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France : En tentant de stigmatiser l’Islam, Nadine Morano se ridiculise


Une fois n’est pas coutume, les députés UMP font parler d’eux. Mardi, Nadine Morano a signalé à la police la présence d’une femme portant le voile intégral. Cette dernière, avant cela, aurait tenté de se « faire justice » elle-même en exigeant que la femme retire immédiatement son voile, sans grand succès…
« Où est la police ? Je veux qu’on interpelle cette femme ! »
Tels sont les dires de notre chère député européenne. Face au refus qu’elle s’était vue octroyé, madame Morano s’était rendue au poste de police de la gare de l’est en signalant la présence d’une citoyenne qui ne respectait pas les codes vestimentaires « exigés » par la république française. L’agent de police qui a rédigé le rapport décrivait l’attitude de N. Morano comme « extrêmement agressive ». Ce comportement déplacé était dû au fait que l’ex-ministre ne s’était pas fait reconnaître en tant que femme politique étant donné que les agents présents au poste ce jour-là lui avait demandé de présenter une pièce d’identité. Morano se serait alors écriée : « Comment ? Vous ne me connaissez pas ? C’est incroyable ! Vous ne regardez pas la télé ? Je suis ministre ! Je suis députée, madame Morano ! » 
Ce cas n’était visiblement pas une urgence
Le policier en charge de ce dossier a expliqué, comme relaté dans la loi de 2010, que le port d’un voile intégral n’est « qu’une infraction contraventionnelle » et que cela, par conséquent, ne nécessitait pas une poursuite entre guillemets dans la capitale pour retrouver la femme voilée.
Morano livre une toute autre version 
Suite à sa déposition, la députée aurait alors relaté l’incident sur son compte Twitter. Ensuite, elle a déclaré sur France Bleu que suite à sa visite au poste de police, l’agent chargé de sa déposition lui aurait alors assuré, selon elle, « qu’il était normal [qu’elle] vienne faire part »  du manquement à la règle dont elle avait été témoin.

France : Contre l’antisémitisme, Manuel Valls stigmatise les militants pro-palestiniens

Manuel Valls a été l’invité d’honneur de la synagogue parisienne de la Victoire, jeudi 18 septembre, pour présenter ses vœux à la communauté juive à l’occasion de Roch Hachana 5775, le nouvel an juif célébré du 24 au 26 septembre.
En présence du président du Consistoire Central Joël Mergui et du grand rabbin de France Haïm Korsia, le Premier ministre, kippa sur la tête, a fustigé un « nouvel antisémitisme qu’il faut combattre, sur fond d’un antisionisme qui propage la haine du juif ». « Se dire antisioniste ou nier le droit à l’existence de l’Etat d’Israël en voulant éviter l’accusation d’antisémitisme n’est pas possible », a déclaré le chef du gouvernement face à un millier de personnes, dans une énième volonté de discréditer les militants et sympathisants de la cause palestinienne.
Joël Mergui a appelé les autorités à mettre les juifs « sous protection policière permanente » dans un entretien au Monde, qui a servi l’histoire de l’attaque aux synagogues en marge des manifestations pro-palestiniennes en juillet telle que présentée par la Ligue de défense juive (LDJ). Leur version de l’histoire, qui sert d’illustration de la montée de l’antisémitisme en France (+91 % selon Manuel Valls) pour les représentants du CRIF et du Consistoire, a pourtant rapidement été démontée.
A la demande des organisations juives, le Premier ministre, présentant à nouveau l’antisémitisme comme une « grande cause nationale », veut relancer un plan d’action global contre l’antisémitisme, dont l’actuel n’est « pas à la hauteur des enjeux ». « Ce soir, nous votons par acclamation la confiance à votre gouvernement », a lancé Haïm Korsia, sous le charme d’un discours applaudi par les fidèles de la synagogue. Pour sûr, ils ont voté la confiance à Manuel Valls.