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En France on a le droit de dire « Je suis Charlie » mais pas « Je ne suis plus Charlie »
Un jeune entrepreneur dynamique qui a pour habitude de trouver les bonnes affaires s’est mis dans l’idée de récupérer des noms de domaine internet qui pourraient avoir du succès.
Au lendemain du tragique attentat, nombreux sont ceux qui ont tenté d’enregistrer à l’INPI la marque « Je suis Charlie ».
Qu’en est-il de « Je ne suis plus Charlie » ? Après les réactions choquantes des responsables politiques à la limite de l’islamophobie et l’union sacrée tournée en ridicule avec la présence de criminels de guerre et de dictateurs en première ligne…certains pourraient ne plus vouloir se définir en Je suis Charlie…
En voulant enregistrer le nom de domaine JenesuisplusCharlie.fr , un message automatique est arrivé, informant le jeune entrepreneur que ce nom de domaine est exclut car il est offenssant.
Conclusion, en France on a le droit de dire « Je suis Charlie » mais pas « Je ne suis plus Charlie »
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Canada : des musulmans distribuent des roses, une réponse aux préjugés
A Ottawa, des étudiants et bénévoles musulmans ont décidé de montrer un bon comportement aux passants. En effet, ces musulmans ont bravé le froid canadien pour offrir une rose à chaque personne marchant dans la rue.
Tout en donnant une fleur, ces musulmans engagés ont profité de l’occasion pour parler de leur foi et de l’Islam aux passants. Une des bénévoles a confié au quotidien Ottawa Sun : « Nous savons ce que notre foi signifie et nous voulons la faire connaître à d’autres aussi ». L’objectif de cette initiative est donc de faire un geste de paix afin de répondre aux préjugés et d’appeler à l’Islam.
Les musulmans canadiens, comme dans d’autres pays, sont victimes d’amalgames et d’attaques, particulièrement ces derniers temps. Ces musulmans veulent donc rétablir la vérité en mettant en avant un bon comportement. Un étudiant bénévole lors de cette action a ainsi déclaré : « Nous aimons ce pays, nous aimons les gens et nous sommes une partie de la communauté ». Souhaitant seulement vivre en toute tranquillité, ces musulmans canadiens ont fait passer leur message de paix.
A l’occasion de cet événement, 1000 roses ont été distribuées aux passants. En octobre dernier, une initiative similaire avait été lancée par des musulmans aux Etats-Unis. Ces musulmans avaient distribué des roses aux passants avec une citation prophétique accompagnant chaque fleur. La communauté musulmane s’applique donc à montrer une belle image tant que faire se peut, tout en appelant à la Vérité.
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USA : la campagne « Share a Quran », lancée par CAIR
Suite aux récents événements, une nouvelle campagne a été lancée par des musulmans aux Etats-Unis. Intitulée « Share a Quran » – partage un Coran – cette initiative consiste à offrir des exemplaires du Saint Coran afin de rétablir la vérité au sujet de l’Islam et de répondre aux interrogations des non musulmans.
Cette campagne a été pensée par CAIR (Conseil des relations américano-islamiques) dans le but de répondre aux préjugés et de remédier à l’islamophobie. « Share a Quran » a donc pour finalité d’expliquer que l’Islam est synonyme de paix. C’est en ce sens que Nihad Awad, directeur de CAIR a déclaré : « Il y a des versets clairs et précis dans le Coran qui enjoignent les musulmans à répondre pacifiquement et par la prière aux insultes et aux moqueries, et des versets coraniques demandant le respect des libertés religieuses ».
Nihad Awad poursuit en citant le verset : {La bonne action et la mauvaise action ne sont pas pareilles. Rends le bien pour le mal, et tu verras ton ennemi se muer en fervent allié !}. (Sourate 41 : Verset 34). La distribution de ces exemplaires du Saint Coran est accompagnée d’un guide relevant les versets relatifs à la question du droit des femmes ou encore au respect des autres religions. Exposer la vérité tout en détruisant les préjugés, voici la nouvelle visée de CAIR.
En novembre dernier, CAIR était à l’origine de la campagne « Unite Humanity » qui avait pour objectif de regrouper les informations de chaque association religieuse dans le but de faciliter une entente entre elles et d’agir collectivement pour répondre aux besoins d’autrui. CAIR est donc un organisme qui se montre actif dans la propagation du message de l’Islam, en prônant le bon comportement et en répondant aux questions de chacun.
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Islamophobie ou antimusulman ?
Ces dernières années, nombreux sont les mots utilisés afin de qualifier des actions à l’encontre des français de confession musulmane. Les deux principaux qui ressortent sont islamophobie et antimusulman, mais les deux n’ont pas le même sens et ne s’utilisent pas de la même façon.
Définition de l’islamophobie
Si l’on se limite à la lecture primaire de ce mot, la compréhension est simple : phobie envers l’islam. Pour faire le parallèle avec les événements actuels, le dessinateur Charb de Charlie hebdo déclarait lui-même en 2011 : “Rien que ce terme d’”islamophobie”, j’aimerais bien que quelqu’un me dise exactement ce que ça veut dire car “islamophobe” ça veut dire quoi, avoir peur de l’Islam? Personne à Charlie Hebdo n’a peur de l’Islam, personne à Charlie Hebdo n’a peur des catholiques, c’est absurde”. Il existerait donc d’autres sens au sein de ce mot, régulièrement choisi par les politiques français pour dénoncer des faits contre les musulmans tels que des agressions ou encore des amalgames.
Lecture selon les politiques
Plusieurs sont ceux qui ont apporté leurs explications, leurs avis, sur le bon terme à employer pour qualifier ces actes. Manuel Valls, l’actuel Premier ministre a par exemple avancé l’opinion suivante : “Derrière le mot “islamophobie”, il faut voir ce qui se cache. Sa genèse montre qu’il a été forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 1970 pour jeter l’opprobre sur les femmes qui se refusaient à porter le voile. […] Pour les salafistes, “[l’]islamophobie” est un cheval de Troie qui vise à déstabiliser le pacte républicain”. Dans leurs discours récents, François Hollande, président de la République et Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur ont respectivement choisi “antimusulman” pour le premier et “islamophobie” pour le second, pour parler de faits similaires. Enfin, selon la journaliste Caroline Fourest : “Musulmanophobie ne poserait aucun problème, puisque cela voudrait dire phobie envers les musulmans. Ce qui est forcément raciste. Mais c’est long. Le mot retenu est plus court, “islamophobie”, même s’il veut dire littéralement “phobie envers l’Islam”. Ce qui facilite l’amalgame entre la critique des idées et celles des identités”.
Antimusulman inclus dans islamophobie
Selon Houda Asal, chercheuse en sociologie, le sens profond du terme islamophobie aurait été défini au début des années 1900 par les sociologues de l’époque et aurait servi à : “décrire d’une part, une «islamophobie de gouvernement» fondée sur une différenciation des musulmans dans le système d’administration colonial français, et d’autre part, une “islamophobie savante et cléricale”, qui véhicule des préjugés sur l’islam et une méconnaissance des réalités de cette croyance”. La lecture qui peut donc être faite dans les diverses citations précédentes est donc que le terme “islamophobie” n’est pas en soi une peur de l’islam mais bien un phénomène de rejet envers un type de population et de la culture qu’il véhicule. Concernant le terme antimusulman, il est selon le CCIF (collectif contre l’islamophobie en France) “un arbre qui cache la forêt” et n’est utilisé que pour parler d’actes isolés. Enfin, d’après Houda Asal, l’islamophobie est synonyme de racisme antimusulman ce qui inclut les deux mots dans un sens commun : le racisme.
A travers ces différents éléments, il est possible de conclure que les deux mots désignent une seule et même situation, celle du racisme envers une population : les musulmans. Ce racisme est exprimé avec plus ou moins d’amalgames, certains considérant n’importe quel individu “maghrébin”, “bronzé” ou encore “typé” comme musulman. La lecture finale qui peut être faite est qu’en 2015 en France, la peur et la haine de l’autre en fonction de sa croyance ou de son origine ethnique, sont encore et toujours trop présentes.
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[Etats-Unis] : Victime de racisme à… 4 ans
Difficile à croire, mais ce joli petit minois a bien été confronté au racisme, et ce, à seulement 4 ans… L’histoire se passe à Saint-Louis, dans le Missouri.
“Je ne veux pas être ta copine car je n’aime pas les gens de couleur”
Comme tous les enfants, ils arrivent que Londy soit triste à la sortie de l’école. Une tristesse qui peut-être due à une dispute avec sa meilleure amie, un mauvais résultat, après être tombée en jouant à la balle au prisonnier. Bref ! Une multitude de raisons pour lesquelles Londy peut retrouver sa maman attristée par un évènement qui s’est produit dans la journée. Sauf que ce jour là, ce n’était rien de tout ça. Et pour cause ! Sa maman, Tomeka Fisher, voyant la petite fille pleurant toutes les larmes de son corps, un jour de décembre, la questionne sur le pourquoi du comment. C’est avec étonnement que la maman apprend que ça toute petite a été victime de racisme. Non pas de la part d’un adulte, mais d’une de ses camarades. En effet, cette dernière lui aurait clairement dit ne pas vouloir être son amie car elle n’aimait pas les gens de couleur… Motifs sidérant, de surcroît, quand l’on sait que cela sort de la bouche d’une enfant.
Une vidéo extrêmement touchante
Tomeka Fisher entreprit donc de faire une vidéo du témoignage de la petite fille afin de la publier sur Facebook, de connaître le point de vue de ses amis sur la situation et solliciter la réflexion quant aux préjugés véhiculés par la société et transmis par les parents. Alors que la maman souhaitait partager cette vidéo uniquement avec ses amis, ce sont plus de 10 millions de personnes qui ont été touchées par le témoignage de la petite Londy.
“C’était incroyable. Je voulais juste que les gens sache qu’aucun enfant ne devrait dire à quelqu’un qu’il ne veut pas être son ami à cause de sa couleur de peau ou de ce à quoi il ressemble.”
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[Etats-Unis] : Victime de racisme à… 4 ans
Auteur : Latifa Dans Écrits libres, Société 19/01/2015 1 commentaire 1,287 Vues
Difficile à croire, mais ce joli petit minois a bien été confronté au racisme, et ce, à seulement 4 ans… L’histoire se passe à Saint-Louis, dans le Missouri.
“Je ne veux pas être ta copine car je n’aime pas les gens de couleur”
Comme tous les enfants, ils arrivent que Londy soit triste à la sortie de l’école. Une tristesse qui peut-être due à une dispute avec sa meilleure amie, un mauvais résultat, après être tombée en jouant à la balle au prisonnier. Bref ! Une multitude de raisons pour lesquelles Londy peut retrouver sa maman attristée par un évènement qui s’est produit dans la journée. Sauf que ce jour là, ce n’était rien de tout ça. Et pour cause ! Sa maman, Tomeka Fisher, voyant la petite fille pleurant toutes les larmes de son corps, un jour de décembre, la questionne sur le pourquoi du comment. C’est avec étonnement que la maman apprend que ça toute petite a été victime de racisme. Non pas de la part d’un adulte, mais d’une de ses camarades. En effet, cette dernière lui aurait clairement dit ne pas vouloir être son amie car elle n’aimait pas les gens de couleur… Motifs sidérant, de surcroît, quand l’on sait que cela sort de la bouche d’une enfant.
Une vidéo extrêmement touchante
Tomeka Fisher entreprit donc de faire une vidéo du témoignage de la petite fille afin de la publier sur Facebook, de connaître le point de vue de ses amis sur la situation et solliciter la réflexion quant aux préjugés véhiculés par la société et transmis par les parents. Alors que la maman souhaitait partager cette vidéo uniquement avec ses amis, ce sont plus de 10 millions de personnes qui ont été touchées par le témoignage de la petite Londy.
“C’était incroyable. Je voulais juste que les gens sache qu’aucun enfant ne devrait dire à quelqu’un qu’il ne veut pas être son ami à cause de sa couleur de peau ou de ce à quoi il ressemble.”
Tout est bien qui finit bien…
Parmi ces 10 millions de personnes attristées par les pleurs de Londy, le papa d’Holland. Celui-ci a, en effet, été très touché, au point d’en parler à sa fille, et de lui expliquer la situation. Holland et son père, vivant également dans le Missouri, décidèrent de lui faire un joli dessin sur lequel était inscrit “Je serai ton amie” afin de lui remonter le moral.
“J’ai vu l’histoire de Londyn et la vidéo postée par sa mère m’a brisée le cœur. Je suis rentré chez moi et je l’ai montré à ma fille de 5 ans. Nous en avons parlé et c’était une façon pour ma fille d’apprendre combien les mots peuvent faire du mal“, a expliqué le papa d’Holland à KFVS 12, une chaîne de télé locale.
Touchées, Londyn et sa mère ont fait une autre petite vidéo dans laquelle figure Londyn tenant le dessin en question, afin de remercier Holland.
Si le racisme peut accabler une petite fille de 4 ans, demandez-vous les ravages qu’il peut provoquer sur une personne plus mâture. Et n’oubliez pas, nous serons toujours un étranger pour quelqu’un…
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Le non contre l’islamophobie manifesté à Paris
Les actes islamophobes explosent depuis les attentats à Paris et il est plus que temps d’agir. Plusieurs centaines de personnes, principalement d’extrême gauche, ont participé à un rassemblement contre l’islamophobie, dimanche 18 janvier, dans le 1er arrondissement de Paris.
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Islamophobie : Philippe Tesson poursuivi par la justice
La réponse aux propos islamophobes de Philippe Tesson sera judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert, lundi 19 janvier, une enquête préliminaire pour « provocation à la haine raciale » contre le journaliste de 87 ans après son passage à Europe 1.
« D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité sinon des musulmans ? (…) C’est les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui», avait-il lancé.
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Islamophobie : 116 agressions signalées depuis l’attaque de Charlie Hebdo
L’explosion des actes islamophobes est confirmée par les statistiques. Depuis les attentats du 7, 8 et 9 janvier, 116 actes anti-musulmans ont été signalés en France, a annoncé, lundi 19 janvier, l’Observatoire national contre l’islamophobie.
En moins de 15 jours, ce sont 28 agressions contre les lieux de culte et 88 menaces qui ont été recensés par le ministère de l’Intérieur, ce qui « représente une hausse de 110 % par rapport à janvier 2014 », informe le président de l’Observatoire Abdallah Zekri.
Celui-ci a de nouveau dénoncé les « actes de haine à l’égard des Français de confession musulmane, qui dans leur immense majorité, respectent les valeurs de la République et la laïcité contrairement à ce que laissent croire certains individus qui, profitant de leur notoriété médiatique, font de leur haine des musulmans et de l’islam leur fonds de commerce ».
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« Apologie du terrorisme » : Amnesty dénonce la dérive de l’Etat français
Près de deux semaines après les attentats terroristes perpétrés sur le sol français, Amnesty International a estimé, vendredi 16 janvier, que les 69 arrestations répertoriées pour « apologie du terrorisme » présentent le risque de violer la liberté d’expression.
Dans un communiqué diffusé en anglais, l’ONG s’inquiète d’une dérive judiciaire, jugeant la notion d’« apologie du terrorisme », telle que définie par la loi de novembre 2014, trop vague. « L’heure n’est pas à l’ouverture de procédures inspirées par des réactions à chaud, mais bien plutôt à la mise en place de mesures réfléchies qui protègent des vies et respectent les droits de tous », note le communiqué.
Après avoir évoqué le cas Dieudonné, Amnesty International cite des exemples de propos ayant fait l’objet d’une inculpation : « Je suis fier d’être musulman, je n’aime pas Charlie, ils ont eu raison de faire ça », ou encore le cas d’un chauffeur, qui a déclaré aux policiers qui le contrôlaient alors qu’il était ivre : « il devrait y avoir plus de Kouachi, j’espère que vous serez les prochains. »
L’organisation appelle l’Etat français à faire un meilleur tri entre les cas qui tomberaient sous le coup de la justice et les autres car « le risque est grand que ces arrestations violent la liberté d’expression » se désole l’ONG.« La façon dont les autorités françaises agit à la suite des meurtres terrifiants est le test décisif pour son engagement aux droits de l’homme pour tous », juge Amnesty International.
L’organisation met aussi en garde la France contre des réactions rapides, prises sous le coup de l’émotion. « La liberté d’expression n’a pas de favoris. L’heure n’est pas à l’ouverture de procédures inspirées par des réactions réflexes, mais bien plutôt à la mise en place de mesures réfléchies qui protègent des vies et respectent les droits de tous », conclut John Dalhuisen, le directeur du programme Europe et Asie centrale de l’ONG.

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