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Flash info du 12 Cha’ban 1438.

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France : Emmanuel Macron remporte largement l’élection présidentielle avec 65,1% des voix face à Marine Le Pen, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria.
L’issue du scrutin était prévisible, c’est désormais acquis : Emmanuel Macron va devenir le huitième président élu de la Ve République. Il a recueilli, dimanche 7 mai, 65,1% des voix face à Marine Le Pen (34,9%), au second tour de l’élection présidentielle, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Grand favori de ce duel inédit, Emmanuel Macron a su tenir son rang malgré un début d’entre-deux-tours poussif. Retour sur la dernière ligne droite de ce marathon présidentiel unique en son genre.
Pour Emmanuel Macron, la campagne de second tour commence par une grosse bourde de communication. Galvanisé par sa position de tête au soir du premier tour, le 23 avril, il choisit de fêter ce qui n’est pourtant pas encore une victoire. A La Rotonde, une brasserie réputée du quartier de Montparnasse, à Paris, le candidat retrouve une partie de son staff de campagne, des politiques et quelques célébrités comme Pierre Arditi et Line Renaud.
Une campagne qui flotte.
Les agapes restent modestes. Du jambon et des asperges pour le candidat, « quelques radis, des croque-monsieur coupés en quatre et une coupe de champagne » pour les invités, relate Stéphane Bern, qui était aussi de la partie. La Rotonde n’est pas le Fouquet’s, mais qu’importe : dans les esprits, le parallèle est vite établi avec la fête « bling-bling » de Nicolas Sarkozy au soir de sa victoire en 2007.
Surtout, on reproche à Emmanuel Macron d’agir comme s’il avait déjà gagné la partie. Juste avant l’escapade à La Rotonde, il prononce un discours de quasi-victoire devant 3 000 militants en liesse, échange sur scène un baiser avec son épouse Brigitte… A-t-il pris la mesure de la responsabilité qui lui incombe ? Est-il capable de trouver les mots pour rassembler le camp républicain face au Front national ? Les jours suivants, sa campagne semble flotter : un agenda vide le lundi, pas de déplacement de campagne le mardi… Le mercredi matin, Libération traduit le scepticisme ambiant dans une une moqueuse.
Ce jour-là, Emmanuel Macron redescend très vite dans l’arène, aiguillonné par Marine Le Pen. Pendant qu’il rencontre les représentants syndicaux de l’usine Whirlpool d’Amiens dans les locaux de la Chambre de commerce de la ville, son adversaire déboule par surprise sur le site de l’usine promise à la fermeture. Sur les chaînes d’information, le choc des images est saisissant : l’un est claquemuré dans des bureaux, l’autre pose pour des selfies et réconforte les salariés.
Chez Whirlpool, Macron remis en selle par Le Pen.
Le coup de com’ de Marine Le Pen fonctionne à merveille. Sauf qu’Emmanuel Macron ne s’avoue pas vaincu. Sa réunion terminée, il se rend à son tour auprès des salariés. L’accueil houleux lui permet de mettre en scène un certain courage. Arrivé sous les sifflets, il repart, après plus d’une heure de discussion, dans une atmosphère plus apaisée. Des poignées de main sont échangées. S’il n’a pas convaincu les salariés, il a peut-être gagné leur respect.
Rien n’est évident dans cet entre-deux-tours. Le front républicain, si puissant en 2002 lorsqu’il s’agissait de faire barrage à Jean-Marie Le Pen en votant pour Jacques Chirac, est abîmé. L’attitude de Jean-Luc Mélenchon, qui ne donne aucune consigne de vote et refuse de dévoiler son choix, en dit long sur le déclin de ce réflexe politique qui avait accompagné la montée du Front national dans les années 1990.
Un certain flottement existe aussi à droite. Certes, François Fillon appelle dès le soir du premier tour à voter pour Emmanuel Macron. Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se prononcent aussi rapidement en faveur du candidat d’En marche !, de même que plusieurs ténors (Christian Estrosi, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet…). Mais le bureau politique des Républicains reste dans l’ambiguïté : « Face au Front national, l’abstention ne peut être un choix, nous appelons à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle », énonce le communiqué du parti, sans citer le nom d’Emmanuel Macron.
Rediaboliser le FN pour mieux le contrer.
Pour réactiver ce front républicain en perte de vitesse, Emmanuel Macron tente de dramatiser sa campagne. Plutôt que de modifier son programme ou de donner des gages aux électeurs de Mélenchon ou de Fillon, le candidat d’En marche ! entreprend de faire de ce second tour un référendum anti-FN. « Ne pas se positionner, c’est décider d’aider madame Le Pen », déclare-t-il sur TF1.
Il multiplie les commémorations symboliques censées replacer le FN face à son sulfureux passé. Le vendredi, il se rend à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), ce village massacré et détruit par des soldats de la Waffen-SS en juin 1944, puis visite le mémorial de la Shoah à Paris. Le 1er-Mai, il participe à un hommage en mémoire de Brahim Bouarram, un Marocain jeté dans la Seine par un participant au défilé du 1er mai 1995 organisé par Jean-Marie Le Pen. « Le parti des agents du désastre, les instruments du pire, l’extrême droite française, elle est là. Ils guettent depuis si longtemps l’effondrement que nous vivons pour en tirer profit », assène-t-il, le même jour, lors de son grand meeting parisien.
Une victoire sans enthousiasme
Le débat du 3 mai, suivi par 16 millions de téléspectateurs, lui donne une nouvelle occasion de pousser son avantage. Marine Le Pen, trop agressive, perd des plumes dans cet exercice qui exige de la solennité. Même certains de ses soutiens reconnaissent que leur candidate a manqué son débat. L’effet est immédiat. Dans les sondages qui suivent, la courbe d’Emmanuel Macron remonte sensiblement, laissant présager la large victoire obtenue ce dimanche.
Malgré le score, sans appel, cette difficile campagne d’entre-deux-tours a démontré qu’Emmanuel Macron ne peut se prévaloir d’avoir reçu un blanc-seing de la part des électeurs. Selon une enquête Ipsos pour le Cevipof et Le Monde publiée le 2 mai, 60% de ses électeurs affirment voter pour lui « par défaut ». Fractures politiques, colères sociales, scepticisme généralisé… A peine élu, Emmanuel Macron se trouve déjà face à d’immenses défis. Pour lui, le plus dur commence dès ce soir.
* Estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, Le Monde, France 24 et les chaînes parlementaires.
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Voici pourquoi le musulman doit apprendre à pardonner.
Pardonner aux autres n’est pas une affaire facile mais l’accomplissement de cette épreuve revêt la forme d’une grande bénédiction.
Ainsi, la vengeance ne doit pas être une caractéristique du musulman.
Allah (soubhanou wa ta’ala) dit:
« Quant à ceux qui ripostent après avoir été lésés, …ceux-là pas de voie (recours légal) contre eux » [Coran 42/41].
Notre Créateur ne cesse de nous inciter à renoncer à la haine et de préférer le pardon.
« C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu (Muḥammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d’Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. » [Coran 3/159].
Alors que certaines trahisons peuvent nous hanter, la meilleure manière de passer l’éponge est de permettre à nos cœurs d’oublier.
Cette décision peut sembler difficile mais le croyant qui arrive à cette finalité pourra jouir d’une tendre bénédiction d’Allah.
« Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes. » [Coran 5/45].
« Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux! Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent! » [Coran 2/109].
Le pardon est la clémence sont des qualités de Notre Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) que chaque musulman devait tendre à développer comme traits de sa personnalité.
Afin de pardonner durablement sans rancune, le musulman ne doit plus voir cette personne comme une ennemie, mais plutôt comme une épreuve de ce bas-monde.
De plus, il est important d’avoir la certitude que le choix du châtiment revient à Allah (soubhanou wa ta’ala) et qu’il se chargera de la personne ici-bas ou dans l’au-delà.
Pardonner est primordial dans la vie d’un musulman car rompre les liens de fraternité avec un frère ou une sœur est une attitude fortement déconseillée.
« Celui qui rompt avec son frère en religion durant une année sera considéré comme s’il avait fait couler son sang. »
(Hadith rapporté par Al Bukhari).
« Ne rompez pas vos liens de fraternité ; ne vous détournez pas les uns des autres ; ne soyez pas envieux les uns vis-à-vis des autres ; soyez plutôt frères, comme Allah vous l’a ordonné. »
(Hadith rapporté par Muslim).
De nombreux croyants ne surmontent pas la difficulté de pardonner à son proche suite à une infidélité. Mais, un sentiment de compassion peut remplacer cette détestable haine quand on connaît le châtiment réservé aux personnes infidèles dans la vie conjugale.
« Trois personnes seront privées de se voir sanctifiées ou adressées la parole par Allah et seront exposées à un châtiment douloureux le jour de la Résurrection : il s’agit d’un vieil homme adultère, d’un roi menteur et d’un pauvre arrogant. » (Rapporté par Mouslim).
Enfin, il faut retenir que le plus grand Pardonneur est Allah (soubhanou wa ta’ala) et il est aussi celui capable d’administrer les plus lourds châtiments. Remettez-en vous à Allah dans les moments de grandes difficultés.
« Sachez qu’Allah est sévère en punition, mais aussi qu’Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [Coran 5/98].
« Informe Mes serviteurs que c’est Moi le Pardonneur, le Très Miséricordieux. » [Coran 15/49].
AJIB.FR
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8 Mai 1945, La france massacre 35 000 Algérien à Sétif, ne l’oublions jamais.
Le 8 mai 1945 dans le Nord-Constantinois : retour sur un massacre.
En Europe, le 8 mai 1945 est synonyme de victoire de la liberté sur le nazisme. Pourtant alors qu’à Paris, Londres, Moscou ou Washington on célébrait l’effondrement du Troisième Reich, commencèrent les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
« L’intelligence, c’est de bien retenir les expériences ».
L’imam Ali.
Ces terribles massacres mirent un coup d’arrêt à l’élan unitaire du mouvement national algérien dont les différentes composantes s’étaient rassemblées au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté.
En effet, durant la seconde guerre mondiale la situation politique fut profondément bouleversée. L’échec définitif du mouvement assimilationniste, (Mouvement qui réclamait le rattachement complet de l’Algérie à la France et la citoyenneté française pour les Algériens), la défaite de juin 1940 qui avait montré la vulnérabilité de la puissance coloniale, avaient redéfini les « champs du possible » pour les acteurs du mouvement national algérien. Avec le débarquement Alliées en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, la vie politique connut une nouvelle dynamique. Les acteurs du mouvement national reprenaient à leur compte l’idée du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes mis en avant par les Américains dans la Charte Atlantique datée 12 août 1942.
C’est dans cette atmosphère que le 10 février 1943, Ferhat Abbas, avec le soutien du Parti du Peuple Algérien, clandestin, et de l’association des Ouléma, rendit publique le Manifeste du Peuple Algérien. Rompant avec l’idéologie assimilationniste, le Manifeste affirmait : « le temps est passé où un Musulman algérien demandera autre chose que d’être un Algérien musulman », phrase tiré du livre de Charles-André Julien, L’Afrique du Nord en marche, Paris, Omnibus, 2002, page. 247.
Le Manifeste eut rapidement un écho important au sein de la population algérienne. Par la suite, afin de faire valoir les idées développées dans le Manifeste, les différentes tendances du mouvement national décidèrent de s’unir dans une organisation politique commune. Ainsi, le 14 mars 1944, les trois principales composantes du mouvement national algérien, les nationalistes révolutionnaires du Parti du Peuple Algérien, les islamistes de l’Association des Ouléma et les « autonomistes » proches de Ferhat Abbas, décidèrent de s’unir au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté pour lutter contre le colonialisme et promouvoir l’idée de nation algérienne.
Les Amis du Manifeste et de la Liberté se structurèrent en section sur l’ensemble du territoire algérien et devinrent rapidement une organisation de masse réunissant plusieurs dizaines de milliers d’adhérents. En politisant la population algérienne, les Amis du Manifeste et de la Liberté permettaient de changer les rapports entre colonisateurs et colonisés. Selon Ahmed Mahsas, « encouragés par l’extension des Amis du Manifeste et de la Liberté, les Algériens longtemps réduits au silence et à la sujétion par le système colonial, changeaient de comportement et levaient la tête. Ils n’acceptèrent plus les brimades dont ils étaient l’objet quotidiennement de la part de l’administration et de la majorité des Européens.
Le nouveau comportement des Algériens se manifestait par le rejet de toute mesure d’humiliation et par la défense de leur dignité. Il suscita la crainte dans les milieux colonialistes et exacerba la haine de l’arabe, naguère traité par le mépris. La tension entre le peuple algérien d’un côté, l’administration et les Européens de l’autre, régna sur l’étendue de tout le territoire algérien » info tiré du livre de Mahsas Ahmed, Le mouvement révolutionnaire en Algérie de la Première Guerre Mondiale à 1954, Essai sur la formation du mouvement national, Paris, L’Harmattan, 1979, page 180.
Au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté, Ahmed Mahsas expliquait que le Parti du Peuple Algérien s’efforçait de populariser ses mots d’ordre (indépendance, panarabisme, solidarités avec les pays arabo-musulmans et les pays colonisés. Son radicalisme, son caractère populaire, son organisation et son action efficace plaçaient le Parti du Peuple Algérien à l’avant-garde du combat » , info tiré de l’ouvrage de Mahsas Ahmed, Le mouvement révolutionnaire en Algérie de la Première Guerre Mondiale à 1954, Essai sur la formation du mouvement national, Paris, L’Harmattan, 1979, page 180.
A cette période, selon Benyoucef Ben Khedda, « une vague de nationalisme déferlait sur tout le pays. C’en était trop pour les colons qui, voyant leurs privilèges menacés, commençaient à paniquer », info tiré du livre de Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, Alger, CNERMNR, 2004, page 87. De plus, les Amis du Manifeste et de la Liberté, sous l’influence du Parti du Peuple Algérien, radicalisaient leur revendication ce qui inquiétaient les autorités coloniales.
En mars 1945, le Congrès des Amis du Manifeste et de la Liberté demanda : « la reconnaissance de la nationalité algérienne » ; « l’établissement d’une constitution algérienne démocratique et républicaine » ; « le remplacement des Assemblées algériennes par un Parlement élu » ; « le remplacement du gouvernement général par un gouvernement algérien » ; « la reconnaissance des couleurs algériennes », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, Paris, Ed. Paris-méditerranée, 2003, page 633. De Plus,une motion reconnaissant Messali Hadj comme « leader incontestable du peuple Algérien » fut votée.
Face à cette radicalisation, l’administration coloniale chercha à réagir. Le 18 avril à l’occasion d’un rassemblement dans la commune de Chellala, dans le Sud du département d’Alger, l’administration en profita pour procéder à l’arrestation de plusieurs militants des Amis du Manifeste et de la Liberté. Ces arrestations provoquèrent des heurts entre la police et la population locale. Le 25 avril, Messali Hadj, qui était assigné à résidence dans la région, fut déporté au Congo. Ainsi, commençait la répression contre le mouvement national.
Les militants du Parti du Peuple Algérien voulurent réagir contre la politique répressive de l’administration coloniale et montrer leur capacité de mobilisation. Depuis le débarquement, le parti nationaliste révolutionnaire s’était organisé clandestinement sur l’ensemble du territoire algérien et représentait une réelle force politique capable de remettre en cause l’ordre colonial. Le Parti du Peuple Algérien était essentiellement composé de jeunes militants prêts à en découdre avec les autorités coloniales.
Le 1er mai 1945, à l’occasion de la fête du travail, des manifestions furent organisées dans toute l’Algérie. Afin de montrer leur capacité de mobilisation et pour protester contre la déportation de Messali Hadj, les militants du Parti du Peuple Algérien décidèrent d’y participer en organisant des cortèges distincts de leurs adversaires du Parti Communiste Algérien et de la CGT. Les slogans du Parti du Peuple Algérien était : « Parlements Algérien », « Libérer Messali », « Libération de tous les détenus politiques », « indépendance » ». Face à cette démonstration de force des nationalistes algériens, les autorités réprimèrent durement les manifestions. A Alger, la police ouvrit le feu sur les manifestants faisant 4 morts. Dans le même temps, il y eu respectivement 1 mort à Oran et à Blida.
Au lendemain de ces manifestations, la CGT et le Parti Communiste Algérien accusèrent le Parti du Peuple Algérien d’avoir fomenté « une provocation ». En réponse, l’organe clandestin du Parti du Peuple Algérien, L’Action algérienne, lança un appel répondant aux allégations du Parti Communiste Algérien : « Communistes Algériens ! Vous n’avez de communistes que le nom ! Votre parti a jeté le masque. Il glorifie l’assassinat. Il se fait le complice de l’administration. Messali serait hitlérien ! Il oublie que le Parti du Peuple Algérien et le Parti Communiste Algérien ont été dissous par le même décret en Septembre 1939, que Messali et ses amis ont été condamnés au bagne par Vichy, alors que Djenienbou-Rezag, Taïeb, Boualiz, Ouzegane, etc… étaient relativement favorisés par Vichy. Il oublie qu’au moment où Hitler semblait vaincre, Messali n’a jamais répondu aux offres du nazisme qu’il condamne depuis 1937 », info tiré du livre de Stora Benjmin, Messali Hadj, 1898-1974, Paris, Ed. Hachette, 2004, page 192.
A la suite des manifestations du 1er mai, l’administration lança une vague d’arrestation parmi les militants nationalistes révolutionnaires. Face à cette répression, le Parti du Peuple Algérien donna des consignes précises à ses militants pour l’organisation des manifestations célébrant la fin de la guerre 1939-1945. Selon Chawki Mostefaï, cadre nationaliste révolutionnaire, la direction du Parti du Peuple Algérien ordonna que :
– « Les manifestations doivent être absolument pacifiques ; les mots d’ordre de prudence et de sang-froid largement diffusés parmi les manifestants ; le contrôle de ceux-ci pour récupérer toutes espèces d’armes éventuelles tels que armes à feu, couteaux, même les bâtons etc.
– Les villes d’Alger, d’0ran et Blida s’abstiendront de manifester ; de crainte que les récentes fusillades du 1er Mai, n’aient créé chez les militants et les manifestants, un esprit de revanche, contre les forces de l’ordre, propice aux provocations de celles-ci, toujours possibles.
– Déployer en milieu de parcours, le drapeau algérien, qui venait d’être adopté par la Direction, quelques semaines auparavant. », tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit., page 309-310.
Malgré la violente répression des manifestations du 1er mai, les nationalistes révolutionnaires du Parti du Peuple Algérien voulaient absolument participer aux manifestations célébrant la victoire contre le nazisme. A ce propos, Chawki Mostefaï expliquait :« Il fallait frapper un grand coup et démontrer, au moment de la célébration prochaine de la victoire définitive du camp de la Démocratie sur l’Hitlérisme, que le peuple algérien, partisan de la Démocratie et de la Liberté des peuples, entendait célébrer dans la joie et l’enthousiasme la fin du cauchemar né de l’Hitlérisme et son équivalent le Colonialisme, contre lesquels le peuple Algérien a consenti les plus grands sacrifices sur tous les fronts de la guerre », info tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit., page 304.
Les nationalistes révolutionnaires Algériens voulaient utiliser ces manifestations pour s’affirmer sur la scène internationale afin de revendiquer l’indépendance de l’Algérie. Chawki Mostefaï affirmait que « pour profiter au maximum du retentissement médiatique, à l’échelle mondiale de la victoire des pays de la Charte de l’Atlantique, l’Algérie devait fêter sa victoire en tant que peuple, en tant que nation opprimée, indépendamment de la France et de ses institutions, en arborant tout haut l’Emblème de sa propre souveraineté. C’est ainsi que nous décidâmes, au sein du Comité Directeur, de défiler le jour des manifestations de la victoire, en arborant le drapeau de l’Etoile Nord Africaine et Parti du Peuple Algérien en tête des cortèges », info tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit..
Ainsi, pour célébrer la victoire des Alliés, le 8 mai 1945 au matin, les nationalistes Algériens organisèrent des manifestations dans de nombreuses villes du pays : à Blida, Berrouaghia, Sidi Bel Abbès, Saïda, Annaba ou Jijel. Dans ces deux dernière ville les Algériens sortirent des drapeaux et des banderoles sur lesquels il était inscrit : « Vive l’Algérie indépendante », « A bas le colonialisme », « Libérer Messali ». Face à cette manifestation de nationalisme algérien la police intervint et des coups de feu furent tirés. A Guelma, la police voulut disperser les manifestants du cortège musulmans ce qui provoqua des échauffourées faisant 1 mort côté algérien.
A Sétif, il y avait environ 10 000 personnes présentes, dont environ 200 membres des Scouts Musulmans Algériens qui ouvraient la marche. Les manifestants déployèrent des pancartes, proclamant notamment « Vive l’Algérie libre et indépendante » ou « A bas le fascisme et le colonialisme ». Au cours de la manifestation un drapeau aux couleurs algériennes fut déployé. Voyant ce drapeau et ces banderoles, la police chercha à s’en saisir. Les manifestants refusèrent. En réponse, des rafales de mitraillette furent tirées par un policier français. La manifestation tourna à l’émeute. A 13 heures le couvre feu était instauré et à 20 heures l’état de siège était décrété. L’armée, la police et la gendarmerie sillonnèrent les quartiers arabes et les douars de la région.
Des armes étaient distribuées aux colons européens qui se constituèrent en milices. Selon Mahfoud Kaddache, « tous les Européens, qu’elle que soit leur tendance politique se regroupaient face au danger arabe […] elle [la milice] se livra à des représailles contre la population musulmane et à des exécutions sommaires de suspects, de militants des Amis du Manifeste et de la Liberté, du Parti du Peuple Algérien, des Oulémas et des scouts musulmans algériens », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 661.
La violence de l’armée française et des milices Européennes fut impitoyable. Exécutions sommaires, massacres de civils, prises d’otages au sein de la population algérienne, viols, bombardements de villages,… A Sétif où la loi martiale fut proclamée, tout Algérien ne portant pas le brassard réglementaire était abattu.
Le 12 mai 1945, le Général De Gaulle ordonna au gouvernement général « d’afficher publiquement la volonté de la France victorieuse de ne laisser porter aucune atteinte à la souveraineté française en Algérie » et de « prendre toutes les mesures nécessaires pour réprimer tous agissements antifrançais d’une minorité d’agitateurs »[, info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 662.
Pour mettre en œuvre cette répression, l’armée fut mobilisée. Outre les 9 000 hommes de la division de Constantine, des unités d’Alger, et de Tunis furent dirigées dans le Nord Constantinois. Deux croiseurs, le Triomphant et le Duguay-Trouin, tirèrent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. L’aviation bombarda et rasa plus ou moins complètement plusieurs agglomérations. Une cinquantaine de « mechtas » furent incendiées. Les automitrailleuses firent leur apparition dans les villages. Les soldats tirèrent à distance sur la population. Les blindés furent relayés par les militaires arrivés en convoi sur les lieux. A l’approche des troupes, les villages étaient désertés par une population qui se réfugiait sur les crêtes ou dans les ravins.
Pour sauver leur vie, des hommes, des femmes et des enfants furent obligés de s’agenouiller devant les militaires français. L’armée célébrait sa victoire. Le 25 mai 1945, 5 000 fellahs des Babors furent contraints de se mettre à genoux, de demander pardon et de crier « Vive la France ». Puis, le colonel de légion les obligea à se prosterner le front à terre devant le drapeau français et à dire : « nous sommes des chiens et Ferhat Abbas est un chien », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 664. Parmi eux, 400 furent identifiés comme troubles faits et furent conduits vers une destination inconnue dont ils ne revinrent jamais.
Les corps des cadavres étant trop nombreux, tous ne purent être enterrés. Ils furent alors jetés dans les puits et dans les gorges de Kherrata. Les miliciens Européens décidèrent de réemployer les « techniques » que leurs « camarades » Allemands avaient utilisé dans les camps de la mort. Ils brûlèrent les corps dans des fours à chaux selon la logique voulant que « s’il n’y a pas de corps il n’y a pas de victimes ». Saci Benhamla, qui habitait à quelques centaines de mètres du four à chaux d’Héliopolis, décrivait « l’insupportable odeur de chair brûlée et l’incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre ». Le même homme racontait, à Kef-El-Boumba, « j’ai vu des Français faire descendre d’un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d’essence avant de les brûler vivants », info tiré du livre de Mekhaled Boucif, Chronique d’un massacre : 8 mai 1945, Sétif- Guelma- Kherrata, Paris, Ed. Syros, page 187.
Le nombre des victimes ne fut jamais clairement établit ; les chiffres oscillent entre 1 500 morts selon le gouvernement français et 45 000 selon les nationalistes Algériens qui reprirent les chiffres du consul général des Etats-Unis à Alger.
Au-delà des chiffres, les massacres laissèrent des souvenirs effroyables à ceux qui les avaient vécus. Un bachagha travaillant pour l’administration française expliqua au journal colonialiste, Le Courrier Algérien : « jamais, tant que je vivrai, je n’oublierai le souvenir de ces viols, des incendies, de ces canons, des ces mitrailleuses, de ces troupes, l’arme au pied, amassées aux abords du village et dans le village, de ces arrestations, de ces exécutions massives, de ces délations de fellahs terrorisés mentant à longueur de journée pour se disculper », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 664.
Parallèlement, une vague de répression toucha les trois tendances du mouvement national algérien qui s’étaient unies au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté. Ceux-ci furent dissous, par les autorités françaises, le 15 mai 1945. Les militants nationalistes qui avaient exercé des responsabilités publiques, furent envoyés en prison. En novembre 1945, le nombre des arrestations s’élevait à 4 560 pour toute l’Algérie. Selon Charles-André Julien, « la plupart des arrestations avaient été faites sans preuves », info tiré du livre de Julien Charles-André, L’Afrique du Nord en marche, op. cit., page 263.
Les tribunaux militaires avaient prononcé 557 non-lieux, 1307 condamnations, dont 99 à mort, 64 aux travaux forcés à perpétuité, 329 aux travaux forcés à temps et 250 acquittements. Messali Hadj fut déporté à Brazzaville, Ferhat Abbas alors dirigeant des Amis du Manifeste et de la Liberté fut envoyé en prison ainsi que le président de l’Association des Ouléma, le Cheikh Bachir El Ibrahimi.
Ces terribles massacres ne furent pas l’œuvre du gouvernement de Vichy mais celui du gouvernement de la France Libre qui s’était opposé au nazisme. Tous les grands mouvements politiques issus de la résistance y étaient présents, des gaullistes aux communistes en passant par les socialistes et les démocrates chrétiens. Tous furent agents actifs et complices des massacres du Nord-Constantinois. Le ministre de l’air qui fit bombarder le Nord-Constantinois, était le communiste Charles Tillon qui avait dirigé les Francs-Tireurs et Partisans.
Dans les colonnes de Fraternité du 17 mai 1945, les socialistes blâmèrent ceux qui « avaient sali la grande heure de la Victoire des démocraties » et estimèrent que « la grande masse des populations musulmanes n’avait pas encore atteint le degré d’évolution minimum nécessaire pour justifier les revendications du Manifeste ; le fait que les élites dirigeantes aient organisé et déclenché ce mouvement n’indique pas non plus que celles-ci ont une maturité politique », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 667-668. Le Parti Communiste Français dénonçait l’action « d’agents secrets hitlériens et d’autres agents camouflés dans des organisations qui se prétendent démocratiques au service de l’impérialisme fasciste », info tiré du livre de Ageron Charle-Robert, Histoire de l’Algérie contemporaine, Tome II, Paris, PUF, 1979, page 597.
Dans son édition du 12 mai 1945, L’Humanité appela à « châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de mains qui ont dirigé l’émeute ». Le 31 mai 1945, le journal communiste recommandait de « punir comme ils le mérite les tueurs hitlériens ayant participé aux évènements de mai 1945, et les chefs pseudo-nationalistes », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 668. Le Parti Communiste Français pour qui l’aspiration à l’indépendance était étrangère à la population algérienne, se félicita des sanctions prises contre Messali Hadj, Ferhat Abbas et le Cheikh Bachir El Ibrahimi, ainsi que de la dissolution des Amis du Manifeste et de la Liberté.
Suivant la ligne politique du Parti Communiste Français, le 31 mai 1945, Amar Ouzegane, le premier secrétaire du Parti Communiste Algérien, dénonça « la collusion criminelle des faux nationalistes du Parti du Peuple Algérien avec la Haute Administration non épurée et les soutiens du fascisme », info tiré du livre de Ageron Charle-Robert, Histoire de l’Algérie contemporaine, Tome II, op. cit., page 597. Liberté, l’organe du Parti Communiste Algérien, parlait de « complot fasciste » dont les militants du Parti du Peuple Algérien étaient les principaux agents. Le Parti Communiste Algérien qui était formellement indépendant et qui, dans les faits, s’alignait totalement sur la politique du Parti Communiste Français, refusait de prendre en compte les aspirations nationales du peuple algérien.
Malgré la répression, les militants clandestins du Parti du Peuple Algérien continuaient de mener leur action politique. Dans un tract distribué au alentour du 25 juin 1945 dans la région d’Alger, le Parti du Peuple Algérien affirmait : « le peuple algérien vient de vivre l’épisode le plus dramatique et le plus sanglant de sa lutte plus que séculaire contre l’Impérialisme le plus rapace, le plus tyrannique, le plus aberré. […] Les journées du 1er et du 8 mai 1945 sont désormais inscrites en lettres de sang dans l’histoire de notre grand combat pour la libération de la Patrie Algérienne. 500 000 de nos frères, calmes, dignes, mais farouchement résolus, ont parcouru les rues de nos villes au mépris des mitrailles, galvanisés par une foi indomptable en l’idéal de Libération Nationale ». Dénonçant l’unanimisme de la presse et des partis politiques français, le tract ajoutait :« l’union sacrée est réalisée quand il s’agit d’accuser l’Arabe. Même nos socialistes, même nos impérialo-communistes », info tiré du Centre des archives d’outre-mer 11h 58.
Analysant la signification historique de ces massacres le tract du Parti du Peuple Algérien expliquait : « les massacres sont l’unique moyen de sauver les privilèges hideux du colonialisme, si ce n’est en exterminant les Arabes. Ils en ont tué 35 000. Il en reste 9 965 000, qui sont prêts à mourir et qui sont prêts… à se DEFENDRE. Car les évènements ont scellé d’un lien d’acier l’unité du peuple algérien ». Le tract se concluait en affirmant : « Tout cela c’est la déconfiture du régime colonial français », info tiré du Centre des archives d’outre-mer 11h 58.
Ces massacres marquèrent profondément toute une génération de jeunes militants nationalistes révolutionnaires Algériens qui furent à l’origine de l’insurrection du 1er novembre 1954. Cela fit dire à certains historiens, tels que Mohammed Harbi, que la révolution algérienne avait véritablement commencé le 8 mai 1945 à Sétif. Pour l’un des hommes qui organisa l’insurrection du 1er novembre, Mohammed Boudiaf, le 8 mai 1945 fut le point de départ de son engagement dans les rangs nationalistes : « Le 8 mai 1945, expliquait-il, fut le point de départ d’une prise de conscience », info tiré du livre de Boudiaf Mohammed, La préparation du 1ier novembre, Ed. Etoile, 1976, page 10.
oumma.com
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Âgée de 18 ans, Amina Mabizari est admise dans 7 universités américaines.
Après avoir postulé dans 8 universités du groupe Ivy League, la jeune Américaine Amina Mabizari a été admise dans 7 d’entre elles.
Des efforts fructueux
Lorsque Amina a postulé dans ces 8 universités, elle ne s’attendait pas à obtenir autant de réponses positives et avait simplement « peur de ne pas être acceptée nulle part » : « C’est drôle, maintenant que je suis acceptée dans la plupart de ces universités, de repenser à la raison pour laquelle j’ai postulé pour autant d’établissement ». Elle a ainsi reçu une lettre d’acceptation de Princeton, de Columbia, de Cornell, Brown, Dartmouth, de Pennsylvania mais également de Yale.
Etant plus jeune, l’une de ses enseignantes avait pourtant affirmé qu’elle était « l’élève la moins performante de la classe, trouvant des difficultés à lire et identifier les lettres ». Amina redoublera d’efforts avec le soutien de sa mère et lira durant de nombreuses heures l’anglais en vue de progresser jusqu’à devenir la meilleure élève. Elle deviendra l’an qui suit l’élève la plus douée et talentueuse après avoir brillamment réussi des examens de son école.
Aujourd’hui, elle espère faire des études de droit afin de devenir sénatrice. Interrogée par le quotidien Houston Chronicle, elle invite les jeunes étudiants à croire en eux : « Ne vous dîtes jamais que vous êtes moins bon que d’autres personnes venus d’autres régions. Vous êtes aussi capable que quiconque ».
katibin.fr
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Participez à ce concours d’éloquence qui valorise la prise de paroles des jeunes.
À la veille de l’échéance présidentielle de 2017, l’idée est d’abord partie d’une volonté de favoriser la prise de parole des citoyens. C’est pourquoi une association seynoise a pensé mettre en place un Grand Débat à La Seyne sur Mer, dans le département du Var.
Le Grand Débat, c’est quoi ?
Mis en place avec la participation du dispositif « OSE TES IDÉES » et du fond de participation des habitants, cette action est menée par un groupe de jeunes et soutenue par l’association Univers-cité et ses partenaires, le Grand Débat est ouvert à tous les habitants du bassin toulonnais à partir de 16 ans et dans la limite des 48 places disponibles.
Valoriser la prise de parole des jeunes.
Ce concours valorise la prise de parole en mêlant art de l’éloquence, éveil artistique et positionnement intellectuel. L’usage des différentes formes d’expression orales est encouragé dans le cadre du Grand Débat : « Nous valorisons l’oral, l’art oratoire, l’éloquence du candidat, qui pourra utiliser tout artifice visuel ou accessoire sans entraîner son élimination mais qui ne feront pas l’objet d’une valorisation aux yeux du jury. L’originalité de la prestation sera prise en compte dans le délibéré. »
Comment se déroulera le concours ?
Le concours se déroulera sur trois lieux différents, qui permettront de donner la parole aux citoyens de différentes zones du territoire : « Conscients de l’éloignement de certains, des débats publics, nous aimerions, par cette action, leur offrir la possibilité de s’exprimer. » Le concours prend la forme d’une joute oratoire dans laquelle chaque candidat répond au sujet, qui lui est donné par l’affirmative ou la négative, conformément aux directives qui lui sont communiquées par les organisateurs, à savoir répondre positivement ou négativement.
Vous souhaitez y participer et tenter de remporter de nombreux cadeaux ?
Pour avoir l’opportunité de faire partie des participants ou assister au concours, vous pouvez contacter l’association qui organise cet événement :
Téléphone : 09 80 74 92 93.
Adresse mail : univers-cite@outlook.fr
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Pour cette première édition, les participants sont invités à s’inscrire dès à présent en déposant leur candidature à l’email suivant : grand-debat@uc83.fr
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katibin.fr***

France : Pas de finale pour l’équipe de football (11, 13 ans) entrainée par une femme voilée.
En France, porter un voile sur le bord du terrain est devenu « une provocation », la « démonstration de la présence de l’islam radical », « une atteinte à la laïcité et aux valeurs de la République ». C’est en tout cas ce qui est mis en avant par toutes les instances du pouvoir pour cacher malhabilement un racisme et une islamophobie systémique.
Le club de foot de l’AS Surieux d’Echirolles (Isère) n’aura pas eu le droit de jouer la finale de la Coupe Rhônes-Alpes. La raison : l’entraineur étant voilée, la Ligue de Football Française a refusé l’accès au terrain au coach.
En guise de protestation, le club et les parents des jeunes joueurs âgés de 11 à 13 ans ont refusé de se déplacer pour la finale et ont déclaré forfait. Un soutien de toute une ville à Essia Aouini, 19 ans, qui a hissé l’équipe jusqu’à la dernière marche de la compétition.
«Nous considérons qu’il s’agit d’une véritable injustice car Essia a eu le mérite de conduire son équipe jusqu’en finale. Il n’est donc pas question de jouer sans elle. C’est un geste de solidarité», explique Amar Benguedouar, président de l’AS Surieux, club qui accueille les jeunes des cités sensibles d’Echirolles, près de Grenoble.
L’AS Surieux a fait remarquer qu’Essia a toujours porté son voile depuis le début de la saison. Pour l’Observatoire de la Laïcité, il s’agirait de se pencher sérieusement sur cette décision qui s’appuie visiblement sur un règlement qui ne respecte pas les lois de la République.
Evidemment, le président de la région, Laurent Wauquiez, a tenu à apporter son soutien à la décision de la Ligue. Il s’est félicité de cette nouvelle exclusion contre une femme voilée. Le même qui est invité chaque année à La grande Mosquée de Lyon malgré ses prises de position contre la visibilité des musulmans en France.
Essia, étudiante en licence d’anglais, nie faire du prosélytisme en portant son voile.
«L’acceptation des différences fait partie des valeurs du football. Comment voulez-vous qu’un tel message soit transmis à des jeunes lorsqu’on leur annonce qu’en raison d’une différence l’éducatrice ne peut accompagner son équipe», écrit la jeune femme au président de la Ligue.
Même le maire de la ville d’Echirolles, Renzo Sulli, a saisi le président de la FFF pour obtenir l’autorisation nécessaire à la coach. Sans résultat malheureusement.
«Tout cela est triste, déplorable», lâche Essia, dépitée. «On est forcément déçues de ne pas jouer cette finale mais on soutient notre coach», confie une jeune joueuse de l’AS Surieux.
Les institutions françaises continuent petit à petit l’exclusion de la femme voilée de la sphère publique. Une démarche qui a débuté par la loi de 2004 contre les jeunes lycéennes voilées.
islametinfo.fr
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France : Que pourra faire le président de la République une fois élu ?
Dimanche soir, les Français auront choisi leur nouveau président de la République. Garant de la démocratie et du respect des libertés, le chef de l’Etat peut organiser des referendums, saisir le Conseil constitutionnel ou bien dissoudre l’Assemblée nationale. Chef des armées, il est aussi le détenteur des codes nucléaires.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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oumma.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Un poste de police sioniste à l’est de Jérusalem
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La police israélienne a ouvert le dimanche matin le première poste de police sioniste dans les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est, et pour la première fois depuis l’occupation de la ville, il y a 50 ans.
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L’Occupation approuve le projet de loi de l’Etat juif
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Appel à la désobéissance civile complète face à l’occupation
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Les factions nationales appelées à soutenir la question des prisonniers
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L’occupation attaque la maison du martyr Milad Ayyash à Jérusalem
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L’occupation vole le contenu d’une tente de solidarité et le véhicule d’un prisonnier à Bethléem
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9 blessés lors des confrontations au sud de Naplouse
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Al-Bira: 30 blessés dans une attaque armée contre une fête de fin d’année
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Incursion israélienne limitée à l’est de Deir al-Balah
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Avertissement de l’alimentation forcée au 21ème jour de la grève de la faim des prisonniers palestiniens
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Sept Palestiniens arrêtés en Cisjordanie et à Jérusalem occupée
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Les Jérusalémites interdits de manifester en solidarité avec les prisonniers
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Ismail Haniyeh élu nouveau chef du Hamas
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Les dangers de l’alimentation forcée sur les prisonniers grévistes
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L’occupation continue de fermer l’entrée de Beta au sud de Naplouse
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Les prisonniers du Hamas renouvellent leur confiance au nouveau chef
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information

Flash info du 22 Rajab 1438.

Flash info du 22 Rajab 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur MouslimRadio :
www.MouslimRadio.info
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Découvrez le magnifique adhan qu’on pu entendre les fidèles d’une église à Rome.
L’histoire de Bilal, c’est aussi l’histoire de l’adhan (appel à la prière), car Bilal fut le premier muezzin de l’Islam.
À travers le monde, l’un des plus puissants symboles de l’Islam est l’appel à la prière.
Une église de Rome a invité un muezzin afin de faire découvrir l’appel à la prière des musulmans.
Dans la vidéo suivante, on assiste à un moment d’échange religieux qui prouve encore une fois que l’Islam est une religion de tolérance et de fraternité.
Les fidèles de cette église semblent captivés par ce splendide appel à la prière.
Une belle initiative permettant de faire découvrir aux autres cultes la profondeur et la beauté de notre religion.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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AJIB.FR
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Le piège des sites de rencontres « musulmans »…
Les sites de rencontres connaissent une véritable expansion ces dernières années. Meetic étant sans doute le plus connu d’entre eux, voilà que des sites dits « musulmans » font leur entrée dans le marché des rencontres entre hommes et femmes. L’apparition de ces sites est d’autant plus consternante qu’ils trouvent une clientèle croissante. Retour sur ce phénomène et sur les moyens de l’éviter.
Pourquoi des millions de musulmans utilisent ces sites de rencontres ?
C’est la question que s’est posée le quotidien BBC News cette semaine. Face à l’engouement qu’engendrent ces sites, il est intéressant de se pencher sur la question afin de comprendre pourquoi tant de personnes de la communauté se retrouvent dans cet engrenage.
Bien que les sites Meetic ou Badoo soient les plus utilisés, les sites de rencontres « réservés aux musulmans » gagnent du terrain. C’est ainsi que le site de rencontres intitulé « inchaallah » se place dans le top 10 des sites de rencontres les plus utilisés en France, d’après Alexa.com. Une place choquante pour une communauté qui se doit d’être pudique et respectueuse des principes islamiques. Ce site enregistrai déjà 149 041 visites pour l’année 2014, se plaçant ainsi devant des sites très connus tels que AttractiveWorld ou encore eDarling.
Un autre site réservé aux musulmans se situe également dans le classement : le site MekToube arrive en effet dans le top 15 des sites les plus utilisés avec 82 218 visiteurs pour l’année 2014. La communauté musulmane se replie sur les sites de rencontres mais pour quelles raisons ? Comment en sommes-nous arrivés là ?
Il ne fait aucun doute que de nombreux célibataires en France et partout ailleurs peinent à se marier, à fonder un foyer et à trouver une personne qui correspond à leurs critères. De rencontres en rencontres, accumulant les déceptions et embarrassant parfois les familles, certains membres de notre communauté, au bord du désespoir, sombrent dans la tentation des sites de rencontres. Pensant ainsi choisir la facilité, ils se retrouvent en réalité pris au piège de Shaytane le lapidé.
Comment éviter de tomber dans ce piège ?
Chaque être humain ressent naturellement le besoin d’être avec autrui, avec un autre qui partagera son quotidien. Ce besoin d’être avec un autre est naturel et humain. Cela dit, il est d’autant plus véridique pour les musulmans. Certes Allah a dit : {Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent}. (Sourate 30 : Verset 21).
Ainsi, le besoin de se marier et de partager sa vie avec une autre personne est tout à fait justifié par les paroles de notre Créateur. De même, le mariage est un élément fondateur de notre foi. Il est donc nécessaire pour chaque membre de la communauté de s’unir avec quelqu’un. Cela dit, les étapes précédents le mariage sont d’une importance cruciale.
Rencontrer son époux ou son épouse sur un site de rencontres est-il réellement digne d’une vie de couple basée sur les principes de l’Islam ? Nous devons tant que possible nous éloigner de cette tentation, bien qu’elle soit belle et bien présente au quotidien. Avec l’accès à internet, le développement des technologies et de ces sites, notre communauté se retrouve confrontée à des tentations que les générations précédentes n’ont pas connues. A chaque génération sa tentation. A nous de faire un travail sur nous-même afin d’éviter d’y sombrer.
Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que nous sommes sur terre afin d’adorer Allah. Or, entretenir des relations virtuelles avec un inconnu ne fait pas partie des actes qui satisfont notre Créateur. Au lieu de perdre son temps sur les sites de rencontres, à la conquête de l’amour parfait qui n’existe pas, hâtons-nous de gagner l’amour de notre Seigneur. Allah a dit : {Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur}. (Sourate 49 : Verset 13). Appliquons-nous à devenir noble auprès de Celui qui a créé les cieux et la terre et évitons de causer Son Courroux car Il sait et voit tout. C’est Lui Seul qui nous accordera la vie conjugale et familiale, invoquons-Le donc en ce sens.
Par ailleurs, nous devons tant que faire se peut, nous attacher à la Sunna du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam). Allah a dit : {Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos, Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien} (Sourate 4 : Verset 80). Nous avons la Sunna du Prophète (‘alayhi salat wa salam), nous devons donc nous y accrocher afin de faire partie du groupe qui sera sauvé au Jour du Jugement Dernier. Intéressons-nous plutôt à la manière dont le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) ainsi que ses compagnons (qu’Allah les agrée) ont connu leur épouse au lieu de nous entêtez à suivre les tentations de la nouvelle génération.
Enfin, rappelons-nous que les dangers d’internet sont nombreux. Nous ne pouvons être certains de l’identité, de la personnalité et de la sincérité des personnes, d’autant plus lorsque ces dernières se trouvent derrière un écran. Afin d’éviter de sombrer dans ce piège, pensons à satisfaire notre Créateur avant tout. Certes, Il nous a enjoint le mariage mais pas de cette façon. Pensons au comportement du Prophète (‘alayhi salat wa salam) et de ses compagnons (qu’Allah les agrée). Ne négligeons pas les dangers d’internet et de ce genre de sites et passons par d’autres moyens de rencontres plus sains : l’entourage, les connaissances, le réseaux de frères et sœurs, les responsables de mosquées, etc…
Qu’Allah nous éloigne des tentations et des pièges tendus par Shaytane le lapidé. Qu’Il nous permette d’avoir un conjoint pieux avec qui nous atteindrons la félicité.
AJIB.FR
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Participez au financement d’une école primaire en Tunisie.
L’école primaire de Maghraoua, située à Bizerte en Tunisie, a besoin de votre soutien pour perdurer dans de bonnes conditions.
Une école insalubre qui a besoin d’être rénovée.
Créée en 1965, l’école se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement avancé bien qu’elle accueille pas moins de 111 élèves. Le site est en bordure de la route principale qui traverse le village de Maghraoua et comporte une vaste et belle cour, avec une allée ombragée et des jardins abandonnés. L’environnement culturel dans le village est d’une pauvreté absolue : hormis l’école, les enfants n’ont aucun espace de jeu et de loisirs autre que la rue pour les garçons pour des parties de foot avec des balles souvent improvisées et les maisons pour les filles où elles sont cloîtrées pour les travaux ménagers ou les séances de feuilletons mexicains ou turcs à la télévision. Par delà l’action de réhabilitation de l’école, c’est aussi une action d’éveil et de loisir culturel qui compte être lancée dans ce petit village agricole où les jeunes, désabusés, n’ont que des envies de départ et d’ailleurs. Les besoins sont donc multiples :
Réparation et isolation des toits des salles de cours et du logement de fonction,
Réparation et peinture des murs,
Remplacement des fenêtres et des portes,
Réhabilitation et installation des toilettes (deux pour filles et deux pour garçons) et des lavabos,
Nivellement de la cour et aménagement des jardins,
Mise en place d’une salle de lecture, d’informatique et de jeux,
Réparation des ordinateurs existants et fourniture de nouveaux ordinateurs,
Acquisition de tables de travail, tableaux et armoires,
Acquisition et installation d’une pompe éolienne pour le puits. Le projet de réhabilitation de l’école comporte trois principales actions,
Réhabilitation des locaux,
Réhabilitation du jardin,
Mise en place d’une salle de loisir et de lecture .
Un gala de charité prévu pour récolter des fonds .
Parmi les associations qui se sont mobilisées et ont répondu à l’appel, figure l’association Univers-Cité, qui a pour dessein d’accompagner des adolescents à la réussite scolaire et professionnelle à travers différentes actions. Univers-Cité s’est engagé à financer une partie de la réhabilitation de l’école. Pour ce faire, elle organise le 20 avril un gala de charité à la Seyne-sur-Mer, dans le département du Var, afin de récolter les fonds nécessaires pour la rénovation de l’école de Maghraoua.
Pour effectuer une réservation ou participer au financement de ce projet, vous pouvez contacter l’association en question :
Téléphone : 09 80 74 92 93
.
Adresse mail : univers-cite@outlook.fr
.

katibin.fr
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France : A Versailles, les réfugiés ont leur équipe de football .
L’initiative est portée par les « Voisins Solidaires 78 Versailles-Mortemets », un collectif qui vient en aide aux réfugiés de Versailles et ses environs.
Crée en février dernier, le Football Club Phénix de Versailles (FCPV) vient de former une équipe composée de joueurs refugiés d’Afghanistan, de Côte d’Ivoire, d’Érythrée, d’Éthiopie, de Guinée, du Portugal, de Somalie et du Soudan qui défendent les couleurs de Versailles.
« Dès les premières inscriptions, près de 50 réfugiés et précaires de neuf nationalités se sont montrés intéressés », explique le club au Parisien. Le mois dernier, le FCPV organisait un entraînement et un mini-tournoi. Aujourd’hui, le club de football est à la recherche de nouveaux bénévoles et d’équipements pour venir en aide aux joueurs.
Une cagnotte a été mise en ligne à cet effet. Avec un petit objectif de 500 euros, le club de foot a récolté la petite somme de 203 euros. Il ne reste plus que deux mois avant la fermeture de la cagnotte en ligne.
Versailles n’est pas la seule commune où des équipes de football similaires ont pu être formées. Des réfugiés afghans et soudanais ont par exemple permis en septembre 2016 à Bellenaves, un village situé dans l’Allier, de reformer une équipe de football et disputer ainsi des matchs de championnat.
saphirnews.com
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« Ne brûlez pas les gens vivants et arrêtez de poser des bombes », dixit un présentateur de la chaîne islamophobe Fox News.
Devant les caméras et son micro dont il se sert comme d’un mégaphone de la haine, Jon Scott, un animateur habitué à sévir le week-end sur Fox News, la chaîne ultra-conservatrice américaine qui n’a de « juste et équilibré » que son slogan mensonger, se fait chaque fin de semaine la voix de son maître : le magnat des affaires australo-américain et islamophobe notoire, Rupert Murdoch.
La désinformation chevillée au corps et le racisme pour seconde nature, ce zélé présentateur n’a pas son pareil pour embraser les esprits lors du sacro-saint repos dominical, quand ils sont moins stressés et plus vagabonds que d’ordinaire.
En ce dimanche 16 avril, le commentaire très sobre d’un acteur de la série Homeland, Mandy Patinkin, alias Saul Berenson, un responsable de la CIA, qui a révélé que, dans la saison 6, le rôle des méchants sera tenu par « les hommes blancs du gouvernement et l’establishment militaire » et non plus par les musulmans, ces éternels terroristes des blockbusters hollywoodiens, a provoqué un énorme sentiment de frustration chez Jon Scott. Ce dernier espérait, sans doute, que le comédien joue la grande scène de l’indignation devant ce renversement des rôles insupportable…
Entouré de ses deux comparses tout aussi insatisfaits et pleins de rancœur que lui, il a échafaudé une fumeuse théorie du complot pour justifier cette volte-face scénaristique spectaculaire de Homeland.
Et comme si cela ne suffisait pas à calmer ses ardeurs, l’incendiaire du week-end sur Fox News a livré, une fois encore, les musulmans à la vindicte en leur prodiguant un conseil outrageant et inflammable : « A la communauté musulmane : si vous ne voulez pas que l’on brosse de vous un portrait négatif, ne brûlez pas les gens vivants et arrêtez de poser des bombes ».
Outrés par cette recommandation aussi irresponsable qu’infâme, certains musulmans américains ont préféré ironiser de manière sarcastique pour désamorcer, avant qu’elle n’enfle, l’énième polémique créée de toutes pièces par Jon Scott, celui par qui l’islamophobie sur le petit écran ne connaît aucune trêve salutaire Outre-Atlantique.
Une réponse cinglante du berger à la bergère :
Traduction : A la communauté de Fox News : si vous ne voulez pas être dépeints de manière négative, n’entrez pas dans les écoles et sur les lieux de travail pour tirer sur tout ce qui bouge.
oumma.com
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Une jeune saoudienne tord le cou aux préjugés sur le voile sur Twitter.
Dans l’agora virtuelle des réseaux sociaux où se défoulent les islamophobes de tous poils, sans garde-fous, une adolescente saoudienne de 17 ans, résidant en Pennsylvanie, peut s’enorgueillir d’avoir joliment tordu le cou aux préjugés qui entourent le port du hijab, en laissant sans voix les excités qui s’étaient employés à les raviver via des gazouillis rageurs.
Retranchés derrière leur ordinateur pour distiller leur venin en toute impunité, ces grands pourfendeurs de l’islam, ulcérés par l’attachement à sa religion que manifestait la jeune Lamyaa sur Twitter, ont brusquement surgi dans un groupe de discussion afin de la mettre plus bas que terre, cliquant hargneusement : « Arrête de défendre l’islam ! Ferme-la, tu ne peux pas enlever ton foulard car ton père te battrait ».
D’abord atterrée par la véhémence de ce message qui l’interpellait directement, la jeune fille, pleine de ressources, s’est ensuite livrée à une expérience sociale, une première pour elle, à seule fin de démentir leurs propos et de leur faire perdre la face devant des milliers de twittos qui ont « liké » sans modération et avec une réelle jubilation.
Son idée de génie a consisté à converser en direct avec son père, resté vivre en Arabie saoudite, et à solliciter son avis sur sa vraie fausse décision de se dévoiler, ce dernier ignorant tout de cette supercherie pour la bonne cause.
Croyant dur comme fer aux doutes qui tiraillaient sa fille, la réaction très compréhensive de ce père saoudien a infligé un affront d’autant plus cuisant aux féroces opposants anti-voile qu’elle est devenue virale, totalisant plus de 146 000 retweets et 320 000 likes.
Voici la teneur de cet échange père/fille qui a fait tomber les stéréotypes en beauté et contraint les enragés du Net a ravalé l’écume de leur haine…
Lamya : « Baba, je veux te dire quelque chose. Je songe à retirer mon hijab »
Son père : « Ma chérie, ce n’est pas à moi de prendre la décision pour toi. Aucun homme ne le peut d’ailleurs. Si tel est ton désir, eh bien, fais-le. Je te soutiendrai dans tous les cas ».
oumma.com
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France : Présidentielle 2017: le clip de campagne de Poutou dénonce le racisme et l’islamophobie.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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oumma.com
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Le Zimbabwe accepte le paiement des frais de scolarité avec les chèvres.
Les autorités de l’État zimbabwéen disent que les populations locales peuvent maintenant offrir du bétail comme des chèvres ou effectuer un travail dans les écoles pour payer les frais de scolarité des enfants.
La ministre de l’Éducation primaire, Lazarus Dokora, et la secrétaire permanente du ministère, Sylvia Utete Masango, ont déclaré au journal de presse contrôlé par l’État que cela pourrait être fait par les parents qui ne parviennent pas à recueillir des liquidités dans une économie frappée par des pénuries d’argent paralysant.
Dokora est cité par le journal disant que les écoles devraient être flexibles et veiller à ce que les personnes sans argent peuvent soit payer des frais sous forme de bétail, soit offrir leurs services aux autorités scolaires.
“En ce qui concerne le bétail, la communauté doit organiser un marché où tout le monde participe; Des autorités scolaires, du leadership local et des parents eux-mêmes pour éviter d’être dupé “.
Ses sentiments ont été évoqués par Utete Masango qui a déclaré: «En termes de valorisation, les chefs d’école seront présents pour le ministère de l’éducation primaire et secondaire et les membres du comité de développement scolaire pour les parents.Ils détermineront conjointement la valeur du bétail et pourront alors utiliser l’argent réalisé pour améliorer l’infrastructure scolaire ou aider à l’agriculture “.
Ce mouvement a mis en branle la sphère des médias sociaux avec certaines personnes affirmant que le gouvernement a paralysé toutes les opérations dans le pays, ce qui l’obligeait à proposer une idée du commerce des matières premières dans les écoles.
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Corée du Nord : Conflit imminent? Des militaires et des diplomates US évacuent leurs familles de Séoul.
Des militaires américains ont commencé à évacuer leurs familles et le personnel civil de bases à proximité de Séoul. En outre, les membres des familles de diplomates et du personnel de l’ambassade des États-Unis quittent également la capitale sud-coréenne. Des experts russes y voient le signe clair d’une menace de conflit
Les membres des familles de militaires américains ont commencé à quitter précipitamment la capitale de la Corée du Sud. Bien que le Pentagone n’ait pas confirmé officiellement cette information, des rapports sur l’évacuation sont apparus sur les réseaux sociaux et les serveurs publics de la 2e Division d’infanterie et de la 8e Armée américaine stationnées en Corée du Sud. En outre, selon des informations non confirmées, des familles de diplomates américains quitteraient Séoul.
Selon Konstantin Asmolov, un expert russe de la Corée, cette évacuation témoigne de la menace de conflit.
« Le comportement des Américains signifie qu’ils n’espèrent pas détruire en toute impunité les installations nucléaires de la Corée du Nord. Ils comprennent que la Corée du Nord répliquera à ces attaques. En outre, au centre de Séoul il y a un quartier bondé de troupes américaines », a indiqué Konstantin Asmolov, dans une interview accordée à Izvestia.
Alors que des médias locaux exhortent à ne pas céder à la panique, précisant que la Corée du Sud est fermement opposée à toute action militaire contre Pyongyang, Tokyo envisage pour sa part des mesures d’urgence pour évacuer les 60 000 citoyens japonais résidant en Corée du Sud.
Formellement, les États-Unis et la Corée du Nord sont en état de guerre. En effet, le conflit de 1950-1953 en Corée ne s’était achevé que par la signature d’un armistice. Les États-Unis ont refusé de discuter les multiples propositions de Pyongyang de signer un accord de paix, gardant en Corée du Sud plus de 28 000 militaires américains sous prétexte de défendre le pays contre la « menace du Nord ».
Pour augmenter leur force de dissuasion face à la Corée du Nord, les États-Unis songent à déployer trois porte-avions au large de la péninsule coréenne: l’USS Carl Vinson, l’USS Ronald Reagan et l’USS Nimitz.
La Corée du Nord, pour sa part, invoque la menace américaine et développe un programme nucléaire et balistique, malgré l’interdiction du Conseil de sécurité de l’Onu.
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France : M51: le missile nucléaire français pouvant rayer de la carte Moscou et St Petersburg.
Le missile M51 est un mer-sol-balistique-stratégique (MSBS) français dont l’ogive peut contenir plusieurs têtes nucléaires ayant chacune leur trajectoire. À l’origine, la France avait prévu de remplacer le M45 par la M5, mais en 1996, le ministère de la Défense a décidé que le coût du programme n’était pas justifié et réduit ses capacités. Le M51 a ensuite été développé et déployé en 2010.
Le missile a une portée considérablement plus grande que son prédécesseur, le M45, ainsi qu’une précision améliorée et des capacités de performance, y compris des aides à la pénétration capables de faire correspondre les capacités du système anti-balistique russe.
Les missiles M51 équipent progressivement les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins depuis 2007. C’est un des deux vecteurs de la bombe nucléaire avec le missile de croisière air-sol moyenne portée amélioré.
Le M51 est un missile à trois étages, d’une hauteur de 12 mètres, d’une masse totale supérieure à 50 tonnes (54 maximum, contre 36 tonnes pour le missile M45) qui a été conçu afin de pouvoir être lancé depuis un sous-marin en plongée. Éjecté par un système de chasse à poudre, le missile jaillit de l’eau puis allume son moteur ce qui lui permet d’atteindre la vitesse de Mach 15 (19 000 km/h).
Le M51 diffère de son prédécesseur, le M45, non seulement en termes de dimensions, mais également d’interface avec les tubes de lancement. Il présente également de nombreuses améliorations.
Le missile M51 dispose d’une capacité d’emport accrue, et ce grâce à l’adoption d’un profil de coiffe hydrodynamique trapu complété par un réducteur de traînée aérodynamique. La première version dite M51.1 est armée pour emporter les ogives furtives TN 75 de 110 kt (de 6 à 10 têtes) qui équipent l’actuel M45. À partir de 2016 une version améliorée dite M51.2 sera équipée de nouvelles (TNO) de 100 kt. Il est également doté d’une capacité multi-objectifs lui permettant de frapper plusieurs objectifs éloignés grâce à un système d’espacement des têtes intégré à la partie haute du missile.
Le missile est capable d’assurer un vol pouvant dépasser 1 000 km d’altitude, avec une précision chirugical. Ces caractéristiques permettent aux sous-marins de restreindre leurs zones de patrouille en évitant le goulet du détroit de Gibraltar : l’ouest du golfe du Bengale ou l’Amérique du Nord sont ainsi accessibles depuis la zone de patrouille Atlantique et le continent euro-asiatique depuis l’océan Indien. Chaque sous-marin embarque seize missiles stratégiques.
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Corée du Nord : Moscou met en garde Washington contre une «action unilatérale comme en Syrie».
Alors que les Etats-Unis durcissent le ton face à Pyongyang, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que les violations du droit international commises par Pyongyang ne justifiaient pas l’usage de la force, tout en les condamnant.
Moscou ne souhaite pas que Washington agisse de manière «unilatérale» pour régler le problème des programmes balistique et nucléaire nord-coréens, a affirmé ce 17 avril le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
J’espère qu’il n’y aura pas d’actions unilatérales comme celles que nous avons vues récemment en Syrie», a déclaré le ministre au cours d’une conférence de presse à Moscou, allusion au raid aérien opéré par l’armée américaine en Syrie le 7 avril.
«Nous n’acceptons pas les aventures nucléaires et balistiques de Pyongyang en violation des résolutions de l’ONU, mais cela ne veut pas dire qu’il est dès lors possible de violer le droit international en utilisant la force» contre la Corée du Nord, a poursuivi Sergueï Lavrov.
«S’il faut interpréter [les récentes déclarations américaines] comme une menace d’utiliser la force de manière unilatérale […] alors c’est bien sûr un chemin dangereux», a souligné Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russe a émis le souhait que Washington «[se tienne] à la ligne que le président Donald Trump a énoncée à de nombreuses reprises lors de la campagne électorale».
Sergueï Lavrov se référait à la déclaration faite par le vice-président américain le 17 avril. Alors qu’il se trouvait sur la zone démilitarisée séparant la Corée du Nord et la Corée du Sud, Mike Pence a précisé que les Etats-Unis étaient déterminés à préserver la sécurité de la région et que «toutes les options [étaient] sur la table». En réaction à diverses provocations nord-coréennes, il a appelé Pyongyang à ne pas tester la «détermination» de Donald Trump sur la question nucléaire, ni la puissance de l’armée américaine.
Ces déclarations interviennent au lendemain d’un nouvel essai de missile raté par la Corée du Nord, qui a considérablement accéléré depuis un an le développement de programmes que la communauté internationale lui a pourtant interdit de mener.
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Belgique : La N-VA dit oui à une révision de la double nationalité.
Suite au référendum turc qui a vu la courte victoire du « oui », le député fédéral Hendrik Boggaert a jeté le pavé dans la mare. Pour lui, le résultat du référendum doit inciter des pays comme la Belgique de revoir leur position en matière de double nationalité.
Selon lui, le fait que 3/4 des turcs de Belgique soutiennent la réforme constitutionnelle de Recep Tayyip Erdogan pose la question de leur intégration chez nous.
Il faut rester beaucoup plus mesuré que cela .
La N-VA se dit favorable à une révision de l’octroi de la double nationalité. Mais le débat pourrait rapidement diviser le gouvernement fédéral. Didier Reynders, le ministre des affaires étrangères a confié ses doutes au micro de la RTBF quant à l’utilité d’un tel changement.
Il explique: « Un débat peut toujours avoir lieu au Parlement. Ce qui m’étonne, c’est qu’il soit lancé à propos d’une communauté à l’occasion d’une décision. Je crois qu’il faut rester beaucoup plus mesuré que cela et se rendre compte que la double nationalité bénéficie à un très grand nombre de Belges. Et ce, pour différentes raisons. Parfois tout simplement parce que les parents sont de nationalité différente. Toutes les idées peuvent toujours être évoquées au Parlement. Mais ça ira à contre-sens de ce qu’on a voulu faire depuis plusieurs années. »
N’est-ce pas, finalement, sanctionner une opinion politique? « C’est ce qui est fait. Quand je vois le lien qui est fait entre une décision prise par une communauté et l’appel à ce changement de législation. Je pense qu’on a progressé en offrant la double nationalité à un certain nombre de nos concitoyens. Si l’on veut retravailler sur ce sujet, il faut le faire de manière très calme ». Et non, ajoute-t-il, dans le cadre de cette « réaction épidermique ».
Réfléchir à la bipadridie en général .
De son côté, le constitutionnaliste Christian Behrendt comprend la prudence de Didier Reynders. Et rappelle que « réfléchir à la bipadridie, c’est réfléchir non seulement à la bipadridie belgo-turque. Mais c’est aussi réfléchir à la bipadridie en général et donc, belgo-française, belgo-italienne, etc. Tous les Belges doivent être traités de la même manière, c’est écrit dans notre constitution. »
Par ailleurs, ajoute-t-il, « il y a des Etats qui n’acceptent tout simplement pas l’abandon de leur nationalité. La Belgique n’est pas la seule partie car il y a à chaque fois l’autre Etat. Et il y a une multitude de législations différentes qui ne concordent pas toujours avec la notre ».

actualiteislamiquedebelgique.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Un membre du Comité central du chef de mouvement du Fatah, le prisonnier Marwan Barghouti a déclaré que les 15 ans qu’ avait passé dans les prisons de l’occupation l’ont autorisé à devenir témoin et victime d’un système d’arrestations de masse aléatoires.
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Jérusalem: Démolition de deux maisons au Mont Scopus
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Arrestations et raids sionistes en Cisjordanie
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Les avocats interdits de rendre visite aux prisonniers en grève de la faim
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1200 colons ont envahi al-Aqsa pendant la Pâque juive
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L’occupation annule les visites des prisonniers sous prétexte de la grève
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28 journalistes palestiniens détenus dans les geôles de l’occupation
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L’occupation mate une marche de solidarité avec les prisonniers à Bethléem
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2e jour de la grève de la faim des prisonniers
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Les Brigades d’al-Qods: Aucun effort négligé pour libérer les prisonniers
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Naplouse: L’occupation prend d’assaut plusieurs quartiers
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Sit-ins nocturnes par solidarité avec les prisonniers à Jénine
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Al-Qassam : La libération des prisonniers est juste une question de temps
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Hébron: Deux jeunes hommes arrêtés pour possession présumée d’un couteau
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Jérusalem: 11 blessés dans des affrontements avec l’occupation israélienne
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L’occupation isole un certain nombre de dirigeants de la grève de la faim des prisonniers
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Le Centre Palestinien D'Information