérieur de la mosquée d’Al-Aqsa pour les arrêter. Des portes ont été arrachées et du gaz lacrymogène y a aussi été lancé. Au moins trois Palestiniens ont été arrêtés.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.

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L’OCI condamne l’incursion des forces israéliennes au sein de la mosquée d’Al Aqsa.
Dimanche 26 juillet, les forces de sécurité israéliennes pénètrent au sein de la mosquée Al Aqsa sous prétexte de vouloir déloger des palestiniens qualifiés d’ »émeutiers », qui s’y trouvaient. Dans la nuit de samedi à dimanche, les juifs ont entamé les commémorations de Tisha B’av, qui marque dans leur calendrier la destruction des deux temples. La majorité des juifs se sont rendus au Mur des Lamentations, mais quelques-uns ont tenté de prier aux abords de l’esplanade des mosquées. Des heurts ont alors éclaté.
L’incursion par l’armée israélienne au sein même du troisième lieu Saint de l’islam est très rare. Les réactions d’indignation ne se sont d’ailleurs pas faites attendre.
L’Organisation de Coopération Islamique a fermement condamné cette provocation. Le Secrétaire général Iyad bin Amin Madani de l’Organisation a dénoncé « l’incursion et la profanation de la mosquée Al-Aqsa par des groupes de colons extrémistes sous la protection des forces d’occupation israéliennes » comme « un acte de provocation et une violation flagrante des résolutions internationales ». Il a déclaré que les colons ont bloqué l’accès à la mosquée et « sauvagement agressé » les fidèles qui se trouvaient dans l’enceinte de la mosquée. Il a également dénoncé Israël d’attiser la haine en autorisant les colons juifs et les forces de sécurité à faire ce type d’intrusions sur un lieu Saint de l’islam. La Jordanie, garante du lieu Saint a également dénoncé ces intrusions.
Les provocations sur ce lieu saint de l’islam ne sont pas pour autant fermement dénoncé par la communauté internationale qui reste passive face aux violations des Droits de l’Homme et abus d’Israël.
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France : Reims : l’agression d’une femme en maillot de bain n’a rien à voir avec l’islam.
Depuis hier, médias et politiques relaient l’agression d’une femme en maillot de bain à Reims en laissant croire que le motif était religieux. Une manipulation politico-médiatique visant à accentuer la haine à l’encontre de la minorité musulmane.
Pas un jour ne passe sans qu’un article de presse ne vienne stigmatiser un peu plus la communauté musulmane. Hier, le journal l’Union a publié un article selon lequel une femme en train de bronzer a violemment été agressée car seulement vêtue d’un bikini. Les « cerveaux malades » lobotomisés à BFM TV ont rapidement fait le raccourci en laissant entendre que derrière cette agression se cachaient de vilains musulmans opposés à une telle tenue.
En quelques minutes, l’article de l’Union a été relayé sur les pages Facebook et comptes twitter d’hommes politiques de droite et d’extrême droite. Ces derniers n’ont pas hésité à alimenter la rumeur de l’agression à caractère religieuse. Eric Ciotti, Florian Philippot, Lydia Guirous ou encore Nadine Morano se sont empressés de dénigrer et accuser les responsables de la ratonnade d’être des « fanatiques », des « extrémistes » ou encore de « radicaux religieux ».
L’association « SOS Racisme » est aussi montée au créneau sur Twitter. Le hashtag, je porte mon maillot au Parc Léo, a été créé et un appel au rassemblement sur le lieu de l’agression a été lancé par l’organisations. A son tour, l’association antiraciste a rapidement dérapé en retweetant des messages de soutien qui laissaient entendre que la victime avait été frappée par des religieuses / moralistes. Un comble pour une organisation sensée lutter contre la stigmatisation et les amalgames.
Après quelques vérifications, il s’avère que le motif de l’agression contre la femme en maillot de bain n’avait rien à voir avec la religion ou la morale. Les jeunes filles impliquées dans l’affaire ont rapidement démenti sur leur Facebook tout lien entre la « bagarre » et l’islam, coupant court aux accusations à peine voilées de la presse et des politiques.
De son côté, SOS Racisme a réalisé un flop total lors de son rassemblement pourtant relayé par la presse. Seulement cinq ou six femmes en maillot de bain s’étaient déplacées pour l’occasion. Un véritable échec qui ne fait que confirmer le peu d’impact de l’association dite antiraciste.
Pour les observateurs sérieux, cet article monté en épingle et relayé massivement par le reste de la presse, sonne comme un énième matraquage visant à monter les français contre la minorité musulmane. Les musulmans ne seraient pas assez ouverts et voudraient imposer leur vision de la pudeur au reste des français. Une accusation mensongère qui ne fait que confirmer le rôle de la presse et des politiques dans la montée de l’islamophobie.
Enfin, cette affaire fait évidemment sourire les musulmans de France qui voient cet acharnement contre leur communauté et ce deux poids deux mesures des médias et politiques. Ces derniers qui ferment les yeux sur les agressions contre des femmes voilées et qui n’osent pas employer le terme islamophobie sont les premiers à relayer des informations visant à amalgamer des millions de musulmans.
Est-ce logique qu’un simple fait divers, une agression comme il y en a tant malheureusement, qui devrait avoir au maximum sa place dans un journal local, se retrouve dans tous les médias et oblige de nombreux politiques à faire un communiqué sur le sujet ?
Est-ce logique aussi, que lorsque la victime est de confession musulmane et qu’elle est visée pour le simple fait qu’elle porte un voile, synonyme de foi en l’Islam, les médias occultent l’affaire ou minimisent les faits. Ce deux poids deux mesures est de plus en plus ressenti au sein d’une communauté ostracisée et constamment stigmatisée.
Décidément, dans le pays de la haute couture, les questions de tissus sont toujours au centre du débat !
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Etats-Unis : le maire de Seattle favorable à la création de prêts islamiques.
Le maire de Seattle, Ed Murray, n’est pas homme à redouter les violents courants contraires dans son propre fief, ou parmi ses homologues à la tête de villes limitrophes, et l’a prouvé en prenant une décision inédite, marquée du sceau d’un édile qui se fait fort de ne pas aller dans le sens du vent…
Soucieux de voir accéder à la propriété ses 30 000 administrés musulmans selon l’éthique musulmane, après avoir observé leurs difficultés à contracter des prêts immobiliers, le premier magistrat de la cité se fait l’ardent promoteur d’une initiative qui, pour avoir consolidé ses liens de confiance avec cette frange de la population, lui vaut désormais de solides inimitiés et des rancoeurs tenaces à l’intérieur, comme à l’extérieur de sa municipalité.
« Nous allons travailler à développer de nouveaux outils pour les musulmans qui sont empêchés d’utiliser des produits hypothécaires conventionnels en raison de leurs croyances religieuses », a déclaré Ed Murray en conférence de presse, ce médiateur stoïque dans la tempête qui s’abat sur lui, et fervent créateur de synergies entre des responsables d’établissements bancaires et des responsables religieux, appelés à constituer autour de sa personne un comité d’expert de 28 membres.
Cet aréopage a pour mission essentielle de trouver des solutions idoines, respectueuses des préceptes coraniques, sous la houlette d’un maire qui plie, mais ne rompt pas, sous la bourrasque politico-médiatique qui souffle sur Seattle depuis quelques jours.
Accueillie dans un concert de critiques, les uns criant à une mesure discriminatoire car se conformant à une exigence religieuse, les autres à l’islamisation de l’Amérique en y voyant un signe d’encouragement à appliquer la charia, la volonté politique d’Ed Murray navigue certes à contre-courant de la doxa dominante et des us et coutumes des communes avoisinantes, mais s’inscrit toutefois dans la droite ligne des propositions de prêts « charia-compatibles » qui fleurissent Outre-Atlantique, comme l’a mis récemment en lumière USA Today.
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Le Cameroun ferme les mosquées au nom de l’antiterrorisme.
Yaoundé est sur les dents depuis l’attentat-suicide survenu samedi 25 juillet dans la ville de Maroua, dans le nord du Cameroun. L’attaque dont est à l’origine une adolescente de 12 ans a fait 21 morts et près de 80 blessés, quelques jours après un autre attentat sanglant dans la même ville le 22 juillet qui a tué 13 personnes.
Les attentats ont été attribués au groupe terroriste de Boko Haram, qui sévit au Nigéria. En réponse, les autorités ont décidé, dimanche 27 juillet, de fermer toutes les mosquées, les écoles et centres islamiques présents dans l’extrême nord du Cameroun pour une durée indéterminée. Une décision qui a ému les musulmans de ce pays à majorité chrétienne, craignant plus que jamais les conséquences de cet amalgame avec les terroristes.
Après les attaques à Maroua, une série de mesures fortes ont été lancées en signe de fermeté de l’Etat contre le terrorisme, parmi lesquelles la fermeture de commerces à partir de 18h, l’instauration d’un couvre-feu dès 19h et l’interdiction de circulation des motos la nuit.
Comme ses voisins tchadiens ou congolais, l’interdiction du voile intégral (niqab) a été étendue dans certaines régions du Cameroun. Le niqab avait déjà été interdit dans l’extrême nord du pays après un attentat le 12 juillet à Fotokol.
C’est dans cette ville que les terroristes de Boko Haram ont semé la terreur en février dernier en réponse à l’engagement du Cameroun contre eux. Environ 80 personnes, sans distinction de religion, avaient été tuées au cours d’une attaque durant laquelle la grande mosquée avait été incendiée. Une trentaine de fidèles qui y priaient ont été assassinés de même que l’imam. Autant dire que la décision des autorités de fermer des lieux de culte ou d’en restreindre l’accès au nom de la lutte contre le terrorisme passe mal auprès des musulmans.
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Flash info du 11 Shawwal 1436.

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Cisjordanie : Un père tué chez lui et son fils blessé par Tsahal.
En milieu de semaine, un père de famille âgé d’une cinquantaine d’années a été tué par l’armée israélienne en Cisjordanie.
Les soldats ont pris d’assaut en pleine nuit une maison afin d’arrêter un jeune homme soupçonné par Tsahal.
Les soldats ont blessé le jeune homme lors de cet assaut, le père est donc intervenu. Il s’est fait tirer deux balles en pleine poitrine et a succombé immédiatement à ses blessures sous le regard hagard de sa famille.
Les soldats de l’armée de Tsahal ont malgré cela embarqué le fils blessé laissant les membres de la famille meurtris par un père mort et un enfant blessé emmené manu militari.
Mercredi déjà , un Palestinien d’une vingtaine d’années a été tué par des soldats israéliens près de Jénine.
Près d’une vingtaine de Palestiniens ont été abattus par l’armée de l’occupation israélienne en Cisjordanie depuis le début de l’année sans que la communauté internationale ne réagisse.
Honte à nous, vive la Palestine libre !
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Les Muslims Motor City : l’équipe américaine de basket-ball qui lutte contre l’islamophobie.
Du haut de leur seize ans, portés et transportés par l’idéalisme et l’enthousiasme de la jeunesse, les Muslims Motor City ont l’islam pour religion, le basket-ball dans la peau, et un mental forgé dans de l’acier, enchaînant les dribbles et les paniers gagnants sous les couleurs de la première équipe américaine de basket composée entièrement de joueurs musulmans.
L’esprit de corps cimente comme rarement ce groupe talentueux, fraternel et pluriel, puisant ses racines en Inde, au Pakistan et au Moyen-Orient, qui a été constitué par Ali Althimmy, 26 ans, le directeur du centre islamique de la jeunesse de Bloomfield Hills, dans le Michigan, féru depuis sa prime enfance d’un sport qui est une vraie religion Outre-Atlantique.
Après avoir détecté ses recrues de choc sous l’œil averti de Clarence Archibald, leur coach musulman, le plus dur restait à venir pour Ali Althimmy, l’âme de cette équipe unique en son genre, ou du moins le pensait-il : convaincre ces jeunes adolescents d’afficher la couleur et de s’appeler les « Muslims Motor City » au moment où le fléau de l’islamophobie se propage de manière alarmante dans la grande Amérique, dans le seul but de le faire reculer, voire même de l’enrayer.
Les discours stimulants destinés à galvaniser sa « dream team » n’auront guère été utiles, puisque ces basketteurs en herbe étaient pour la plupart d’entre eux déjà tout entier acquis à la noble cause, prêts à mouiller le maillot sur lequel figure un logo explicite, et non ostensible, qu’ils ne changeraient pour rien au monde.
Fiers de leur religion, de leur culture, mais aussi d’arborer sur le devant de leur tee-shirt l’illustration d’un Jumpman vêtu de vêtements traditionnels arabes, les Muslims Motor City ne bombent pas le torse pour autant, mais c’est avec humilité et un grand respect pour leurs adversaires que ces athlètes passionnés et offensifs donnent le meilleur d’eux-mêmes lors de chaque match, ponctué de « Bismillah » qui en font leur singularité.
« Nous voulons montrer, à travers cette équipe 100% musulmane et l’un des sports rois aux Etats-Unis, que nous sommes aussi américains que nos concitoyens, sachant que notre plus belle victoire sera celle qui permettra de triompher de la haine anti-musulmans », a confié Clarence Archibald, un meneur d’hommes hors pair et confident privilégié de ses jeunes poulains, qui ne laissera à personne, et surtout pas aux grands pourfendeurs de l’islam, le droit de les sous-estimer, de les mépriser, ou encore de les conspuer au seul motif qu’ils forment la seule et unique équipe de basket musulmane du pays.
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Qu’est-ce qui pousse certains étudiants tunisiens à la radicalisation ?
Suite à l’attentat commis par un étudiant tunisien à Sousse fin juin, qui a causé la mort de trente-huit touristes, le gouvernement tunisien a déclaré avoir conduit plus de 700 opérations contre des « terroristes » présumés. Mais alors que les responsables du pays réitèrent leur engagement en faveur de la lutte contre les miliciens et le renforcement de la sécurité sur les plages et dans les hôtels, les dirigeants d’un syndicat étudiant du pays affirment que les hommes politiques ont ignoré depuis des années les signes précurseurs d’une hausse inquiétante de la violence d’inspiration religieuse – ainsi que les éventuelles solutions.
Les dirigeants du comité exécutif de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), un syndicat de tendance de gauche et anti-islamiste – à ne pas confondre avec son rival islamiste l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE) – ont indiqué que le jeune homme de 23 ans qui a perpétré l’attentat de Sousse avait attiré leur attention il y a trois ans lors d’une enquête menée par leur syndicat auprès des étudiants du pays demandant pourquoi certains d’entre eux rejoignaient des groupes militants.
« Nous connaissions cet homme [Seïfeddine Rezgui] depuis des années et nous disposons de nombreuses informations à son sujet », a déclaré à Middle East Eye Ahmed Dhaouadi, membre du comité de direction de l’UGET. « Il est incroyable que le gouvernement dise qu’il a été surpris par l’attentat et qu’il ne savait rien de l’étudiant qui l’a perpétré. »
En 2011, suite aux soulèvements en Tunisie et au renversement du président Zine el-Abidine Ben Ali, il a été estimé que 3 000 jeunes Tunisiens ont quitté le pays pour combattre en Syrie et en Irak, faisant des Tunisiens le plus grand groupe de combattants étrangers dans les rangs de l’État islamique (EI).
Cette tendance a laissé perplexes les observateurs : pourquoi les jeunes de ce pays fréquemment décrit comme « le seul succès des Printemps arabes » ont-ils rejoint en masse les champs de bataille à l’étranger ?
Selon Dhouadi, Rezgui étudiait à Institut supérieur de sciences appliquées et de technologie de Kairouan, une région où prospère ce qui est qualifié de radicalisme islamique. À l’institut, Rezgui aurait dirigé une cellule de cinq membres affiliés à une branche d’al-Qaïda : al-Chabab al-Islami.
Seïfeddine Rezgui fréquentait une mosquée de Kairouan qui figure parmi les 1 000 mosquées qui n’étaient pas sous le contrôle du ministère des Affaires religieuses après les soulèvements de 2011. Fin 2014, le ministère avait réussi à remettre presque toutes ces mosquées sous son contrôle, selon Abdessatar Badr, le directeur de cabinet du ministre, interviewé par MEE en mai.
En 2012, Ahmed Dhaouadi et les autres responsables de l’UGET ont lancé une enquête nationale dans 165 des 194 universités et établissements d’éducation supérieure de Tunisie afin d’identifier les causes principales du phénomène de l’extrémisme croissant chez les étudiants tunisiens.
Le syndicat a obtenu les réponses d’au moins 1 200 étudiants s’étant rendus en Syrie, en Irak et en Libye pour rejoindre al-Qaïda et l’État islamique. L’enquête fournit également des informations sur au moins 800 autres étudiants ayant exprimé des vues favorables aux idéologies de ces groupes militants et une volonté de rejoindre leurs rangs.
Pauvreté et chômage.
Les résultats de l’enquête, qui ont été présentés le 28 mai 2015 lors d’une conférence de presse dans la capitale tunisienne Tunis, font état de plusieurs causes pouvant expliquer l’augmentation du nombre d’étudiants rejoignant des milices à l’étranger.
« Les résultats montrent qu’il y a une forte présence salafiste dans les universités, surtout dans les zones rurales et pauvres du pays qui sont isolées du développement et des services des villes », a rapporté Dhaouadi à MEE.
L’étude indique que les raisons poussant la plupart des étudiants à rejoindre des milices sont d’ordre économique – notamment la pauvreté, les taux élevés de chômage, les inégalités économiques et sociales, ainsi qu’un sentiment diffus de désespoir chez ces jeunes.
« La prévalence d’une culture de népotisme et un sentiment de marginalisation parmi les habitants des zones rurales, qui souffrent d’un manque de services et d’inclusion sociale, ont entraîné un forte hausse du radicalisme dans les centres de population non-urbains », a ajouté Dhaouadi.
Le taux de chômage en Tunisie varie entre 15 et 30 % selon l’Institut national de statistiques du pays. Selon l’étude, tant le chômage que la pauvreté ont augmenté depuis les soulèvements. « Nous sommes passés de 421 000 demandeurs d’emploi en mai 2010 à 700 000 en mai 2015 », indique l’étude, observant en outre que la plupart des chômeurs tunisiens ont un certificat d’étude de niveau universitaire.
L’enquête cite également l’« absence de pensée critique » dans les programmes d’étude comme une raison importante de la popularité croissante des idéologies militantes chez les étudiants.
« De nombreux jeunes qui ont rejoint des groupes militants à l’étranger ont étudié des matières scientifiques comme l’ingénierie ou la biologie. On dénombre sans aucun doute un nombre significativement inférieur de personnes disposées à rejoindre les rangs de groupes militants parmi les étudiants de sciences humaines et sociales », a déclaré Ahmed Dhaouadi. « Pour nous, il est tout à fait clair que les étudiants dans ces domaines ne sont pas formés pour penser de façon critique et qu’ils sont prêts à accepter n’importe quel concept leur tombant sous la main. »
Au-delà des problèmes liés au chômage et à l’éducation, une analyse de cas individuels de jeunes Tunisiens ayant rejoint l’EI montre qu’il existe aussi des facteurs plus personnels à la radicalisation.
Les groupes salafistes.
De nombreux étudiants interviewés dans l’enquête sont affiliés, ne serait-ce qu’idéologiquement, à des mouvements salafistes, dont la présence s’est accrue en Tunisie depuis les soulèvements populaires. Le mouvement ayant le plus d’attrait sur la jeunesse est Ansar al-Charia – un groupe établi par un certain Abou Ayadh al-Tunisi lorsque lui et de nombreux autres prisonniers politiques islamistes détenus sous Ben Ali ont été libérés en 2011.
Al-Chabab al-Islami, le groupe auquel appartenait Rezgui, l’assaillant de Sousse, est une branche d’Ansar al-Charia. Al-Chabab est dirigé par Seïfeddine al-Rayes, qui, d’après Dhouadi, était le « bras droit » d’Abou Ayadh.
En 2012, lors d’une conférence nationale à Kairouan, Ansar al-Charia a appelé à l’islamisation des secteurs des médias, de l’éducation, du tourisme et du commerce en Tunisie. Poussé par une série d’événements violents, incluant des confrontations entre les partisans d’Ansar al-Charia et les forces de sécurité, ainsi que les assassinats de deux hommes politiques de gauche (Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi), tous deux attribués à Ansar al-Charia, le gouvernement a lancé une campagne de répression contre le groupe salafiste.
En 2013, Ansar al-Charia a été désigné organisation « terroriste » par le gouvernement tunisien et interdit.
Alors que certains observateurs associent la totalité des groupes militants à une idéologie unique, selon certains experts, Ansar al-Charia est affilié à al-Qaïda, pas à l’EI.
« Suite à la division entre l’EI et al-Qaïda, Ansar al-Charia a cherché la neutralité », a expliqué à Middle East Monitor Habib Sayah, chercheur en questions de sécurité, en mars dernier. Selon lui, Abou Ayadh maintient des relations étroites avec certains chefs religieux influents qui soutiennent al-Qaïda mais rejettent l’EI.
De surcroît, certains analystes considèrent le fait que Rezgui ait attaqué uniquement des touristes à Sousse comme une preuve supplémentaire qu’al-Chabab al-Islami est davantage lié à al-Qaïda qu’à l’EI car, contrairement à ce dernier, al-Qaïda différentie entre musulmans et non non-musulmans lors de ses attaques.
Ahmed Dhouadi a indiqué qu’au moment de l’attaque de Sousse, les responsables de son syndicat étudiant ont à nouveau exprimé leurs préoccupations au gouvernement, mais en vain.
« Nous disposons d’une multitude d’informations sur ce groupe [al-Chabab al-Islami] et ses réseaux parmi les étudiants. Nous avons présenté les conclusions de notre enquête au gouvernement et fait part de notre inquiétude, mais nous avons malheureusement obtenu guère de réponse de sa part », a-t-il déploré.
Sur la base de son l’étude, le syndicat a conçu un plan pour adresser le problème de la radicalisation des jeunes en Tunisie, qui comprend l’établissement de programmes nationaux visant à réintégrer les jeunes Tunisiens et à leur fournir, en quelque sorte, espoir et raison d’être, spécifiquement dans les zones rurales et défavorisées.
« Le gouvernement doit prendre des mesures pratiques pour pallier aux sentiments d’injustice sociale et d’exclusion dont souffrent ces jeunes et qui les poussent dans les bras de tels mouvements », a-t-il conclu.
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Pour le mufti de Tunisie: « Le Niqab n’est pas une obligation religieuse, ni une Sunna confirmée ».
« Le Niqab n’est pas une obligation religieuse, ni une Sunna confirmée », a déclaré le Mufti de la République tunisienne, Cheikh Hamda Said. Il a cité plusieurs Hadiths du prophète appuyant cet avis rapporte le site Tunisie Focus. Se découvrir le visage pendant l’accomplissement des rites du pèlerinage et de la Omra est obligatoire, et ce malgré la mixité dans les lieux Saints, a-t-il noté dans une déclaration publiée lundi dernier.« Si l’on admet que le port du voile intégral constitue une des libertés individuelles garanties par la constitution tunisienne, l’Etat est en droit de la restreindre quand il s’agit de la sécurité du pays et de la société », a soutenu Hamda Said.
Le ministre des affaires religieuses, Othmane Battikh, avait déclaré à la presse qu’il est permis du point de vue de la Chariâa et de la législation d’interdire le niqab, si cela présente un danger pour la société.
Il a ajouté que le port du niqab est une tradition observée dans certains pays et que l’Islam n’a pas fixé de code vestimentaire ni pour l’homme ni pour la femme.
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L’armée israélienne pourra s’entraîner librement en Grèce.
Alexis Tsipras que l’on présente comme le damné de la terre, en tout cas de celle d’Europe, n’a pas que des ennemis. Pendant que son premier ministre ferraillait avec Angela Merkel, Panos Kammenos, le patron de la Défense, signait un accord de coopérations avec Israël. Kammenos, ministre des armées, est au sein de gouvernement le représentant de la minorité d’appoint qui a permis à Tsipras de gouverner le pays. Kammenos est le dirigeant d’ANEL, le petit parti souverainiste des « Grecs indépendants ». Le ministre de la Défense grecque vient de se rendre en Israël où il a signé un document SOFA (Status of Forces Agreement) avec son équivalent Moshé Yaalon.
Dans le sillage américain.
Selon ce « traité », les forces israéliennes pourront s’entrainer en Grèce et vice versa. Cet accord a vraiment un caractère exceptionnel puisque seuls les Etats-Unis ont signé un tel échange avec Israël. Yaalon a salué chaleureusement la collaboration entre la Grèce et son pays. « Nous apprécions grandement la coopération sécuritaire qui se traduit par l’entraînement de nos soldats et officiers sur le territoire grec. Nos États partagent des intérêts communs, car ils doivent faire face aux conséquences de l’accord signé la semaine dernière entre les grandes puissances et l’Iran. ».
Absolument pas pris de court Panos Kammenos a répliqué avec le même enthousiasme : « Le peuple grec est très proche du peuple d’Israël. Concernant notre coopération militaire, nos relations sont excellentes, nous continuerons à les entretenir et poursuivrons les entraînements communs. Le terrorisme et le djihad ne frappent pas que le Proche Orient, mais également les Balkans et l’Europe. C’est la guerre. Nous étions également très proches d’Israël pour tout ce qui est relatif au programme de missiles de l’Iran. Nous nous trouvons à la portée de ces missiles. Si un missile iranien se dirige vers la mer Méditerranée, cela peut signifier la fin de tous les pays de la région. ».
Et, le souffle court, la France attend la réaction de Mélenchon qui s’affirme être un ami de la Palestine.
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Ecoles musulmanes : Accord officiel de l’Académie de Versailles pour l’ouverture de l’Institut d’Enseignement Ibn Badis.
C’est officiel ! L’Académie de Versailles vient de donner son accord pour l’ouverture de l’Institut d’Enseignement Ibn Badis de Nanterre ! L’Institut devient ainsi le premier établissement scolaire privé musulman des Hauts-de-Seine regroupant à la fois une école élémentaire et un collège avec les classes du CP à la 5ème !
Dans un communiqué, toute l’équipe de l’Institut Ibn Badis a tenu à remercier les différentes administrations territoriales, la municipalité de Nanterre et plus particulièrement Mr Le Maire Patrick Jarry, et son Adjointe déléguée aux relations avec les cultes Mme Ghislaine Quilin pour leur accompagnement sans faille depuis les prémices du projet. Toute l’équipe de l’Institut Ibn Badis invoque Le Très Haut pour qu’Il élève en degré toutes les âmes sincères qui ont œuvré, œuvrent et œuvreront sur ce noble projet, et qu’Il multiplie leur rétribution pour chaque bien accompli dans cet Institut et ce de manière perpétuelle.
L’équipe de l’Institut Ibn Badis compte vivement sur le soutien de tous pour la campagne de financement participatif sur EasiUp pour l’achat du mobilier scolaire : https://www.easiup.fr/fr/institutibnbadis
Cette campagne a pour objectif de financer l’aménagement des 7 salles de classe du CP à la 5ème pour la rentrée septembre 2015 incha Allah. N’hésitez pas à participer, ne serait-ce qu’avec quelques euros, et bien évidemment à partager autour de vous.
Investissons pour l’avenir des enfants de la communauté ! N’oublions pas de relayer l’information ! Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
« Ceux qui dépensent leur biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’où naissent sept épis, à cent grains l’épi. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah est immense, et Il est Omniscient. »
(Sourate 2, verset 261).
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France : Accusée de vouloir partir en Syrie, les services sociaux lui retirent sa fille de 4 ans.
Le 19 juin 2014, les parents d’Assia se faisaient retirer la garde de leur petite fille par les services sociaux, alors âgée de 3 ans, après avoir accusé la mère de l’enfant d’un départ en Syrie.
Une accusation infondée.
Depuis cet enlèvement, la mère d’Assia milite afin de retrouver la garde de sa fille :
J’ai été accusée de vouloir partir en Syrie faire le djihad, chose totalement fausse et par conséquent les services sociaux m’ont pris ma fille Assia. Cela fait 1 ans que ma fille se trouve en foyer et en souffre énormément . Mon enfant a perdu la joie de vivre, cette injustice nous tue à petit feu.
Un appel à l’aide.
Face au désespoir de sa fille, sa famille ne baisse pas les bras et a créé la page « Jamais sans assia » afin d’y dénoncer les répressions dont elle est victime. Aujourd’hui, la mère d’Assia souffre de cet éloignement et fait appel à la communauté pour l’aider à payer les frais de son avocat qui s’élèvent à 7000 euros :
Le 11 septembre 2015, je me rendrai à la cours d’appel de Versailles afin de récupérer ma fille accompagnée de mon avocat; j’ai donc décidé de créer cette cagnotte afin de récolter 7000 euros pour le mois de septembre pour régler les honoraires de mon avocat qui s’élèvent à 250 euros/heure hors taxe : pour les déplacements, les heures passées au tribunal ainsi que les heures à étudier mon dossier.
Elle livre également un témoignage touchant à travers cette vidéo, où elle fait état de la condition déplorable de sa fille, en foyer d’accueil depuis plus d’un an.
Pour faire un don, rendez-vous sur :
https://www.yourebe.com/cagnotte/campaigns/jamais-sans-assia/
Le liens pour faire un don est disponible sur le site www.islamatouswebradio.info.

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