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Une fête qui n’est pas la nôtre, Halloween c’est pour les autres


Ce soir vendredi 31 Octobre, nombreux sont ceux, petits et grands, qui fêteront Halloween à travers le monde. Malheureusement, certains de nos frères et sœurs célèbrent cet événement, même si cela est fait « sans convictions ». Or, il est interdit dans notre religion d’honorer cette tradition. Pour le comprendre, retournons aux origines de cette fête avant de nous arrêter sur les preuves nous interdisant de la célébrer, en nous basant sur la parole d’Allah et de Son Messager (‘alayhi salat wa salam).

Halloween une fête païenne dérivée en tradition chrétienne

Tout le monde connaît le nom de cette fête si répandue à travers la planète, de même que les rituels qui la composent : se déguiser pour faire peur, sonner aux portes, réclamer des bonbons ou faire une mauvaise farce. Bref, les formes de cet événement sont bien connues mais quand est-il du fond ? Savons-nous ce qu’est réellement la fête d’Halloween ? Quelles sont ses origines ?
À la base, Halloween est l’héritage d’une fête païenne, connue sous le nom de Samain. Elle était également célébrée par les celtes et avait pour finalité d‘honorer le nouvel an. La fête de Samain s’étendait sur les sept derniers jours de l’année. Les païens croyaient que durant cette période, des rencontres pouvaient avoir lieu « entre certains hommes et les dieux ».
Puis, c’est au 8ème siècle que les papes Grégoire III et Grégoire IV ont instauré la fête de la Toussaint le 1er novembre, qui « honore tous les saints, connus et inconnus ». Cela a donc inscrit Halloween dans le christianisme, entraînant ainsi un syncrétisme entre la fête païenne et la fête chrétienne.
Le nom « Halloween », de par ses origines anglo-celtes, vient de la contraction anglaise « All Hallows Eve » qui signifie en anglais contemporain « the eve of All Saint’s Day », autrement dit « la veillée de la Toussaint ». La signification du terme Halloween nous confirme que cette fête est directement liée à la célébration des « saints » chrétiens. En bref, Halloween est une fête purement et simplement chrétienne, aux origines païennes alliant ainsi mécréance, polythéisme et associationnisme, qu’Allah nous en préserve !

 Halloween une festivité… mais pas pour notre communauté

Les explications des origines de cette fête devraient amplement suffire afin de convaincre les musulmans qui la célébraient de ne plus le faire. En effet, cette tradition va à l’encontre du principal fondement de l’Islam à savoir l’unicité d’Allah.
Or, certains affirment que pratiquer les rituels de cette fête ne signifie pas forcément partager les convictions qu’elle sous-tend. Ils expliquent donc qu’ils la célèbrent « pour faire plaisir aux enfants » ou encore « pour faire comme les autres, pour suivre le mouvement »… Nous répondrons à nos frères et sœurs à travers trois points incha Allah.
Tout d’abord, nous n’avons que deux festivités à savoir l’Aïd al fitr et l’Aïd al Adha. En dehors de ces deux fêtes, nous n’avons pas le droit de célébrer une autre tradition. C’est en ce sens que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit au sujet des deux fêtes de l’Aïd « Toute nation a ses festivités et voici les vôtres ». Ainsi, il ne s’agit plus de « faire plaisir aux enfants » mais de suivre la voie du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam).
Par ailleurs, nous ne devons pas ressembler aux non-musulmans. Au delà de cela, nous devons faire en sorte de nous différencier d’eux, pour ne pas faire partie d’eux. En effet, d’après ‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Celui qui ressemble à un peuple fait partie d’eux » (Abu Dawud). Les ahadiths allant dans ce sens sont nombreux. Pourquoi « faire comme les autres » si c’est pour se retrouver avec eux dans le feu éternel ? Qu’Allah nous en préserve !
De plus, cette fête basée sur le polythéisme représente un danger pour notre foi ainsi que pour celles de nos enfants. En effet, même si cela se fait de manière inconsciente, nous finissons par « prendre goût » à cette festivité, comme si elle nous procurait un quelconque bien-être. Notre Seigneur a dit : {Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable} (Sourate 87 : Versets 16-17). Le plaisir que nous pouvons ressentir en fêtant ce genre d’événement n’est que tromperie et jouissance éphémère, embellies à nos yeux par Shaytan le lapidé afin de nous éloigner de l’Unicité d’Allah et de notre véritable but sur terre.
Rappelons-nous qu’Allah a menacé ceux qui préfèrent la vie présente et ce qu’elle contient comme biens matériels mais également comme festivités. C’est en ce sens qu’Il a dit : {Voilà ceux qui échangent la vie présente contre la vie future. Et bien, leur châtiment ne sera pas diminué. Et ils ne seront point secourus} (Sourate 2 : Verset 86).
Faisons en sorte de nous éloigner de ce qui entraînera notre perte dans cette vie et dans l’Autre incha Allah. Ainsi, ignorons la fête d’Halloween qui n’est pas pour nous, d’autant plus qu’elle n’engendrera que de mauvaises conséquences.
Qu’Allah nous éloigne de l’associationnisme et de toutes les formes de tentations. Puisse-t-Il nous pardonner et nous faciliter l’accomplissement de bonnes actions.
Par Oum Ayoub

Tunisie : la victoire de Nidaa Tounes sur Ennahdha officielle


Nidaa Tounes est officiellement la première force politique de l’Assemblée constituante. L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a annoncé, jeudi 30 octobre, les résultats définitifs du scrutin qui s’est déroulé en Tunisie le 26 octobre.
85 sièges sont attribués au parti dirigé par Béji Caïd Essebsi, candidat à la présidentielle tunisienne, et qui dispose en son sein des ex-cadres du régime de Ben Ali. Ennahdha a obtenu pour sa part 69 sièges. Le parti islamiste, qui ne se présente pas aux présidentielles, avait reconnu sa défaite face à Nidaa dès le lendemain des élections législatives.
S’en suit loin derrière l’Union Patriotique Libre, crée par l’homme d’affaires et président du Club africain (Tunis) Slim Riahi, avec 16 sièges, le Front populaire avec 15 sièges et Afek Tounes avec 8 sièges. Les 24 sièges restants sont partagés entre plusieurs partis et listes indépendantes, dont le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki, et Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar, président sortant de l’Assemblée constituante.
Malgré sa première place au Parlement, Nidaa ne dispose pas de la majorité absolue, possible qu’avec 109 sièges ou plus (sur 217 députés). Les tractations entre les partis ont d’ores et déjà commencé à cette fin, en vue des élections présidentielles dont le premier tour est prévu le 23 novembre sur le territoire tunisien.