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La Chapelle-Saint-Mesmin : la justice dit non à la réouverture de l’école musulmane

La fermeture de l’école privée Les Ateliers Montessori, à La Chapelle-Saint-Mesmin (Centre), est maintenue. La justice, saisie par l’établissement qui contestait une atteinte à la liberté d’enseignement, a décidé, vendredi 10 octobre, de valider la décision du maire, à l’origine de l’arrêté de fermeture le 26 septembre.
Les 75 élèves des Ateliers Montessori ne reprendront pas le chemin de l’école jusqu’à nouvel ordre. Cet état de fait est contesté par onze associations musulmanes de l’agglomération orléanaise, qui ont signé ensemble une lettre ouverte pour dénoncer la décision de Nicolas Bonneau et apporter leur soutien à l’école.
« Tout républicain doit s’offenser face à ce qui peut être qualifié de contrainte à une sous-citoyenneté », écrivent-elles. Rappelant l’absence d’écoles confessionnelles musulmanes dans la région, les associations, dont l’Union des associations musulmanes de l’Orléanais (UAMO) et Annour qui gère la mosquée d’Orléans Sud, s’étonne du silence, qui « nous rend complice de la stigmatisation, par laquelle M. le maire de La Chapelle-Saint-Mesmin a servi une école, des enfants, des familles en pâture aux bas instincts des plus influençables de nos concitoyens ».
« L’égalité devant le droit à l’instruction doit rester un acquis, et n’a pas à souffrir d’une géométrie variable selon que l’école est confessionnelle ou pas, que les enfants et leurs parents sont croyants ou non. Il en va de nos valeurs républicaines, dont le vivre ensemble fait pleinement partie. » Le retrait immédiat de l’arrêté « est la garantie première de l’apaisement de la situation que Monsieur le maire a lui-même provoquée », concluent-elles.

Licencié pour avoir refusé de troquer son prénom arabe contre un autre plus occidentalisé


Mohamed Kotbi, un musulman d’origine marocaine employé dans un des plus luxueux hôtel du monde, a été licencié pour avoir refusé de troquer son prénom arabe contre un autre plus occidentalisé.
Selon le New York Post, en 2012, son ancien employeur, le prestigieux Waldorf Astoria de New York, lui a demandé de se faire appeler « Edgar » ou « Hector » pour ne pas « embarrasser la clientèle ». Mohamed s’est opposé à ce qu’un autre prénom que le sien n’apparaisse sur son badge et entreprit une action en justice contre l’hôtel pour discrimination.
La direction du palace a alors sanctionne alors Mohamed Kotbi qui se retrouve sans emploi du jour au lendemain malgré les vingt_huit années passées au sein de cet établissement.

Mohamed Kotbi ne souhaite pas en rester là

Au mois d’août dernier, la justice américaine a condamné le Waldorf Astoria a payer 17 500 $ à Mohamed Kotbi en guise de dédommagement mais ce dernier ne souhaite pas en rester là.
Mohamed, qui a été blessé par ce licenciement injuste, a déposé une nouvelle plainte cette semaine auprès de la cour suprême de Manhattan.

« Au-delà de l’acte de licenciement, c’est surtout toute ma vie qu’ils ont détruite » confie Mohamed au journal le New York Post.

Les avocats de Mohamed sont plus que jamais déterminés à obtenir des réparations à la hauteur du préjudice que leur client a subi.