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Incendie volontaire à la Grande Mosquée de Strasbourg


Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour un début d’incendie à la Grande Mosquée de Strasbourg vers 3h dans la nuit de samedi à dimanche. Des papiers et des cartons étaient en train de brûler devant la porte d’entrée de l’édifice de la rue Averroès.
Le feu a été rapidement éteint par les pompiers. La façade de la mosquée a été légèrement noircie par les fumées au-dessus de la porte.
Sur les images filmées par les caméras de vidéosurveillance, une personne apparaît en train de mettre le feu à des cartons et des papiers publicitaires. L’incendiaire, dont le visage est dissimulé, s’éloigne alors que les flammes se développent.
L’enquête de police est en cours pour identifier l’auteur de cet incendie volontaire.

Un élan de solidarité pour Abdessalam propriétaire d'une peugeot 106 incendié


L’image d’une petite Peugeot 106 orange, renversée et incendiée jeudi par des casseurs lors d’une manifestation anti-austérité à Bruxelles, avait fait le tour des médias belges. Son propriétaire, un électricien, a eu la surprise de la voir « remboursée », vendredi 7 novembre, grâce à la solidarité des internautes.
Emu par la mésaventure d’Abdessalam Gharrafi, Bruno Dillen, un jeune spécialiste en e-marketing originaire d’Anvers, a lancé vendredi en fin de matinée un appel aux dons sur un site de financement participatif.

Un don de 2 000 euros demandé, 18 000 euros récoltés

« Gharrafi est électricien et a besoin de sa voiture pour aller travailler. Faisons en sorte de rassembler assez d’argent pour qu’Abdessalam et sa famille puissent continuer à apporter leur contribution à la société. On ne peut pas accepter qu’une minorité détruise des vies », expliquait l’instigateur du projet, proposant de réunir la somme de 2 000 euros.

En sept heures, son appel a été entendu par près d’un millier de contributeurs, qui ont rassemblé plus de 18 000 euros sur la plateforme de crowdfunding. Bien plus que la cote à l’argus de la petite voiture.
En fin de matinée, Abdessalam ignorait toujours l’existence de cet élan de solidarité.
« Je ne savais pas du tout, non. D’ailleurs, très franchement, je n’arrive toujours pas à y croire », ajoute Abdessalam , débordés de coups de téléphone.