Flash info du 13 Safar 1438.
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Soigne tes peines : l’ennemi de l’intérieur.
Qu’il est doux le moment de paix en soi que l’on entrevoit lorsque l’on accepte d’un peu plus près la vérité. Réussir à guérir de ses peines avant qu’elles n’atteignent et ne détruisent la chambre forte de notre âme demande de changer notre regard de direction : notre ennemi est tout juste là dans nos poitrines mais on refuse souvent de voir plus clair. Ne fais pas partie de ces gens-là !
A trop te plaindre, tu pourrais ne jamais remarquer que le remède se trouve là en toi.
Un cœur anéanti peut te mentir.
Où trouver la force de se relever quand on a mal depuis tant d’années. C’est la question que tu te poses. J’en ai une autre à te proposer : de quoi souffres-tu vraiment ?
Es-tu du nombre de ses serviteurs d’Allah affligés par la famine et le froid ? Cours-tu les rues pour fuir les bombardements ?
Prends un peu de recul et vois en ton âme et conscience le résultat de la vitesse à laquelle va le monde sur ton cœur emprisonné par de faux tourments.
Ta peine existe. La minimiser serait ne pas te respecter mais ce que ton cœur oublie de te dire c’est qu’elle n’est pas vaine. Allah Le Très Haut a d’autres fins pour ton corps et ton âme que te cache ce cœur distrait, induit en erreur par le diable qui te murmure ses stupides interprétations.
Épreuves ou châtiments, un seul but : ta purification.
Tu te poses les mauvaises questions lorsque tu cherches à savoir pourquoi tant de supplices sur toi s’acharnent alors que tu ne recherches qu’à goûter aux délices de la foi. Tu te dis que tu n’as pas tué d’âmes, ni volé, ni châtié qui que ce soit et te perds dans tes interrogations à la recherche d’un prétexte pour tes souffrances.
Ne cherche plus mon frère, ma sœur, ta faute réside sûrement dans le simple fait de penser que tu n’en a pas fait.
Certes, Allah n’est point injuste envers Ses serviteurs.
Coran Sourate 22, Verset 10.
Allah est Juste et Clément. N’accepte pas l’un sans prendre en compte l’autre.
Si tu acceptes enfin avoir fauté, saches que tu le trouveras Clément. Pas seulement dans l’au-delà mais ici bas.
Il, dans Sa Miséricorde, a donné à ses serviteurs une arme et un remède à la fois. Une demande de pardon sincère qui lave non seulement l’âme mais aussi le cœur, le corps et la vie du repentant.
Coran Sourate 71, Verset 10 à 12.
Implorez le pardon de votre Seigneur car Il est Grand Pardonneur et pour qu’Il vous envoie du ciel des pluies abondantes et qu’Il vous accorde beaucoup de biens et des enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières.
La solution ne tient qu’à toi.
Secoue ce trouble que tu laissais t’emprisonner pendant tant de temps. La foi, tu l’as wal hamduliLah, alors utilise-la pour multiplier tes demandes de pardon sincères à Celui qui a la clés de tous tes problèmes. Ne recherches pas la rapidité des résultats, la morsure de la douleur risquerait de te surprendre pour ne plus te lâcher.
La finalité des affaires n’appartient qu’à Allah, Le Tout Puissant. De toi, Il n’attend que l’introspection et un repentir qui, lui, te fera goûter à ce que tu attend tant.
Par des moyens inattendus, la santé te sourira à nouveau, ton revenu tapera à ta porte, et la paix prendra place dans ton cœur plus vivante que jamais. Comment cela ?
Par la Grâce de notre Seigneur Le Doux, Le Compatissant.
Pour ne pas souffrir en un autre jour, qu’Allah nous préserve, Il nous offre cette occasion en or de nous purifier, autant de fois que nous en avons besoin, pourvu que l’on revienne, chaque jour, vers Lui un peu plus repentant.
Es-tu prêt à vivre les plus beaux jours de ta vie en te purifiant ?
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Des fondements aux objectifs de l’amitié en Islam.
L’amitié, un sujet qui nous concerne tous et qui vaut donc la peine d’être explicité. L’importance de l’amitié en Islam a largement été rapportée dans de nombreux textes. Nous vous avons exposé dans un précédent rappel, l’importance de l’amitié en Islam, comment choisir ses amis et comment préserver notre amitié. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux fondements de l’amitié ainsi qu’à ses objectifs en Islam.
Quelles sont les bases de l’amitié ?
Afin qu’une amitié en Islam soit sincère et durable, il nous importe de nous intéresser aux bases de cette relation. Quels sont donc les fondements d’une amitié en Islam ? Chers frères et sœurs, nous pouvons dénombrer plusieurs fondements afin que l’amitié puisse perdurer. Nous avons déjà expliqué dans notre précédent rappel les critères pour choisir ses amis, le premier étant évidemment l’attachement à la religion. Une fois que l’on a trouvé les bons amis en s’appuyant sur les critères déjà mentionnés, il nous faut connaître et appliquer les fondements de l’amitié en Islam.
Pour commencer, l’amour est une base primordiale de cette amitié. En effet, le sentiment d’amour ressenti pour notre ami(e) est à la base de notre relation avec lui. Il est impossible d’envisager une amitié sans aimer la personne en question. Or, nous devons nous aimer pour Allah, ceci est le devoir de tout musulman : aimer et détester pour Allah. Ainsi, la première base de l’amitié est l’amour. Ce n’est qu’avec ce fondement que l’amitié en Islam peut être possible et sincère. Comme l’a dit notre noble Prophète (‘alayhi salat wa salam) : « Aucun de vous ne sera croyant jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » (Al Boukhari et Muslim). Une fois que l’on ressentira cela pour notre ami(e), nous aurons atteint le véritable amour en Dieu envers celui-ci.
Connaître son ami(e) est également un des fondements de l’amitié en Islam. Cette base est logique dans le sens où il nous faut connaître une personne pour l’aimer et ainsi se lier d’amitié avec elle. C’est en ce sens que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit d’après Aisha (qu’Allah l’agrée) : « Les âmes sont comme les soldats d’une armée. Ceux qui se reconnaissent s’apprécient et ceux qui se méconnaissent divergent » (Al Boukhari).
Le troisième fondement de l’amitié en Islam est la confiance. Pas d’amitié durable si la méfiance règne au sein de la relation. Or, lorsqu’un climat de confiance s’installe entre deux pairs, l’amitié peut alors être sincère, durable et profitable aux deux inchaAllah. La confiance permet aux amis de ressentir une opinion constamment positive envers l’autre. C’est alors que chacun peut se confier à l’autre en toute intimité.
Le quatrième fondement de l’amitié en Islam est la sincérité. Cette sincérité découle en partie de la confiance que l’on a envers l’autre. En effet, savoir que notre ami(e) est sincère envers nous, va nous pousser à lui faire confiance et va donc nous encourager à être sincère envers lui. La sincérité et la confiance sont donc deux bases de l’amitié qui sont extrêmement et intimement liées. Concernant le véritable ami, un sage a dit : « La description du véritable ami est qu’il dépense pour toi ses biens, en cas de besoin alors que lui-même est dans le besoin, et qu’il te défend en ton absence ».
Quels sont les objectifs de l’amitié en Islam ?
Comme toute relation, l’amitié présente un intérêt psychologique pour l’individu. Il se sent ainsi entouré, conforté et rassuré dans son quotidien. Au delà de cela, il convient de s’intéresser chers frères et sœurs, aux buts de l’amitié en Islam. Ainsi, en tant que musulman, le fait de se lier d’amitié avec un tel sous tend des objectifs.
Le premier objectif de l’amitié en Islam est le fait de satisfaire notre âme. En effet, l’âme ressent ce besoin d’être en lien avec d’autres. Cela est notamment prouvé par le hadith cité précédemment concernant l’âme et sa connaissance avec d’autres âmes. Ainsi, chaque âme sera plus ou moins attirée par certaines âmes et va donc tisser des liens avec elles, sans que l’on prenne conscience de cela, ce qui explique notre rapprochement vers certaines personnes plutôt que d’autres.
Le second but de l’amitié entre musulmans est de pouvoir confier à quelqu’un ce qui pèse lourd sur notre cœur. Bien que notre premier confident soit notre Seigneur, tant dans nos prières que dans nos invocations, le besoin de parler à quelqu’un se fait ressentir naturellement. C’est en cela que l’ami(e) joue son rôle et que l’un des buts de l’amitié peut s’accomplir.
La troisième visée de l’amitié en Islam est de se connaître soi-même dans le but de s’améliorer. En effet, à travers le regard et les paroles de notre ami(e), nous pouvons nous connaître davantage et tenter de devenir meilleur. L’ami est celui qui sera franc avec nous et qui nous permettra donc de corriger nos défauts, d’où l’importance de la sincérité, une des bases de l’amitié. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Le croyant est le miroir de son frère croyant. Le croyant est le frère du croyant, il protège sa propriété et le protège en son absence » (Al Boukhari). L’importance de voir ses manquements à travers notre ami est telle que ‘Umar ibn al Khattab (qu’Allah l’agrée), deuxième calife de l’Islam, a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde à celui qui me montre mes défauts ! ».
Le quatrième objectif de l’amitié en Islam est l’entraide dans les bonnes œuvres et la piété. Chers frères et sœurs, le fait de s’entraider dans la bienfaisance est en effet un des buts de l’amitié car par essence, nous aimons notre ami(e) pour Allah. L’accomplissement de bonnes œuvres dans le but de satisfaire notre Seigneur apparaît donc comme un but évident de cette relation. Gardons à l’esprit ce verset de notre Créateur qui nous enjoint cette entraide mutuelle dans le bien : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression ». (Sourate 5 : Verset 2).
Chers frères et sœurs, pensons à nos objectifs en amitié mais également aux fondements de celle-ci. Il est primordial de s’entourer de bonnes personnes mais aussi et surtout d’avoir de bonnes intentions envers elles. Rappeler que le fait de s’aimer pour Allah comme Il nous l’a ordonné est sans doute la base la plus importante de toute relation en Islam.
Qu’Allah nous permette de nous aimer en Lui comme Il nous l’a demandé. Qu’Il nous rassemble au plus près de Lui avec ceux que nous avons aimés.
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Convertie : Rhonda, une zélandaise qui embrasse l’Islam.
La Nouvelle-Zélande, un pays qui nous est bien lointain tant par sa culture que par sa situation géographique. Pourtant, l’Islam est entré dans le cœur de certains zélandais. Parmi eux, la sœur Rhonda dont nous vous rapportons le récit.
Née dans une famille chrétienne à Wellington, cette sœur explique qu’elle s’est convertie à l’Islam après l’âge de vingt ans mais qu’au fond d’elle, elle s’est sentie musulmane bien avant. Très peu attachée à la religion de ses parents bien qu’étant baptisée et allant à l’église avec sa famille, Rhonda a cherché des réponses dans d’autres cultes.
C’est ainsi qu’elle s’est intéressée au bouddhisme à l’âge de 17 ans puis à l’hindouisme. Ne trouvant satisfaction dans aucune de ces appartenances religieuses, Rhonda s’est penchée sur d’autres religions. C’est alors qu’elle s’est rendue en Angleterre pour poursuivre des études supérieures. Elle y a suivi des cours comparatifs de religion et y a découvert l’Islam à cette occasion.
Après avoir eu quelques détails sur la religion musulmane, Rhonda s’est lancée dans la lecture sur l’Islam. Un jour durant le mois de Ramadan, Rhonda est tombée sur une émission télévisée parlant de l’Islam. Elle s’est alors décidée à aller voir de plus près cette communauté. Elle s’est rendue à la mosquée et en témoigne « j’ai rencontré des gens musulmans ». C’est après avoir lu encore et encore que Rhonda a embrassé l’Islam. Elle explique : « Quand j’ai prononcé ma Shahadah à Londres, et je me souviens avoir dit que je suis convaincue à 100% de la véracité du Coran ».
MachaAllah ! Qu’Allah agrandisse notre Oumma à travers le monde entier. Qu’Il pardonne nos péchés et nous permette encore de L’adorer.
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Journée en faveur des Rohingyas.
La famille d’abord en partenariat avec HAMEB, vous convie à son 4 eme repas solidaire pour soutenir une école pour les refugiés rohingyas en Malaisie, le dimanche 27 novembre 2016, de 14h30 à 21h00.
Au coeur de nos préoccupations : l’ éducation et la solidarité internationale, avec l’intervention du docteur Mohamed Bajrafil qui nous parlera des secrets d’une bonne éducation et le président de RENOVO, TAOUFIK BARBOUCHA ; qui nous parlera de « cheminer vers l’excellence » .
Parce que chaque enfant a droit à l’instruction, venez nous soutenir, dimanche 27 novembre 2016, de 14h30 à 21h00.
Nourrissez votre coeur et votre esprit avec la famille d’abord et ensemble commémorons les droits internationales de l’enfant autour d’un repas .
Avec vos dons , de nouveaux projets pourront voir le jour
réserver aux adultes
inscription obligatoire.
Adresse de l’évènement :
complexe sportif, salle de la malcombe,
25000 besançon,
FRANCE
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Pour réserver votre place :
https://www.weezevent.com/repas-solidaire-une-ecole-pour-les-rohingyas
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Pour plus d’info :
06 27 77 19 42
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États-Unis : pour la première fois, une musulmane est élue parlementaire.
Ilhan Omar devient la première femme américano-somalienne musulmane à devenir parlementaire, élue le même jour que Donald Trump.
Une ancienne réfugiée.
L’État du Minnesota a voté pour les membres de sa Chambre des représentants le jour des élections présidentielles. Alors que le nouveau président des États-Unis a mené une campagne électorale particulièrement dure à l’encontre des migrants et des musulmans, on trouve parmi les gagnants Ilhan Omar, candidate musulmane de 34 ans originaire de Somalie arrivée aux États-Unis à l’âge de 12 ans en tant que réfugiée.
Une communauté visée par Trump.
Le Minnesota est l’État qui accueille la plus grande communauté somalienne des États-Unis. Elle avait d’ailleurs été visée par Donald Trump lors d’un meeting pendant sa campagne : celui-ci avait alors accusé les réfugiés somaliens d’être un “ désastre ” pour le Minnesota. Il les a même suspectés de “ rejoindre Daech ” et de “ diffuser leurs vues extrémistes ” parmi les habitants. Ce discours plein de haine n’a heureusement pas convaincu au Minnesota.
Ainsi, quand la victoire de Trump rend le futur incertain pour la communauté musulmane américaine, cette élection apporte un espoir d’équilibre des pouvoirs, éloignant un peu l’idée d’un « règne » de Trump.
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Le tribunal de Hambourg relaxe les accusés de la nuit du Nouvel An à Cologne.
Rarement des événements de l’histoire récente ont provoqué une controverse aussi intense en Allemagne que ceux survenus à Cologne, à Hambourg et dans d’autres grandes villes, le soir du Nouvel An 2015-2016, où des étrangers et des réfugiés auraient harcelé et violé des femmes en masse.
L’indignation exprimée par les médias et les politiciens avaient fait partie d’une politique délibérée visant à saper la solidarité manifestée par de vastes couches de la population à l’égard des réfugiés originaires de Syrie et d’autres pays où une guerre civile fait rage, et à transformer la culture de l’accueil en une culture de l’hostilité.
Le WSWS avait prévenu à l’époque que les événements étaient démesurément exagérés. (Voir : « Les agressions de Cologne et l’appel à un État fort », « Nouvel An à Cologne : de plus en plus d’incohérences » et « Les médias allemands incitent à l’hystérie raciste »).
La décision du tribunal de Hambourg vient maintenant confirmer que les accusations et les preuves avancées avaient été trafiquées par la police. En plus du petit nombre de ceux condamnés pour agression, la décision du tribunal laisse entendre que les « événements survenus la nuit de la Saint-Sylvestre » ont été en grande partie une invention des médias.
Le tribunal de Hambourg a acquitté les trois derniers auteurs présumés de la nuit de la Saint-Sylvestre. La juge Anne Meier-Göring a décidé qu’il avait été prouvé qu’Alireza N., Abidi A. et Aydub B. n’avaient pas commis les délits dont ils étaient accusés. Le ministère public avait lui aussi préconisé l’acquittement.
La juge a porté de graves accusations contre l’enquête menée par la police et le ministère public pour avoir maintenu les trois hommes en détention pendant près de six mois durant le temps de l’enquête. Les prévenus furent accusés d’avoir commis ensemble des attouchements sur des femmes dans la rueGroße Freiheit dans le quartier de St Pauli à Hambourg. Ils auraient commis des attouchements sur l’étudiante Merle N. en lui touchant les fesses, l’entrejambe et la poitrine.
La jeune femme n’avait signalé l’incident à la police que plusieurs jours après la veille du Nouvel An, une fois parus les premiers articles des médias faisant état d’agressions sexuelles. Le soir des prétendues agressions, elle avait continué à participer aux festivités jusqu’à 4h30 du matin. Par conséquent, la victime n’avait pu subir le traumatisme allégué lors du procès.
La jeune femme avait dit par téléphone au policier ne pouvoir décrire aucun des auteurs. La seule chose dont elle se souvenait était une veste noire et une bague. Au tribunal, elle relata l’interrogatoire de la police. Elle eut d’abord l’occasion d’examiner toute seule et en toute tranquillité des photos prises par un photographe lors de la soirée du Nouvel An.
La commissaire en charge de l’enquête était alors assise dans une autre pièce. Zeit Online a indiqué que cette procédure allait à l’encontre des règles du code de déontologie des enquêteurs. « Au moment de visualiser des photos d’identité judiciaire au commissariat de police, c’est le tout premier instant qui importe. Comment la jeune femme témoin réagit ? La mémoire revient-elle rapidement ou bien est-elle en train d’affabuler quelque chose ? » Au tribunal, la commissaire a admis après coup que son comportement « manquait de professionnalisme ».
La juge a reproché à une autre femme policier d’avoir posé des questions pendant l’interrogatoire de façon suggestive en fournissant des « prétextes fallacieux », communément appelés mensonges. C’est ainsi qu’elle avait par exemple demandé à une jeune femme ce que les hommes qui se trouvaient sur la photo avaient fait. Elle n’a pas demandé si, ils avaient vraiment fait quelque chose. Elle avait aussi omis de dire à la jeune femme que les photos n’avaient pas été prises au moment où se seraient déroulés les faits.
Durant l’interrogatoire, elle a trompé l’accusé par de « fausses preuves ». Selon les documents, la policière a prétendu savoir durant l’interrogatoire que l’accusé avait fait des attouchements aux femmes dans la rue Große Freiheit. C’était un mensonge. En réponse à la question de la juge de savoir comment elle justifiait le recours à de telles méthodes d’interrogatoire interdites, la policière a répondu : « Je ne partage pas ce sentiment d’indignation et je n’estime pas que c’est une méthode d’interrogation interdite ».
Le seul « crime » commis par les trois accusés a été de célébrer le réveillon du Nouvel An à St Pauli. Ils ont pourtant passé, avec seulement une brève interruption, près de six mois en garde à vue en raison de soupçons. Un avocat a qualifié cet état de fait de privation de liberté.
Au bout d’environ trois mois, le tribunal régional de Hambourg leva les mandats d’arrêt émis contre les trois jeunes gens faute de preuves suffisantes contre eux. Le tribunal régional supérieur de Hambourg les renouvela pour trois mois après une plainte formulée par le ministère public.
La juge Meier-Göring qualifie à présent cette décision de « bizarre » et de « faute flagrante ». « Cela a coûté aux accusés trois mois [additionnels] de leur vie et à Hambourg beaucoup d’argent ».
Les trois personnes mises en cause furent indemnisées pour le temps passé en prison en recevant chacun 4500 euros (25 euros par jour). Outre les trois jeunes gens maintenant acquittés, d’autres innocents furent placés en détention préventive, dont certains pendant plusieurs mois.
Les accusations qui, pour des raisons de propagande, avaient été portées en début d’année contre des étrangers et des réfugiés par la police, les médias et les politiciens, se sont volatilisées.
À l’origine, il avait été allégué que 400 femmes avaient subi des attouchements le soir de la Saint Sylvestre à Hambourg. Il y eut 243 plaintes pénales et 21 suspects mis en examen. Dans l’affaire qui vient maintenant d’être tranchée, l’on peut voir comment une suspicion de crime a été créée : au moyen de mensonges et de manipulation par la police et les autorités chargées de l’enquête. À Hambourg, un seul accusé fut reconnu coupable de délit de nature sexuelle et condamné.
À Cologne, où la campagne contre les réfugiés et les étrangers avait débuté après le soir du Nouvel An, le parquet recensa près de 1300 victimes supposées. 1182 plaintes pénales furent déposées, dont 497 pour agressions sexuelles et cinq pour viols. Sur un total de 183 prévenus, seuls 22 furent accusés, le plus souvent de délits de vol. Un seul procès seulement se solda par une condamnation pour insulte sexuelle.
Les événements survenus la veille du Nouvel An furent grossièrement exagérés et utilisés comme prétexte pour faire basculer le climat politique vers la droite. D’une manière raciste, les médias et les politiciens ont dépeint une image de hordes criminelles et dangereuses d’étrangers harcelant les femmes les jeunes filles allemandes. Cette propagande servit alors à renforcer l’appareil policier, à étendre la surveillance de la population et à durcir les lois visant les étrangers et les réfugiés dans le but de pouvoir expulser aussi rapidement que possible les réfugiés du pays. Tous ceux qui ont participé à cette campagne de propagande doivent en assumer les conséquences.
Et pourtant, l’État et les médias ne se contentent pas du résultat. Le journalHamburger Abendblatt a critiqué ce récent acquittement parce que le tribunal avait défendu les principes fondamentaux de l’État. Ces jugements ont un sens lorsqu’ils sont prononcés individuellement, a écrit le journal. Toutefois, conformément à la logique grossière du commentaire, « dans leur totalité » les jugements sapent la « confiance » dans l’État de droit. Finalement, insiste le journal, cela profiterait à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD).
L’auteur de l’article, Matthias Iken, s’en prend vigoureusement à la décision prise par le tribunal à l’égard de la police : « Incontestablement, de sérieuses erreurs ont été commises. Mais, comment appréhender des coupables qui commettent collectivement des crimes en faisant partie d’un grand groupe ? Comment une victime peut-elle reconnaître dans une situation exceptionnelle des visages individuels au bout de plusieurs mois ? »
Il ne répond pas à sa propre question mais la réponse est pourtant claire : pour lui, des auteurs présumés doivent être appréhendés même sur la base de « prétextes fallacieux ». Des préjugés racistes en lieu et place de faits – telle est en vérité la vision du monde défendue par l’AfD.
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Malek Chebel est mort.
Malek Chebel, anthropologue des religions, est décédé ce samedi à Paris à l’âge de 63 ans des suites d’une longue maladie, rapporte l’agence APS.
Né en 1953 à Skikda, le défunt qui a entamé son cursus universitaire en Algérie avant de poursuivre ses études à Paris, était connu pour sa réflexion sur l’islam et pour être l’auteur du concept « l’islam des lumières », rappelle la même source.
Il a écrit plusieurs livres dont « Dictionnaire des symboles musulmans », « Les cent noms de l’amour », « Sagesse d’Islam », « Dictionnaire encyclopédique du Coran », « Les enfants d’Abraham », « l’Islam expliqué », « L’Islam et la raison, « le combat des idées » etc. Il est également l’auteur de plusieurs enquêtes et analyses ainsi que des articles de presse sur l’Islam et le monde musulman.
Malek Chebel a aussi traduit le saint Coran en langue française. Le regretté sera inhumé dimanche à Skikda, selon ses proches.
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La Russie veut peser sur le dossier israélo-palestinien.
Dmitri Medvedev au musée de l’Holocause du mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Le Premier ministre russe poursuit sa visite de trois jours en Israël et dans les territoires palestiniens. La Russie, aujourd’hui puissance-clé dans le conflit syrien, entend peser sur l’autre dossier régional, le conflit israélo-palestinien. A Jéricho, il a réaffirmé son soutien au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Les forces d’occupation israéliennes ont empêché au cours de la semaine dernière 26 palestiniens de quitter les terres occupées à travers le passage d’al-Karama.
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Des sources palestiniennes ont rapporté que trois prisonniers frères palestiniens, du village de « Beit Amin », près de Qalqilya, sont entrés dans une grève de la faim.
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L’Occupation notifie de démolir la maison de l’expert Dr.Jamal Amr à Silwan
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Inauguration des activités du 2ème Forum de Jérusalem en Mauritanie.
Un travailleur du village de Yamoun à l’ouest de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée a trouvé la mort le vendredi à l’aube 11/11, de ses blessures subies lors d’une chute.
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Les colons intensifient leurs attaques à l’est de Jénine.
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Un tribunal israélien a ordonné la ré-arrestation d’un ressortissant britannique-libanais quelques jours après avoir été acquitté des accusations.
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Les forces armées d’occupation israéliennes ont arrêté le vendredi 11, un jeune homme palestinien du village d’Arqa dans le sud-ouest de la ville de Jénine.
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Cheikh Ekrima Sabri, l’éminent orateur de la mosquée bénie al-Aqsa a condamné la campagne agressive, hostile et féroce des forces d’occupation israéliennes.
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L’armée israélienne installe un barrage routier à l’entrée de Jaba et arrête les citoyens.
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Plan sioniste pour un réseau de tramway reliant 4 colonies en Cisjordanie.
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Le porte-parole du mouvement du Hamas, Hussam Badran, a appelé tout le peuple palestinien, ses factions et ses institutions à faire pression sur l’Autorité Palestinienne pour arrêter l’arrestation politique des étudiants des Universités en Cisjordanie.
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Maroc: Marches contre la normalisation avec l’occupation.
Des marches ont eu lieu dans un certain nombre de villes marocaines pour rejeter la normalisation de l’Etat marocain avec l’occupation israélienne.
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L’occupation force les habitants de la Vallée du Jourdain à évacuer leurs domiciles.
Les autorités d’occupation israéliennes ont informé la nuit dernière les habitants de Kherba « Al-Ras al-Ahmar » dans le champ d’Atouf à l’est du village de Tamoun.
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L’Egypte décide d’ouvrir le passage de Rafh devant la délégation de « Ain Sokhna 2 ».
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Quatre palestiniens ont été blessés ce vendredi par les balles des forces d’occupation israéliennes au nord de la bande de Gaza.
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Les forces de sécurité jordaniennes ont réprimé, aujourd’hui, une manifestation organisée en dehors du bureau du Premier ministre à Amman contre le récent accord de gaz.
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Des habitants du village de Qalandia et des villages voisins ont effectué la prière du vendredi pour la 16ème semaine consécutive près de leurs maisons démolies.
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Des affrontements ont éclaté entre les habitants et les forces d’occupation sionistes, cet après-midi, lors de la prise d’assaut de la ville Qaryout au sud de Naplouse.
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Les forces d’occupation sionistes ont réprimé, cet après-midi, une marche pacifique qui a été lancée dans le village de Bili’in, près de Ramallah.
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