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Scandale en Espagne : la Guardia civil accusée de maltraiter les migrants


Un scandale ! La presse espagnole a dénoncé le mauvais traitement de la guardia civil espagnole envers un immigrant camerounais. La scène scandaleuse a été filmée : on y voit l’homme se faire matraquer puis traîner sur le sol telle une véritable poupée de chiffon par plusieurs policiers avant d’être expulsé à la frontière marocaine.
L’ONG Prodein qui milite pour les droits des migrants a accusé la Guardia Civil d’avoir expulsé ce migrant alors qu’il était grièvement blessé et à peine conscient. Le migrant camerounais du nom de Danny, âgé de 23 ans, a en effet été traîné jusqu’à la frontière marocaine alors qu’il venait d’être matraqué pour avoir traversé la frontière.
L’épisode choquant ainsi que la vidéo ont été rapportés par le quotidien espagnol El Mundo. Joseph Palazón le président de l’ONG Prodein a déclaré : « Quand un immigrant est blessé, l’obligation de la guardia civil est de l’emmener à l’hôpital. Ce jeune était blessé en Espagne et peut avoir une commotion cérébrale puisqu’il ne pouvait plus bouger. Mais elle traite le blessé comme un porc, un animal ». Lorsque l’on voit l’agressivité dans laquelle ces militaires agissent et l’insensibilité face à l’état critique de Danny, nous pouvons comprendre la dureté et la véracité de ces propos.
Comme Danny, une centaine de migrants camerounais avaient traversé la frontière ce jour-là, accrochés aux barbelés délimitant la frontière espagnole. Les policiers et militaires maltraitent ces hommes sans cœur ni âme, leur esprit occultant alors toute parcelle d’humanité. La vidéo parle d’elle-même, et se passe malheureusement de commentaires…

Algérie : un député réclame des camps pour les migrants subsahariens


En Algérie, Lakhdar Benkhellaf, un député du Front de la justice et du développement (FJD), s’est lancé dans une forte diatribe contre l’afflux d’immigrés subsahariens dans le pays.
« Quelles sont les mesures opérationnelles que le gouvernement compte entreprendre pour limiter cet exode ? Et les mesures prises contre ceux (immigrés) qui sont présents sur le territoire national et qui constituent une menace pour la société sur le plan sécuritaire et sanitaire ? », a interrogé le député qui interpellait le Premier ministre, dimanche 14 septembre. « Les rapports précisent que les services de la gendarmerie et ceux de la police ont arrêté plus de dix mille migrants clandestins à la fin de 2013 », a avancé M. Benkhellaf.
« La plupart sont de nationalité africaine et viennent surtout du Mali, du Niger, de Tunisie, de Libye et de Syrie. Les chiffres ont connu une hausse de 80 % au cours du premier semestre de l’année encore », a-t-il ajouté, oubliant au passage que l’Afrique n’est pas un pays mais un continent. Le député a poursuivi sur un terrain digne d’un leader d’extrême droite européen en accusant ces migrants d’importer des maladies infectieuses et d’être responsables de la criminalité.
Interrogé par le journal algérien Tout sur l’Algérie (TSA), l’homme a enfoncé le clou en expliquant que « ces gens-là deviennent agressifs par rapport à leurs maladies et à leur comportement, surtout les Maliens et les autres Africains, comparativement aux Syriens qui ne le sont pas. Mais on les voit aussi partout demander de l’argent et du travail ».
« En tant que pays voisin et musulman, on doit prendre en charge ces gens mais dans un cadre organisé. Il faut mettre en place des camps afin que ces migrants ne puissent plus rester devant les mosquées, dans les marchés et sur les routes pour emmerder les Algériens », a par ailleurs argumenté le député, qui visiblement ne supporte plus la vue de migrants subsahariens. Lakhdar Benkhellaf a également clamé la préférence nationale dans l’accès à l’emploi. Il serait curieux de voir la réaction de Jean-Marie Le Pen face à l’exportation de ses thèses en Algérie.