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Youssef, un père de famille de 8 enfants, décède dans d’étranges circonstances


Ce vendredi 19 septembre, Muslims’ Rights Belgium a été contactée par les membres d’une famille de la région de Charleroi qui ont perdu leur père dans d’étranges circonstances. La famille endeuillée nous a exprimé sa volonté de rendre publique cette affaire afin que la mort de leur père ne soit pas passée sous silence. Exprimant nos sincères condoléances à la famille du défunt, nous soutenons la demande qui nous a été faite en donnant une modeste tribune à cette famille ainsi qu’à leurs proches dans cette douloureuse épreuve. Voici le récit de ses proches :
Youssef Tariki était un père de famille de 8 enfants. Il est décrit par ses proches comme un père très impliqué. Très attaché à sa famille, le défunt papa accordait une place importante à l’éducation de ses enfants et s’assurait, avec l’aide de son épouse, que ses enfants s’épanouissent dans le cocon familial.
Ces projets pour l’avenir se sont toutefois arrêtés brutalement lors de cette dramatique nuit de dimanche à lundi. Suite à un différend familial, la Police a été contactée et s’est rendue au domicile de Youssef Tariki. Après une discussion, la Police décide d’embarquer ce père de famille à l’attitude calme et qui, de surcroît, ne refuse à aucun moment d’obtempérer selon les témoins.
Un peu plus d’une heure plus tard, sans détours et sans la moindre délicatesse, la Police tente de joindre la famille afin de lui annoncer le décès du père. S’étant endormis dans l’inquiétude, 8 enfants se réveillent orphelins d’un père qui les chérissait tant. La maman, elle, se retrouve seule à élever une famille dans la tristesse de la perte d’un époux impliqué.
Malgré la peine et la douleur, cette famille courageuse ne compte pas en rester là. Plusieurs éléments les poussent à refuser la piste du suicide rapidement évoquée par la Police. Ils demandent que lumière et justice soient faites dans cette affaire.
A cette heure, le mystère de ce décès reste entier. Face à la difficulté rencontrée par les membres de cette famille pour déposer plainte au bureau de Police et aux prétextes fallacieux qui leur ont été donnés afin de leur refuser ce droit, en tant qu’organisation œuvrant pour la justice, nous joignons notre voix pour obtenir des explications sur le déroulement de cette nuit tragique.
Les membres de la famille sont en contact avec des avocats pour assurer leur défense. Exprimant à nouveau nos condoléances et notre soutien à la famille dans leur demande d’éclaircissements, nous appelons les responsables compétents à accorder une attention particulière à cette affaire.
Communiqué de Muslims’ Rights Belgium, Organisation de lutte contre l’islamophobie.
La conversation ci-dessous a été enregistrée par le frère qui s’est vu refuser à plusieurs reprises le dépôt d’une plainte :

Sarcelles : plainte de la mairie contre les organisateurs de la manif pro-Gaza

La municipalité de Sarcelles a porté plainte pour « dégradations » et « tenue d’une manifestation interdite » contre les organisateurs du rassemblement de soutien à Gaza du 20 juillet dernier, qui s’était soldée par des violences, a annoncé mercredi 20 juillet le parquet de Pontoise.
L’enquête ouverte vise à déterminer dans quelles conditions le Collectif des habitants de Garges-Sarcelles et son porte-parole ont appelé les manifestants à « se disperser », selon une source judiciaire.
Les organisateurs, qui ont contesté l’interdiction de manifester, ont maintenu le rassemblement. Après avoir pris la parole, ils avaient demandé aux quelques centaines de personnes présentes de faire une minute de silence pour Gaza. La manifestation s’était déroulée dans le calme. Ce n’est qu’après l’appel à se disperser du Collectif que les violences ont éclaté.
Des commerces ont été ravagés, des voitures et des poubelles incendiées, et des affrontements ont éclaté entre des CRS et des jeunes qui se dirigeaient vers une synagogue, irrités par la tenue d’un rassemblement organisé par la Ligue de défense juive (LDJ), interdit par la mairie lui aussi. Six adultes ont déjà été condamnés à de la prison ferme, et trois mineurs ont été mis en examen.
« Il faut assumer les conséquences de ses actes », a fait savoir François Pupponi, le maire socialiste de Sarcelles, après l’ouverture de l’enquête consécutive au dépôt de sa plainte. De son côté, Nabil Koskossi, le porte-parole du Collectif, se dit « serein », l’appel à se disperser ayant été demandé d’être fait dans le calme. « Nous avons fait les choses dans les règles », a-t-il déclaré à l’AFP, affirmant « avoir eu une tolérance des forces de l’ordre pour rassembler et disperser les gens qui voulaient y participer en contrebas de la gare de Garges-Sarcelles ».