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Mieux comprendre le stress


Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le stress se définit comme étant « l’ensemble des réactions automatiques, biologiques et neurophysiologiques, nécessaires à l’organisme pour s’adapter et répondre à des stimulations nouvelles ou inattendues, ou d’intensité, de difficulté, de fréquence inhabituelles.«  Le stress est également appelé le syndrome général d’adaptation.
Les trois grandes phases de déroulement du stress
Le corps humain cherche à s’adapter dès lors qu’il est confronté à une situation qu’il ne connait pas, il va pour cela développer un stress, qui est une réaction naturelle et normale. Cette réaction a été découpée en trois grandes phases :
-la phase d’alarme, qui correspond à la libération d’hormones telles que l’adrénaline, afin de préparer le corps à être plus rapide. Le rythme cardiaque s’accélère, la respiration devient plus courte…
-La phase d’adaptation, elle est propre à chacun, suivant son éducation, sa personnalité, ses expériences personnelles …
-La phase de relâchement, qui met fin au stress et correspond au retour à la normale.

L’importance de la gestion du stress 
Si le stress est une réaction normale, un stress mal géré et prolongé peut très vite s’aggraver et être la source de nombreuses maladies. Il est donc important de développer une bonne capacité d’adaptation. Il faut également distinguer le stress positif du stress négatif. Le stress positif c’est la réaction face à un stimulus afin de nous adapter rapidement. Quant au stress négatif, c’est souvent celui qui est à l’origine du développement de maladies chroniques, c’est un stress prolongé qui devient insupportable.
Quelques éléments pour mieux gérer le stress
Cette liste est non exhaustive et est propre à chacun.
-Anticiper les choses dans la mesure du possible et organisez-vous pour mieux vous adapter en cas d’imprévu.
-Manger équilibré et sainement, faire du sport, dormir au moins six heures par nuit, se reposer en cas de fatigue … des choses qu’on entend souvent, mais que l’on n’applique pas toujours dans notre quotidien.
-Évoquer Allah (exalté soit-il), lire du coran, s’en remettre à Lui, refaire ses ablutions. Autant d’éléments qui ne sont pas sans importance dans la vie du croyant et dont il devrait user quelque soit sa situation.
-Identifier l’origine du stress et rechercher des solutions pour qu’il cesse de nous perturber.
-S’éloigner des facteurs de risques, il faut apprendre à bien se connaître afin d’éviter dans la mesure du possible de se mettre en difficulté.
-Accepter d’être aidé par un professionnel de santé si l’on ne parvient pas à faire face à certaines choses.
-Apprendre à mieux respirer, se relaxer et méditer, afin de pallier au stress.

Le crowdfunding mieux encadré

Bonne nouvelle pour les adeptes du crowdfunding (littéralement, le financement par la foule). Une nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er octobre dernier encadre l’activité des plateformes de crowdfunding en France, en fixant leurs principales obligations. Les donateurs, eux, seront désormais mieux protégés.
Deux statuts créés, en fonction du mode de fonctionnement des sites : l’intermédiaire en financement participatif (IFP), pour les plateformes de prêt ou de dons, qui devront désormais obtenir un agrément auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ; et le conseiller en investissement participatif (CIP), pour les plateformes d’investissement direct (equity), qui devront obtenir un agrément auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et seront placées sous sa tutelle.
Les dirigeants de plateforme devront désormais justifier d’un diplôme ou de deux ans d’expérience dans des « fonctions liées à la réalisation d’opérations de financement participatif, d’opérations de crédit, de fourniture de services de paiement ou de services de conseil aux entreprises ». Les portails devront souscrire à une assurance responsabilité professionnelle et donner des informations sur la santé des projets passés par leur plateforme, comme le pourcentage de défaillance des projets financés au cours des trois dernières années.
Les investisseurs auront, de leur côté, la possibilité de consulter l’historique des plateformes de crowdfunding sur l’Orias, le registre des intermédiaires financiers (déclaration, plaintes…). Chaque investisseur pourra placer au maximum 1 000 € dans un même projet, dans le cadre d’un prêt rémunéré. Le prêt sans intérêt est, de son côté, plafonné à 4 000 € par prêteur et par projet.
Autant de mesures censées rassurer les donateurs ou les investisseurs, alors que le crowdfunding représente une véritable source de financement alternative tant pour les PME que pour les initiateurs de projets : en France, 65 millions d’euros ont ainsi été récoltés en 2013. Globalement bien accueillie par les acteurs du secteur, la réforme est vue d’un mauvais œil par la profession bancaire, qui y a vu une atteinte à son monopole.