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Le conflit en Syrie et en Irak a engendré près de 14 millions de réfugiés


Les conflits en Irak et en Syrie ont déplacé près de 14 millions de personnes, soit l’équivalent de la population londonienne. C’est un chiffre choquant  qu’a publié l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Le HCR a dénombré, en effet, « 7,2 millions le nombre de Syriens déplacés à l’intérieur des frontières de leur pays, auxquels s’ajoutent 3,3 millions de Syriens ayant fui à l’étranger », selon Le Figaro. Quant aux irakiens, ils seraient 1,9 million de déplacés et 190 000 réfugiés. Ces données sont d’autant plus impressionantes lorsque l’on considère l’indifférence internationale face à laquelle se retrouvent ces personnes.
L’état d’urgence de ces réfugiés est amplifiée par les besoins financiers du HCR qui manque de 60 millions de dollars pour les aider. De même, l’arrivée proche de l’hiver empire le cas de ces individus, déjà dans une situation précaire. Les réfugiés ont été accueillis en Turquie, en Jordanie ou encore au Liban. Seulement voilà, avec peu voire aucun moyen financier, l’existence de ces personnes est en jeu et leur survie est engagée dans une course aux dons.
Certains pays ont fait des efforts considérables pour acceuillir ces réfugiés notamment avec des initiatives saluées par toute la communauté internationale, comme le camp de réfugiés moderne d’Oncupinar A l’heure actuelle, la Turquie a accueilli plus de 3 millions de réfugiés syriens.
Le directeur du HCR pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a déclaré que « les autres pays, et notamment les Européens, devraient ouvrir leurs frontières et assumer une part de ce fardeau ».  Bien que ce responsable ne manque pas de bonne volonté, il semblerait oublier que les Européens sont malheureusement loin d’accueillir les étrangers à bras ouverts. Certains politiques européens souhaiteraient même expulser les personnes étrangères résidant déjà en leur sein : qu’en serait-il donc de réfugiés venus du Moyen-Orient ?

Australie : une campagne de boycott contre des entreprises vendant des produits certifiés halal


Après l’annonce de la filiale en Australie de l’entreprise Cadbury de commercialiser des produits halal, des voix se sont élevées pour appeler au boycott de l’entreprise. D’autres entreprises alimentaires australiennes qui ont choisi de commercialiser des produits halal ont été également la cible de cette campagne.
A l’origine de cette campagne, nous retrouvons Mike Holt du parti politique One Nation. Cet homme politique dénonce l’ »islamisation » de l’Australie, et souhaite lutter contre la présence des produits halal dans les supermarchés. La campagne qu’il vient de lancer vise plusieurs entreprises d’aliments et Cadburry, entreprise de boissons et de confiseries est dans son collimateur.
L’entreprise ne se laisse pas pour autant intimider, et compte bien continuer de commercialiser des produits halal et ce malgré les menaces de boycott, et les agissements de certains militants anti-islam. L’opportunité de vendre des produits halal et de les exporter aux pays voisins à forte majorité musulmane est beaucoup importante.
Cependant, une autre société, plus petite, « Fleurieu Milk » n’a pu tenir face aux pressions des islamophobes. La société australienne a annoncé qu’elle laisserait tomber la certification halal, passant alors à côté d’une manne financière non négligeable.
Afin de convaincre les consommateurs de participer à la campagne de boycott, Mike Holt et les initiateurs de la campagne affirment que le financement de ces certificats halal permettent de financer le terrorisme (sic). Interrogée sur ce point, Kirralie Smith, une militante tenant le site « Halal Choices » répertoriant les entreprises australiennes ayant pris des certificats halal, avoue qu’il n’y a pas de preuve mais qu’une enquête s’impose pour savoir où va l’argent.
Byron Bay Cookies, une autre entreprise alimentaire australienne, a annoncé tout comme Cadbury, qu’elle ne cèdera pas non plus aux pressions. L’entreprise se porte bien et cette certification halal est une belle opportunité. Finalement, cette campagne de boycott est peut être vouée à l’échec ? On peut également se demander s’il s’agit en réalité une campagne de désinformation en évoquant le soi disant financement du terrorisme.