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Flash info du 26 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Pourquoi faut-il dire en Islam: « in sha Allah » ?
La formule « in sha Allah » signifie « si Allah le veut », elle traduit pour les musulmans, la toute-puissance divine, car rien ne se produit dans l’univers sans la volonté d’Allah.
L’origine de cette expression peut être résumée de la manière suivante :
Lors de la période de prédication du Prophète Mohammed (sallAllahou ’alayhi wa salam), des mecquois ont mis en doute sa parole et ne savaient quelle attitude adopter face à lui, Prophète ou imposteur ? Telle était la question qui les taraudait.
Pour mettre un terme à leurs suspicions, ils décidèrent de consulter des juifs versés dans l’étude de la Torah avec des connaissances sur l’histoire des prophètes.
Après avoir exposé leur problème en décrivant la personnalité et le comportement du Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam), les rabbins recommandèrent de lui poser trois questions.
S’il parvenait à y répondre, alors il ne faisait aucun doute qu’il était l’envoyé d’Allah, dans le cas contraire, il était un imposteur.
Les questions portaient sur le récit d’un groupe de jeunes, sur l’épopée d’un homme qui a atteint les confins de la Terre et enfin sur la nature de l’âme.
Arrivés chez eux, les mecquois allèrent voir le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) et lui posèrent les trois questions.
« Je vous répondrais demain », leur dit-il.
Mais le lendemain, il ne fut pas en mesure de répondre, ni le surlendemain, il n’avait reçu aucune révélation. Bien sûr les mecquois ne manquèrent pas de le traiter de menteur et d’imposteur. La situation se prolongea durant plusieurs jours jusqu’à la descente des versets de la sourate al-Kahf (la Caverne).
« Et ne dis jamais, à propos d’une chose : “Je la ferai sûrement demain”, sans ajouter : “Si Allah le veut” » (Sourate 18, verset 23 à 24).
Ce passage coranique vise directement le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) qui a omis de prononcer la formule « in sha Allah » après avoir promis de répondre aux questions, ce qui explique la venue tardive de la révélation.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Les stars du cinéma et des PDG font un don de 85 millions de dollars pour l’armée israélienne.
Les Amis des Forces de Défense Israéliennes, qui soutiennent les soldats israéliens, organisent des galas de collecte de fonds partout aux États-Unis.
L’événement qui a eu lieu en novembre 2017 à Los Angeles, rempli de célébrités, a permis de recueillir plus de 50 millions de dollars. De tels galas ont lieu partout aux États-Unis. Plus de 1 200 personnes ont assisté au gala à New York le 23 octobre 2017, recueillant plus de 35 millions de dollars.
En tant qu’organisme à but non-lucratif enregistré aux États-Unis, les contributions sont déductibles d’impôt, ce qui permet aux citoyens américains de faire des dons qui soutiennent indirectement une armée étrangère.
On pourrait penser que l’une des armées les plus puissantes du monde n’aurait pas besoin d’une collecte de fonds pour soutenir ses troupes, d’autant qu’Israël reçoit déjà plus de 10 millions de dollars par jour des États-Unis. Néanmoins, le magnat hollywoodien et défenseur pro-israélien de longue date Haim Saban et son épouse Cheryl ont organisé un gala à Los Angeles le jeudi 2 novembre 2017. Ce n’est que l’un de ces événements organisés à travers les États-Unis. L’événement était pour les Amis des forces de défense d’Israël (FIFD).
Haim Saban, membre du Conseil d’administration du FIDF, et son épouse, Cheryl, ont présidé le gala des stars au Beverly Hilton Hotel pour la 11e année consécutive. Saban est le principal donateur du parti démocrate et a longtemps été particulièrement proche des Clinton.
Jewish Insider rapporte que «les invités comprenaient des chefs d’entreprise, des philanthropes et des politiciens éminents et des célébrités du divertissement, de la mode, du sport et de la technologie, y compris le consul général d’Israël à Los Angeles, Sam Grundwerg; le PDG de Dutch LLC Serge Azria et sa femme, Florence; Membre directeur de R.H. Book LLC et président de Jet Support Services Inc. Robert Book et son épouse, Amy; Le co-PDG d’Oracle, Safra Catz; le Fondateurs de GUESS Maurice et Paul Marciano; et le Fondateur et Président de la Fraternité Internationale des Chrétiens et des Juifs Rabbi Yechiel Eckstein et son épouse, Joelle. “
Miss Israel 2013, Gerard Butler, David Foster, Joanna Krupa, Katharine McPhee, Paul Reubens, Melissa Rivers (fille du comédien Joan Rivers) et la star de cinéma et ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.
Il y avait aussi 17 membres de l’armée israélienne, tous nés et élevés aux États-Unis, qui ont ensuite fait l’Aliyah (immigration en Israël, considérée comme un droit de naissance pour tous les Juifs), venus spécialement pour l’événement.
Selon les rapports, 16,6 millions de dollars ont été promis par Larry Ellison, co-fondateur et CTO d’Oracle, 6 millions par Rabbi Yechiel Eckstein, 5,2 millions par Paul et Maurice Marciano, co-fondateurs de GUESS, et 5 millions par Haim Saban. FIDF aurait plus de 150 000 partisans et 20 sièges à travers les États-Unis et au Panama.
Après le Sahara algérien, la neige s’invite en Tunisie. VIDEO.
La neige est tombée dans le nord-Ouest de la Tunisie. Les habitants ont été pris au piège tout comme leur véhicule. Pompiers, policiers et militaires ont été chargés de faciliter la situation dans le pays.
La Tunisie vit actuellement une période économique compliquée qui pousse tous les soirs les habitants dans la rue pour demander des conditions de vies meilleures. La situation semble se compliquer et la chute des températures ne risquent pas d’améliorer la situation.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Tunisie: la grogne sociale s’envenime (600 personnes arrêtées). VIDEO.
En Tunisie, la situation continue de s’aggraver. Les manifestants sont de plus en plus nombreux à sortir dans la rue tandis que la répression policière s’intensifie. Une situation qui fait craindre le pire dans un pays qui peine à se relever face à une crise économique majeure.
La révolte sociale a touché la capitale Tunis où les jeunes sortent en masse dans la rue pour réclamer une vie meilleure face à l’augmentation des prix. Le gouvernement du Nidaa Tunis n’a pour l’instant trouvé aucune solution pour trouver une colère qui gronde.
Les violences et les arrestations policières ont également augmenté. 300 personnes ont été arrêtées dans la seule nuit d’hier ce qui risque de provoquer une intensification des manifestations.
reportage a voir sur islam et info.fr.
France : Licenciés pour leur barbe, leur procès est renvoyé devant un juge professionnel. VIDEO.
Quelques jours après les attentats du 13 novembre, l’entreprise Securitas qui gère la sécurité de plusieurs aéroports parisiens a licencié pour faute grave plusieurs agents. Pour ces derniers, il est clairement question d’islamophobie.
Nombreux sont les agents musulmans travaillant pour des aéroports qui ont été renvoyés ou perquisitionnés. Quatre d’entre-eux travaillant pour Securitas ont décidé de porter leur affaire devant les tribunaux. Une procédure qui met du temps puisqu’elle a déjà été renvoyée devant un juge professionnel.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Palestine : Le petit Ali 16 ans assassiné par les israéliens près de Naplouse.
Le martyr du peuple palestinien pour la liberté de la Palestine et la préservation de la Mosquée sainte d’Al Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam, continue dans le silence et l’anonymat.
Le petit Ali a été assassiné aujourd’hui par l’armée israélienne d’une balle dans la tête.
Il est le premier enfant a être assassiné par les israéliens en Cisjordanie occupée depuis le début de la quatrième Intifada pour la protection d’Al Aqsa. L’enfant était originaire d’Irak Burin, une ville au sud de Naplouse.
Le petit Ali rejoint le martyr de milliers d’enfants palestiniens tués par les forces d’occupations israélienne en Palestine dans le silence des médias occidentaux.
Depuis le début de l’Intifada, l’armée israélienne avait évité de tuer des palestiniens dans les territoires occupés palestiniens afin de ne pas risquer une réaction des peuples du monde face à leurs injustices. Seule Gaza l’oubliée avait été la cible de meurtres terroristes israéliens de manifestants palestiniens pacifiques.
Ce martyr risque de relancer de plus belle, l’Intifada pour la liberté de la jeunesse palestinienne révoltée.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres, rien de neuf.

T. Mathlouthi: “Il faut renouveler tout le personnel politique tunisien”.
Chômage, corruption, endettement, inflation, la Tunisie est engluée dans de graves difficultés économiques qui ont provoqué plusieurs manifestations durant ces derniers jours, faisant un mort et plus de 200 arrestations. Invité de l’Esprit d’actu, Tawfik Mathlouthi, spécialiste de la Tunisie, qui connaît personnellement tous les acteurs majeurs du système de ce pays, estime que pour sortir de la crise actuelle, il convient de renouveler tout le personnel politique tunisien qui a totalement échoué et démontré son incompétence. Il affirme également qu’il existe une alternative à la politique d’austérité du gouvernement dirigé par le Premier ministre Youssef Chahed, en opérant des choix économiques d’avenir qui permettront de sortir de la rente touristique.
reportage a voir sur oumma.com.
Le Grand Mufti d’Egypte déclare le commerce de Bitcoins “illégal et inacceptable”.
Considérée comme une « commodité » et non comme une « monnaie » par la Banque centrale européenne, Bitcoin, la fameuse crypto-monnaie la plus aboutie et la plus largement répandue à l’échelle mondiale, n’aura aucun avenir en Egypte, se heurtant à des oppositions de toutes parts, et récemment à la fatwa émise par le Grand Mufti Shawki Allam qui l’a marquée du poinçon de l’illicite.
Dans un monde cupide qui semble avoir succombé à l’appât du gain virtuel, notamment au cours de l’année écoulée, la folle propagation des bitcoins est stoppée net au pays des pharaons. Entachée d’illégalité aux yeux de l’Autorité égyptienne de surveillance financière (EFSA), son commerce contrevenant aux règles islamiques est aujourd’hui fermement condamné par le haut dignitaire religieux du Caire.
« Une telle monnaie virtuelle n’est pas admissible, car elle peut nuire à la sécurité économique et sociale du pays », a désapprouvé le Grand Mufti. Celui-ci s’est entouré des conseils avisés d’un aréopage d’experts en économie avant de décréter le bitcoin « inacceptable », car échappant à tout contrôle et « empiétant sur l’autorité de l’Etat en matière de préservation des devises ».
Monnaie intangible par excellence, jugée aussi nuisible que la source de perdition que représente le « jeu » en islam, les bitcoins, s’ils ont déferlé sur la planète sans encombres, n’inonderont pas l’Egypte, c’est certain.
A l’unisson de la Banque centrale qui l’a formellement proscrite, au même titre que toutes les autres cryptodevises, la crypto-monnaie qui a conquis un monde accro à la virtualité des échanges, d’autant plus si elle promet un enrichissement facile, ne prospérera pas sur le territoire égyptien.
Loin d’être fictifs ou encore immatériels, ses effets pervers « le blanchiment d’argent et les commerces de contrebande », entre autres, sont suffisamment réels pour lui faire barrage, comme l’a proclamé le Grand Mufti Shawki Allam.
Trump traite Haïti et les pays africains de “trous à merde”.
Donald Trump avait réussi à surveiller son langage ces derniers temps, mais il a manifestement fait une rechute. Selon le Washington Post qui rapporte les propos du président américain, ce dernier a traité Haïti et les pays africains de “shitholes”, littéralement trous à merde en français, et ce, dans le bureau ovale en pleine réunion avec des parlementaires sur l’immigration. Donald Trump a également dit qu’il serait mieux d’avoir “plus de gens de Norvège”. Des commentaires “odieux et racistes”, “indignes de la Maison Blanche et contraires aux valeurs américaines”, ont réagi plusieurs démocrates – et républicains.
reportage a voir sur oumma.com.
Arabie saoudite: l’opération de la dernière chance réalisée sur des bébés siamois de Gaza.
Elles ont vu le jour en 2016, à l’hôpital Al-Shifa de Gaza, des sœurs siamoises dont les chances de survie s’amenuisaient quelques heures à peine après leur naissance, pâtissant de l’absence de traitements vitaux due à l’insupportable blocus israélien, ont pu être transférées à Riyad pour y être soignées d’urgence, sur ordre du prince héritier saoudien en personne.
Sensibilisé à la venue au monde douloureuse de Farah et Haneen, ces bébés jumeaux fusionnés, grâce à une grande campagne internationale qui a su éveiller sa compassion, le très en vue Mohammed bin Salman n’a eu qu’un mot à dire pour qu’une opération de la dernière chance soit réalisée dans une unité hospitalière du royaume.
Cette opération, longuement mûrie et minutieusement préparée, est intervenue quelques mois après leur placement en soins intensifs, à Riyad.
Dans un bloc opératoire placé sous la supervision du médecin chef, le Dr. Dr Abdullah Bin Abdulaziz Al-Rabiah, l’intervention chirurgicale très délicate, nécessitant une extrême précision, s’est déroulée avec succès dimanche dernier, réussissant à détacher les deux petites siamoises et à sauver la vie de celle dont les organes étaient moins sous-développés que ceux de sa petite sœur défunte.
Si la nouvelle s’est propagée à la vitesse de la lumière sur les réseaux sociaux, mettant en joie des milliers d’internautes dans la galaxie arabe, et tout particulièrement les Palestiniens et les Saoudiens, tous ont eu une pensée émue pour le plus fragile des deux nourrissons. Deux bébés soudés l’un à l’autre, jusqu’à ce que la mort du plus vulnérable les sépare à jamais.
«Excellent travail … c’est incroyablement déchirant et difficile d’avoir à abandonner une vie pour sauver l’autre. Nous remercions toute l’équipe chirurgicale pour tout le travail qu’ils ont fait et prions que Dieu accorde la patience aux parents des jumeaux. »

Sur Mizane.info, voici les titres.

Pourquoi la laïcité « égalitaire » est une imposture intellectuelle !
La laïcité est un régime politique égalitaire en droit ! Cette affirmation, fondatrice de la légitimité laïque, est déclamée de manière récurrente. Mais correspond-elle à une réalité ou relève-t-elle de l’idée reçue ? Voici une analyse critique de la notion de laïcité qui resitue philosophiquement les contours de sa définition et les limites de son application.
Pour évaluer la neutralité religieuse et philosophique de la laïcité française, il faut au préalable se demander si elle se trouve à équidistance de toutes les options religieuses ou philosophiques. La laïcité prétend transcender tous les clivages et toutes les orientations religieuses. Ce faisant, elle endosse déjà préalablement, inconsciemment ou consciemment, le rôle d’une transcendance de substitution mais une transcendance de nature immanente, ce qui en souligne déjà l’imposture sur le fond et l’illégitimité sur la forme. La prétention laïque à représenter le seul véritable système de gestion égalitaire des opinions religieuses ou areligieuses en garantissant à tous le respect de la liberté de conscience, prétention déclinée et déclamée sur le mode de l’universalisme anthropocentré et du rationalisme humaniste, a, depuis, très logiquement déroulé sa propre défection. La neutralité religieuse ou vide doctrinale, non positionnement doxique définissant la laïcité ne pouvant que favoriser nécessairement une relation de proximité ou d’éloignement avec chacune des options religieuses ou philosophiques disponibles.
La laïcité, régime général de l’impensé agnostique.
Ainsi, il est évident que le régime de neutralité religieuse, par son indétermination théologique supposée, se rapproche davantage de l’agnosticisme qui désigne lui-même l’indécision religieuse. En écartant Dieu et toute référence au sacré de son champ désigné, la laïcité favorise l’agnosticisme et l’agnosticisme favorise le plus souvent l’athéisme (c’est au moins le cas de l’insouciance religieuse, la forme agnostique la plus courante). Cette partialité agnostique de la laïcité se retrouve dans les deux conceptions les plus connues de cette notion, quoiqu’à un degré divers. Celle d’une laïcité de neutralité caractérisée par une cohabitation civile des religions et garantie par une impartialité de l’Etat à l’égard du religieux, et celle, historiquement spécifique à la France, d’une laïcité de neutralisation religieuse sur le modèle d’une séparation-rupture jugée positivement comme une forme d’émancipation, à terme définitive, de l’Etat et de la société républicaine avec la référence religieuse, étape venant elle-même consacrer l’aboutissement d’un processus de sécularisation conduisant les sociétés de l’influence religieuse à la tiédeur et l’indifférence religieuse et de celles-ci à la sortie du religieux, y compris par le recours à une extension publique du champ de la neutralisation religieuse défendu par les tenants d’un laïcisme de l’émancipation intégrale. Un modèle laïc qui invalide donc la présupposée impartialité doxique de son ordre et qui, paradoxe de l’histoire, a fait de la laïcité ce qu’elle était censée combattre : un dogme politique. Ajoutons que l’émancipation laïque de la religion reposerait, comme l’a rappelé 1 l’ancien ministre de l’Intérieur et figure notoire du républicanisme Jean-Pierre Chevènement, sur le pari d’un recours exclusif à la rationalité, en droite ligne de l’héritage des Lumières, et sur le présupposé que la raison réunirait les Hommes là où la croyance ou la foi les diviseraient.
Il est donc très clair que la laïcité est conceptuellement un régime général d’agnosticisme aménageant des libertés aux autres options philosophiques et religieuses, en fonction de la proximité ou de l’éloignement de ces options avec ce régime.
Les illusions de l’œcuménisme rationaliste.
Cette croyance en la vertu œcuménique de la raison, pendant d’un vice naturel de la foi, prêterait à sourire si elle n’était pas si répandu dans les élites sécularisées qui mènent le pas jusque dans les instances religieuses françaises 2. La rationalité n’est pas plus un espace de communion ou de rapprochement que la croyance ou la foi ne le sont de division. La raison ou la foi sont successivement l’un et l’autre, comme un simple regard sur les nombreux conflits d’idées, et la forme même, éminemment belliqueuse, que prennent les débats, suffisent à le souligner. Les écoles philosophiques qui ont la prétention d’être rationnellement fondées sont aussi diverses et opposées les unes les autres que les religions ou sous-divisions religieuses. Par ailleurs, la proximité de religion ou d’idées crée paradoxalement les conditions les plus favorables aux conflits les plus violents, sur le modèle des conflits fratricides, comme Simmel la rigoureusement démontré.
Un peu plus éloigné de la laïcité vient ensuite, après l’agnosticisme et l’athéisme, le déisme dont le contenu doctrinal est un plus défini quoique que largement imprécis dans ses contours et surtout très nettement individuel, option qui a néanmoins largement disparu du paysage des croyances. Les religions révélées ou non révélées constituant de par leur approche collective et communautaire, de par leurs affirmations dogmatiques et leurs théologies, les formes doxiques les plus éloignés de la laïcité, sur le plan philosophique. Il est donc très clair que la laïcité est conceptuellement un régime général d’agnosticisme aménageant des libertés aux autres options philosophiques et religieuses, en fonction de la proximité ou de l’éloignement de ces options avec ce régime. Elle n’est pas, sous ce rapport, fondamentalement différente de régimes politiques d’inspiration religieuse qui aménageraient des libertés ou droits civiques à d’autres options philosophiques ou religieuses, droits et libertés proportionnels, là-aussi, de la proximité ou de l’éloignement des dites options avec le régime général de légitimité doxique en vigueur. S’il y a souvent, sous ce rapport d’analogie statutaire, différence de degré entre ces régimes, il n’existe pas du moins, sous ce rapport précis, de différence de nature.
Equité et tolérance au cœur de l’aggiornamento laïc.
Il faut, pour autant, bien reconnaître que sur le plan juridique, ce régime laïc de non-discrimination possède autrement plus de vertus et de tolérance pour les fidèles d’une religion minoritaire que ne pouvait l’être en son temps un régime catholique suprématiste à l’égard des autres religions. En ce sens, ce régime est incontestablement préférable, sur le plan des libertés, à l’Ancien régime. Ceux qui postulent le contraire ne connaissent ni l’une (la laïcité juridique), ni l’autre (le suprématisme catholique).
Si la neutralité religieuse ne peut être égalitaire, elle pourrait être néanmoins équitable en rééquilibrant par des mesures diverses, l’inégalité réelle de son positionnement originel vis à vis des diverses options religieuses et philosophiques.
Ceci étant dit, les régimes de droit et les concepts changent et se transforment sous le poids de l’Histoire. Le laïcisme qui se trouvait en germe dans la genèse laïque française, a resurgi ces dernières années à la défaveur d’un contexte politique (le « danger » islamiste et la sharia brandie comme un épouvantail par le populisme, le voile érigé en symbole détourné de la soumission de la femme par le féminisme, la menace démographique d’un « grand remplacement » opéré par l’immigration) et géopolitique (guerres, terrorisme, crises des réfugiés, mondialisation capitaliste, fragilisation des identités), contexte instrumentalisé par des groupes idéologiques et politiques hostiles à l’épanouissement de nouvelles communautés religieuses en France. L’objectif du laïcisme étant, conformément à son ancrage idéologique antireligieux et anticlérical, de réduire à peau de chagrin la présence, la visibilité et l’expression de la religion personnelle ou institutionnelle. Si la neutralité religieuse ne peut être égalitaire, elle pourrait être néanmoins équitable en rééquilibrant par des mesures diverses, l’inégalité réelle de son positionnement originel vis à vis des diverses options religieuses et philosophiques.
Cette politique se traduirait très paradoxalement par la garantie réelle d’une liberté religieuse publique, y compris au sein des espaces institutionnels, liberté religieuse non conflictuelle ou coercitive mais liberté néanmoins bien réelle, servie par des mesures d’aménagements pragmatiques et équitables, définie par une législation et promue par une culture de la tolérance, du dialogue et de l’entre connaissance réciproque qui est l’élément véritablement manquant dans le dispositif des régimes occidentaux qui en font la promotion. Sans culture de la tolérance, les tensions sociales générées par le multiculturalisme mondialisé seront difficiles à désamorcer. Cette culture est le véritable élément susceptible de garantir une diversité religieuse dans une société apaisée car il n’existe, comme nous l’avons vu, aucune solution théorique proprement égalitaire. Une politique d’équité religieuse destinée à atténuer les effets inégalitaires résultant de la proximité et donc de la partialité de la laïcité vis à vis de l’agnosticisme suppose au préalable la prise de conscience et la reconnaissance de cette proximité et, partant, la diffusion active de cette indispensable culture de la tolérance sans lesquelles chaque mesure de rééquilibrage allumerait elle-même un nouveau feu de contestation et nourrirait un conflit d’opinion religieuse qui ne pourrait que fracturer davantage la société.
France : La tentation civilisatrice de Jean-Pierre Chevènement.
L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel président de la Fondation pour l’islam de France a répondu à une interview de l’hebdomadaire d’extrême-droite Valeurs actuelles. Il y a exposé ses vues sur les musulmans en France et les enjeux autour de la laïcité. Une vision qui peine à dépasser les travers d’un héritage colonial ferryste et sa vocation « civilisatrice ». Zoom.
« La République peut relever le défi de l’islam de France » ; « Il y a 4 à 5 millions de musulmans en France (…) Il s’agit d’en faire des citoyens comme les autres » ; « Nous développons (…) les conditions pour que puisse émerger un islam (…) (qui) s’inscrira naturellement dans les institutions républicaines » … Questionné par le magazine d’extrême droite toujours très friand de Unes tapageuses et bankables sur l’islam, Valeurs actuelles, Jean-Pierre Chevènement a eu l’occasion de se positionner sur la question de la laïcité et de la sempiternelle présence des musulmans en France. Et si des efforts ont été fait en terme de communication (nous y reviendrons), on constate malheureusement que l’actuel président de la Fondation pour l’islam de France n’a toujours pas renoncé à une rhétorique civilisatrice fondée sur le postulat qu’il existe un devoir d’éduquer des populations ignorantes. Une éducation qui permettra de faire un émerger un islam civilisé, ou dans la bouche de l’ancien ministre de l’Intérieur, « cultivé ». « Daesh ne cachait pas sa volonté de créer en France les conditions d’une guerre civile. Nous répondons culturellement, pour tenter de faire émerger un islam cultivé (…) Ceux qui font l’amalgame entre les terroristes et les musulmans tombent, sans s’en rendre compte, souvent dans le piège de Daesh. À plus long terme, l’émergence d’un islam de France cultivé constitue la vraie réponse. »
Un islam cultivé contre un islam barbare.
Un islam cultivé contre un islam barbare. Serait-ce là la vieille antienne civilisatrice des héritiers de la Grèce antique contre les hordes barbares de l’Asie, ou plus près de nous, de l’Afrique du Nord ? Ou la désignation exclusive des afficionados de Daesh ? Ce n’est pas aussi simple car cela laisserait entendre que la réalité cultuelle, culturelle et sociale de l’islam en France serait scindée entre un bloc d’affidés à Daesh et les autres, un manichéisme parfaitement illusoire et dans les faits, inexistant. La dangerosité et les efforts qui doivent être mobilisés sur la question des attentats en France n’est pas articulable avec la question musulmane, elle ne l’est pas et ne peut l’être. Les jeunes impliqués dans les attaques du bataclan, du Stade de France ou de l’épicerie casher n’ont pas été formés dans des mosquées et n’ont pas agi sur les ordres d’imams ou d’associations musulmanes ayant pignon sur rue.
Le président Macron a raison de raréfier sa parole sur un sujet (la laïcité) qui a divisé les Français, mais qui ne les divisera plus, pour peu qu’on veuille bien leur expliquer le sens de la laïcité, indissociable de l’héritage des Lumières.
Leurs motivations, leurs profils et leurs parcours sont autrement plus complexes que ne voudraient l’avouer certains politologues qui autrement se retrouveraient au chômage et qui ne parviennent pas à saisir l’articulation et l’interaction permanente qui se joue entre des motivations psychopathologiques évidentes (pulsions de morts, soif d’autodestruction, parcours familiaux chaotiques), amplifiées par des trajectoires de violence, d’incarcération et d’exclusions sociales auxquels la vulgate daeshienne a constitué une voie royale d’expression, le catalyseur idéal, la tentative d’une conjuration désespérée, d’une sortie de scène « héroïque », voire plus prosaïquement, un prétexte pur et simple au meurtre. Non, pour M. Chevènement, l’ambition est plus grande : éduquer les musulmans à la laïcité pour qu’ils puissent s’intégrer.
Encore et toujours l’intégration. « Et bien sûr l’intégration de nos concitoyens de confession ou de tradition musulmanes », « Il faut en faire des citoyens comme les autres », ce qui implique qu’ils ne le sont pas, qu’ils sont différents par leurs origines, leur religion et leur habitus. Cette mission humaniste et civilisatrice justifierait donc les entorses à la neutralité religieuse de l’Etat.
L’impératif républicaniste de discrétion des religions.
Même si l’actuel président de la Fondation de l’islam de France prend soin de souligner qu’il ne fait aucune ingérence dans les affaires « sacrées » de la religion, une incursion dans le sérail par la grande porte des affaires profanes est tout de même possible. « Pour ce qui est de la formation des imams, enjeu majeur dans l’émergence d’un islam cultivé qui est une autre façon de désigner notre objectif, les pouvoirs publics ne peuvent intervenir que dans le domaine profane : les imams devraient parler français, connaître les institutions de la République et comprendre la signification de la laïcité », explique-t-il. Quant à la laïcité, elle est et demeure le garde-fou public d’une présence intrusive et non désirée des religions, définitivement excommuniées de la Cité, et qui doivent discrètement longer les murs, car paraît-il, la foi divise quand la raison réunit. A fortiori, peut-être, de l’islam qui serait tout à la fois l’objet du « défi », l’acteur qui nous défient et dont il faudrait par conséquent se défier ! « Les citoyens peuvent trouver dans leur foi les motivations ultimes de leurs actions. Mais dans l’espace commun, ils ne mettent pas en avant leur croyance religieuse. Ils s’efforcent de créer, avec les autres citoyens, les conditions qui rendent l’échange possible. La laïcité a une dimension culturelle, car elle encourage les religions à se manifester avec une certaine discrétion dans l’espace du débat public. » Là-encore, la simplicité de la vision laïque de monsieur Chevènement est vite rattrapée par la réalité : « Le président Macron a raison de raréfier sa parole sur un sujet (la laïcité) qui a divisé les Français, mais qui ne les divisera plus, pour peu qu’on veuille bien leur expliquer le sens de la laïcité, indissociable de l’héritage des Lumières. » Donc, au final, la laïcité divise autant les Français que la religion, et osons le dire, que l’usage de la raison.
Des efforts tout de même.
Si l’ancien ministre, dont la seule présence à la tête de la Fondation de l’islam de France en dit long sur la place et la perception musulmane de l’Etat français, peine à se sortir d’un vieux logiciel hérité du républicanisme arrogant, ex-colonisateur, d’une conception de l’école comme lieu d’embrigadement laïc et républicain de la jeunesse, et d’une ambition civilisatrice, il a néanmoins fait des efforts dans sa perception égalitaire des Français « récents », au moins dans la communication, bien qu’au final on demeure il est vrai loin du compte au regard des enjeux sociaux. Verbatim. « Ces jeunes sont d’abord des citoyens français ; l’avenir (des jeunes) est en France et avec la France et nulle part ailleurs ; L’algèbre, les algorithmes, des découvertes fondamentales en matière d’astronomie, de médecine, de pharmacie… sont des importations arabes dans notre culture ; nous voulons fortifier l’amitié civique entre nos citoyens, quelle que soit leur confession, et freiner les surenchères mortifères que cherchent à susciter, entre différentes catégories de Français, nos ennemis. ».

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Si Afif reçoit la nouvelle ambassadrice hellénique Mme Nike Ekatrini Koutrakou : Vers l’installation d’une commission parlementaire mixte.
Le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’étranger, à l’APN, Abdelhamid Si Afif, en compagnie de quelques membres de la commission a reçu hier, son excellence la nouvelle ambassadrice de la République hellénique Mme Nike Ekatrini Koutrakou au siège de l’APN. Après avoir débattu sur les relations historiques qui lient les deux pays, les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer les relations bilatérales pour promouvoir le dialogue parlementaire entre les deux chambres, ainsi que l’échange des délégations d’expert dans différents domaines. De son côté, M. Si Afif a donné un aperçu sur la composition plurielle de l’APN, tout en soulignant les mutations démocratiques et les réformes initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il a également fait savoir que la dernière constitution adopté e constitue un plus dans les prérogatives de l’instance parlementaire algérienne ainsi qu’un rôle plus important de l’opposition politique. Le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’étranger a par ailleurs mis l’accent sur la place qu’occupe la femme dans les instances élues, plus particulièrement dans le domaine diplomatique. De son côté, l’hôte de l’Algérie a fait part de son admiration pour le rôle et la place de l’Algérie dans le renforcement de la sécurité et la paix dans la région, en précisant que son pays est prêt à soutenir l’Algérie dans les domaines touristique, transport maritime, et plus généralement l’économie, considérant que son pays a enregistré dans ces domaines un développement appréciable. Enfin M, Si Afif a laissé a indiqué que son département prévoit l’installation d’une commission parlementaire mixte d’amitié entre l’Algérie et la Grèce et cela dans les prochains jours.
Elle fait appel aux vacataires et retraités pour suppléer l’absence des enseignants grévistes : Benghebrit fait appel aux jaunes.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué avoir autorisé les directeurs de l’éducation à recourir aux vacataires et retraités pour remplacer les enseignants grévistes depuis plusieurs semaines dans certaines wilayas à l’appel du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste). Dans une déclaration à l’APS en marge de l’enregistrement de Malhamet Yennayer (l’épopée de Yennayer) chantée par une chorale d’écoliers à l’auditorium Aïssa- Messaoudi, la ministre a précisé que « le plus important est d’assurer aux élèves la continuité des cours dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Blida et Béjaïa », touchées par ce mouvement, affirmant avoir autorisé les directeurs de l’éducation à recourir aux vacataires et retraités pour assurer la continuité des cours aux élèves et la préparation de ceux des classes d’examens.
Mohand Akli Haddadou invité de la radio nationale : » Tamazight est le ciment de l’unité nationale «.
« J e suis très optimiste pour la langue amazigh » ce qu’a indiqué avec beaucoup d’enthousiasme M. Mohand Akli Haddadou hier lors de son passage à la radio nationale, en précisant en mettant en avant la richesse de cette langue en termes d’écriture. Qualifié de » ciment de l’unité nationale « , et de » fédératrice « , l’orateur a fait savoir que tamazight a trouvé enfin sa vraie place. Par ailleurs, concernant la célébration de la fête de Yannayer , le linguistique a indiqué : » Yannayer a fait partie du patrimoine amazigh, c’ est un travail fédéral de la nation algérienne « . Interrogé sur les missions de l’Académie algérienne à l’Amazighité qui sera crée prochainement, M Haddadou a souligné : » Cette Académie aura pour objectif de faire le recensement de toutes les variétés pour répondre à la constitution qui parle de la reconnaissance de tamazight dans toutes ses variétés.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Arabie Saoudite : « MBS » et ses caprices de diva.
S’il veut actuellement apparaître comme un réformateur, à coup de décisions symboliques — droit des femmes à conduire, autorisation des cinémas dans le royaume —, le jeune prince héritier d’Arabie Saoudite n’a jamais réussi à se défaire de son goût prononcé pour l’argent. Alors que son père, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, dispose d’une fortune estimée à 16,5 milliards d’euros, Mohammed ben Salman a, ces dernières années, tenu à se faire plaisir avant de prendre les rênes du pouvoir. Le prince héritier s’est laissé aller à quelques achats bien sentis, mais pas toujours très légaux.
Prince héritier ou roi Soleil ?
Demeure privée la plus chère au monde, cette bâtisse achevée en 2011 a été vendue en 2015 pour un montant qui devait rester inconnu à une personne qui devait également rester anonyme.
Dans un article de juillet 2017, Mediapart révèle alors que le propriétaire du château n’est autre que MBS, qui à l’époque n’est encore que vice-prince héritier. En s’appuyant sur des informations de l’agence Bloomberg, on apprend que la transaction s’est élevée à 275 millions d’euros.
Le château Louis XIV est d’abord l’idée d’un homme. A 47 ans, le Franco-Saoudien Emad Khashoggi, petit-fils du médecin personnel du roi Abdul Aziz Al-Saoud, construit ou réhabilite de somptueuses demeures inspirées du patrimoine français, qu’il réinvente pour satisfaire les goûts d’une clientèle étrangère fortunée, russe, chinoise ou, plus souvent, originaire du Moyen-Orient, dont Paris Match détaille plus amplement les différents travaux.
Son promoteur promettait d’offrir à ses occupants « les fastes de Versailles sous la révolution high tech » (domotique, salon sous aquarium…). Marbre, fontaines, reproduction du bassin du char d’Apollon du Château de Versailles, 200 lustres faits « à la main », feuilles d’or… Rien n’est trop beau pour cette demeure de 5000 mètres carrés, qui a mobilisé 120 ouvriers sur ce chantier de deux ans et demi.
En décembre 2017, le New York Times revient sur l’affaire du château de Louveciennes en dévoilant les dessous de l’acquisition, et en les reliant à une série d’autres achats qui ont lieu vers la même période (dont un yacht à 500 millions d’euros et une peinture de Léonard de Vinci à 382 millions d’euros).
L’identité réelle du propriétaire a été soigneusement dissimulée derrière des sociétés écrans enregistrées en France et au Luxembourg. Ces dernières appartiennent à Eight Investment Company, une société saoudienne dirigée par le gérant de la fondation personnelle du Prince Héritier Mohammed. Selon des conseillers de la famille royale, c’est bien le prince héritier qui est le propriétaire de fait du château.
Un yacht acheté à un magnat russe… hors TVA.
Le Serene est un yacht à moteur de luxe construit par les chantiers Fincantieri en Italie. D’une longueur de 133 mètres, le Serene Yacht a été acheté pour 500 millions d’euros (environ 560 millions de dollars) en 2015 par Mohammed Ben Salman, le prince héritier d’Arabie Saoudite au magnat russe de la vodka. Selon Ouest France, il fait partie des 11 yachts les plus chers au monde. Mais pour cet achat, le prince héritier a bénéficié d’une petite ristourne bienvenue : 84 millions d’euros, grâce à voyage économique. Dans l’enquête des « Paradise Papers », Le Monde nous apprend en effet que le contrat de vente a été signé après un transfert du yacht du port de La Ciotat vers un lieu tenu secret dans les « eaux internationales de la Méditerranée occidentale ». De quoi éviter de payer la TVA et réaliser une belle économie.
Le prince héritier en « sauveur du monde ».
Lors d’une vente aux enchères chez Christie’s, à Londres, l’huile sur bois datée d’environ 1 500 a atteint la somme mirobolante de 450 millions de dollars, écrasant le précédent record, détenu par Les Femmes d’Alger, de Picasso (179 millions de dollars). Le Salvator Mundi (le « sauveur du monde ») est attribué au maître de la Renaissance, qui représente le Christ tenant une sphère de cristal dans sa main.
S’appuyant sur une source ayant eu accès à un rapport des services de renseignement américain et une autre proche de la transaction, le New York Times et le Wall Street Journal ont affirmé que l’achat a été réalisé par un prince de second rang, Bader Ben Abdullah Ben Mohammed Ben Farhan Al-Saud, en lien téléphonique avec Christie’s lors de la vente, mais agissant pour le compte de « MBS », dont il est proche.
Affabulations, répond le gouvernement saoudien, qui a produit vendredi un document présentant le prince Bader comme un intermédiaire mandaté par le département de la culture et du tourisme d’Abou Dhabi. La branche du Louvre, ouverte début novembre dans la capitale des Emirats arabes unis, avait annoncé deux jours plus tôt que la peinture à un demi-milliard de dollars ornerait ses murs. Mais cette version ne convainc pas totalement. Interrogée par l’agence Reuters, la porte-parole de l’institution émirienne, tout en assurant que celle-ci a « acquis » le chef-d’œuvre italien, a refusé de confirmer qu’elle l’a « acheté ».
L’émouvante réaction d’un journaliste de CNN après les propos racistes de Trump sur Haïti.
« Pays de merde ! » Hier, le président américain Donald Trump a encore été insultant avec une partie de la population mondiale, notamment avec les Haïtiens et certains Africains. Le président recevait plusieurs sénateurs pour évoquer un projet de limitation du regroupement familial et de restriction de l’accès à la loterie pour la carte verte aux immigrés. « Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? », aurait alors demandé Donald Trump, avant de dire : « Pourquoi aurions-nous besoin de plus d’Haïtiens ? Virez-les. »
« Je n’ai jamais rencontré un Haïtien qui ne soit pas fort ».
Une sortie dénoncée par de nombreuses personnalités politiques, comme par le démocrate Luis Gutierrez, qui a affirmé : « Nous pouvons dire maintenant avec 100 % de certitude que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrites dans notre Constitution. » D’origine haïtienne, la républicaine Mia Love a estimé que « cette attitude est inacceptable de la part du chef de notre nation » et a demandé des excuses à la Maison-Blanche, qui nie que le président ait sorti de tels propos. Le journaliste de CNN Anderson Cooper a, de son côté, tenu à mettre les choses au clair avec le président américain lors d’un éditorial poignant. « Comme tous les pays, Haïti est composé d’une multitude de gens : riches et pauvres, cultivés ou non, bons ou mauvais, mais je n’ai jamais rencontré un Haïtien qui ne soit pas fort », a insisté le journaliste, qui a ajouté qu’« il faut être fort dans un pays où le gouvernement a abandonné son peuple, où les opportunités sont rares et où Mère nature a puni les gens bien plus que quiconque le mériterait. Mais je vais être clair : les habitants d’Haïti ont survécu à davantage de choses et se sont battus davantage que notre président au cours de sa vie. »
« Une dignité dont le président, avec tout son argent et tout son pouvoir, devrait aussi s’inspirer ».
Dans sa chronique, Anderson Cooper raconte ce qu’il a pu vivre lors du tremblement de terre à Haïti, il y a huit ans. « J’ai passé beaucoup de temps à Haïti, j’y suis allé une première fois dans les années 90. En 2010, mon équipe de CNN et moi-même étions la première équipe internationale sur place après le tremblement de terre. J’y ai passé plus d’un mois et y suis retourné plus d’une fois depuis pour travailler et en vacances. J’étais là lorsqu’un garçon de 5 ans a été secouru après avoir été enseveli pendant plus de sept jours. Savez-vous quelle force il faut pour survivre, enseveli sous le béton, en buvant de l’eau de pluie, pendant sept jours ? C’est une dignité dont beaucoup à la Maison-Blanche devraient s’inspirer. Une dignité dont le président, avec tout son argent et tout son pouvoir, devrait aussi s’inspirer. Lors de l’anniversaire du tremblement de terre, lorsque le président a dit ce qu’il a dit sur les Haïtiens, nous espérons que les Haïtiens qui nous regardent ce soir à Porte-au-Prince, Jacmel ou Miami savent que nous pensons à eux et que nous les aimons. »
reportage a voir sur le muslim post.com.
Vic Mensa : « Je vois des similitudes entre Black Lives Matter et la Palestine ».
En tant qu’artiste, Vic Mensa n’a jamais hésité à soutenir les populations marginalisées. Il a beaucoup parlé de sa propre expérience d’homme noir vivant dans les quartiers sud de Chicago et des violences policières. En novembre 2015, Vic Mensa avait protesté contre la mort de Laquan McDonald, un adolescent noir de 17 ans qui a été tué par la police de Chicago. Il a également rejoint les manifestations de #NoDAPL — pour s’opposer à la construction de l’oléoduc Dakota Access — à Standing Rock en novembre 2016, où il portait un keffieh.
« Je pense que ce qui est fait à la Palestine par Israël est aussi l’une des pires violations des droits humains au monde »
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un acte politique dans le fait de porter un keffieh, Vic Mensa a répondu : « Le keffieh est un vêtement palestinien. Je pense que ce qui est fait à la Palestine par Israël est aussi l’une des pires violations des droits humains au monde en ce moment.
Je pense que c’est le devoir de toutes les personnes opprimées de soutenir d’autres personnes opprimées. Donc, ce qu’Israël est en train de faire en Palestine — ne pas reconnaître leur terre et leur état, et coloniser de façon permanente leur territoire — est semblable à ce que les Etats-Unis font ici aux autochtones. Ils traversent leur territoire, brisent des accords et manquent totalement de respect pour leur souveraineté et leur peuple. »
Dans une interview, publiée un peu plus tard cette année, cette question a été posée à Vic Mensa : « Quel est le sujet sur lequel vous n’avez pas écrit de chanson mais que vous aimeriez aborder à l’avenir ? »
Mensa a répondu : « La Palestine. C’est le théâtre de l’une des violations des droits humains les plus atroces des temps modernes. Israël continue d’étendre ses colonies et de détruite les maisons, de déplacer les populations et de les traiter comme si ce n’étaient pas des êtres humains. Et c’est quelque chose dont vous ne pouvez pas vraiment parler. Je pourrais avoir des ennuis si j’en parle maintenant face à la caméra (…). Mais, c’est quelque chose dont je veux vraiment parler. »
Dans le dernier clip de sa chanson « We Could Be Free », Vic Mensa fait exactement cela. Dans ce clip, Vic Mensa montre la solidarité des Américains, en particulier des jeunes, des artistes et des Noirs américains, avec la cause palestinienne tout en brisant les tabous.
De Standing Rock à la Palestine en passant par Ferguson.
Le clip débute avec Vic Mensa en train de peindre les paroles de sa chanson sur le mur d’apartheid israélien qui traverse la Palestine occupée.
La chanson continue ensuite avec des images de violences et de protestations tournées en Palestine, à Ferguson, Standing Rock et Charlottesville.
Vic Mensa terminer la chanson en faisant intervenir Janna Jihad, un journaliste palestinien de 11 ans qu’il a rencontré en Palestine. Jihad a filmé des manifestations hebdomadaires contre le mur de l’apartheid israélien dans sa ville natale de Nabi Saleh.
Vic Mensa explique : « Je voulais faire une vidéo pour montrer ma solidarité avec les gens qui luttent contre l’oppression partout dans le monde. J’ai pris des scènes de l’occupation militaire d’un village que j’ai visité en Palestine et je les ai mises en parallèle avec la violence raciale en Amérique pour montrer à quel point nos luttes sont similaires et imaginer un monde sans division. »
« Sans le soutien des Etats-Unis à Israël et de l’apartheid en Palestine, tout cela prendrait fin ».
Il ajoute : « J’ai trouvé tant de similitudes entre la situation des Noirs américains dans nos ghettos et les situations comme celles que je vois aujourd’hui en Palestine… L’oppression systématique, le déni des droits humains fondamentaux comme avoir un toit sur la tête. Les mouvements révolutionnaires, ou simplement les mouvements populaires aux États-Unis, peuvent changer la politique et l’opinion publique. Sans le soutien des Etats-Unis à Israël et de l’apartheid en Palestine, tout cela prendrait fin. »
Vic Mensa s’est embarqué dans ce voyage à travers Dream Defenders, une organisation basée en Floride qui a donné naissance au mouvement Black Lives Matter. Créé après la mort de Trayvon Martin en 2013, Dream Defenders a occupé le Capitole de l’Etat de Floride pendant 31 jours, appelant le gouverneur de la Floride, Rick Scott, à abroger les lois « Stand Your Ground » — « Défendez votre territoire » — de la Floride.
A partir de 2014, Dream Defenders a commencé à voyager en Palestine occupée où il a rencontré des activistes palestiniens qui filment leur vie de résistants à l’occupation. Ces voyages ont contribué à la construction de la solidarité entre les Noirs et les Palestiniens.
Vic Mensa a aidé à briser un tabou, celui d’être une célébrité qui parle de l’occupation israélienne.
Lors du bombardement israélien de Gaza en 2014, de nombreuses personnalités ont montré leur solidarité avec Gaza, alors que 2 000 Palestiniens ont été tués. De nombreuses célébrités ont tweeté pour soutenir la cause palestinienne et ont ensuite supprimé leur tweet.
Le poids du terrorisme intellectuel et le rejet grandissant d’Israël aux États-Unis.
Dwight Howard a par exemple tweeté « #FreePalestine » avant d’écrire : « Le tweet précédent était une erreur. Je n’ai jamais commenté la politique internationale et je ne le ferai jamais. » Rihanna a également tweeté « #FreePalestine » avant, elle aussi, de supprimer son post huit minutes plus tard. Selena Gomez a posté sur son Instagram : « Priez pour Gaza » avant d’expliquer : « Bien évidemment, pour être claire, je ne choisis aucun camp. »
L’opinion publique, depuis le bombardement israélien de Gaza en 2014, s’est positionnée massivement en faveur des Palestiniens. De nombreuses églises, des syndicats étudiants et plusieurs autres organisations ont soutenu la campagne BDS contre l’Etat d’Israël. A travers son clip mettant en scène l’occupation israélienne, Vic Mensa prouve non seulement qu’il soutient la lutte palestinienne, mais il contribue également concrètement à ce soutien de plus en plus massif de la part de l’opinion publique américaine.
Un sondage du Brookings Institute a en effet montré que 47 % des Américains, dont 60 % des Démocrates, sont favorables à des sanctions contre l’Etat d’Israël. Un autre sondage révèle que 54 % des Américains, dont 72 % des Démocrates, pensent que la politique étrangère américaine devrait être impartiale, sans soutenir activement ni les Palestiniens ni les Israéliens. Le soutien à la solution à un Etat est également particulièrement élevé dans l’opinion américaine. Ce même sondage indique que, dans l’éventualité d’une solution à deux Etats, 63 % des Américains, dont 70 % de Démocrates et 50 % de Républicains, favorisent un « Etat démocratique unique dans lequel les Juifs et les Arabes sont égaux. » Un Etat qui couvrirait à la fois Israël et les territoires palestiniens.
Hamzah Raza écrit pour LeMuslimPost English, il a contribué au Huffington Post et Alternet. Il est actuellement directeur de l’Université Vanderbilt à Nashville, Tennessee, et rédige sa thèse sur le rôle des musulmans dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Des colons mènent des attaques et ferment les entrées de Naplouse
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Les colons ont effectué des attaques intensives dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie, dans trois régions alors que les militants palestiniens ont lancé des appels à la prudence.
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Tirs sur un bus israélien à l’est d’Hébron
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Enterrement des deux martyrs Qino et Abo Musaed à Naplouse et Gaza
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Sixième vendredi de la colère : Israël en état d’alerte
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Les forces d’occupation israéliennes sont en état d’alerte en prévision des manifestations prévues en Cisjordanie et dans la bande de Gaza le sixième « vendredi de la colère », a rapporté la septième chaîne de télévision hébraïque.
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Détérioration de la santé du détenu al-Rajoub
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Un responsable du Hamas: Le cas d’Israa Ja’abis nécessite une action sérieuse
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3 frères palestiniens arrêtés par les forces de l’Autorité Palestinienne dans le nouveau camp d’Askar
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Une tournée provocante des colons entre Salfit et Ramallah
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Veillée aux chandelles à Gaza en soutien de Jérusalem
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Affrontements avec l’armée israélienne
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Deux Palestiniens tués par l’occupation israélienne
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Netanyahou rencontrera Trump à Washington en mars
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L’occupation confisque de vastes terres de l’école de Burin
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L’occupation installe une barrière permanente entre Naplouse et Tel
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Trois palestiniennes arrêtées sous prétexte de possession d’un couteau
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Le Hamas condamne l’arrestation de ses cadres par l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie occupée
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Une délégation du mouvement palestinien Hamas reçue à l’APN
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Appels à mettre fin à la négligence médicale contre les prisonniers
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Le Conseil norvégien: la réduction du financement américain pour l’UNRWA conduira à une catastrophe
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 25 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Les péchés et leurs conséquences.
L’homme a été conçu faible et les péchés font malheureusement partie de son périple sur cette terre. Cependant, Allah lui accorde son pardon s’il fait acte de repentance, car Allah, Exalté soit-Il aime les pénitents.
Dans le cas où il ne se repent pas, l’homme va devoir faire face à nombre de malheurs. Et parmi les fléaux auxquels le pécheur devra face, il y a la disparition des bienfaits et l’apparition des malheurs.
Comme l’a dit ‘Ali ibn Abi Tâlib : « Un malheur ne se produit qu’en raison d’un péché commis, et il ne disparaît que grâce au repentir ».
Allah soubhanou wa ta’ala dit (traductions rapprochées) : « Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont commis. Et Il pardonne beaucoup. » (Sourate Ash-Shûrâ v.30).Retour ligne automatique
Allah Exalté soit-Il va faciliter la voie du pécheur menant à un autre péché, jusqu’au jour où son cœur va s’endurcir telle une pierre sourde à tout conseil et il deviendra insensible aux autres. Et à mesure que ses péchés s’accumulent, le pécheur s’enfoncera dans le marécage de la déchéance. La noirceur de son cœur l’aveuglera au point qu’il n’arrivera plus à cerner le mal du bien.
Le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) a dit : « Si le croyant vient à commettre un péché, une tâche noire vient se placer sur son cœur. S’il se repent, cesse de désobéir et implore le pardon d’Allah, la tâche disparaît de son cœur. Et s’il persiste dans son péché, elle augmente de volume jusqu’à ce qu’elle couvre totalement son cœur. Et ceci est ce qui couvre le cœur comme Allah exalté l’a mentionné dans Son Livre : “Pas du tout, mais ce qu’ils ont accompli couvre leurs cœurs” » (Sourate 83 ; 14).
[Rapporté par Al-Tirmidhi (3334)].
Mais tout bienfait dont Allah a gratifié son serviteur ne s’altéra pas avant que ce dernier ne change lui-même. S’il se repent et remplace la désobéissance par l’obéissance, l’ingratitude par les remerciements et agit dans le seul but de satisfaire Allah, alors il ses péchés lui seront pardonnés.
« C’est qu’en effet Allah ne modifie pas un bienfait dont Il a gratifié un peuple avant que celui-ci ne change lui-même. Et Allah entend et sait tout . » (Sourate Al-Anfâl v.53).
Allah remplacera le châtiment par la préservation et l’humiliation par l’honneur.
« Et Allah n’est pas injuste envers les serviteurs ». (Sourate Fussilat, v.46).

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : Alcoolisé, le fils de Benjamin Netanyahou révèle des affaires financières entre son père et des milliardaires.
Les avocats du premier ministre israélien, Benjamin Netanayhu, ont tenté d’empêcher la diffusion d’une cassette audio embarrassante dans laquelle le fils de Netanyahu, Yair, a suggéré à son père de faire passer un accord de 20 milliards de dollars au profit d’un magnat du gaz.
L’enregistrement de la conversation, qui a eu lieu en dehors d’un club de strip-tease, est la dernière révélation pour éclairer les relations de la famille Netanyahu avec les riches magnats, qui ont jusqu’ici engendré deux enquêtes de corruption sur les activités du Premier ministre.
Selon la chaîne de télévision israélienne, la bande présente les voix de Yair Netanyahu et Ori Maimon, un fils du magnat du gaz Kobi Maimon. Maimon Sr est actionnaire d’Isramco, propriétaire des gisements de gaz de Tamar.
Selon les rapports, Yair et ses amis, avec son agent de sécurité et son chauffeur fournis par le gouvernement, allaient d’un club de strip à un autre.
Lui et Maimon peuvent apparemment être entendus en train de discuter à propos de 400 shekels (116 dollars) lorsqu’ils quittent le club, Yair aurait dit à son compagnon: “Frère, tu dois me repérer. Mon père a fait une bonne affaire pour ton père, mon frère, il s’est battu, il s’est battu à la Knesset pour ça, mon frère”.
Il continue: “Frère, mon père a maintenant arrangé pour vous un accord de 20 milliards de dollars et vous ne pouvez pas me filer 400 shekels?”
L’enregistrement a apparemment été fait en 2015, à une époque où Israël était au milieu d’une controverse politique sur les gisements de gaz naturel nouvellement découverts et les droits d’y forer.
Ce qui est le plus susceptible de provoquer le tumulte en Israël, c’est la révélation qu’un garde de sécurité de l’Etat et une voiture fournie par le gouvernement ont transporté le fils de Netanyahu et ses amis dans des clubs de strip-tease. La fourniture d’un élément de sécurité pour les enfants de Netanyahu était déjà controversée.
Alors que Yair, maintenant âgé de 26 ans, est réputé pour son comportement grossier, ses remarques – sérieuses ou non – alimentent également un sentiment croissant d’indignation en Israël à propos de la relation chaleureuse entre les Netanyahus et les riches hommes d’affaires.
La divulgation de l’enregistrement intervient à un moment très délicat pour Benjamin Netanyahu alors qu’il attend les recommandations de la police dans deux enquêtes de corruption sur son comportement, dont l’une implique la réception de cadeaux de riches bienfaiteurs.
Cette enquête, connue sous le nom de Case 1000, implique le milliardaire australien James Packer, dont les relations avec Yair Netanyahu ont été mises en lumière.
Les inquiétudes du public face à la lenteur des enquêtes policières ont donné lieu à des manifestations anti-corruption hebdomadaires appelant à la démission de Netanyahou.
L’avocat de la famille Netanyahou, Yossi Cohen, a envoyé lundi une lettre urgente à l’Israel Television News Company pour lui demander de cacher le contenu de l’enregistrement au public.
Angleterre : l’association “Islamic Diversity Centre” rend visite aux personnes âgées en difficulté.
Le mois dernier, l’équipe d’Islamic Diversity Centre à Teesside a tenu son projet mensuel de soins aux personnes âgées en lien avec sa campagne annuelle Keep Them Warm. Ils ont distribué gratuitement des articles de première nécessité pour les personnes âgées, comme des chapeaux, des écharpes, des gants, des couvertures et des chaussettes. Ils ont également distribué des boîtes de soupe et des gâteaux à tout le monde.
Cette visite était spéciale, car le groupe local d’éducation à la maison se joignait à l’association musulmane et interagissait avec les personnes âgées. Une action qui a permis de travailler sur le fossé qui se creuse entre les différentes générations dans la société moderne et d’enseigner aux enfants ce que cela signifie être aux côtés des anciens, sans distinction de race ou de religion.
“L’un des sujets de conversation dont parlaient tout le personnel, les enfants et les bénévoles était le talent de certaines de ces personnes âgées. Un monsieur montrait ses dessins à l’équipe et aux enfants, ce qui a attiré tout le monde.
L’après-midi a été riche en conversations et en rires alors que les bénévoles d’IDC ont fait réfléchir et partager leurs meilleurs souvenirs de 2017 et des visites précédentes”.
Tous les 25 bénévoles qui ont assisté à l’après-midi sont repartis heureux et excités pour les prochaines visites à venir.
Syrie : 24 civils tués dont 10 enfants dans des bombardements contre un quartier rebelle. VIDEO.
Dix enfants faisaient partie des 24 personnes tuées dans des bombardements dans une enclave rebelle près de la capitale syrienne mardi, a indiqué un observateur alors que le chef humanitaire de l’ONU effectuait sa première visite dans le pays.
Des raids ont été perpétrés soit par des avions syriens , soit par des avions russes, dont le plus meurtrier a tué 13 civils dont sept enfants dans le district de Hammuriyeh de la Ghouta orientale, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Les rebelles ont bombardé deux districts de la capitale en représailles, les médias syriens ayant rapporté que quatre personnes avaient été tuées.
La Ghouta orientale est sous le siège du gouvernement depuis 2013 et ses quelques 400 000 habitants souffrent de graves pénuries de nourriture et de médicaments.
reportage a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

France : Cher : un homme arrêté en flagrant délit de tags racistes sur une mosquée.
Un homme a été surpris dans la soirée du lundi 8 janvier en train de taguer quatre croix gammées sur le portail d’une mosquée située à Châteauneuf-sur-Cher. Il a été arrêté par des fidèles, qui ont retenu l’homme jusqu’à l’arrivée de la gendarmerie.
L’individu âgé de 40 ans avait, selon le Berry Républicain, « presque deux grammes d’alcool par litre de sang ».
Déclarant un différend avec un des fidèles à propos de leurs enfants respectifs qui serait à l’origine de ces tags, il a exprimé « des regrets » selon Karim Mohamed, substitut du procureur de la République de Bourges.
Après sa en garde à vue, il a été relâché mercredi 10 janvier mais sera jugé le 1er juin pour dégradation d’un édifice affecté à un culte par le tribunal correctionnel de Bourges. Il risque sept ans de prison.

Sur oumma.com, voici les titres, rien de neuf.

Disney dans la tourmente pour avoir noirci la peau des acteurs blancs sur le tournage d’Aladdin.
Puissante industrie à créer les masques de l’illusion, Hollywood n’a pas son pareil pour faire son cinéma, à l’instar des Studios Disney qui ne reculent devant aucun artifice, même grossier, pour rendre crédible leur « Aladdin » revisité.
Confiée au réalisateur Guy Ritchie, la réalisation de ce remake, après avoir fait crépiter les flashes en raison de la présence de la mégastar Will Smith, mué en Génie du célèbre conte des Mille et Une nuits, est aujourd’hui sous les feux de l’actualité brûlante : Disney est en effet accusé d’avoir noirci la peau des acteurs blancs, notamment des figurants et des doublures des rôles principaux, qui sont légion sur le tournage.
Un contraste saisissant pour un film censé mettre à l’honneur l’Orient et des personnages qui en sont issus, ou comment nous faire prendre des vessies pour des lanternes magiques…
Touché par l’accusation de « blackface » qu’il avait pourtant veillé à anticiper, l’Empire Disney a contre-attaqué en assurant avoir lancé un casting pour recruter des artistes originaires du Moyen-Orient, entre 18 et 25 ans, doués pour le chant et la danse, avant de faire profil bas, sous la déferlante de critiques sur le Net, et de reconnaître un subterfuge très hollywoodien.
« La diversité de nos acteurs et de nos figurants était une exigence et nous avons dû maquiller des membres de l’équipe pour quelques rôles qui nécessitaient des compétences particulières, de sécurité et de contrôle », a concédé la direction des Studios, quelque peu gênée aux entournures.
Disney a beau se targuer de présenter à l’écran la « distribution la plus diversifiée jamais réunie pour un film de ses films. Plus de 400 des 500 figurants étaient Indiens, moyen-orientaux, Africains, Méditerranéens et Asiatiques », ses arguments ont le don d’irriter Kaushal Odedra, l’un de ces acteurs de second plan et témoin privilégié du noircissement des peaux claires réalisé en coulisses, lorsque les caméras ne tournent pas.
« J’ai vu une vingtaine d’acteurs à la peau très pâle qui faisaient la queue pour se faire brunir », a-t-il objecté, renchérissant : « Disney est déconnecté de la réalité. Aladdin était une occasion rêvée pour montrer de la diversité, mais aussi pour être précise avec les faits ».
Aussi merveilleuse soit-elle, il faudra faire bien plus que frotter la lampe d’Aladdin pour entretenir l’illusion dans les salles obscures…
La politique de Trump vis-à-vis du monde musulman.
Au programme de l’Esprit d’actu, un entretien avec Mohamed-Ali Adraoui, chercheur à l’Université de Georgetown à Washington, spécialiste de la politique étrangère américaine au Proche et Moyen-Orient. Dans cette interview, il revient notamment sur le renforcement des liens des Etats-Unis avec l’Arabie saoudite, sur l’alliance américano-israélo-saoudienne, et sur la politique intérieure de Trump à l’égard des musulmans.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

L’ORIGINE DE YENNAYER REMONTE AUSSI LOIN QUE PLONGENT LES LÉGENDES LOCALES … : Assegas Ameggaz !
Yennayer est la fête célébrant le passage au nouvel an par les Imazighen. Ce jour correspond au 13 janvier du calendrier grégorien, devenu universel. À l’instar des autres civilisations dans le Monde (Russe, chinoise, irlandaise, arabe, etc.), les Imazighen avaient donc leur propre calendrier bien ancien, basé à la fois sur les changements de saisons et les différents cycles de la végétation qui déterminent les moments cruciaux à l’agriculture,et sur les positionnements des astres comme la lune et le soleil. À l’Arrivée des Romains, un autre calendrier (le calendrier Julien), allait se substituer au calendrier autochtone, qui ne répondait plus aux nouvelles saisons nées des innovations agricoles. Le 13 janvier du calendrier Julien (institué en 45 av. J.-C. par l’Empereur Jules César) correspond donc au 1er janvier du calendrier grégorien actuel (instauré par le pape Grégoire XIII en 1582).
Rallyes internationaux : L’Algérie fortement sollicitée.
La Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) a annoncé mardi à l’APS qu’outre le rallye Dakar, dont les organisateurs ont formulé une demande officielle pour créer une course en Algérie, Allemands et Italiens sont intéressés par la tenue d’évènements similaires dans le désert algérien dès l’année en cours. « Nous avons reçu plusieurs demandes dans ce sens. Les différents dossiers sont en cours d’étude par la fédération, en attendant d’être transmis à qui de droit », a indiqué le président de l’instance, Chihab Baloul en marge d’une conférence de presse au stade du 5- Juillet (Alger). « Un pays vaste comme le nôtre devrait pouvoir organiser au moins dix rallyes par an », a ajouté Baloul quant à la capacité de l’Algérie à satisfaire cette « demande grandissante » des étrangers pour l’organisation d’évènements sportifs majeurs dans son Sahara.
Demande de restitution des crânes des résistants algériens : Mise en place d’une commission technique.
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a annoncé ce mardi à Alger qu’une commission technique chargée de la procédure de restitution des crânes des résistants algériens, conservés depuis près de 2 siècles au musée de l’Homme de Paris, et de leur inhumation en Algérie, était à pied d’oeuvre, ajoutant qu’elle a entamé son travail après la présentation par l’Algérie d’une demande officielle à la France concernant ce dossier. Lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours 1er Novembre 1954 (édition 2017), organisée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et en présence du ministre de la Communication, Djamel Kaaouane et du ministre des Affaires religieuses et des waqfs, Mohamed Aissa, M. Zitouni a déclaré à la presse que « concernant le dossier de restitution des crânes des résistants algériens, il s’agit maintenant d’aspects purement techniques après la demande officielle que nous avons soumis à la France ».
Temmar à propos des inscriptions de LPA : » L’opération se fera au niveau des communes «.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar a annoncé avant-hier à Alger que les inscriptions à la formule logement promotionnel aidé (LPA) se feront au niveau des communes. Le même responsable a indiqué lors d’une réunion avec la Commission finances et budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée au débat autour du projet de règlement budgétaire de 2015 » les inscriptions à la formule LPA se feront au niveau local, en outre le président de l’Assemblée populaire communale étant le plus mieux placé pour connaitre la situation de ses administrés « . Ajoutant » cette formule focalise sur l’organisation de l’aspect financier afin de préserver les ressources financières à travers le flux des fonds par la Caisse nationale du logement (CNL) pour assurer la poursuite des opérations de réalisation « . De ce sens, il a souligné que cette formule est le résultat d’une révision de plusieurs programmes « éparpillés » depuis des années, qui ont été , recyclés et regroupés en un programme comprenant 70.000 unités.
LA CÉLÉBRATION DE YENNAYER : SYMBOLE DE RICHESSE ET DE FERTILITÉ.
Pour les Imazighen, Yennayer est d’abord une porte qui s’ouvre sur le nouvel an et appelée ‘tabburt useggwass’ (la porte de l’année). Sa célébration s’explique par l’importance accordée aux rites et aux superstitions de l’époque dont certaines subsistent encore de nos jours. La période en question attire particulièrement l’attention car la saison correspond à l’approche de la rupture des provisions gardées pour l’hiver. Il convient donc de renouveler ses forces spirituelles en faisant appel aux rites. À cette époque de l’année, le rite doit symboliser la richesse. Ainsi, pour que la nouvelle année entamée soit plus fructifiant et la terre plus fertile, il convient de se purifier et de nettoyer les lieux. On obéit également aux lois rituelles telles que le sacrifice d’un animal (Asfel) sur le seuil de l’année, comme on le fait encore de nos jours sur les fondations d’une nouvelle bâtisse. Le rituel asfel symbolise l’expulsion des forces et des esprits maléfiques pour faire place aux esprits bénéfiques qui vont nous soutenir l’année durant. Le repas de Yennayer est conditionné par les récoltes selon les régions mais aussi par les moyens des uns et des autres. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l’abondance. Il est ainsi des irecman (bouillie de blé et de fèves) ou le coeur du palmier chez les beni-Hawa : pas question de rater le repas de bénédiction qu’est celui de Yennayer. Le bon présage de Yennayer fait aussi que l’on lui associe d’autres évènements familiaux comme la première coupe de cheveux du dernier né ou le mariage. Récemment encore, on disposait à l’extérieur ou sur le toit des ustensiles pleins de sel dont le nombre symbolise les mois de l’année, les filles s’amusent à marier leurs poupées, on envoie les enfants aux champs afin de cueillir eux-même fruits et légumes. Yennayer… son origine remonte aussi loin que plongent les légendes locales et prend naissance quelques mille ans avant que les chrétiens ne commencent à fixer leur saison sur le parchemin… Mais même si quelque part on est conscient de la dimension historique de l’événement, c’est le côté festif du moment qui prend le pas. Les marchés des fruits et légumes ont, en un clin d’oeil, subi une mutation qui frappe le regard et transporte de joie les enfants … qui pour une fois, ne rechignent pas à porter le couffin aux côtés de papa ou de maman.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

« Jewish Voice for Peace est la seule organisation juive dont les membres sont interdits d’entrée en Israël ».
L’Etat d’Israël a publié une liste noire sur laquelle sont inscrits le mouvement BDS et des organisations antisionistes, y compris des associations juives et d’autres qui ont combattu les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Est-ce là un nouvel enfoncement d’israël ou bien n’êtes-vous pas surprise, Estee Chandler ?
Estee Chandler : Cette « liste noire » vise spécifiquement les organisations actives dans les actions non violentes de boycott et les campagnes de désinvestissement. Je crois que Jewish Voice for Peace est la seule organisation juive dont les membres sont interdits d’entrée en Israël, ce qui inclurait des gens comme moi, ayant des membres de leur famille qui vivent en Israël. Le refus d’entrer en Israël pour ceux dont les points de vue ne plaisent pas aux autorités locales n’est pas nouvelle, cela a souvent permis de discriminer de façon flagrante les Arabes et les musulmans qui tentaient de rendre visite à leurs familles et amis en Palestine et en Israël pendant de nombreuses années. La seule chose nouvelle est qu’Israël reconnaît ainsi publiquement sa politique discriminatoire.
N’est-ce pas inquiétant qu’un pays qui affirme être la seule démocratie au Moyen-Orient établisse une « liste noire » comme celle-ci ?
Je pense qu’internet et la démocratisation de l’information ont depuis longtemps levé le rideau sur la prétention d’Israël à être une démocratie. Les Palestiniens représentent environ 20 % de la population d’Israël, mais leurs droits sont limités en raison de dizaines de lois qui accordent des privilèges spéciaux uniquement aux juifs.
« Cette liste est une tentative d’intimidation ».
Comment des organisations comme Jewish Voices For Peace ont-elles réagi lorsqu’elles ont appris leur présence sur la liste ?
Plusieurs membres de Jewish Voice for Peace ont été empêchés de monter à bord de leur vol à destination de Tel-Aviv, au départ de Washington DC l’été dernier. Nous n’imaginons donc pas autre chose que d’être sur cette liste.
Jewish Voice for Peace a commencé à s’engager dans des actions de boycott partiel en 2005. Notre directrice exécutive, Rebecca Vilkomerson, a été interviewée par le New York Times et a estimé que la liste noire était faite pour intimider. Les partisans du mouvement hors d’Israël seront affectés, mais les victimes qui seront les plus touchées pourraient être des Palestiniens vivant en Israël avec des permis temporaires, y compris des conjoints d’Israéliens qui sont citoyens ou qui ont une résidence permanente. Selon la loi, les citoyens et les résidents permanents ne peuvent pas perdre leur statut pour avoir soutenu le mouvement, mais ceux qui ont un permis de séjour temporaire peuvent voir leur permis révoqué.
Y a-t-il des actions planifiées pour dénoncer cette liste ?
Avec nos membres, nous allons déterminer le meilleur plan d’action d’action possible, nous sommes une organisation réfléchie qui ne réagit pas de façon intempestive.
Comment expliquez-vous un tel silence de la part des principaux médias sur ce sujet ?
Le silence semble être normal, notamment dans les grands médias américains, qui sont toujours réticents à critiquer Israël ou à rendre compte des violations des droits humains et civils des Palestiniens. Je suis heureuse que nous ne dépendons plus de ces médias pour rendre compte de ce qui se passe en Palestine et en Israël ou dans d’autres parties du monde où l’Amérique a des intérêts militaires.
« Il est faux de prétendre que l’antisionisme est synonyme d’antisémitisme ».
Le président français Emmanuel Macron, ainsi que son Premier ministre, ont répété que l’antisionisme était une nouvelle forme d’antisémitisme, quelle est votre réponse à cela ?
Je suis toujours surprise quand des chefs d’Etat disent des choses aussi absurdes, probablement à la demande des responsables israéliens ou des organisations juives desquelles ils souhaitent obtenir des faveurs. Le sionisme était le mouvement politique de création d’un état juif par les juifs et pour les juifs, et les dirigeants de ce mouvement ont choisi de le faire en Palestine, qui était majoritairement musulmane avec une grande minorité chrétienne et une plus petite minorité juive. L’antisémitisme est une forme de discrimination et de haine envers les personnes uniquement parce qu’elles sont juives. Tous les juifs ne sont pas des sionistes. En réalité, beaucoup d’entre nous ne le sommes pas, et beaucoup d’entre nous sommes opposés à la politique de l’Etat d’Israël.
Quand vous voyez le soutien grandissant envers Ahed Tamimi, des artistes comme Lorde répondant aux appels au boycott ou d’autres comme Vic Mensa qui établissent clairement un parallèle entre la lutte palestinienne et le mouvement Black Lives Matter, quelle est votre réaction ?
Je suis heureuse de voir différents mouvements avec des luttes communes s’unir pour se soutenir mutuellement. Tous les systèmes d’oppression sont connectés.
« Nous voulons plus de solidarité ».
Vous avez fait partie d’une opération de rapprochement entre activistes français britanniques et américains l’été dernier à South Central à Los Angeles, quelle est votre approche en terme de connections entre les rives de l’Atlantique ?
C’était une conférence fantastique et informative et je me sens honorée d’y avoir été invitée. Je suis très heureuse d’avoir noué de nouvelles relations merveilleuses avec des organisateurs étrangers et j’ai hâte de collaborer avec certains d’entre eux cette année. J’aimerais que cela devienne un événement annuel dans un pays différent. Je réfléchis encore et raconte des choses que j’ai apprises là-bas avec d’autres organisateurs avec qui je travaille ici à Los Angeles.
#LeCombatContinue…
Palestine : Bombardements de Gaza : représailles américaines contre l’ONU après la saisie de la CPI.
Alors que la Cour Pénale Internationale envisage d’enquêter sur Israël pour des crimes de guerre commis lors des bombardements massifs de Gaza en 2014, qui ont tué plus de 2 100 Palestiniens, dont plus de 500 enfants, mais également sur l’expansion de ses colonies, l’Etat hébreu a décidé de contre-attaquer. Ce mardi déjà, le ministre de la Défense a annoncé qu’Israël approuverait la construction de centaines de nouvelles habitations en Cisjordanie.
Mais Israël n’est pas le seul pays à en vouloir à la communauté internationale pour cette prochaine enquête. La Suède vient en effet de critiquer l’administration Trump, qui aurait menacé d’amputer son aide annuelle à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) de plusieurs centaines de millions de dollars.
Selon Truthout, le législateur palestinien Hanan Ashrawi compare la menace du président Trump de couper son aide à du chantage. Norman Finkelstein, auteur d’une enquête sur Gaza et fils de rescapés de l’Holocauste, assure que « les droits des Palestiniens ne sont pas à vendre, et nous ne céderons pas au chantage. » L’écrivain assure par ailleurs que Donald Trump « a détruit » les prémices d’une éventuelle paix au Proche-Orient et « saboté les efforts pour parvenir à une paix juste et obtenir la liberté et la dignité du peuple palestinien. »
« En reconnaissant Jérusalem occupée comme la capitale d’Israël, il s’est non seulement disqualifié en tant que médiateur ou négociateur de paix mais devient également complice de l’occupation israélienne », indique Norman Finkelstein.
Aujourd’hui, selon le Comité international de la Croix-Rouge, sept personnes sur dix à Gaza vivent de l’aide humanitaire. La menace de Donald Trump de couper les vivres à l’UNRWA pourrait donc être catastrophique, dans une région où le taux de chômage culmine à 44 % et où les coupures d’électricité peuvent atteindre 20 heures par jour.
Le financement américain de l’UNRWA représente entre 25 et 30 % du financement global de l’institution, soit 300 millions de dollars par an. La fin de l’aide américaine serait notamment préjudiciable pour une majorité d’enfants. Mais cette menace pourrait également montrer que, finalement, l’aide de l’ONU est minime comparée au manque d’efforts financiers que pourraient faire, par exemple, les pays du Golfe. « Le prince héritier d’Arabie Saoudite a payé 500 millions de dollars pour un yacht. Cela aurait couvert toutes les aides américaines de l’UNRWA pendant plus d’un an », déplore Norman Finkelstein.
Tri des réfugiés : les associations défient Gérard Collomb.
La circulaire de Gérard Collomb datant du mois dernier et organisant le recensement des migrants dans les centres d’hébergement d’urgence est-elle illégale ? Le Conseil d’Etat devra en juger. Le document signé par le ministre de l’Intérieur le 12 décembre dernier prévoit l’envoi de 120 fonctionnaires qui se rendront dans les hôtels et les centres d’urgence pour vérifier la situation des migrants, conseiller ces derniers et les orienter.
Une circulaire largement contestée par les associations, dont vingt-sept qui se sont réunies pour déposer, ce jeudi, une requête demandant l’annulation du document, dans sa totalité ou au moins en partie. Un peu plus tôt, c’est l’Eglise catholique qui a montré sa désapprobation quant à la politique du gouvernement vis-à-vis des migrants en demandant la « sanctuarisation » des centres d’hébergement, mais également des écoles, des hôpitaux et des lieux de cultes.
Mais que prévoit la circulaire du 12 décembre 2016 ? Dans le document, Gérard Collomb demande aux préfets de « bâtir localement un dispositif de suivi administratif robuste des personnes étrangères en hébergement d’urgence » et compte, pour ce faire, créer des « équipes mobiles chargées de l’évaluation administrative des personnes hébergées. »
Officiellement, le ministre de l’Intérieur dit vouloir offrir aux migrants un dispositif d’intégration. Officieusement, il s’agit selon les associations protestataires d’« un véritable tri selon la nationalité ou le statut administratif des personnes » et de « mettre en concurrence les situations de pauvreté et de misère sur le fondement de critères discriminatoires. »
Parmi les associations qui ont déposé ce recours, on retrouve notamment la Fondation Abbé-Pierre, ou encore Médecins sans frontières, Droit au logement ou encore France terre d’asile. Ce collectif a choisi le Conseil d’Etat, le recours le plus rapide pour contrer ce texte qui, selon lui, « autorise, sans base légale, des équipes relevant du ministère de l’intérieur à pénétrer dans des centres d’hébergement protégés pour y réaliser des contrôles » et contrait les centres d’hébergement de participer « à cette collecte illégale. »
L’avocat des associations est confiant : « Le Conseil d’Etat devrait soit suspendre la circulaire, soit la réinterpréter en rappelant que l’Office français de l’immigration et de l’intégration n’est pas autorisé à faire remonter l’information », indique-t-il. Dans les deux cas, la circulaire deviendra inoffensive. Si le Conseil d’Etat tranche en la faveur des associations, ce sera en tout cas un camouflet pour le ministère de l’Intérieur.
Mort de Rémi Fraisse : « Un permis de tuer aux forces de l’ordre ».
C’était 2014, sur le site du barrage de Sivens. Touché par l’explosion d’une grenade offensive qui venait d’être tirée par un gendarme mobile, Rémi Fraisse trouvait la mort. Le militant écologiste protestait alors contre l’accueil d’engins de chantier. Un gendarme mobile avait voulu, dit-il, « provoquer le recul du groupe de manifestants se trouvant face à lui » et avait alors tué le jeune militant de 21 ans.
L’enquête sur la mort du militant écologiste a duré trois ans. En juin dernier, le parquet avait requis un non-lieu. Ce lundi, les juges d’instruction de Toulouse ont eux aussi ordonné un non-lieu. Des juges qui, selon la famille de Rémi Fraisse citée par Le Monde, « ne veulent pas traiter ce dossier avec justice. » Comme l’Etat.
En effet, aucune mise en examen n’a été décidée depuis le début de l’enquête. Et la décision des juges d’instruction n’est donc pas une surprise. Les avocats de la famille de Rémi Fraisse — qui vont faire appel — affirment dans un communiqué qu’ordonner un non-lieu « revient à donner un permis de tuer aux forces de l’ordre. »
Le Monde indique que les juges ont considéré que les gendarmes pouvaient utiliser la force, notamment parce que, écrit le quotidien, « les gendarmes étaient la cible de projectiles divers (…) de la part d’un nombre croissant d’opposants. » Le gendarme « n’avait d’autre solution que de lancer une grenade » assurent les juges.
Si pour ces derniers, le gendarme n’avait pas d’« autre solution » que de lancer une grenade, il reste de nombreuses zones d’ombre dans l’enquête : un an auparavant, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, dénonçait un « manque de clarté des instructions données aux militaires », mais également « l’absence de toute autorité civile au moment du drame, malgré le caractère à la fois sensible, dangereux et prévisible de la situation. »
Alors que plus de quarante grenades offensives avaient été tirées, le préfet du Tarn au moment des faits, Thierry Gentilhomme, n’avait pas pris la mesure de la contestation, assure la famille de Rémi Fraisse. La présence du préfet « n’était pas une obligation légale ou réglementaire », assurent les juges, qui ont donc dégagé les politiques et les gendarmes de leurs responsabilités.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Le gouvernement israélien finance du journalisme anti-BDS.
Le ministère israélien chargé de combattre le mouvement BDS dépense des millions de shekels pour de la propagande qui apparaît comme de l’information dans les médias les plus en vue.
Le gouvernement israélien a versé au groupe Yedioth qui publie le quotidien le plus vendu en Israël, des centaines de milliers de shekels pour publier des articles et des interviews censés influencer les lecteurs pour qu’ils soutiennent une campagne qu’Israël mène contre les critiques qui lui sont adressées. Le Ministère des Affaires stratégiques dirigé par le ministre Gilad Erdan, a payé pour avoir une couverture de presse positive et la diffusion de ce contenu sur internet.
Selon l’information fournie au « Septième Œil » (Seventh Eye) et à « Hatzlacha », sur la base d’une demande au nom de la liberté de l’information, le groupe Yedioth Ahronot a reçu 350 000 NIS (84 000 €) pour publier des articles de journaux qui ont alors été diffusés par des organisations membres du « Réseau Pro-Israël » en Israël et dans le monde. Les articles, selon l’information fournie, étaient conçus pour motiver ou recruter des Israéliens dans la lutte.
Les articles financés ont été publiés depuis juin 2017 dans la rubrique de l’actualité du magazine du weekend de Yedioth Ahronot et sur son site Ynet. Comme d’autres campagnes qui ont comporté des achats d’articles à ce journal, celle-ci a aussi inclus des promotions dans l’édition du weekend très largement diffusée.
À côté des articles payés, Ynet a aussi publié des vidéos promotionnelles produites par le ministère des affaires stratégiques, de même que trois interviews d’un haut placé du ministère, Tzahi Gabrieli. Deux des interviews payés ont été conduites par le correspondant politique senior de Ynet, Attila Somfalvi, qui a posé des questions de balle mole lui permettant de proposer ses sujets de discussion.
En plus de l’interview de Gabrieli, Yedioth a aussi interviewé une série d’organisations juives qui n’ont pas de liens directs avec l’État. Le rôle de ces organisations dans les efforts du gouvernement contre la délégitimation et leurs liens avec le gouvernement ne sont pas clairs.
Deux de ces organisations, le « Congrès Juif Mondial » et « Stand With Us » (Soyez avec nous) ont été des sponsors de la conférence anti-BDS de Yedioth l’an dernier, à laquelle ont pris part des personnalités politiques et des représentants du ministère des affaires stratégiques. «Au cours de l’année dernière » a écrit le journaliste Reuven Weiss dans l’un des articles payés, « la principale base opérationnelle du mouvement de boycott dans sa tentative de délégitimer Israël s’est portée sur les réseaux sociaux et de nouveaux outils sont nécessaires ».
Le but d’au moins quelques uns de ces articles sponsorisés par l’État était de recruter le public pour aider certaines des organisations de la société civile à diffuser le message du gouvernement sur internet et à combattre les contenus peu flatteurs. En d’autres termes, faire exécuter la stratégie du ministère des affaires stratégiques par le public.
« En avez-vous assez d’entendre les mensonges sur Israël se répandre dans les médias internationaux et sur les réseaux sociaux ? » peut-on lire dans encadré d’un des articles en hébreu sponsorisés par l’État. Les lecteurs ont été encouragés à cliquer sur Google le nom de la campagne « 4il », à aller sur le site et à commencer à partager des « vidéos, des caricatures et des articles exposant les mensonges de BDS ». De plus, Yedioth a suggéré aux lecteurs de télécharger une application appelée Act.il, qui leur permet de prendre part à des « missions quotidiennes » pour faire avancer des messages pro-Israël sur les réseaux sociaux.
Ainsi qu’il est devenu coutumier chez Yedioth Ahronoth ces dernières années, les lecteurs sont simplement informés que l’article qu’ils lisent a été publié « en coopération avec » un ministère du gouvernement israélien, sans expliquer que « en coopération avec » signifie en réalité « payé par ». Au cours des derniers mois, la liste des articles mettant en avant cette dénonciation s’est développée jusqu’à inclure des articles écrits par le correspondant diplomatique du service des actualités, Itamar Eichner.
Le relation entre le ministère des affaires stratégiques et Yedioth Ahronoth n’est qu’une partie d’une campagne bien plus large et bien financée : en juin et juillet 2017, le ministère a consacré près de 7 millions de NIS (1,7 millions €) à la diffusion de son message au public en Israël et à l’étranger. C’est une campagne plus importante que toutes celles mentionnées dans The Seventh Eye ces dernières années. La deuxième campagne de ce type précédemment documentée était à hauteur de 11 millions de NIS (2,7 millions €) et ce sur plus d’une année.
En complément du contenu journalistique que le ministère des affaires stratégiques a acheté dans Yedioth, il a aussi consacré plus d’un demi million de shekels (120 000 €) à placer des contenus sur la chaîne d’information télévisée la mieux notée, Channel 2 et sur son site, Mako. Et en plus des articles en hébreu, le ministère a aussi acheté du contenu journalistique visant une audience plus mondiale, intégrant celle-ci dans le combat contre la délégitimation.
Les articles sponsorisés par l’État visant un public international ont été publiés dans le Jerusalem Post, qui a reçu 120 000 NIS (28 800 €), dans le Times of Israel, qui a reçu 95 000 NIS (22 800 €) et dans le Groupe J Media, un groupe d’édition américain qui a reçu 115 000 NIS (27 600 €). Le Groupe Media J, qui gère une station de télévision appelée ILTV a aussi reçu de l’argent du ministère des affaires stratégiques, de même que le journal en hébreu Makor Rishon (. Le ministère a refusé de publier des données sur ses relations avec le journal de Sheldon Adelson, Israel Hayom (Israël Aujourd’hui).Des militants BDS israéliens participent à une manifestation anti-corruption, square Habima à Tel Aviv, le 9 décembre 2017 (Hagar Shezaf).
Selon les données publiées, la plus forte dépense du ministère des affaires stratégiques pour cette campagne – plus de 2,6 millions de NIS (614 000 €) – a été budgétée pour promouvoir ces contenus sur les réseaux sociaux et moteurs de recherche, dont Google, Twitter, Facebook et Instagram. Une autre grosse somme, autour de 2 millions de NIS (480 300 €) a été budgétée pour la construction du site Act.il et pour l’alimenter en contenu. Un autre montant d’à peu près 490 000 NIS (117 700 €) a été budgété pour la « stratégie », la « créativité » et la « labellisation ».
Les fonds que le gouvernement utilise pour acheter des articles de journaux sponsorisés par l’État viennent du public, et donc la plupart des ministères du gouvernement ont accepté de publier de l’information sur ce type de relations. Il sera bientôt beaucoup plus difficile d’obtenir de l’information sur l’achat d’articles de journaux par le ministère des affaires stratégiques. Ces derniers mois, le ministère a préparé une législation qui l’exempterait du respect de la loi israélienne sur la liberté de l’information. Selon le brouillon de cette législation, « mener cette bataille avec succès implique de la maintenir autant que possible dans l’ambiguïté ».
Le ministère des affaires stratégiques a prétendu que la loi ne s’appliquerait pas aux types de relations comme celle qu’il entretient avec le Groupe Yedioth Ahronot, mais le texte même de la loi qui a déjà été voté en première lecture pendant l’été et attend maintenant le deuxième et dernier vote, est écrit de manière à s’appliquer à toutes les activités du ministère. En réponse à d’anciennes requêtes sur la liberté de l’information par The Seventh Eye et Hatzlacha, le ministère a prétendu que certains des documents réclamés étaient « classifiés ». Il a expurgé d’autres documents en avançant qu’ils étaient susceptibles de nuire aux relations extérieures d’Israël et même à la sécurité d’État.
Attila Somfalvi s’est soustrait à toutes les demandes d’interviews. Ron Yaron, le directeur de publication de Yedioth Ahronoth, a envoyé la réponse suivante:
« Nous sommes fiers de la couverture large et exhaustive que Yedioth Ahronoth a assurée contre le boycott d’Israël. Lorsque, dans ce cadre, une coopération s’est effectuée avec des représentants du (gouvernement) ou d’institutions dans les articles qui ont été publiés, cela a été largement divulgué, comme cela se produit dans d’autres médias quand ils coopèrent avec différentes instances ».
Parution originale en hébreu sur The Seventh Eye.
Traduction SF pour l’Agence Media Palestine.
Source: +972.
Comment Israël espère faire disparaître les réfugiés palestiniens.
Israël a confirmé que son but est de détruire l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui fournit des services de base en santé, éducation et autres services humanitaires à plus de cinq millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza occupées, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
Cette nouvelle arrive quelques jours après que l’administration Trump a laissé entendre qu’elle prévoyait de couper ses financements à l’agence, à titre de représailles contre les objections de l’Autorité Palestinienne à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Les États-Unis sont le plus gros contributeur à l’UNRWA et une coupe dans les crédits pourrait avoir des conséquences humanitaires désastreuses. Rien qu’à Gaza, un million de Palestiniens – la moitié de sa population – dépendent des rations d’urgence de l’UNRWA, un nombre, qui est monté en flèche, d’à peine 80 000 en 2000, après des années de siège et d’attaques militaires d’Israël.
Mais, pour Israël, l’UNRWA fait partie d’un problème à éliminer : l’existence d’institutions et d’agences internationales qui apportent un soutien aux Palestiniens et à leurs droits.
L’UNRWA “doit disparaître du monde”.
Israël cible l’agence depuis longtemps, au sens propre et politiquement : lors de ses attaques sur Gaza, Israël a bombardé de façon répétée des écoles et des services de l’UNRWA, tuant des dizaines de personnes.
« L’UNRWA est une organisation qui perpétue le problème des réfugiés palestiniens. Elle perpétue aussi la narration du droit au retour, pour ainsi dire, de manière à éliminer l’État d’Israël ; donc, l’UNRWA doit disparaître du monde » a dit Benjamin Netanyahou dimanche au début de la réunion hebdomadaire de son cabinet.
Le premier ministre israélien a exhorté à ce que les fonds de soutien de l’UNRWA soient progressivement transférés au HCR, le Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés. « Voilà comment débarrasser le monde de l’UNRWA et traiter de vrais problèmes de réfugiés, pour autant qu’il en demeure », a ajouté Netanyahou, appelant la plupart des réfugiés palestiniens « des réfugiés fictifs ».
Netanyahou marche sur le sentier battu par l’extrême droite israélienne selon laquelle les réfugiés palestiniens n’existent que parce qu’une agence spéciale, l’UNRWA, a été créée pour s’occuper d’eux et non parce qu’Israël nie leur droit internationalement reconnu au retour chez eux.
Israël refuse le droit au retour aux Palestiniens uniquement parce qu’ils ne sont pas juifs et donc il les voit comme une « menace démographique » à la poursuite de son existence come État suprématiste juif qui refuse l’égalité des droits à tous ses résidents.
Des médias d’extrême droite anti-Palestiniens en Israël et aux États-Unis ont rapidement fait écho au message de Netanyahou, donnant une nouvelle vie à une campagne de dénigrement de l’UNRWA qui dure depuis des années.
Un mandat pour le retour.
Ironiquement, la proposition de Netanyahou de dissoudre l’UNRWA et de passer le mandat de prise en charge des réfugiés palestiniens au HCR pourrait de fait renforcer le droit au retour.
Le HCR a un mandat spécifique qui ne consiste pas seulement à protéger les réfugiés tant qu’ils sont réfugiés mais à agir pour faciliter l’exercice de leur droit au retour dans leurs pays.
À contrario, l’UNRWA n’a pas de mandat de rapatriement des réfugiés palestiniens dans les maisons dont les Israéliens les ont chassés mais, seulement d’un soulagement à leur apporter jusqu’à ce qu’une « solution » politique soit trouvée.
« Ce qui perpétue la crise des réfugiés, c’est la faillite des parties à traiter le problème » a dit le porte-parole de l’UNRWA, Chris Gunness, à Electronic Intifada en réaction aux commentaires de Netanyahou. « Ce problème doit être résolu par les parties du conflit dans le cadre de pourparlers de paix basés sur les résolutions de l’ONU et sur le droit international ; et cela requiert l’engagement actif de la communauté internationale ».
Jusque-là, a expliqué Gunness, « l’UNRWA est mandatée par l’Assemblée Générale pour poursuivre son service jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée pour les réfugiés palestiniens ».
Des coupes déjà effectuées?
La semaine dernière, le président Donald Trump et son ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley, ont menacé de couper l’aide américaine aux Palestiniens, mais la déclaration ne disait pas clairement si cela incluait l’UNRWA ou seulement l’Autorité Palestinienne.
Un article dans la presse de vendredi avançait que les États-Unis avaient déjà retiré un versement de 125 millions de dollars (105 millions d’euros) à l’UNRWA prévu ce mois-ci.
Gunness a précisé que l’UNRWA a vu ces articles mais que « de toute façon, l’organisation n’avait pas été informée directement d’une décision formelle par l’administration américaine ».
Il semblerait néanmoins qu’Israël cherche à user de la latitude que lui donne l’administration Trump pour frapper ce qu’il espère être un coup décisif, pour mettre fin au soutien international des Palestiniens.
Traduction SF pour l’Agence Media Palestine.
Source: Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Appels pour mettre fin à la négligence médicale contre les prisonniers
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Le directeur du Centre d’études des prisonniers, Raafat Hamdouna a appelé les organisations des droits de l’homme et la Croix-Rouge, à l’importance de mettre la pression sur l’occupation israélienne pour voir les conditions des prisonniers palestiniens malades dans ses prisons, en particulier ceux qui ont besoin d’opérations chirurgicales rapide..
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Le Conseil norvégien: la réduction du financement américain pour l’UNRWA conduira à une catastrophe
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Lieberman impose des restrictions à la famille Tamimi
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Abou Zouhri: Nous refusons les scénarios américains pour résoudre la question palestinienne
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Euro-Med : Israël intensifie ses politiques racistes depuis l’annonce de Trump
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Des centaines de logements coloniaux prévus en Cisjordanie
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Un colon israélien agresse la famille d’une prisonnière libérée
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79 colons envahissent les cours d’al-Aqsa
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Activités de protestation contre l’UNRWA à Naplouse
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Les forces d’occupation israéliennes arrêtent deux jeunes Palestiniens au sud de Jénine
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Abou Marzouk: La réconciliation est menacée et le Hamas n’est plus un obstacle
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Députée française: Barghouti n’est pas un terroriste mais un prisonnier politique
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L’UE rassemble les pays donateurs pour l’AP à Bruxelles
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Hebron : Jet de pierres sur un bus transportant des colons
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Raids et arrestations dans diverses régions de la Cisjordanie et de Jérusalem occupées
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Jérusalem : 132 maisons et établissements palestiniens démolis par l’occupation en 2017
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Le Centre Palestinien D'Information
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