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France, Toulouse : un homme mortellement poignardé devant une salle de prière


Un homme a été tué d’un coup de couteau devant les locaux de l’association franco-turque à Toulouse ce vendredi après-midi alors qu’il s’interposait dans un différend entre deux autres personnes, selon une source policière. L’homme, d’origine roumaine, a été touché au moment où il tentait de séparer deux protagonistes.
L’auteur du coup de couteau, un homme d’une trentaine d’années, a été interpellé et placé en garde à vue. Les faits se sont déroulés devant les locaux qui servent également de salle de prière pour les musulmans de la communauté turque les vendredis.
C’est la brigade criminelle de la sureté départementale qui a été saisie de l’affaire. Le parquet s’est rendu sur place.

La mère d’Anas, noyé à Toulouse, n’a pas été autorisée à être plus près de son fils à cause de son hijab

Inconsolable. Plongée dans l’album de famille, Nora, la mère du petit Anas, 5 ans, retrouvé noyé samedi à la piscine municipale du parc des sports de Toulouse (piscine Nakache), ne peut retenir ses larmes. Elle et son époux, Hafid, que nous avons rencontrés hier, à leur domicile toulousain, veulent comprendre les circonstances dans lesquelles leur petit garçon est mort lors de la baignade dans le bassin central réservé aux enfants. Nora, la mère d’Anas, soutenue par sa famille et ses voisins, s’exprime pour la première fois.

Selon vous, que s’est-il passé au moment du drame ?

Je me suis rendue à la piscine avec Anas, son frère de 7 ans et un cousin. Peu avant 16 heures, Anas, qui mesure environ 1 mètre, était dans l’eau avec son frère et son cousin. Je n’avais pas accès au bassin ni à ses abords en raison de ma tenue vestimentaire. (NDLR : Nora portait le hijab, un voile laissant apparaître le visage et une tunique. Le règlement stipule que pour des raisons d’hygiène toute tenue vestimentaire n’est pas autorisée au bord du bassin.) Je ne conteste pas le règlement puisqu’il faut être en maillot pour avoir accès au bassin. Mais j’étais à environ 20 mètres de mon fils pour le surveiller. Soudain, j’ai entendu les enfants crier. Ils avaient repéré Anas au fond de l’eau. Un homme l’a remonté à la surface, les maîtres nageurs et la sécurité sont intervenus.

Qu’avez-vous fait ?

J’ai poussé des cris, des hurlements en voyant mon fils inanimé et dans cet état.

Que voulez-vous dire aujourd’hui ?

Pourquoi ne m’a-t-on pas autorisée à être plus proche pour le surveiller dans l’eau ? Il aurait fallu que je sois au moins à deux mètres de lui… Cela aurait été plus facile d’intervenir. Anas, se faisait une joie d’aller à la piscine. Il n’y avait jamais été auparavant.