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Les sénateurs écologistes exigent la reconnaissance de l’Etat palestinien


Après la reconnaissance de l’Etat palestinien par la Suède et l’introduction de cette requête au Parlement britannique, qu’en est-il de la France ? C’est sans doute la question que nombreux parmi vous se pose depuis un certains temps ! Bien que les politiciens français soient touchés d’une inertie globale et profonde, il existe tout de même une poignée d’hommes et de femmes politiques qui souhaitent faire bouger les choses à propos de cette question.
Une proposition de résolution déposée par les sénateurs Verts et soutenue par les députés du Front de gauche

Jeudi 30 octobre, alors que la Suède reconnaissait l’Etat palestinien, les sénateurs français, conduits par Esther Benbassa, univeristaire franco-turque-israélienne, également sénatrice du Val-de-Marne, déposaient une proposition relative à cette même question. Cette proposition fut motivée par leur « attachement au principe d’un État palestinien viable, vivant en paix et en sécurité aux côtés de l’État d’Israël ». Par celle-ci, les sénateurs aspirent à ce « que la France reconnaisse sans délai l’État palestinien souverain et démocratique sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États » et demandent à ce que  « la France à tout mettre en oeuvre pour faire aboutir sur le terrain la solution négociée de deux États indépendants contigus ».
Bien que cette proposition de reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat émane des sénateurs EELV, ces derniers ont pu obtenir l’appui et le soutien du Front de gauche. Les députés ont, par ailleurs, écrit un courrier à Claude Bartolone, président de l’Assemblée depuis 2012, exprimant le souhait d’organiser un vote « dans les plus brefs délais« .
Selon les députés Front de Gauche, « la France ne peut pas rester en retrait après la reconnaissance par le Parlement britannique le 13 octobre dernier. » Malgré le caractère symbolique de ce vote, qui n’a aucun effet sur la position du gouvernement sur cette question, la motion avait pour but d’être « une contribution pour assurer une solution négociée consacrant deux Etats ». Une motion, tout de même, adoptée par 274 voix contre 12.

Une réaction israélienne qui ne s’est pas faite attendre…

Esther Benbassa aurait reçu un courrier émanant de l’Ambassade d’Israël « Nous avons reçu un courrier nous expliquant que notre résolution était infondée et qu’il fallait laisser les pays négocier. »  L’ambassade aurait également convenu d’un rendez-vous avec Gérard Larcher, président du Sénat.