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Mosquée Al Aqsa : Israël veut diviser le lieu en deux, entre musulmans et juifs


Il y a deux semaines, nous évoquions la demande absurde des juifs au sujet de la mosquée Al Aqsa. En effet, ces derniers demandaient à ce qu’une entrée leur soit réservée.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle demande tout aussi insensée qu’ont fait les israéliens. Une future loi vise à « partager » la mosquée Al Aqsa en deux : une partie réservée à la communauté musulmane et une partie pour les juifs. C’est ainsi qu’un membre de la Knesset a déclaré qu’un vote aurait lieu dans les prochains mois au sujet de cette loi rédigée par le comité israélien.
Masoud Ghanayim, un Arabe membre de la Knesset a confié : « le projet de loi qui a été préparé par la commission parlementaire intérieur à la Knesset, stipule que les Juifs peuvent effectuer des prières dans la mosquée Al-Aqsa ». L’homme tente même de justifier cette absurdité en prônant une pseudo « égalité » entre musulmans et juifs. En effet, il a ajouté : « Ceci est basé sur une proposition qui donne aux Musulmans et aux Juifs l’égalité des droits en matière d’accès et d’utilisation du site sacré. Elle précise également qu’il y a certains endroits où les Juifs peuvent effectuer leurs prières ».
Les colons israéliens réclament donc les pleins pouvoirs au sein du lieu de culte musulman, comme si cela leur était dû. Ils sembleraient ignorer qu’il s’agit d’une mosquée et non d’une synagogue. Des centaines de fidèles musulmans se font constamment refuser l’accès à la mosquée et sont contraints de prier dehors et ce, même pour la prière du vendredi. Une situation qui s’aggrave de jour en jour pour le troisième lieu saint de l’Islam.
Qu’Allah accorde la victoire à nos frères musulmans. Qu’Il punisse leurs ennemis d’un dur châtiment.

Bruno Le Maire veut des imams de France certifiés


Bruno Le Maire, ancien ministre et candidat à la présidence de l’UMP en face de Hervé Mariton et de Nicolas Sarkozy, s’est prononcé, mercredi 1er octobre, pour la certification de « chaque imam en France ». Une telle mesure contribuerait selon lui à lutter contre « le développement de l’islamisme radical sur notre territoire ».
L’objectif déclaré d’une telle mesure est de s’assurer que les imams délivrent des discours « compatibles avec les valeurs de la République ». « Je demande qu’il y ait une certification de chaque imam en France pour nous assurer qu’il a les connaissances, le niveau nécessaire pour tenir des propos compatibles avec les valeurs de la République », a-t-il expliqué au cours d’une interview accordée à Radio Orient. « Vous avez aujourd’hui un certain nombre d’imams qui font des prêches sans aucune formation, sans avoir les connaissances nécessaires, qui appellent à la violence, qui appellent à la haine », a précisé le député de l’Eure.
Le candidat à la présidence de l’UMP a par ailleurs avancé d’autres mesures « pour lutter avec encore plus de force contre le développement de l’islamisme radical » dans l’Hexagone : la réorganisation « en profondeur » des structures de l’islam de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) ne fonctionnant « pas comme il (le) devrait », et la mise en question « des financements étrangers pour des activités liées à l’islam en France » qui n’ont pas lieu d’être selon lui. Il fera des propositions sur ces sujets dans les mois à venir « parce que c’est la fermeté contre l’islamisme qui protégera les musulmans de France », a-t-il martelé.
Bruno Le Maire est aussi revenu sur son déjeuner de travail mercredi avec Dalil Boubakeur, à qui il voulait dire « bravo », quelques jours avoir organisé le rassemblement devant la Grande Mosquée de Paris, tant pour dénoncer les exactions de l’Etat islamique que pour rendre hommage à Hervé Gourdel, le Français décapité en Algérie.
« Je n’accepterai pas qu’on confonde les musulmans de France avec les terroristes islamistes qui se trouvent en Irak, avec les terroristes qui partent de France pour aller se former en Irak ou en Syrie », a encore assuré l’ancien ministre de l’Agriculture. Le prétendant à la présidence de l’UMP, qui refuse catégoriquement le droit de vote aux étrangers car ce serait « faire le choix du communautarisme », a revendiqué cette semaine avoir obtenu plus de 10 000 parrainages de militants et le soutien de 46 parlementaires.