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islam : Les bienfaits de la recherche de la science


Rechercher et apprendre la science (talab al ‘ilm) est un devoir pour tout musulman. Dans sourate Al ‘Alaq (l’Adhérence), Dieu (Exalté soit-Il) dit :

Lis au Nom de ton Seigneur qui a tout créé, qui a créé l’homme d’une adhérence ! Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie !

Les vertus de l’apprentissage de la science 
L’Islam encourage la recherche de la science dans de nombreux ahadith. Le prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui) dit dans un hadith rapporté par l’imam Ahmad et Ibn Maja (que Dieu les agrée) :

Ô Abu Dharr, que tu partes et que tu apprennes un verset du livre d’Allah est préférable pour toi que de prier cent raka’a, et que tu partes et que tu apprennes une porte de science, que l’on applique ou pas, est préférable pour toi à ce que tu pries mille rak’a.

Ce hadith montre bien le grand mérite et la rétribution associée à l’apprentissage de la science.
L’apprentissage de la science est également ce qui va nous élever en degrés, Dieu (glorifié soit-Il) dit dans sourate Al Moujadala, verset 11 :

Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

Al Tirmidhi (que Dieu l’agrée) rapporte dans un hadith authentique que le prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui) a dit :

On a évoqué devant l’Envoyé d’Allah le cas de deux hommes : l’un est un dévot et l’autre est un savant. L’Envoyé a dit : Le mérite du savant sur le dévot est semblable au mien sur le plus proche d’entre vous. Ensuite, l’Envoyé d’Allah  a ajouté : Allah et Ses anges ainsi que les habitants des cieux et de la terre et même la fourmi dans sa fourmilière et le poisson prient sur ceux qui initient les gens au bien.

La place de la science est très importante en Islam. Nous sommes dans un siècle où l’information est partout, c’est pourquoi il faut redoubler d’efforts pour apprendre tout en étant vigilant aux sources de cet apprentissage. À nous de nous référer aux spécialistes d’une science si nous souhaitons l’apprendre.
L’effort d’apprendre et d’enseigner
Apprendre puis transmettre en tournant son intention totalement vers Allah (glorifié soit-il) fait partie des choses dont la rétribution  est immense. Mou’adh Ibn Jabal (que Dieu l’agrée) disait :

Apprenez le savoir car le fait de l’apprendre pour plaire à Allah constitue une marque de crainte, le fait de le viser constitue une marque d’adoration, le fait de l’étudier constitue une marque de glorification, le fait de le chercher constitue une marque de Jihad, le fait de l’enseigner à celui qui ne le possède pas constitue une aumône et le fait de le dispenser à ceux qui le méritent constitue un moyen de rapprochement d’Allah. C’est que le savoir est un ami intime dans la solitude et un compagnon fidèle dans la retraite spirituelle.

Une science apprise se doit d’être partagée, le prophète (que la Paix et le Salut soient sur lui) a dit d’après Ibn ‘Abass (que Dieu l’agrée) :

Conseillez vous en Science et ne vous cachez pas le savoir les uns les autres, car une trahison en science est plus grave qu’une trahison en argent.

تناصحوا في العلم ولا يكتم بعضكم بعضاً، فإنَّ خيانةً في العلم أشدُّ من خيانةٍ في المال

La science doit être partagée et transmise, nous devons toujours, en tant que croyants, être à sa recherche. D’ailleurs, plus nous apprenons, plus nous nous apercevons que nous sommes ignorants. Allah (glorifié soit-Il) dit dans sourate Faatir, verset 28  :

Parmi les serviteurs d’Allah, les savants sont les seuls à Le redouter

Que Dieu nous aide à apprendre Sa Science avec une intention saine, et à la transmettre.

islam : Salat janaza – la prière funéraire

Les caractéristiques de salat janaza

Comme nous le savons, la prière funéraire sur le mort musulman est une obligation, sauf lorsque le défunt est un martyr ou un enfant n’ayant pas atteint la puberté. En effet, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) n’a pas prié sur les martyrs de la bataille de Uhud (et d’autres batailles) ni sur son fils Ibrahim. C’est en ce sens que la mère des croyants (qu’Allah soit satisfait d’elle) a rapporté : « Le fils du Prophète, Ibrahim, mourut à l’âge de 18 mois et le Prophète (‘alayhi salat wa salam) n’accomplit pas la prière funéraire sur lui ». (Abu Dawud et Ahmed). Pour tout autre défunt musulman, la prière funéraire est obligatoire.
De plus, comme pour les prières quotidiennes, salat janaza doit obligatoirement être accomplie en commun. Ceci est conforme à la pratique du Prophète (‘alayhi salat wa salam). Cela dit, afin d’accomplir la prière funéraire, il faut être au minimum trois personnes. En effet, ‘AbduLlah ibn Abi Talha (qu’Allah l’agrée) rapporte « qu’Abu Talha invita le Prophète (‘alayhi salat wa salam) à prier sur son fils ‘Umayr qui venait de décéder. Le Prophète se présenta alors et pria sur lui dans leur demeure. Il s’avança et se tînt devant Abu Talha, derrière qui se plaça Oum Soulaym. Et il n’y avait personne d’autre avec eux ».
Par ailleurs, Cheikh Al Albani (qu’Allah lui fasse miséricorde) affirme qu’il « est recommandé, lors de l’accomplissement de la prière, de former au moins trois rangs ». Cela est conforme à la manière dont le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) accomplissait la prière funéraire. En effet, Abu Umama (qu’Allah l’agrée) raconte : « Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) célébra une prière funéraire en compagnie de sept hommes. Il fit un rang avec trois d’entre eux, un autre rang avec deux d’entre eux, et un autre rang avec les deux restants ». (At-Tabarani).
Lors de la salat janaza, l’imam prononce le Takbir entre quatre et neuf fois. Comme le souligne Cheikh Al Albani (qu’Allah lui fasse miséricorde), « chacun de ces cas ayant été rapportés de manière authentique de la part du Prophète (‘alayhi salat wa salam), il est permis à l’imam d’agir comme il l’entend. Toutefois, le mieux pour lui est d’alterner, comme il est d’usage dans ce genre de pratiques ».
Enfin, l’accomplissement de salat janaza se fait comme suit : après le premier takbir, il faut prononcer sourate al Fatiha à voix basse. En effet, Abu Umamah ibn Sahl (qu’Allah l’agrée) rapporte : « La Sunna consiste, lors de l’accomplissement d’une prière funéraire, à réciter à voix basse la « mère du livre » (al Fatiha) après le premier takbir, et de prononcer ensuite trois autres takbir avant de saluer ». Après le second takbir, il faut invoquer Allah en faveur du Prophète (‘alayhi salat wa salam). Enfin, après les autres takbir, il faut invoquer sincèrement Allah en faveur du défunt, en prononçant des invocations que disait le Prophète (‘alayhi salat wa salam). Ces invocations sont nombreuses et ont été rapportées authentiquement dans les différents recueils de ahadiths. C’est ainsi qu’Abu Umamah (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Lorsque vous célébrez une prière funéraire, invoquez sincèrement Allah en faveur du mort ». (Abu Dawud, Ibn Majah).
Pour conclure la prière funéraire, comme toute autre prière, il faut effectuer le salut final « à droite puis à gauche« , afin de se conformer à ce que faisait le Prophète (‘alayhi salat wa salam), comme le souligne Cheikh Al Albani (qu’Allah lui fasse miséricorde). La Sunna lors de salat janaza consiste cependant à ce que le salut se fasse à voix basse, tant par le imam que par ceux qui le suivent.

Les mérites de cette prière

Le mérite de salat janaza concerne en premier lieu le défunt. En effet, par le biais de cette prière, le mort se voit accordé le pardon d’Allah. Par ailleurs, Cheikh Al Albani (qu’Allah lui fasse miséricorde) souligne que « le mérite et le bénéfice que tire le défunt de sa prière funéraire sont d’autant plus grands que la taille du groupe qui l’accomplit est importante« . SobhanAllah ! Plus le nombre de prieurs est important, plus le défunt en tire des bénéfices dans l’au delà. C’est en ce sens que d’après ‘Aisha (qu’Allah soit satisfait d’elle), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Tout mort sur lequel prie un groupe de cent musulmans qui intercèdent tous en sa faveur, se verra accorder leur intercession ». Un autre hadith mentionne « …se verra accorder le pardon d’Allah ». (Muslim, At-Tirmidhy, Ahmed).
De plus, même si le nombre de prieurs est inférieur à cent, le pardon d’Allah sera accordé au défunt, à partir du moment où ces personnes sont sincères dans leur intention et leurs invocations. C’est ainsi que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit d’après Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) : « Tout mort musulman sur lequel prient quarante personnes n’associant rien à Allah se verra accorder leur intercession ». ( Muslim, Abu Dawud, Ahmed).
Ainsi, plus nous sommes nombreux à accomplir salat janaza, plus le défunt pourra bénéficier de l’intercession et du pardon d’Allah. Cette prière est donc un devoir pour chaque musulman envers son frère afin de lui permettre d’être pardonné. Nous devons prendre en considération l’extrême importance de cette prière car lorsque l’on meurt, le cours de nos actions s’arrête. Le fait que plusieurs musulmans prient sur nous est donc un dernier moyen de bénéficier du pardon d’Allah.
Qu’Allah fasse miséricorde à tous nos proches et nos frères morts. Qu’Il les pare dans l’au delà de vêtements verts de satin et d’or. Qu’Il fasse d’eux et de leurs enfants les habitants du Paradis. Qu’Il leur accorde le Firdaws, par sa Grâce et sa Clémence Infinies. Qu’Allah nous accorde quant à nous, une belle fin. Qu’Il nous fasse pénétrer dans les plus beaux Jardins.