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Flash info du 30 Joumada Al Awwal 1438.

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154 parlementaires demandent à Hollande de reconnaître (enfin) l’Etat de Palestine.
Quelque 154 députés et sénateurs français de tous les bords politiques demandent à François Hollande la reconnaissance de l’Etat de Palestine, dans un courrier transmis dimanche à l’AFP.
« La France doit marquer sa volonté de sortir de l’impasse sur ce conflit en réaffirmant solennellement, au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, que le peuple palestinien est fondé à se doter d’un État. Il en va du respect du droit international comme de la sécurité d’Israël », écrivent ces parlementaires au chef de l’Etat.
Rappelons que la reconnaissance de la Palestine faisait partie du programme électoral de Hollande en 2012. Mais près de 5 ans plus tard, le président élu n’a pas honoré son engagement, préférant un alignement à 100% sur la politique des assassins qui gouvernent Israël.
« Monsieur le président, montrez-vous à la hauteur de l’enjeu et ne manquez pas ce rendez-vous avec l’Histoire, en reconnaissant dès à présent l’Etat de Palestine », demandent les parlementaires.
La plupart des groupes politiques, de gauche comme de droite, sont représentés dans la liste des signataires. Dans celle-ci figurent notamment Gilbert Roger, sénateur PS président du groupe d’amitié France-Palestine, les communistes Marie-George Buffet et Pierre Laurent, les sénatrices écologistes Aline Archimbaud et Esther Benbassa, les socialistes Marie-Noëlle Lienemann, Mathieu Hanotin, Catherine Tasca ou les LR Jean-Luc Reitzer et Michel Voisin.
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A quoi ressemblerait la France de Marine Le Pen ?
Marine le pen a présenté son programme, dimanche 5 février, à Lyon, reprenant les thématiques traditionnelles du Front national, ainsi que de nombreuses mesures de sa campagne de 2012. Le leitmotiv est la préférence nationale, déclinée dans tous les domaines. Trois semaines plus tard, dimanche 26 février, alors que la candidate frontiste donne un grand meeting à Nantes, franceinfo imagine à quoi pourrait ressembler le pays si Marine Le Pen devenait présidente.
Vers une sortie de l’Union européenne.
C’est la priorité pour la présidente du FN, qui accuse régulièrement l’Union européenne de tous les maux : renégocier les traités européens avant d’organiser un “référendum sur l’appartenance” à l’UE. La candidate entend ainsi “rendre à la France sa souveraineté”, notamment “monétaire et législative”. Le programme ne mentionne plus explicitement la “sortie de l’euro”, une proposition qui inquiète beaucoup dans l’électorat, notamment âgé. Mais, en réalité, cette mesure est toujours à l’ordre du jour, comme l’expliquent Les Echos . Le FN parle à présent du “rétablissement d’une monnaie nationale”, sans s’étendre dans son programme sur les moyens d’y parvenir. Sur Europe 1 , Marine Le Pen assure “qu’il n’y aura pas deux monnaies en France” mais qu’“il est possible d’envisager une monnaie commune exclusivement pour l’Etat ou les grandes entreprises”.
Des mesures économiques et sociales orientées à gauche.
Les dirigeants du Front national n’en font pas mystère : c’est avant tout sur ces thématiques qu’ils doivent convaincre s’ils veulent remporter l’élection. Cette année, le FN a donc choisi de rester assez évasif sur les modalités pratiques de la sortie de l’euro. Pour le reste, Marine Le Pen présente plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat des plus modestes, donnant à cette thématique une coloration de gauche. Dans Les Echos , le maire FN d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, assure ainsi que “ la défense des acquis sociaux est au cœur du projet” .
La mesure la plus emblématique de ce positionnement est le retour de l’âge légal de la retraite à 60 ans, avec 40 ans de cotisations pour une retraite à taux plein. Marine Le Pen propose aussi une prime de pouvoir d’achat pour “les salariés et les retraités qui touchent moins de 1 500 euros”, financée par une taxe sur les importations, qui pourrait coûter 20 milliards d’euros. Cette prime s’élèverait à “à peu près 80 euros par mois” pour une personne gagnant 1 500 euros, a estimé la candidate lors de l’émission “Questions d’info”. L’impôt sur le revenu des trois premières tranches serait baissé de 10%. Un impôt que tous les Français devraient payer, même de façon symbolique, alors qu’aujourd’hui, un foyer sur deux s’en acquitte.
Sur les questions liées au travail, la candidate veut abroger la loi El Khomri. La durée légale du travail resterait fixée à 35 heures, mais les branches pourraient négocier des durées supérieures, à condition d’aboutir à des formules du type “39 heures payées 39”, comme Marine Le Pen l’explique dans Le Parisien . Elle veut aussi rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place sous Nicolas Sarkozy puis supprimée par François Hollande.
Le financement de toutes ces mesures reste toutefois assez flou, estiment Les Echos . Elles se traduiraient d’abord par un accroissement du déficit à court terme, reconnaît le FN. Mais le parti compte sur la lutte contre la fraude fiscale et sociale, ainsi que sur des gains liés à la simplification administrative, deux leviers censés rapporter 60 milliards d’euros sur un quinquennat. Le magazine Challenges estime, lui, que la facture de ce programme est “délirante” .
Une France plus fermée.
C’est un incontournable des programmes du FN : une batterie de mesures censée réduire l’immigration, illégale mais aussi légale. Pour cela, Marine Le Pen veut supprimer le droit du sol et la binationalité extra-européenne. Elle compte réduire à 10 000 le solde annuel d’entrées légales sur le territoire. Le regroupement familial ne serait plus autorisé, tout comme l’acquisition automatique de la nationalité française par le mariage. Le droit d’asile serait aussi restreint. Les étrangers en situation irrégulière ne pourraient pas être régularisés ni naturalisés. La France sortirait de l’espace Schengen et instaurerait à nouveau des contrôles à ses frontières.
La candidate veut faire de la “priorité nationale” la règle pour les politiques publiques, et prévoit donc de l’inscrire dans la Constitution. Cela se traduirait, par exemple, par le fait de réserver les logements sociaux aux Français, de taxer les emplois occupés par des étrangers, ou encore d’instaurer une carence de deux ans avant d’avoir accès au système de soins ou de toucher des prestations sociales. L’aide médicale d’Etat serait supprimée.
Le rétablissement de la “souveraineté” implique aussi des mesures protectionnistes, avec une taxation, voire une interdiction des importations de certains produits. Une partie de la commande publique pourrait être réservée aux entreprises françaises. La candidate demande aussi l’abrogation de la directive européenne sur les travailleurs détachés. Enfin, l’embauche d’un salarié étranger (même européen) serait taxée à hauteur de 10%.
Côté institutions, des propositions dans la lignée de 2012.
Le FN veut faire de la proportionnelle la règle pour tous les scrutins. A l’Assemblée nationale, ce serait une proportionnelle intégrale, avec une prime de 30% pour la liste arrivée en tête. Le nombre de députés baisserait de 577 à 300. Marine Le Pen entend aussi s’attaquer au mille-feuille administratif français. Avec sa réforme territoriale, seuls trois niveaux d’administration subsisteraient : les communes, les départements et l’Etat.
En matière sécuritaire, la doctrine du FN n’a pas changé. Marine Le Pen est clairement sur un axe répressif, qui passe notamment par l’embauche de 15 000 policiers, le rétablissement des peines planchers, la suppression des remises de peine automatiques, la création de 40 000 places de prison… Le programme n’évoque cependant plus la peine de mort, remplacée par la perpétuité réelle incompressible.
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Santé : Ces sucres qui favorisent l’Alzheimer.
Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Scientific Reports, ont montré comment un taux élevé de sucre (glucose) dans le sang pourrait être l’une des causes du développement de la maladie d’Alzheimer.
Des études ont déjà montré que les personnes diabétiques ont un risque accru de développer la maladie. Les scientifiques savaient déjà que le glucose et ses produits de dégradation peuvent endommager des protéines dans les cellules via une réaction appelée glycation. Jean van den Elsen et ses collègues des universités de Bath et King’s College London ont maintenant montré un lien entre la glycation et le développement de la maladie d’Alzheimer.
En étudiant des échantillons de cerveaux de personnes avec et sans Alzheimer, ils ont découvert que dans les stades précoces de la maladie, la glycation endommage une enzyme, la MIF (pour macrophage migration inhibitory factor), qui joue un rôle dans la réponse immunitaire et la régulation de l’insuline. La MIF est impliquée dans la réponse des cellules immunitaires gliales contre les plaques et enchevêtrements de protéines, caractéristiques de l’Alzheimer, qui endommagent progressivement les cellules nerveuses.
Les chercheurs pensent que l’inhibition et la réduction de l’activité de la MIF causée par la glycation pourraient être le « point de basculement » dans la progression de la maladie. À mesure que la maladie d’Alzheimer progresse, la glycation de ces enzymes augmente. Les chercheurs estiment que ces travaux pourront aider au diagnostic de la maladie et mener à de nouveaux traitements.
« L’excès de sucre est bien connu pour être mauvais quand il s’agit du diabète et de l’obésité, mais ce lien potentiel avec la maladie d’Alzheimer est une autre raison pour laquelle que nous devrions contrôler l’apport de sucre dans notre alimentation », souligne Omar Kassaar, coauteur.
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Donald Trump envisagerait de faire sortir les Etats-Unis du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
L’institution est jugée partiale, notamment dans ses positions envers Israël, et accusée de fermer les yeux sur les pratiques de certains de ses membres, tels l’Arabie saoudite ou la Chine. Les Etats-Unis n’en sont membres que depuis 2009.
Selon le site Politico, Donald Trump envisagerait de faire sortir les Etats-Unis du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’entourage du président américain reprocherait à l’institution d’agir de manière partiale contre l’Etat israélien, mais également de fermer les yeux sur les exactions commises par la Chine et l’Arabie saoudite.
Les Etats-Unis ne se retireraient pas dans l’immédiat – du moins pas avant la prochaine réunion du Conseil qui doit avoir lieu le 27 février. Mais le sujet aurait d’ores et déjà été abordé au cours de différentes réunions à la Maison-Blanche, comme le rapporte un ancien membre de la diplomatie américaine. «La question de l’utilité générale d’une telle institution et de la pertinence d’un maintien des Etats-Unis en son sein a été soulevée», affirme-t-il.
Lors d’une rencontre avec des membres du département d’Etat, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson avait déjà fait part du scepticisme de son administration à l’égard de l’orientation politique présumée du Conseil, pourtant supposé neutre.
Lors de la création du Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2006, en remplacement de la Commission des droits de l’Homme jugée inefficace, George W. Bush avait refusé que les Etats-Unis y siègent. Barack Obama avait finalement décidé de rejoindre l’organisation en 2009.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies est régulièrement accusé de se servir du prétexte de la lutte contre les violations des droits fondamentaux pour mettre en oeuvre une politique orientée. Si la Russie en a été exclue en 2016 à cause de son intervention dans le conflit syrien, la présence de la Chine, de l’Arabie Saoudite ou du Qatar, pays pourtant régulièrement accusés de violer les droits de l’Homme, suscite de vives critiques de la part de plusieurs associations.
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France : Pétition pour la réouverture de la mosquée de Lagny-sur-Marne.
Depuis le 2 décembre 2015, les musulmans de Lagny-sur-Marne qui représentent 10% de la population, sont privés de leur unique lieu de culte. Après la perquisition de la mosquée, l’assignation à résidence de quelques fidèles et la dissolution de l’association gestionnaire, une nouvelle association cultuelle a été créée dont l’objectif est la réouverture de la mosquée. Malgré les relances, le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux refuse d’autoriser sa réouverture.
Conséquence de cette situation : les fidèles de la commune se retrouvent à prier en pleine rue. Une situation scandaleuse qui, semble-t-il ne dérange pas le gouvernement. Une pétition pour la réouverture de la mosquée a été lancée.
La nouvelle assocation Es-Salam qui représente les musulmans de la commune nous a fait parvenir le communiqué a lire sur www.mouslimradio.info.


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« Injustifiable », « inefficace » et « détourné de son objectif » : l’état d’urgence en France dans le viseur d’Amnesty International.
« Le risque est que la France s’habitue à ce que des droits, considérés comme acquis, soient remis en cause », s’alarme l’ONG alors que son rapport annuel est publié, mercredi.
L’état d’urgence en France est dans le collimateur d’Amnesty International. Dans son rapport annuel, publié mercredi 22 février, l’ONG estime que les autorités françaises ont mis à mal « certains droits fondamentaux » avec les multiples prolongations de ce régime d’exception. Selon l’organisation, « le risque est que la France s’habitue à ce que des droits, considérés comme acquis, soient remis en cause ».
Après avoir déjà épinglé l’état d’urgence en France, à la mi-janvier, dénonçant des mesures « discriminatoires », Amnesty international en remet une couche. Franceinfo revient sur les trois principales critiques.
Des prolongements « injustifiables » .
« Pour qu’un état d’urgence soit déclaré ou prolongé, il faut que les autorités en démontrent, à chaque fois, la nécessité », explique à franceinfo le responsable du programme « Libertés » à Amnesty International, Nicolas Krameyer. Or, notre lecture, c’est qu’il n’y a plus de nécessité de l’état d’urgence, ou que cette nécessité n’est plus du tout démontrée par les autorités, ni même par les faits avancés. »
Des experts du terrorisme, auditionnés par l’Assemblée nationale, ont indiqué que « les bénéfices de l’état d’urgence ont essentiellement été durables pendant quelques semaines, après son déclenchement en novembre 2015 », rapporte également Nicolas Krameyer.
« Nous n’avons pas à prolonger l’état d’urgence au-delà de ce qui est strictement nécessaire, mais le gouvernement considère qu’à partir du moment où il y a toujours un danger terroriste, on sera toujours sous l’état d’urgence. Donc, on peut faire comme les Egyptiens, et y être pendant cinquante ans », estime auprès de franceinfo Michel Tubiana, président d’honneur de Ligue des droits de l’Homme. Pour l’avocat de l’ONG, Patrice Spinosi, le renouvellement de l’état d’urgence est une mesure « essentiellement politique ».
A partir du moment où on a vendu aux Français que l’état d’urgence était une nécessité pour combattre le terrorisme, aucun gouvernement ne peut se permettre d’y mettre fin car ce serait prendre un risque politique considérable.
Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l’Homme,
à franceinfo
Un dispositif inefficace.
« Le gouvernement exploite la peur et ment ostensiblement quand il soutient que l’état d’urgence a une quelconque efficacité dans la lutte contre le terrorisme », lance Michel Tubiana.
Les chiffres avancés par Amnesty International sont accablants. L’ONG souligne que « de la fin 2015 à la fin 2016, seules 0,3% des mesures liées à l’état d’urgence ont débouché sur une enquête judiciaire pour faits de terrorisme ».
Dans le détail, quelque 6 500 mesures (perquisitions administratives, assignations à résidence, etc.) ont été prises dans le cadre de l’état d’urgence. Mais cela n’a débouché que sur le lancement de 20 enquêtes judiciaires et sur l’ouverture de 196 enquêtes par le parquet antiterroriste.
Derrière ces chiffres, il y a des personnes et des vies parfois en miettes. Comme celle de Julien, 31 ans, que franceinfo a rencontré au début du mois de février. Il est assigné à résidence depuis quatorze mois. Il n’a plus le droit de quitter sa commune de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) sauf pour aller pointer au commissariat de Noisiel, trois fois par jour, dimanche et jours fériés compris.
Converti à l’islam, il lui est reproché d’avoir suivi les cours d’un « militant pro jihad » et d’être en relations avec des « personnes radicalisées ». Julien fréquentait la mosquée de Lagny, présentée par le gouvernement comme un « foyer d’idéologie radicale », et fermée le 1er décembre 2015. Une assignation à résidence injustifiée pour son avocat : « Si les enquêteurs n’ont pas réussi à rassembler assez d’éléments en plus d’un an, c’est qu’il y a un problème. » Sauf qu’entre-temps, Julien a perdu son travail et que sa vie sociale est désormais quasi-inexistante.
Un texte détourné du cadre anti-terroriste.
« Si c’est la lutte antiterroriste qui a été invoquée pour déclencher l’état d’urgence, ce qui était tout à fait justifié, selon Amnesty International, en novembre 2015, il faut bien voir que la rédaction même de la loi pose problème », déclare Nicolas Krameyer.
Dans le texte, on ne parle pas de mettre en place des mesures contre des personnes suspectées d’actes terroristes ou d’intentions terroristes, mais des personnes dont le comportement est susceptible de constituer une menace pour l’ordre public.
Nicolas Krameyer, responsable du programme Libertés chez Amnesty International.
En clair, avec ce texte, il est possible de viser d’autres personnes que celles soupçonnées de préparer des attentats. Ce qui a permis au gouvernement d’interdire des manifestations de militants écologistes pendant la COP21, à la fin 2015, et pendant les débats sur la loi Travail. Ainsi, 141 manifestations ont été interdites en France à cause de l’état d’urgence pour la seule année 2016. « C’est beaucoup plus que les années précédentes, mais nous attendons encore les chiffres détaillés des autorités », précise Nicolas Krameyer.
Pour Michel Tubiana, « la situation est plus grave que ce que dit Amnesty International ». « Aujourd’hui, nous retrouvons dans la loi un certain nombre de mesures qui ont été prises sous couvert de l’état d’urgence et qui sont passées dans le droit commun : on a fait de l’exception la règle », s’inquiète-t-il.
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Santé : José Bové, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand… Même les écolos n’échappent pas aux perturbateurs endocriniens.
L’association Générations Futures publie jeudi 23 février une étude édifiante que franceinfo s’est procurée. Les cheveux de sept personnalités de l’écologie française ont été analysés, les sept contiennent des perturbateurs endocriniens.
Personne n’échappe aux perturbateurs endocriniens, même les plus écolos d’entre nous. Ces substances chimiques qui perturbent le système hormonal s’insinuent dans notre organisme. En effet, une étude de l’association Générations Futures publiée jeudi 23 février, et que franceinfo s’est procurée, le montre.
Sept personnalités de l’écologie, dont le photographe Yann Arthus-Bertrand, l’écologiste Nicolas Hulot, ou encore la députée Delphine Batho, ont fait analyser la présence de pesticides, phtalates et autres PCB dans une mèche de cheveux, et les résultats sont édifiants.
Même des substances interdites retrouvées .
Avec le record de 68 perturbateurs endocriniens, le bonnet d’âne revient à Isabelle Autissier. L’ancienne navigatrice, présidente actuelle de WWF France était « terrifiée par ces résultats, d’autant plus que j’essaye de manger bio, je ne me mets quasiment rien sur ma figure, chez moi je n’ai pas de produits ménagers… »
Pourtant, on aurait pu croire que la vie au grand air, en pleine mer, aurait épargné Isabelle Autissier de la contamination de ses substances qui perturbent le système hormonal, mais c’est tout le contraire. « Du coup, j’ai mis cela en rapport avec le fait que j’ai travaillé dans des chantiers de construction de bateaux, raconte la navigatrice (…) où j’ai manipulé des produits qui sont très mauvais pour la santé, des colles, des peintures, des solvants… D’autant plus qu’il y a 20 ans ou plus, on ne prenait aucune précaution. »
Bisphénol, phtalate, PCB… la navigatrice fait la course en tête, y compris pour des substances interdites aujourd’hui, comme le lindane, utilisé longtemps dans le traitement anti-poux, ou le fipronil, pesticide néfaste aux abeilles.
Une petite dose suffit.
Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand se retrouvent juste derrière elle au classement, avec une cinquantaine de substances. Le pourfendeur de la « malbouffe » et député européen en a, lui, 48. José Bové n’en revient pas. « Quand j’ai regardé la liste, je me suis dit, ce n’est pas possible, décrit-t-il. Trois PCB, 11 plastifiants, des pesticides, un insecticide, alors que je n’en ai jamais utilisé sur mon exploitation agricole ! »
Il suffit qu’il y ait une bombe [d’insecticide] qui soit passée dans les moquettes au Parlement européen ou ailleurs, et pourquoi pas Radio France… Tout le monde se retrouve face à [ces substances].
José Bové, agriculteur et député européen pour EELV,
à franceinfo.
Logiquement, les plus jeunes décrochent les meilleurs résultats, ou plutôt les moins mauvais : 36 perturbateurs endocriniens pour la députée Delphine Batho, 19 pour le candidat à la présidentielle d’Europe Écologie-Les Verts, Yannick Jadot. Ils ont tous accepté de participer à cette étude, parce qu’ils souhaitent l’interdiction de ces substances. Une nouvelle réunion européenne est prévue le 28 février pour définir ce qu’est un perturbateur endocrinien.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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L’ingénieur Fatash arrêté depuis 70 jours
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Sinwar et Machaal discutent de plusieurs sujets lors d’une réunion téléphonique
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France: 154 députés appellent Hollande à reconnaître l’Etat de palestine
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Netanyahu propose de contrôler Gaza par des forces internationales
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Solidarité croissante avec les prisonniers en grève de la faim à Jérusalem
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L’occupation envahit une école à Bethléem et attaque les enseignants
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Le début de la deuxième journée de la Conférence populaire des Palestiniens à l’étranger
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Un conseiller d’Abbas: Notre bataille avec l’occupation israélienne est « intellectuelle »
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De violents affrontements avec l’occupation à Silwan
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3 palestiniens arrêtés à Azzoun à l’est de Qalqilia
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La sécurité de l’Autorité Palestinienne réprime une marche contre la détention administrative à Hébron
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Tente de solidarité avec al-Qiq à Doura
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Istanbul: Le Congrès populaire des Palestiniens à l’étranger entame ses travaux
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Qaraqe: le rapport médical confirme la responsabilité de l’occupation dans la mort du prisonnier Jalad
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Ribhi Halloum: 3 messages du Congrès des Palestiniens à l’étranger
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Haniyeh : La mosquée d’al-Aqsa est le centre de notre lutte
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