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Condamné à 6 mois de prison ferme après s’être emporté en criant « vive l’Etat islamique ! »


A Strasbourg, une grosse colère contre les employés de la Caisse d’Allocations Familiales aura valu 6 mois de prison ferme à Abdelhafid Ayadi.
« Vive l’Etat islamique »
Ce lundi 6 octobre, M. Ayadi se rendait dans les locaux de la Caisse d’Allocation Familiale pour se plaindre d’une baisse de prestations sociales mais malheureusement, les employés n’ont rien pu faire pour lui. C’est ainsi, qu’Abdelhafid s’est emporté jusqu’à soutenir l’Etat islamique en ces termes : « Vive l’État islamique! ». Aussi, il aurait également déclaré qu’à « chaque fois qu’un Français est décapité, je suis content ». Des mots qui ont valu à cet homme de 57 ans une comparution devant le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Condamné à 6 mois de prison ferme
Mercredi 8 octobre, après comparution devant le parquet, l’homme, en larmes, a regretté ses mots et a avoué qu’il avait prononcé ces atrocités sous l’impulsion de la fatigue et de l’énervement. Il a même qualifié les membres de cet Etat islamique d’inhumains et de non musulmans : « ce ne sont pas des musulmans, ce sont des chiens ». Mais Abdelhafid a été reconnu coupable « d’apologie publique d’un acte de terrorisme », d’ « outrage » et a été puni de 6 mois de prison ferme. Et cela, bien que le parquet ait avoué que :

« M. Ayadi n’est absolument pas connu par les services de renseignement, ce n’est pas quelqu’un qui serait susceptible de partir en Syrie. »

Ce sont des termes, certes, condamnables mais jusqu’à quel point ? La sentence n’a-t-elle pas été abusive ? D’autant plus que cet homme n’est pas connu des services de renseignement et est décrit comme quelqu’un de sensible mais d’inoffensif.

Un couple de musulmans fait condamner un éditeur pour atteinte à la vie privée


Poursuivi par un couple de musulmans pour atteinte à leur vie privée et à leur réputation, un éditeur a été condamné par la cour supérieure a payer 7000 $ à titre de dommages moraux.
Au printemps 2012, le mensuel Les immigrants de la Capitale avait publié sans leur autorisation la photo d’une femme voilée aux côtés de son mari. Le reportage, coiffé du titre « Choc visuel et stupeur au Marché aux puces de Sainte-Foy », faisait état de la réaction provoquée par la présence de la femme portant le voile intégral.
Indignés, Ahlem Hammedi et Saber Briki ont poursuivi le journaliste et éditeur, Mihai Claudiu Cristea, qui ne ne leur avait pas demandé leur consentement
Mme Hammedi disait avoir éprouvé un vif sentiment d’humiliation à la lecture de l’article et s’être sentie honteuse et impuissante. Elle ajoutait craindre pour sa sécurité.
Devant le juge, l’éditeur a admis qu’il n’avait pas demandé de permission avant de prendre et d’utiliser la photo. Il a dit croire que Mme Hammedi, à cause du niqab qui recouvrait son visage, n’était pas reconnaissable, que son conjoint l’était difficilement et que le port d’un voile intégral, au Québec, constituait un sujet d’intérêt public.