Après l’annonce de la filiale en Australie de l’entreprise Cadbury de commercialiser des produits halal, des voix se sont élevées pour appeler au boycott de l’entreprise. D’autres entreprises alimentaires australiennes qui ont choisi de commercialiser des produits halal ont été également la cible de cette campagne.
A l’origine de cette campagne, nous retrouvons Mike Holt du parti politique One Nation. Cet homme politique dénonce l’ »islamisation » de l’Australie, et souhaite lutter contre la présence des produits halal dans les supermarchés. La campagne qu’il vient de lancer vise plusieurs entreprises d’aliments et Cadburry, entreprise de boissons et de confiseries est dans son collimateur.
L’entreprise ne se laisse pas pour autant intimider, et compte bien continuer de commercialiser des produits halal et ce malgré les menaces de boycott, et les agissements de certains militants anti-islam. L’opportunité de vendre des produits halal et de les exporter aux pays voisins à forte majorité musulmane est beaucoup importante.
Cependant, une autre société, plus petite, « Fleurieu Milk » n’a pu tenir face aux pressions des islamophobes. La société australienne a annoncé qu’elle laisserait tomber la certification halal, passant alors à côté d’une manne financière non négligeable.
Afin de convaincre les consommateurs de participer à la campagne de boycott, Mike Holt et les initiateurs de la campagne affirment que le financement de ces certificats halal permettent de financer le terrorisme (sic). Interrogée sur ce point, Kirralie Smith, une militante tenant le site « Halal Choices » répertoriant les entreprises australiennes ayant pris des certificats halal, avoue qu’il n’y a pas de preuve mais qu’une enquête s’impose pour savoir où va l’argent.
Byron Bay Cookies, une autre entreprise alimentaire australienne, a annoncé tout comme Cadbury, qu’elle ne cèdera pas non plus aux pressions. L’entreprise se porte bien et cette certification halal est une belle opportunité. Finalement, cette campagne de boycott est peut être vouée à l’échec ? On peut également se demander s’il s’agit en réalité une campagne de désinformation en évoquant le soi disant financement du terrorisme.
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Rising Star sur M6, une émission israélienne : le boycott est en marche
Rising Star est ce concours de chant diffusé tous les jeudis à 20h50 sur M6. Cette émission qui a débuté le 25 septembre dernier nous cache bien des choses. Découvrez lesquelles.
Une émission israélienne achetée par M6
Rising Star est une émission produite par le groupe médiatique israélien Keshet, ainsi, M6 a choisi d’investir là-dedans et diffuse désormais cette émission sur sa chaîne de façon hebdomadaire. Hier, jeudi 30 octobre, le programme en était à sa deuxième diffusion. Une seconde diffusion qui a perdu 1 point d’audience par rapport à la semaine dernière. En effet, lors de sa première diffusion sur la chaîne M6, Rising Star obtenait près de 9,5 % d’audiences tandis qu’hier elle se retrouvait à 8,4 %.
Une émission qui ne plaît pas ou un boycott efficace ?
Les raisons de cette chute d’audiences sont multiples. Nous pouvons d’abord penser que c’est une émission qui n’a pas accroché le téléspectateur, il a donc préféré regarder Profilage sur TF1 (avec 28,9 % d’audiences dont une augmentation de 2,4 points par rapport à la semaine dernière). Ou alors -et en complémentarité- le téléspectateur est, au-delà d’un simple chiffre, un citoyen engagé n’acceptant pas de financer et faire affaire avec l’Etat terroriste qu’est Israël et a donc fait le choix de boycotter l’émission.
Rising Star se trouve être l’arroseur arrosé
La particularité de cette émission diffusée en direct est qu’elle fait participer entièrement le téléspectateur présent sur les réseaux sociaux et cela gratuitement. En effet, les votes se font par les téléspectateurs à travers l’application mobile et tablette ainsi que par la connexion aux réseaux sociaux. Mais, les réseaux sociaux semblent s’être retournés contre l’émission. En effet, une tweetstorm est lancée et un boycott est enclenché :
Au-delà de l’avis religieux sur la question, voici une nouvelle raison de boycotter Rising Star, ce programme diffusé par la chaîne complice d’Israël, M6.