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Boycott Israël : Coca-Cola nie ses liens avec l’état sioniste et s’inquiète des conséquences du boycott

Le 22 juillet dernier, Coca-Cola faisait état d’une baisse de 3% de son bénéfice net dégagé au titre du deuxième trimestre, invoquant notamment la restructuration de ses activités « jus de fruits » en Russie et la scission d’une filiale au Brésil.

Un boycott en perpétuelle expansion

Le boycott économique, politique et culturel peut s’observer sur Google, où la recherche « boycott Israël » a tout simplement explosé en 2014, dans le monde comme en France.

De plus en plus efficace, la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » (BDS) a été lancée en 2005 par 171 ONG palestiniennes, suite à l’initiative proposée par Desmond Tutu (grande figure sud-africaine, prix Nobel de la paix en 1984), de provoquer un « désinvestissement » d’Israël.

En Europe, les consciences s’éveillent. La Belgique étudie la mise en place d’un label permettant d’identifier les produits venant des colonies israéliennes, mais il ne serait pas obligatoire et les distributeurs auraient le choix de l’afficher.

Divers médias rapportent également la décision de nombreuses entreprises à l’étranger, comme la Turquie ou l’Inde, de boycotter le célèbre soda. A Mumbai, en Inde, les musulmans ont aussi appelé à boycotter les produits des sociétés PepsiCo, Kraft Foods Group et Nestlé d’après le journal Jakarta Globe. « C’est notre façon de montrer notre colère contre Israël. Pour nous, Coca-Cola et Pepsi, c’est du sang humain. Ils financent la guerre contre la Palestine » a déclaré Omar Sheikh, propriétaire d’un restaurant à Bombay.

Quel est le lien entre Coca-Cola et Israël ?

En 1997, le gouvernement d’Israël a honoré Coca-Cola au cours d’une pompeuse cérémonie afin de remercier la société pour son soutien infaillible face au boycott annoncé par la Ligue Arabe.

Chaque année, Coca-Cola participe financièrement aux récompenses attribuées par la Chambre de commerce israélo-américaine aux entreprises qui ont contribué à l’économie israélienne. En 2009, c’était ainsi le Comité américain pour les Affaires publiques israéliennes (AIPAC) qui était primé, dont l’un des principaux objectif est de s’assurer du veto des USA contre toute résolution de l’ONU condamnant les actions israéliennes.

En 2008, Coca-Cola était chargé d’investir en Israël par le « Challenge Fund ». L’année suivante, la société avait organisé une réception spéciale en l’honneur de Binyamin Ben-Eliezer, un élu politique israélien et criminel sioniste d’origine irakienne. Une plainte a été déposée contre lui en Espagne, pour « crimes de guerre » lors du massacre de Jénine et de la guerre du Liban.

Enfin, Coca-Cola posséderait des fermes laitières dans plusieurs colonies illégales dont Shadmot Mechola en Cisjordanie.

Coca-Cola rame

De nombreuses photos de promotions (destockage massif) et d’opérations « séduction » nous parviennent via les réseaux sociaux. Il semblerait pour la société qu’il soit plus que jamais temps d’attirer le consommateur, Coca-Cola intègre désormais plusieurs prénoms arabo-musulmans sur ses bouteilles.

Coca-Cola a publié un communiqué le 21 juillet dernier, dans lequel la société nie soutenir un pays en particulier et rappelle qu’elle est le troisième plus important employeur et le cinquième investisseur en Palestine.

Vendredi dernier, l’entreprise a annoncé son nouveau partenariat avec la société Monster, dans le but de pallier la baisse de ses ventes. Le géant d’Atlanta vient aussi de lancer son modèle à la stévia, un édulcorant à base de plante, afin de booster ses ventes et de contrer sa réputation de « malbouffe ».

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