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BDS Israël : sept militants condamnés en appel

La Cour d’appel de Caen a condamné, mercredi 26 novembre, sept militants de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), apprend Saphirnews de ses animateurs.
Les militants, jugés pour avoir mené une action de boycott de produits d’Israël en 2010 dans un hypermarché d’Alençon, ont été condamnés pour « discrimination par l’entrave à l’exercice d’une activité économique ». Au total, ce sont près de 3 000 euros que le groupe doit payer, dont 350 euros au titre de dommages et intérêts aux deux parties civiles déclarées recevables à savoir le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et l’association Avocats sans Frontières.
Une décision qui constitue un revers pour les militants qui avaient été condamnés en septembre à 500 euros d’amende chacun avec sursis. Réclamant la relaxe, ils avaient alors décidé de faire appel.
Les sept inculpés « examinent attentivement tous les recours possibles et se prononceront très rapidement quant à l’opportunité de faire un pourvoi en cassation », fait savoir le collectif Orne Palestine. Celui-ci dénonce une « décision scandaleuse où ce sont des militants de la justice et de la paix qui sont condamnés alors que, dans le même temps, le gouvernement israélien poursuit et intensifie plus que jamais et dans la plus parfaite impunité, l’occupation et la colonisation de la Palestine ».

Une militante et un site islamophobe condamnés pour provocation à la haine contre les musulmans


Il s’agit de la première condamnation du site fondé par M. Jamet – qui avait commencé sa carrière en écrivant dans la revue Combat, issue de la Résistance -, et Robert Ménard, élu maire de Béziers (Hérault) avec le soutien du Front national.
Le texte litigieux, contre lequel le parquet de Paris avait lancé les poursuites, a été rédigé par Mme Tasin, à la tête du mouvement d’extrême droite Résistance républicaine, et publié le 1er mai 2013 sur Boulevard Voltaire.
Mme Tasin imaginait qu’une loi interdisant l’islam était votée, prédisant « émeutes et même menaces terroristes ». Le tribunal a condamné l’un des trois passages poursuivis, qui évoquait cette thèse sur une interdiction de l’islam, dont les fidèles devraient selon elle abdiquer leur religion ou la pratiquer de manière privée sous peine de devoir quitter le territoire national.
Les juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris ont estimé que l’auteur « incite de manière manifeste et intentionnelle, même dans le contexte d’une fiction politique, à la discrimination et à la haine contre l’ensemble des musulmans ».