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Une musulmane sauvagement agressée par deux islamophobes


La France n’est pas le seul pays où les actes islamophobes en tout genre se multiplient, avec -entre autres- la Belgique qui est également victime de ce phénomène haineux exponentiel.
Une agression sans raison

Lundi, c’est une musulmane belge de 33 ans qui a été la nouvelle cible d’actes islamophobes. Alors qu’elle accompagnait son enfant de cinq ans à la piscine, Fatima s’est vue être sauvagement attaquée par deux femmes d’environ 70 et 40 ans. Ces dernières ont soudainement sauté sur la jeune Belge qui se dirigeait vers les vestiaires, en lui happant la gorge et arrachant son voile qu’elles ont ensuite « jeté dans le bassin pour les pieds » comme le rapporte la victime, qui suppose également que les deux femmes seraient mère et fille.
La Muslim’s Rights Belgium se mobilise
Fatima rapporte qu’elle a été agressée physiquement mais aussi verbalement : «Elles m’ont dit de retourner dans mon pays car je n’avais rien à faire ici. Mais je suis née ici, la Belgique est mon pays! Je n’ai jamais eu de problème avant. Je porte le voile car c’est ma religion. On devrait respecter mes convictions. Je me sens atteinte dans ma dignité et psychologiquement. D’ailleurs je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, je vais devoir consulter un psy. »
La jeune femme a finalement porté plainte et la Muslim’s Rights Belgium est intervenue en alertant le Centre pour l’Égalité des chances. Les deux agresseuses quant à elles, nient toute l’histoire. Affaire à suivre..

Aïd al Adha : le Maroc, cible des critiques d'Al-Azhar

Le « Maroc bashing » a cours à Al-Azhar. En se fondant sur l’observation lunaire stricto sensu et en ne suivant pas l’Arabie Saoudite, le royaume est sous le feu des critiques de savants religieux égyptiens pour avoir célébré l’Aïd Al-Adha le dimanche 5 octobre, et non le samedi 4 octobre, comme la grande majorité des pays musulmans.
La célébration de l’Aïd el-Kébir le 5 octobre n’était « religieusement pas admissible parce que cela viole la coutume musulmane et brise le consensus », a fait savoir Youssef Aïd, secrétaire général du Conseil de la fatwa (avis religieux) à Al-Azhar. Selon lui, le royaume aurait dû se conformer à l’annonce de l’Arabie Saoudite, qui a annoncé la date de l’Aïd al-Adha 1435H/2014 dès le 24 septembre dernier.
Mohammed al-Shahat al-Jundi, un membre égyptien de l’Académie des recherches islamiques d’Al-Azhar, a, quant à lui, estimé que la célébration de l’Aïd par le Maroc le 5 octobre n’avait « pas de fondement religieux ». Ilhame Chahine, professeure de philosophie à l’université al-Azhar, y est aussi allée de son commentaire : la décision du Maroc serait la conséquence de la « laïcité » qui prévaut dans le royaume, selon elle, qui favoriserait « l’ignorance » des préceptes de l’islam.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le Maroc ne s’aligne pas sur l’Arabie Saoudite. Le Maroc n’était, en outre, pas le seul pays à ne pas fêter l’Aïd al-Adha le 4 octobre cette année. C’était notamment le cas du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie. Ou bien encore du Pakistan, qui a célébré l’Aïd le lundi 6 octobre. Mais ces pays ne semblent pas s’être attiré les foudres des savants d’Al-Azhar, dont on a récemment appris que la rénovation serait financée par l’Arabie Saoudite.
Les remontrances passent mal dans la presse marocaine. A l’instar du site d’information Yabiladi, qui dénonce des critiques émanant d’« Egyptiens plus saoudiens que les Saoudiens ».