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Les principaux événements et réactions du Lundi 25 août, a gaza


>> Deux Palestiniens ont été tués lors d’un bombardement aérien de l’armée israélienne dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août.
>> Tsahal a confirmé avoir lancé 16 attaques alors qu’aucune roquette n’a été tirée vers l’État hébreu depuis dimanche minuit. Selon des témoins, deux mosquées, à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, et dans la ville de Gaza, ont également été détruites lors de ces raids.
>> Depuis le début de l’offensive israélienne, le 7 juillet dernier, 2 122 Palestiniens sont morts selon les secours. Côté israélien, 64 soldats et quatre civils ont perdu la vie.

Forte augmentation des décapitations en Arabie Saoudite

Amnesty International a dénoncé, vendredi 22 août, dans un communiqué, la « forte augmentation du nombre d’exécutions » enregistrées en Arabie Saoudite depuis la fin du Ramadan, le 28 juillet dernier. Entre le 4 et le 22 août, 22 exécutions ont été recensées, contre 17 « seulement » pendant les sept premiers mois de l’année entre janvier et juillet 2014.
Alors qu’une nouvelle mise à mort était programmée lundi 25 août, l’ONG a appelé le royaume à « suspendre toutes les exécutions », après la décapitation lundi 19 août de quatre membres d’une même famille, condamnés à la peine capitale pour avoir « reçu des stupéfiants ».
En plus de la fréquence des exécutions, Amnesty International dénonce les motifs pour lesquels sont prononcées les condamnations. Nombre d’entre elles concernent des affaires de stupéfiants, et une se rapportait même à la pratique de la magie noire. « L’application de la peine de mort en Arabie sSaoudite est si éloignée de quelconques paramètres juridiques que cela défie presque l’entendement », déplore Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Les condamnations seraient par ailleurs prononcées sur la base d’aveux obtenus sous la torture, alors que les détenus concernés sont privés de sommeil et soumis à des passages à tabac. « Le fait d’exécuter des personnes pour des infractions mineures et sur la base d’“aveux” arrachés sous la torture est devenu honteusement commun en Arabie Saoudite. Le mépris total des autorités saoudiennes pour les droits fondamentaux est absolument choquant », explique M. Boumedouha.
Des pressions sont également exercées sur les proches des condamnés, enjoints de ne plus avertir les organisations de défense des droits humains. L’ONG ajoute encore que la plupart des condamnés à mort sont décapités, en public pour bon nombre d’entre eux. Et de préciser : « Dans certains cas, les autorités laissent des corps sans tête sur le sol de places publiques à des fins de dissuasion ».
En 2013, selon un bilan de l’AFP, 78 condamnés à mort de différentes nationalités ont été exécutés dans le royaume saoudien.