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Malak al-Khatib, 14 ans, la plus jeune détenue palestinienne dans les prisons israéliennes

Malak al-Khatib

Malak al-Khatib, jeune palestinienne de 14 ans a été arrêtée par les autorités israéliennes alors qu’elle rentrait de l’école le 31 décembre dernier. L’élève de 4ème a été condamnée à 2 mois de prison assortis d’une peine d’amende de 6000 shekels, soit 1335 €.
L’occupation sioniste enferme la jeune fille depuis un mois environ pour de supposés jets de pierre, l’obstruction d’une route et la possession d’un couteau. Sa détention a été prolongée par deux fois sans lui permettre de dire un mot à ses parents qui craignent pour la vie de leur fille.

« Nous croyons qu’ils lui ont extorqué de faux aveux sous la contrainte »

« Il n’y a aucune raison de détenir Malak. Nous croyons qu’ils lui ont extorqué de faux aveux sous la contrainte » a dit le père de Malak, Ali Al-Khatib, à l’Observatoire Euro-Mid pour les droits de l’Homme.

« Malak a assisté aux quatre audiences devant la cour, mais sa détention a été prolongée plusieurs fois. Nous n’étions pas autorisés à lui parler dans la cour. Elle semblait être très malade et avait peur  » a-t-il ajouté.

Le 18 janvier dernier, quatre autres enfants, de 11 à 14 ans, ont également été détenus et menacés pendant quatre heures par les autorités israéliennes avant d’être relâchés.

L’occupation israélienne détient encore en captivité 4900 prisonniers palestiniens, répartis sur 17 prisons et centres d’internement ou d’interrogation. Un rapport du ministère chargé des détenus palestiniens précise que les sionistes emprisonnent actuellement 190 enfants.

Enfants Palestiniens prisonniers dans des cages à l’extérieur en plein hiver

Le Comité Israélien contre la Torture vient de révéler un nouveau scandale, après la découverte d’enfants palestiniens gardés dans des enclos en plein air ou des cages, pendant l’hiver.

Ce Comité a publié un rapport prouvant que des enfants soupçonnés de délits mineurs ont été publiquement encagés à l’extérieur, avec des menaces régulières d’actes violents ou sexuels. Une pratique qui peut durer des mois !

Il faut préciser qu’il s’agit exclusivement d’enfants Palestiniens. En effet aucun enfant israélien n’est jamais soumis, comme le sont systématiquement les enfants Palestiniens, aux tribunaux militaires israéliens quelles ques soient les fautes qui leur sont reprochées et ce, sans aucune représentation juridique !

Le bureau du Défenseur Public (AOP) a récemment publié des détails sur une visite particulièrement choquante de ses avocats dans une prison israélienne : « Lors de notre visite à Ramla, qui s’est tenue au cours d’une violente tempête qui a frappé l’Etat, les avocats ont rencontré des détenus qui ont témoigné de ce qu’au milieu de la nuit des dizaines de détenus ont été transférés dans les cages de fer à l’extérieur ». « Il s’avère que cette procédure, en vertu de laquelle les prisonniers attendaient à l’extérieur dans des cages, a duré plusieurs mois et a été confirmée par d’autres fonctionnaires. »

Leur rapport fait valoir : « La torture est un moyen d’attaquer les modes de fonctionnement psychologique et social fondamentaux d’un individu » tel que décrit dans le Protocole d’Istanbul. En outre, « la torture peut avoir un impact sur un enfant directement ou indirectement, soit en le torturant lui-même, soit en le rendant témoin de la torture et de la violence sur des parents ou d’autres membres de la famille proche « .

« La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés de jets de pierres et 74% rapportent à cette occasion avoir expérimenté la violence physique lors de l’arrestation, le transfert ou l’interrogatoire. »

Le Comité Israélien contre la Torture souligne qu’Israël est le seul pays à poursuivre systématiquement les enfants devant ses tribunaux militaires, et a ajouté qu ’« aucun enfant israélien n’entre jamais en contact avec le système judiciaire militaire ».

Yournewswire 
CAPJPO-EuroPalestine