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Laïcité sélective : le maire impose le porc à la cantine et appelle les enfants à aller à l’église


Au nom de la laïcité, le maire de cette commune de la Sarthe a décidé de ne plus proposer de repas alternatif aux enfants qui ne mangent pas de porc.
Du cochon sinon rien. L’initiative d’un maire de la Sarthe suscite la polémique. A partir du 1er janvier prochain, dans la petite commune de Sargé-lès-Le Mans, les enfants qui ne mangent pas de porc à la cantine, n’auront pas de choix alternatif. Il n’y aura aucun plat de substitution. Pour justifier sa décision, le maire met en avant la laïcité.

« Un principe de neutralité républicaine ». Selon Marcel Mortreau, cette mesure vise simplement à respecter un principe de neutralité républicaine. « Le maire n’est pas tenu d’offrir des repas répondant aux exigences religieuses. C’est le principe de la laïcité », commente-t-il au micro d’Europe 1.

La municipalité évoque également une raison organisationnelle. Durant l’été, la ville a changé de prestataire et le nouveau fournisseur des repas a protesté contre la préparation d’un deuxième repas, estimant que cela représentait une charge de travail supplémentaire. Le maire est donc allé dans ce sens, même si l’élaboration d’un deuxième repas ne coûte pas plus cher, rapporte France Bleu.

Le maire applique une laïcité à géométrie variable

Ce n’est pas la première fois que le maire, d’obédience “divers-droite”, fait parler de lui. Le 11 novembre dernier,  Marcel Mortreau avait déjà créé la polémique en appelant les enfants à aller à l’église pour rendre hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale.
Le maire applique une laïcité à géométrie variable qui consiste à interdire ce qui relève d’une religion sauf lorsqu’il s’agit de la sienne. Cette forme de laïcité est actuellement très en vogue chez de nombreux politiciens français.

« Que font les petits garçons ? » : le livre imposé aux enfants et interdit aux parents


Suite à la polémique sur les réseaux sociaux engendrée par l’ouvrage « Que font les petits garçons ? » de Nikolaus Heidelbach, l’Académie de Nantes en a retiré sa fiche pédagogique datant de 2006.
Non à la contribution des parents
Sur la fiche pédagogique de l’ouvrage, nous pouvons y retrouver quelques règles à suivre par l’enseignant. Il y a le fait que ce livre s’adresse aux classes de cycle 3, que l’étude du livre doit durer 4 séances mais également que cet ouvrage ne doit pas être rapporté à la maison car les parents pourraient en compromettre son exploitation, on peut lire :

« Il est impératif que la phase de découverte ait lieu en classe et que les albums ne soient pas empruntés pour être emmenés à la maison. Les réactions très négatives de certains adultes à l’égard du livre pourraient compromettre son exploitation. »

Mais de quoi parle ce livre ?
Alors que l’ABCD de l’égalité fait encore débat, il est désormais question de sexe et de mort dans cet album dit de jeunesse. En effet, dans ce livre, les illustrations laissent apparaître les petits garçons nus, regardant une affiche publicitaire à connotation érotique sans oublier les textes qui offrent des scènes morbides à l’exemple de Pierre « qui collectionne presque tout » et qui traîne derrière lui un chariot de crânes humains, ou encore Ulysse qui s’exerce à être mort et s’allonge entre deux tombes du cimetière.
L’éducation de vos enfants ne vous appartient plus 
Certes, les enfants ont à cet âge une grande capacité d’imagination, c’est également l’âge où ils se posent des questions sur ces thèmes que sont le sexe et la mort, selon les théories freudiennes notamment. Mais est-ce la raison pour laquelle les enseignants doivent stimuler ces pensées chez les enfants afin d’éviter toute « frustration » due au « désir refoulé » ? Peut-on transformer ce qui est du domaine du caché en une chose totalement « normale » ? Et est-ce surtout un travail à réaliser sans l’approbation des parents ?
On peut déjà affirmer que la volonté de l’Education Nationale à s’emparer de l’éducation des enfants est bel et bien d’actualité.