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Afrique du Sud : la première mosquée pour gays ferme ses portes


En Afrique du Sud dans la ville du Cap, une mosquée dite pour les gays, du nom de « Open Mosque » a ouvert ses portes vendredi dernier. Ce fut la première mosquée de ce genre dans le pays. Seulement voilà, le lieu ne respectait pas certaines normes, ce qui a poussé les autorités à fermer cette mosquée.
La BBC a annoncé la fermeture de cette mosquée dans laquelle les personnes gays pouvaient venir prier et les femmes étaient autorisées à diriger les prières. Cette fermeture a été ordonnée car le règlement municipal n’était pas respecté par les responsables de la mosquée. Entre autres, la mosquée ne présentait pas de places de stationnement, ce qui est interdit par le règlement et ne disposait pas de « permis de convertir l’entrepôt en lieu de culte ».
Les responsables de la mosquée sont évidemment révoltés par cette décision. C’est en ce sens que l’un d’entre aux a déclaré à la BBC : « Le conseil municipal tente de fermer la mosquée en utilisant des règlements ridicules. […] Nous avons une liberté de religion et d’expression dans ce pays. Personne n’a le droit de dire n’importe quoi sur nos croyances. C’est une mosquée où règne l’égalité des sexes, l’autonomie, l’indépendance et cela restera ».
La communauté musulmane d’Afrique du Sud avait vivement critiqué l’ouverture de cette mosquée. Elle se dira donc satisfaite de sa fermeture, bien que les raisons avancées pour s’opposer à cette mosquée ne soient pas les mêmes que celles du conseil municipal. Reste à savoir si cette mosquée réouvrira tout de même ses portes un jour et surtout, si elle compte garder les mêmes « principes ». Pour l’instant, les démarches administratives pour régler les violations du règlement prendront au moins six mois. Rappelons que l’homosexualité constitue un grand péché, qu’Allah nous en préserve !

Afrique du Sud : une nouvelle mosquée pour les gays

Une mosquée gay-friendly a été inaugurée, vendredi 19 septembre, au Cap, en Afrique du Sud. Baptisé Open Mosque (Mosquée ouverte), le lieu de culte est ouvert à toute personne « indépendamment de son genre, de sa religion et de ses orientations sexuelles », explique son initiateur Taj Hargey.
L’homme, né en Afrique du Sud, est le directeur du Centre d’éducation musulman d’Oxford. A la tête de cette organisation, il avait déjà fait parler de lui en lançant une campagne anti-burqa en Grande-Bretagne. Cette fois, c’est dans son pays natal qu’il a choisi d’ouvrir une mosquée qu’il considère être le vecteur d’une « révolution religieuse » alors que l’islam condamne l’homosexualité.
Sans surprise, il s’est attiré les foudres de la communauté musulmane du pays recensé à 737 000 âmes, soit 1,5 % de la population selon les chiffres du centre de recherche américain Pew. Taj Hargey a même été menacé de mort. Vendredi, quelques manifestants sont venus protester contre l’ouverture du lieu de culte, un ancien atelier de tôlerie. Des policiers étaient présents pour assurer la sécurité d’une inauguration sous tension.
Cette mosquée s’adresse aux « gens ouverts d’esprit, pas aux personnes bornées », avait commenté Taj Hargey dans un entretien accordé à la BBC. Il estime que son initiative permet de lutter contre « l’islam radical » et va jusqu’à affirmer que l’Open Mosque est une « réplique de la mosquée originale du Prophète Muhammad, où il n’y avait aucune barrière ». Lors de son premier prêche dans la nouvelle mosquée, il a accusé des pays musulmans comme l’Arabie Saoudite et le Pakistan de permettre l’essor de groupes terroristes comme l’Etat islamique (EI) et Boko Haram.
Son Open Mosque n’est pas une exception en Afrique du Sud, où il existe déjà des mosquées dites « inclusives ». En France, une mosquée de ce type a ouvert ses portes dans la région parisienne en 2012.