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Sur oumma.com, voici les titres.

La place de Jésus dans l’Islam.
Pour comprendre la place de Jésus (sur lui le salut et la paix) dans l’Islam il faut aller à la source, revenir au Coran : message divin révélé au Prophète Mohammed (sur lui le salut et la paix).
A l’avènement de l’Islam, il y avait de nombreux sujets de division entre les différentes communautés chrétiennes (les monophystes, nestoriens, priscilliens, ariens…) se réclamant du message de Jésus. Est-il fils de Dieu ? Dieu lui-même ? Quelle place accorder à Jésus ? Dans ce contexte le Prophète Mohammed, à travers la révélation coranique, va honorer et réhabiliter Marie et préciser la mission de Jésus.
Dans l’Arabie pré-islamique, deux événements majeurs, en relation avec les chrétiens marquent le destin du Prophète : le premier, lors d’un voyage avec son oncle Abu Talib en Syrie à l’âge de 7 ans Mohammed est reconnu, à certains signes, par le moine chrétien nestorien Bahira. Le second a lieu lors de la première révélation du Coran au Mont Hira qui troubla le Prophète et c’est un chrétien dénommé Warraka, parent de sa femme Khadija, qui lui confirmera sa mission prophétique .
On peut aussi ajouter qu’au cours de la période mecquoise où les musulmans étaient oppressés le Prophète Mohammed recommande à ses compagnons d’émigrer vers l’Abyssinie chrétienne avec qui il entretenait une relation cordiale et amicale. En effet, le Négus, roi d’Abyssinie, avait entendu parler du Prophète et lu les premiers récits coraniques parlant de Jésus et Marie. Ayant été touché par la vénération et le respect avec lequel le Coran parlait de Jésus et de sa mère, il accorda sa protection aux premiers émigrés de l’Islam malgré la réprobation répétée des mécquois avec lesquels pourtant il entretenait un fructueux commerce.
A sa mort, le Prophète Mohammed réunit ses compagnons et il fit avec eux une prière dans la mosquée de Médine pour le repos de son âme. Un autre événement qui donne réfléchir sur les relations qui existaient entre les deux communautés. Lorsque la délégation du Najrân (région se situant actuellement au Yémen) arriva à Médine avec soixante personnes et à sa tête un évêque pour voir le Prophète et passer avec lui un pacte d’alliance. Voulant prier il demandèrent un lieu pour célébrer l’office. Le Prophète leur suggéra que le meilleur lieu pour prier était sa mosquée : la maison dédiée à l’adoration de Dieu. Et pour la première fois la messe sera célébrée dans l’un des lieux les plus saint de l’Islam.
On le voit, la reconnaissance et le respect de Jésus et de sa communauté existent dès le début de la mission du Prophète. Ainsi les rapports entre l’Islam et la chrétienté se trouvent dès le départ invités au dialogue et au respect mutuel.
Comme les textes le prouvent, il existait un rapport fécond, d’une grande richesse d’échanges tant du point de vue intellectuel, artistique, commercial et spirituel, malgré les affrontements d’intérêts politiques, économiques, qui jalonnent l’histoire, chacun utilisant ses références religieuses et dogmatiques pour justifier sa domination. Ce bref aperçu évoqué, quel regard porte le musulman ouvert et sincère sur Jésus (Sidna Aissa) très souvent associé à Marie (Myriam) ?
Il est considéré comme un être spirituel exceptionnel. Exception confirmée par le Prophète quand il annonce le retour de Jésus pour les temps messianiques où la paix, la justice, l’égalité triompheront enfin sur terre.
Donc dans la conscience musulmane le retour de Jésus est une espérance. C’est la fin d’un cycle apocalyptique au cœur duquel se trouvent les germes du renouveau. Dès lors les hommes s’uniront pour oeuvrer au bien de l’humanité et terrasser le mal.
Ce que je viens d’évoquer, concerne l’aspect extérieur, l’aspect temporel celui lié au sens de l’histoire. Il existe un autre aspect peu connu c’est celui de la place accordée à Jésus par l’ésotérisme musulman. C’est celui relatif au verbe incarné de Dieu comme le dit le Coran sourate 4, verset 171 :
Cela signifie qu’il est intemporel. II ne peut être ni cerné, ni connu, ni localisé. Le message spirituel de Jésus ne peut pas se révéler à celui qui ne va pas à la source même d’où émane cette réalité divine. Dans l’ésotérisme musulman (Tacawwuf – soufisme), il y a des stations (degrés spirituels) pour chaque prophète évoqué dans la Bible, et dans le Coran. La station de Jésus est particulière et parmi les plus élevées. Son enseignement délivre une spiritualité pure sans lien déterminé dans le temps et dans l’espace.
Cette réalité se révèle à celui qui fait l’effort soutenu d’arriver à cette station, à ce maqqam de Sidna Aïssa (Jésus). Celui-ci, délivre un message extraordinaire : la force de l’amour à puissance sur tout. Par sa naissance Jésus nous apprend que les lois physiques, et temporelles qui gèrent la création peuvent être bouleversées voire inversées par le divin, telle la résurrection des morts. Notre conception du divin se référant uniquement aux lois qui gèrent le monde manifesté est si limitée, qu’elle nous empêche de comprendre la mission de Jésus et sa station. De ce fait, son message demeure inconnu pour le plus grand nombre.
Pour les soufis, Jésus est l’émanation ou la démonstration physique que l’être par une voie initiatique peut retrouver l’essence universelle qui donne équilibre et harmonie au monde manifesté, mystère de la création. L’avènement du message mohammadien vient confirmer et révéler dans sa profondeur le contenu du message christique. Comme le dit le prophète Mohammed « Nul n’est plus en droit de se réclamer de Jésus et Marie que moi-même, car entre lui et moi il n’y a aucun prophète ». Ainsi le message rnohammadien devient le miroir révélateur de Jésus car entre les deux prophètes il n’y a aucune altération, aucune rupture. C’est donc dans l’équilibre entre ses deux pôles que le mystère de la vérité se dévoile à l’homme.
Ce qu’on peut encore retenir du message de Jésus c’est que les valeurs matérielles du monde ne sont que l’ombre trompeuse des illusions qui nous égarent et exacerbent nos passions. A l’exemple de son entrée dans le temple pour le purifier, Il nous invite à se situer à la verticalité du Divin, symbole du soleil au zénith ou nulle ombre est perçue ou nulle illusion est permise. Par-là, l’homme est habité par l’esprit divin. Quant à Mohammed, il apporte lui l’équilibre de l’horizontalité, symbole du serviteur qui accepte totalement son appartenance au divin. Il se confie à Lui, et assume cette responsabilité d’en être le témoin dans le monde. Ainsi l’homme habité par le divin, réalise et manifeste l’état parfait de l’homme universel.
Selon l’ésotérisme musulman si Jésus de par sa naissance échappait aux lois physiques de la vie, sa mort devrait aussi échapper à celle de tout un chacun. Car il existe une réciprocité. Pour les musulmans en général et les soufis en particulier Jésus a été élevé à Dieu, n’étant d’ailleurs pas le seul puisque d’autres prophètes sont dans le même cas : Elie, Idris, Enoch, … Cette élévation est une occultation mais aussi une présence, une permanence.
Il était, n’est plus mais personne ne peut dire où il se trouve, ou qu’il n’existe plus. On ne peut le situer dans l’espace ou dans le temps, sans nier sa présence. Si on lui assigne une place, un rôle, une fonction même la plus sacrée, elle demeure en dessous de la vérité qu’il incarne car le message spirituel de Jésus est élevé et intemporel. Mais chacun par une démarche intérieure de purification, d’humilité, de pardon, d’amour peut retrouver l’essence de ce message, son parfum et sa béatitude.
J’ajoute qu’on pourrait aussi qualifier le message de Jésus de radical. Il ébranle la forteresse des croyances, des dogmes, des certitudes… notre conception limitée des choses de ce monde, qui n’ont de réelles valeurs qu’en étant rattachées à l’essence, à Dieu. Sans ce rattachement, les pouvoirs, les savoirs, les connaissances ne sont qu’illusoires. Le message de Jésus ne se comprend et ne se vit que dans l’amour absolu intransigeant et décapant.
Cette vertu, cet état d’être sont très difficiles à concevoir et à réaliser. Il suffit de voir comment nous vivons. Le constat est affligeant ! Quelles sont les valeurs qui déterminent notre époque ? Jésus est le verbe divin et les valeurs qu’il enseigne ne sont pas celles sur lesquelles reposent notre monde. Nous ne comprendrons son message et réaliserons cette transformation alchimique que par la quête de ces valeurs spirituelles et chevaleresques qu’il est venu pour nous enseigner.
Un message prophétique où l’homme est prêt à se sacrifier pour le bien être d’autrui afin que la Vérité demeure parmi nous. Ainsi il triomphe de l’absurdité de son égocentrisme , il renaît et il vit dans le monde parfait de l’Essentiel.
Qui laisse croire qu’il n’existe aucune réalité, hormis celle que l’homme s’impose dans ce conflit permanent avec lui-même et avec son prochain ? Incapable de pardonner car incapable de se pardonner. Aujourd’hui nous sommes dans les situations où le message de Jésus semble d’une urgence capitale, voire vitale. Notre monde est gravement malade, seule une médecine radicale peut le soigner.
Pourquoi tant de misère et de haine, de conflits et de corruption ? Au nom de qui ? Pour servir quels intérêts ?Au nom de Dieu ? Au nom d’Allah ?… Quel est le sens d’un monde en démence où personne n’ose dire la vérité par peur d’être incapable de la vivre et d’en assumer la responsabilité et les conséquences. La vérité est exigeante comme l’est le message de Jésus. Dans l’atmosphère dramatique de notre époque qui peut concevoir que pour trouver Dieu il faut tout donner. Quel est le pays, la communauté, l’être capable de tout donner pour tout recevoir ?
Dans le monde actuel ne pas tricher avec soi-même soulève mépris, ironie et sarcasme. Pourtant nous allons vers un monde qui nous impose d’ être et non de paraître. Humain se conjugue au verbe être et non au verbe avoir. C’est à ce prix que nous pourrons résister au chaos qui nous attend.
Que Dieu accorde sa grande miséricorde à tous les innocents qui périssent par la faute de l’incompréhension et de la bêtise humaine.

Sur Mizane.info, voici les titres.

La langue arabe, de la sacralité à la créativité.
Tayeb Chouiref est docteur en islamologie à l’université de Strasbourg, spécialiste de la mystique musulmane et des sciences du hadith. Il dévoile, sur Mizane Info, quelques-uns des secrets de la langue arabe, véhicule du texte coranique.
Parlée par environ 250 millions de personnes, la langue arabe est la langue officielle de 25 États dans le monde. Mais elle est également la langue sacrée de plus d’un milliard et demi d’hommes et de femmes. Mise à l’honneur dès la période antéislamique par les fameuses « odes suspendues » (mu‘allaqât) dans le temple de la Kaaba, elle fut promue au rang de langue sacrée par la révélation coranique. Le Coran, du reste, revient souvent sur le rôle de l’arabe comme véhicule de la Parole divine. Voici quelques versets permettant de saisir ce qu’est la place de la langue arabe dans le Coran : « Ce sont là les versets du Livre explicite. Nous l’avons révélé en langue arabe afin que vous puissiez le comprendre[1] ». « Cette révélation est en langue arabe bien claire[2] ». « Révélé en langue arabe, ce Coran ne contient aucune équivoque. Peut-être seront-ils amenés à craindre [le Seigneur][3] (dans le verset il n’y a pas mention de Dieu ou Seigneur) ».
La langue arabe, véhicule de la Parole divine.
Que voulons-nous dire lorsque nous affirmons que la langue arabe, en tant que langue du Coran, possède un caractère sacré ? Lorsqu’une langue est choisie pour devenir le véhicule de la parole de Dieu, c’est-à-dire pour être la langue d’un livre révélé, cela signifie, d’une part, que la langue choisie possède certaines caractéristiques lui permettant de jouer ce rôle et, d’autre part, qu’elle va être marquée et transformée par la révélation elle-même. Tout, d’abord, la langue destinée à recevoir la Parole révélée doit être restée suffisamment « archaïque » et primordiale : Dieu choisit toujours de « parler » en une langue primordiale qui exprime les vérités les plus profondes dans les termes les plus concrets. C’est seulement plus tard que la langue sacrée acquiert une dimension abstraite et philosophique[4]. Ensuite, la langue d’un texte sacré va se préciser et s’enrichir grâce au travail des exégètes dont le rôle est de préciser le sens des mots et des tournures employées par la révélation. Ces deux phénomènes se vérifient dans le cas du Coran et donc de la langue arabe : la révélation coranique exprime effectivement les vérités spirituelles et les enseignements eschatologiques avec des termes simples et concrets.
Ismaël, le premier homme à parler l’arabe.
Quant à la dimension « abstraite et philosophique de l’arabe », elle n’est apparue qu’avec le développement du vocabulaire technique des différentes sciences islamiques comme la théologie (‘ilm al-kalâm) et la mystique (taṣawwuf). Une autre impulsion majeure fut celle initiée par la fondation de la « Demeure de la sagesse » (Bayt al-ḥikma), institution fondée à Bagdad en 832 par les musulmans afin de recueillir toutes les formes de savoir, sans partis pris, ni ostracisme. Astronomes, mathématiciens, penseurs, lettrés, traducteurs, la fréquentaient. Avec les traductions arabes d’ouvrages grecs ou syriaques qui virent alors le jour, l’arabe devint une langue scientifique majeure. De nombreux érudits de toutes origines, musulmans, chrétiens et juifs, composèrent leurs œuvres écrites dans cette langue. Selon la Tradition musulmane, le premier homme à avoir parlé en arabe fut Ismaël, le fils avec qui Abraham construisit le temple de la Kaaba et qui s’installa définitivement en Arabie. On rapporte que ce fut l’ange Gabriel qui lui enseigna l’arabe et lui enjoignit d’utiliser cette langue et de la transmettre à ses descendants. On rapporte également que l’ange Gabriel enseigna au prophète Muhammad l’arabe originel car, entre l’époque d’Ismaël et la sienne, l’arabe avait évolué et perdu de sa richesse première[5]. Du point de vue de la classification linguistique moderne, l’arabe appartient à la famille des langues sémitiques, et plus précisément au rameau méridional de ces langues, comme par exemple l’éthiopien. Quant au rameau septentrional, il rassemblait l’assyrien, le babylonien, l’hébreu, l’araméen et le syriaque.
De l’oral à l’écrit : préserver le texte coranique.
Jusqu’à l’avènement de l’islam, la langue arabe fut essentiellement utilisée pour la communication orale. La mise par écrit était rare et le système graphique n’était pas complet puisque seul le squelette consonantique s’écrivait. En conséquence, certaines consonnes ne pouvaient être distinguées. Si l’on ajoute que les voyelles n’étaient pas notées, il apparaît aisément que l’écrit n’avait qu’une fonction d’aide-mémoire pour fixer un message déjà connu et transmis oralement.
L’arabe, comme les autres langues sémitiques, se caractérise par l’utilisation de certains schèmes ou modèles sur lesquels les mots sont formés. Les schèmes permettent d’obtenir des termes ayant une signification précise à partir de racines abstraites. Les racines arabes se composent généralement de trois consonnes et, grâce à la variété des schèmes, elles rendent possible la création d’un grand nombre de termes, y compris des néologismes. La sacralité de la langue arabe ne s’oppose donc pas à sa créativité.
La nécessité de préserver le texte du Coran des altérations dues à la faillibilité de la mémoire humaine fut à l’origine de l’introduction de points pour distinguer les consonnes identiques et de signes pouvant être placés sur ou sous la lettre pour marquer les voyelles brèves. L’histoire de l’alphabet arabe est donc inséparable de celle du Livre saint de l’islam. C’est cette histoire que nous allons maintenant évoquer. Mais avant d’aller plus loin, il faut remarquer que le terme français « alphabet » rappelle les deux premières lettres de la langue arabe : alif et bâ’. D’où vient cette proximité ? C’est ce que nous allons découvrir maintenant.
Le phénicien, ancêtre des langues sémitiques.
On considère que l’alphabet arabe est un dérivé de l’alphabet araméen dans sa variante nabatéenne dont l’écriture remonte au IVe siècle avant J. C. L’alphabet araméen lui-même descend du phénicien comme la plupart des systèmes d’écriture de la région. L’alphabet phénicien était essentiellement consonantique. Il fut inventé vers le milieu du deuxième millénaire avant notre ère et se répandit dans tout le Moyen-Orient. Il fut modifié selon les besoins des peuples qui l’adoptaient. Il donna ainsi naissance, entre autres, aux alphabets hébreu, syriaque et grec. L’ordre alphabétique des alphabets issus du phénicien est souvent identique, mais on constate que l’ordre alphabétique actuel arabe est différent (alif, bâ’, tâ’, thâ’, jîm, ḥâ’, khâ’, dâl…). Ce n’est pourtant pas le cas de l’ordre ancien. En effet, au VIIe siècle, on ajouta des points sur ou sous certaines lettres afin de les différencier. C’est au cours de ces changements que l’ordre des lettres fut modifié. Depuis lors, l’alphabet arabe ne suit plus l’ordre traditionnel des autres alphabets sémitiques, appelé « ordre levantin ». En arabe cet ordre est appelé abjad, du nom des quatre premières lettres.
Les caractéristiques d’une langue sacrée.
Un des aspects rattachant le plus directement l’alphabet au caractère sacré de la langue arabe est l’existence d’une « science des lettres ». À chaque lettre correspond une valeur numérique et les combinaisons obtenues en additionnant les lettres d’un mot permettent de saisir les correspondances entre les « signes » qui constituent le langage humain et les « signes » que sont les phénomènes et les êtres présents dans la Création. Il s’agit d’une connaissance spirituelle et initiatique – réservée à une élite – qui s’est développée dans les courants ésotériques de l’Islam.[6] Enfin, l’arabe, comme les autres langues sémitiques, se caractérise par l’utilisation de certains schèmes ou modèles sur lesquels les mots sont formés. Les schèmes permettent d’obtenir des termes ayant une signification précise à partir de racines abstraites. Ainsi, le schème d’un verbe permet de savoir s’il possède une valeur pronominale ou non, ou encore s’il s’agit d’accomplir une action ou de la faire faire à autrui (factitif). Les racines arabes se composent généralement de trois consonnes et, grâce à la variété des schèmes, elles rendent possible la création d’un grand nombre de termes, y compris des néologismes. La sacralité de la langue arabe ne s’oppose donc pas à sa créativité, bien au contraire.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

Allemagne : une éblouissante mosquée décorée par une femme.
Vous connaissez plus ou moins la belle mosquée Sakirin d’Istanbul, considérée comme la première au monde dont l’architecture a été conçue par une femme, Zeynep Fadɩllɩoǧlu. En Allemagne, c’est la mosquée Yunus Emre d’Aachen qui émerveille par sa décoration intérieure, entièrement imaginée, là encore par une femme. Il s’agit du cabinet Sonay İlbay Mimarlık qui a déjà à son compte plusieurs projets de mosquées.
Cette mosquée dont la construction aura coûté près de 7 millions d’euros est en voie de finalisation. Voici les images éblouissantes en avant-première !
reportage photo a voir sur des domes et des minarets.fr.
Immersion au coeur de Small Heath, le quartier musulman de Birmingham.
Birmingham, la 2ème ville d’Angleterre est connue pour ses canaux, mais aussi pour son multiculturalisme, avec un grand nombre de musulmans, plus particulièrement dans le quartier de Small Heath.
SMALL HEATH, UN COCON MUSULMAN.
A l’est de Birmingham se trouvent les quartiers musulmans, et plus particulièrement Small Heath. Ce qui est surprenant lorsque l’on arrive dans ce quartier, c’est le contraste entre l’avenue commerçante et animée Coventry Road, et les rues des habitations parallèles et perpendiculaires très calmes, ces “row houses” monotones, alternant briques rouge et façade blanche. Pakistanais, Somaliens, Bengalis… Et Français musulmans y ont élu domicile, et ont peu à peu transformé démographiquement, socialement et économiquement cette partie de la ville.
VIS TA VIE DE MUSLIM A BIRMINGHAM.
Avec les tensions islamophobes où chaque semaine nous avons une polémique en France, où le voile est combattue pour la prétendue liberté des femmes, dans ce climat tendu qui ne fait que s’accentuer, et dont tout le monde sait, de nombreux musulmans français, originaire du Maghreb ou reconvertis, ont choisi la 2ème ville d’Angleterre, et plus particulièrement Small Heath.
Ici, tout est fait pour vivre sa vie de muslim du levé ou coucher du soleil : toutes sortes de commerces halal, où, pakistanais oblige, les fast-food chickens imitation KFC sont plus nombreux que les kebabs et autres sandwiches triples X de chez nous. Pour les courses “classiques”, on a même un centre commercial ouvert la semaine 7j/7 ! Mais au-delà de manger, il y a des écoles musulmanes et même des crèches ! des créneaux de piscine réservées aux femmes, à l’hôpital, les femmes peuvent se faire ausculter par un médecin femme sans que cela ne pose problème. On peut faire sa prière sur son lieu de travail, c’est même un droit ! Les femmes voilées n’ont aucun souci pour travailler, qu’elles soient cadres ou simple employées. Imaginez une femme voilée à l’accueil des Halles à Paris, cela serait impossible, pas ici ! Et bien sûr d’innombrables mosquées. En fin de journée, on trouve que c’est finalement sympa la vie à Islamabad, pardon à Mogadiscio.
Certes, la religion est commune, mais toutes ces origines amènent des différences cultuelles et culturelles. Entre les écoles juridiques et les groupes, des femmes portant le niqab à la modest fashion by London, ce sont toutes les nuances qu’offre l’Islam qui est présente à Small Heath, c’est le communautarisme dans le communautarisme. En espérant que certains ne tombent pas dans le piège de la division en voulant imposer sa vision. Les divisions sont parmi les causes qui minent les musulmans actuellement. Il ne faudrait pas que Small Heath soit le reflet de nos carences actuelles.
S’INSTALLER A BIRMINGHAM.
Pourquoi pas ? Mon hôte qui m’a accueilli (​Sunnah Digital) vit ici depuis 10 ans. Après s’être habitué à cette liberté religieuse, il n’a aucunement envie de revenir en France. Il me conseille cependant de prévoir 6 mois d’économie, car les aides sociales, l’équivalent du RSA mettent du temps à se débloquer dorénavant. Après chacun sa situation professionnelle, son rizq. Aussi, une personne mariée avec des enfants n’est pas dans la même situation qu’un célibataire.
On est quand même dans la 2ème ville d’Angleterre, Small Heath n’est pas loin du centre-ville de Birmingham, avec sa célèbre université, et son quartier commerçant, le Bull Ring, très vivant. Birmingham est une bonne alternative à Londres.
Néanmoins, nous sommes quand même dans un pays non-musulman, il y a des racistes qui s’affirment plus qu’en France, il y a l’inconnu du Brexit, la nourriture et moins qualitative, le soleil se couche tôt en hiver, et les limites de ceux que prétendre un muslim chez les britanniques a sûrement été atteintes, les musulmans sur place ont intérêt à préserver ceux qui a été durement acquis.
L’Islam ce n’est pas que les facilités pratiques du quotidien, c’est ce lever à l’heure pour la prière du fajr, le droit du voisin, ne pas médire, affronter ses épreuves qu’on soit à Dubaï ou à Sanaa… Certains musulmans veulent un retour à la campagne pour vivre simplement, pour être en adéquation avec leur éthique islamique tandis que d’autres continueront le combat pour la oumma française. Et finalement, tant qu’on œuvre, tout dépend de ce qu’Allah a prévu pour nous.
Aller faire un tour là-bas, puis faite la prière de consultation si un départ vous enchante !
reportage photo a voir sur des domes et des minarets.fr.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Conflit israélo-palestinien: Le pape plaide pour une solution à deux Etats
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PROCHE-ORIENT – Le pape François a, dans son traditionnel message de Noël, plaidé, lundi, en faveur d’une solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien et pour « la paix » pour Jerusalem au moment où les « vents de la guerre » soufflent sur le monde.
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La Palestine met en garde contre les répercussions du nouveau plan de colonisation d’Israël
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Les États-Unis reportent leur plan politique jusqu’à la reprise du dialogue avec l’Autorité Palestinienne
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Le tribunal israélien prolonge la détention de Ahed Tamimi
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Un député israélien monte à bord du bus du CICR et insulte les mères de prisonniers
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44 colons prennent d’assaut al Aqsa
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L’occupation condamne « Cheikh al-Araqib » à 10 mois de prison
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22 Gazaouis visitent leurs proches détenus dans les prisons sionistes
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Le Guatemala annonce le transfert de son ambassade à Jérusalem
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Annulation de la célébration de Noël en Palestine en signe de rejet de la Déclaration de Trump
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Turquie: Manifestation de masse à Shanli Orfa contre la déclaration américaine
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Mansour: 129 pays ont voté pour la Palestine aux Nations Unies
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L’occupation mène une vaste campagne d’arrestations en Cisjordanie
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Ahed Tamimi: « J’ai froid et ils refusent de me faire entrer des vêtements chauds  »
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L’occupation envisage d’agrandir la colonie Gilo à Jérusalem occupée
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Gaza: 12 morts et 666 blessés depuis la Déclaration de Trump
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
.


Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 7 Rabi al Thani 1439.

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Les fondements du bien en Islam.
Allah soubhanou wa ta’ala accorde Sa miséricorde aux croyants et aux non-croyants dans le bas monde, mais uniquement aux croyant dans l’au-delà. Allah, notre Seigneur nous a inspiré la foi en Lui et la certitude de l’existence d’une vie après la mort. Il nous fait grâce de la bonne santé, de l’argent et des enfants et pour tous ces bienfaits il est de notre devoir de Le remercier.
Car celui que Allah guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.
Le Messager d’Allah (sallAllahou ’alayhi wa salam) veillait les nuits pour remercier son Seigneur pour les bienfaits qu’Il lui a accordés, alors qu’Allajh lui pardonne tout péché passé ou à venir qu’il aurait pu faire, et pourtant il a dit : « Ne serais-je donc pas un esclave qui remercie ? »
« Si vous énumériez les bienfaits de Allâh, vous ne pourriez pas les compter, certes Allâh est Celui Qui accorde beaucoup de pardon, Celui Qui est très miséricordieux envers les croyants . » (Sôurat An-NaHl/18).
Et de ce fait il convient de remercier Allah pour les bienfaits dont il nous a fait grâce et dont nul autre que Lui n’en connaît le nombre. Ceux –ci sont de deux sortes : les bienfaits apparents et les bienfaits cachés.
Allah a dit : « Il vous a accordé énormément de bienfaits, certains apparents, certains cachés . » (Sôurat Louqmân/20).
Les premiers sont ceux que l’on voit comme la richesse, la descendance, la santé, la pluie, et l’accomplissement des actes de bien. Les seconds sont les bienfaits que l’on trouve en soi-même, tel que la connaissance d’Allah, mais aussi toutes les épreuves que Allah ta’ala repousse de Ses esclaves.
L’une de nos premières obligations est la foi en Allah et en Son Messager, et c’est le plus haut et le meilleur des bienfaits qui soit accordé à l’être humain. Car celui à qui le bas monde a été accordé mais à qui la foi ne l’a pas été, c’est comme si rien ne lui avait été accordé. Et celui à qui la foi a été accordée sans que rien de ce bas monde ne lui soit accordé, c’est comme s’il n’avait été privé de rien.
Ainsi, d’après `Abdou l-Lâh Ibnou Mas`oud, le Messager d’ Allâh (sallAllahou ’alayhi wa salam) a dit : « Certes, Allâh `azza wa jall accorde le bas monde à qui Il agrée et à qui Il n’agrée pas et Il n’accorde la religion qu’à celui qu’Il agrée. »
Le musulman qui n’a pas remercié Allâh pour Ses bienfaits et qui est mort en faisant partie des grands pécheurs, Il est sous la volonté de Allâh : s’Il veut, Il le châtie et s’Il veut, Il lui pardonne. Quant à celui à qui Allâh a accordé la force d’obéissance et qui a remercié Allâh pour Ses bienfaits, apparents et cachés, en se soumettant à l’ordre de Allâh de sorte à accomplir les devoirs, se garder des péchés et utiliser les bienfaits de Allâh dans l’obéissance à son Seigneur, sa rétribution sera dans l’au-delà la félicité éternelle qui ne prendra jamais fin et ne s’interrompra jamais.
Allah soubhanou wa ta’ala a dit : « Certes ceux qui ont été croyants et qui ont accompli les bonnes œuvres, ceux-là sont les meilleures des créatures, leur rétribution de la part de leur Seigneur ce sont des jardins d’Éden, dans lesquels coulent des fleuves, ils y resteront éternellement, Allâh les a agréés et ils se sont satisfaits d’Allah, ceci est réservé à ceux qui craignent leur Seigneur . » (Sôurat Al-Bayyinah/7-8).
Tout bien est issu de l’assistance d’Allah et pour obtenir Son aide, le musulman doit invoquer abondement Allah et chercher refuge auprès de Lui en espérant Sa récompense et en craignant son châtiment.
Si Allah répond favorablement à la demande de Son serviteur, c’est qu’Il veut lui accorder Sa miséricorde.
Le commandeur des croyants Umar ibn al Khattab -qu’Allah l’agrée- a dit : « Je ne me soucie pas de savoir si Allah exaucera mes invocations ou non. Mon souci principal est : Allah va t’il m’inspirer la volonté de L’invoquer ? Car du moment où Il m’inspire l’invocation, je sais pertinemment qu’Il m’exaucera . »
Plus le croyant implore la Miséricorde de son Seigneur, plus il bénéficiera de Son assistance. Allah ta’ala est donc le plus juste des juges et le plus omniscient des savants. Il offre Son aide quand il le faut et abandonne ceux qui ne méritent pas Son secours. Il est l’Omniscient, le Très Sage.
– Yahyâ ibn Mu’adh رحمه الله a dit : « N’est pas véridique celui qui prétend aimer Allah sans se conformer à Ses ordres ». (paroles rapportées par l’ imâm ibn Radjab el Hanbaly dans el Djâmi’).

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Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : Palestine : à Bethléem, les Pères Noël manifestent contre l’occupation israélienne. VIDÉO.
Des manifestants palestiniens portant des costumes du père Noël ont affronté les forces israéliennes, qui ont utilisé des grenades assourdissantes et la force contre la foule à Bethléem.
Une séquence montre des manifestants agitant des drapeaux palestiniens et sonnant joyeusement des cloches au nom de la paix. Certains tenaient des pancartes qui disaient «Tout ce que nous voulons pour Noël, c’est Jérusalem et la justice» et «Hey Donald! Le pouvoir de la justice l’emportera sur votre intimidation. ”.Les manifestants ont marché vers l’entrée nord de la barrière de Cisjordanie à la périphérie de la ville, où ils ont rencontré la police des frontières israélienne.
Des soldats ont tenté de forcer les manifestants à sortir de la zone, certains d’entre eux se disputant avec des civils ou les repoussant. Après que des échauffourées aient éclaté entre les deux parties, les forces israéliennes ont déployé du gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Plus tôt cette semaine, Bethléem, une ville célébrée dans l’histoire biblique, a vu de violents affrontements entre les Palestiniens et la police israélienne. Vendredi après les prières, les Palestiniens se sont livrés à des affrontements, jetant des pierres sur les forces de sécurité qui protégeaient l’entrée nord de la ville.
Les manifestants protestaient contre la décision de Washington de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël, un geste qui a provoqué l’indignation et une vague d’émeutes anti-américaines dans certains pays arabes et à majorité musulmane.
reportage a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Palestine : Gideon Levy :« Ahed Tamimi est une héroïne, une héroïne palestinienne ».
Mardi dernier, les Forces de défense d’Israël ont abattu Hamed al-Masri, 15 ans, d’une balle dans la tête, blessant grièvement l’adolescent de Salfit qui, par ailleurs, ne portait pas d’arme. Vendredi, les militaires ont fait de même avec Mohammed Tamimi, de Nabi Saleh, sans arme lui aussi, le blessant tout aussi grièvement à la tête. Vendredi encore, les militaires ont tué – toujours d’une balle dans la tête – Ibrahim Abu Thuraya, amputé des deux jambes. Et, le même jour, Ahed Tamimi était dans la cour de sa maison avec une amie et a giflé un homme des FDI qui avait fait irruption chez elle.
Du coup, Israël est sorti de sa colère vasouilleuse : Mais comment ose-t-elle ? Les trois victimes de cette fusillade barbare n’intéressent pas les Israéliens et les médias ne prennent même pas la peine d’en parler. Mais la gifle – et le coup de pied – d’Ahed Tamimi ont déclenché une colère furieuse. Comment peut-on oser gifler un soldat des FDI ? Un soldat dont les amis giflent, tabassent, kidnappent et – bien sûr – abattent presque quotidiennement des Palestiniens ?
Vraiment, elle a tous les toupets, la Tamimi. Elle a violé les règles. Gifler n’est permis que de la part des soldats. C’est elle, la véritable provocation, et non pas le soldat qui a fait irruption dans sa maison. Elle, qui a eu trois proches parents tués par l’occupation, elle dont les parents ont été arrêtés d’innombrables fois et dont le père a été condamné à quatre mois de prison pour avoir participé à une manifestation à l’entrée d’une épicerie – et c’est elle qui a osé résister à un soldat ! Voilà le culot des Palestiniens. Tamimi était censée tomber amoureuse du soldat qui avait forcé la porte de sa maison et, ingrate qu’elle a été, elle l’a récompensé d’une gifle. Tout cela, à cause de « l’incitation à la violence ». Sans quoi, elle n’aurait certainement pas manifesté cette haine à l’égard de son conquérant.
Mais cette pulsion de revanche à l’égard de Tamimi a d’autres sources (Le ministre de l’Éducation, Naftali Bennett a déclaré : « Elle devrait finir ses jours en prison. »). La fille de Nabi Saleh a fait éclater plusieurs mythes chers aux Israéliens. Le pire de tout, elle a osé détériorer le mythe israélien de la masculinité. Brusquement, il se fait que le soldat héroïque, qui veille sur nous jour et nuit avec audace et courage, se fait vilainement contrer par une fille aux mains nues. Que va-t-il advenir de notre machisme, si Hamimi le met en pièces si facilement, et de notre testostérone ?
Tout d’un coup, les Israéliens ont vu l’ennemi cruel et dangereux auquel ils sont confrontés : une gamine bouclée de 16 ans. Toute la diabolisation et la déshumanisation des médias flagorneurs ont volé en éclats d’un seul coup en étant brusquement confrontées à une gamine vêtue d’un sweater bleu.
Les Israéliens ont perdu la tête. Ce n’est pas ce qu’on leur a raconté. Ils sont habitués à entendre parler de terroristes et de terrorisme et de comportement criminel. Il est difficile d’accuser Ahed Tamimi de tout cela ; elle n’avait même pas de ciseaux en main. Où est la cruauté des Palestiniens ? Où est le danger ? Où est le mal ? On en perdrait la tête. Brusquement, toutes les cartes ont été rebattues : Pendant un rare instant, l’ennemi avait l’air si humain. Bien sûr, on peut compter sur la machine israélienne de propagande et de lavage de cerveau, si efficace, pour assassiner sans attendre le personnage de Tamimi. Elle aussi se verra coller l’étiquette de terroriste née pour tuer ; on dira alors qu’elle n’avait pas de motifs justifiables et qu’il n’y a pas de contexte pour expliquer son comportement.
Ahed Tamimi est une héroïne, une héroïne palestinienne. Elle est parvenue à rendre dingues les Israéliens. Que diront les correspondants militaires, les incitateurs de droite et les experts de la sécurité ? Quelle est l’efficience de 8200, Oketz, Duvdevan, Kfir et toutes ces autres unités spéciales si, à la fin de la journée, les FDI sont confrontées à une population civile désemparée, fatiguée de l’occupation et incarnée par une jeune fille portant un keffieh sur l’épaule ?
Si seulement il y en avait bien davantage comme elle ! Peut-être des filles comme elle seraient-elles en mesure de secouer les Israéliens. Peut-être l’intifada des gifles réussira-t-elle là où toutes les autres méthodes de résistance, violente ou non violente, ont échoué.
Dans l’intervalle, Israël a réagi de la seule façon qu’il connaît : un enlèvement nocturne de son domicile et son arrestation ainsi que celle de sa mère. Mais, dans le fond de son cœur, tout Israélien décent sait sans doute non seulement qui a raison ou qui n’a pas raison, mais aussi qui est fort et qui est faible. Le soldat armé de pied en cap qui fait irruption dans une maison qui ne lui appartient pas, ou la gamine sans armes qui défend sa maison et son honneur perdu à mains nues, par une gifle.
Publié le 20/12/2017 sur Haaretz sous le titre : A Girl’s Chutzpah: Three Reasons a Palestinian Teenage Girl Is Driving Israel Insane. Traduction : Jean-Marie Flémal.
Gideon Levy, “le journaliste le plus haï d’Israël”, est un chroniqueur et membre du comité de rédaction du quotidien Haaretz. Il a obtenu le prix Euro-Med Journalist en 2008, le prix Leipzig Freedom en 2001, le prix Israeli Journalists’ Union en 1997, et le prix de l’Association of Human Rights in Israel en 1996. Il est l’auteur du livre The Punishment of Gaza, qui a été traduit en français : Gaza, articles pour Haaretz, 2006-2009, La Fabrique, 2009.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres, rien de neuf.

France : Mulhouse : opération don du sang à l’initiative de plusieurs mosquées.
Face à la baisse inquiétante de ses stocks, l’Établissement Français du Sang (EFS) a lancé début décembre un appel à la mobilisation pour reconstituer ses stocks.
Donner son sang n’est pas simplement un geste citoyen mais aussi un acte relevant de l’éthique musulmane. Sauver une vie équivaut à sauver l’humanité toute entière (verset 32 du chapitre la Table Servie).
En France, certaines mosquées organisent des journées «Don du Sang» où les fidèles sont invités à participer massivement. C’est le cas de la Coordination des Mosquées de Mulhouse et Environs (18 mosquées) qui organise une collecte ce mercredi 27 décembre, la deuxième cette année.
Noël 1568 : la dernière révolte des Morisques.
Le soir de Noël 1568 débutait, au cœur de Grenade, la grande insurrection islamique des Alpujarras. Pour les Morisques, les musulmans d’Espagne convertis par la force au catholicisme 70 ans plus tôt, il s’agissait de la révolte de la dernière chance… Seuls la victoire ou le martyre pouvaient en être l’issue.
L’année précédente avait été promulgué un nouveau décret qui les obligeait à remettre l’éducation de leurs enfants à l’Église catholique et réduisait encore leurs libertés vestimentaires (voile) ou culturelles (langue ou noms arabes), durcissant à nouveau la politique d’assimilation forcée. L’échec des négociations est, pour la noblesse morisque, la goutte d’eau : ils décident que la force sera désormais le seul et dernier recours, parcourent les villages de la région pour lever secrètement des partisans, stockent armes et provisions dans des grottes difficilement accessibles, multiplient les réunions dans le quartier musulman de Grenade, l’Albaicin.
À leur tête, Fernando de Valor, un descendant des califes omeyyades de Cordoue qui a été assigné à résidence pour avoir sorti sa dague en pleine séance municipale à Grenade : vêtu de la tenue pourpre des anciens émirs nasrides, il est proclamé “roi des Morisques” sous le nom d’Abén Humeya (ibn Umayya) lors d’une cérémonie solennelle – mais clandestine – qui réunit les chefs rebelles le soir de Noël 1568 dans le village de Béznar. Le même soir, son vizir pénètre dans le quartier de l’Albaicin à Grenade à la tête d’une troupe rebelle, proclame officiellement l’insurrection et appelle les musulmans à le rejoindre. Pour la première fois depuis 70 ans, l’adhân résonne à nouveau dans la péninsule ibérique. Il n’est désormais plus possible de faire machine arrière.
Les premières recrues d’Abèn Humeya sont des monfíes, des hors-la-loi qui ont, pour des raisons religieuses ou de droit commun, rejoint les montagnes. Mais rapidement, il est rejoint par 25.000 hommes en armes, soit un sixième de la population, et l’insurrection embrase toute la région, en particulier la région montagneuse des Alpujarras, qui lui donnera son nom. Après 7 décennies de persécutions de l’Église catholique à l’encontre des Morisques, la rébellion prend naturellement une tournure nettement anti-chrétienne : les prêtres coupables d’exactions à l’encontre des femmes portant le niqab notamment sont torturés et exécutés, et les églises systématiquement incendiées.
Le marquis de Mondéjar, envoyé pour mater la révolte, rencontre le succès dans un premier temps et parvient même à prendre le QG d’Abén Humeya malgré la neige qui couvre les Alpujarras. Mais les exactions de ses troupes, qui pillent et ravagent tous les villages morisques qu’ils traversent, retournent les indécis en faveur de la rébellion. Au printemps 1569, les Morisques reprennent ainsi l’initiative, d’autant qu’ils ont reçu le secours du régent d’Alger, Uluç Pasa, lui-même un “renégat” italien converti à l’islâm, et de ses navires qui ont débarqué 4000 hommes, Berbères et Arabes du Maghreb, ainsi que de nombreux conseillers militaires ottomans. La tactique de guérilla proposée par ces derniers porte ses fruits : à la fin de l’année, l’armée espagnole est épuisée par les embuscades et raids incessants de ces rebelles insaisissables qui disparaissent dans la “sierra” aussi vite qu’ils sont apparus.
Fin 1569, l’Andalousie est à feu et à sang, presque toutes les villes se sont ralliées à Abén Humeya et les Espagnols ne contrôlent plus rien en dehors des portes de Grenade, elle-même menacée. Le roi Philippe nomme alors son demi-frère, le terrible Don Juan d’Autriche, à la tête des 20.000 hommes qu’il envoie en renfort et organise un blocus des côtes pour empêcher tout renfort ottoman. Un événement inattendu va jouer en sa faveur : un noble morisque, Diego Alquacil, jaloux qu’Abèn Humeya ait pris sa cousine pour épouse, monte une conspiration contre lui et le fait étrangler le 20 octobre 1569. Son cousin Abèn Abû, lui aussi acteur du complot, est proclamé roi mais il n’a pas les épaules de son prédécesseur. Face à la contre-offensive terrible de Don Juan d’Autriche, il pense d’abord à négocier et se rendre avant de se raviser, mais ses hésitations sèment le trouble chez les rebelles.Les Espagnols en profitent pour pousser leur avantage. Au courant de l’année 1570, ils parviennent à encercler les rebelles dans les Alpujarras, puis y donnent l’assaut à l’automne. L’offensive est accompagnée de crimes terribles : les hommes sont systématiquement passés au fil de l’épée, femmes et enfants réduits en esclavage, maisons et villages détruits. Les derniers résistants sont asphyxiés par les feux allumés devant l’entrée des caves où ils sont réfugiés. Lorsque l’insurrection est finalement supprimée, en 1571, le couperet tombe : le roi ordonne la déportation intégrale des Morisques et leur dispersion à travers les régions chrétiennes du pays. Réunis dans les églises, on les force à marcher, sous la neige et presque sans nourriture, vers leur exil. Beaucoup mourront en chemin, et leurs terres seront redistribuées à des colons du Nord : al-Andalus était, définitivement, morte.
Histoire : Jabir ibn Hayyan (Geber), le père de la chimie.
Connu en Europe sous le nom de Geber, il est considéré par la communauté scientifique comme le père de la chimie.
Né en 103 de l’hégire (721) dans la région du Khorasan (actuel Iran), il aurait rédigé, selon le chercheur Paul Kraus près de 4000 traités et livres. Beaucoup en doute, ramenant le nombre de ces livres à 500 quand Ibn al Nadim rapporte à son époque 253 titres seulement. Il n’en fut pas moins un savant des plus prolifiques. Pour cause, il abordera tant l’astronomie, que la médecine, la biologie, la géométrie, la métaphysique que la logique. L’ensemble de ces sciences apprises et mises en pratique, il s’oriente vers ce qu’on appelle alors l’alchimie. Celle-ci n’est pas encore à proprement parler une science. Teintée d’occultisme, l’alchimie (déjà usée par les grecs ou égyptiens) n’est l’œuvre que de quelques illuminés peu consultés pour leur scientificité. Jabir ibn Hayyan va alors révolutionner le genre.
C’est à Kufa en Iraq qu’il fait ses armes, à l’époque tant commentée du Califat abbasside de Haroun Ar-Rachid. Envoyé très jeune par son père y apprendre le Coran et les mathématiques, il sera selon de nombreuses sources un élève du savant Ja’far as Sadiq. Se passionnant pour l’alchimie, il met un point d’honneur à passer par l’expérimentation, travaillant ainsi à produire des méthodes qui permettraient la reproductibilité de ses travaux. À force d’expériences, il devient au final le 1er à introduire en l’alchimie la méthode expérimentale. C’est la naissance de la chimie moderne.
On lui attribué ainsi la paternité d’un grand nombre d’équipements propres aux laboratoires de chimie. L’alambic est l’une d’elles, et non des moindres puisqu’elle sera l’instrument de base de tout chimiste qui se respecte, aidant grandement au processus de distillation. Plus encore, il sera derrière la découverte ou mise en application de bien de procédés et substances chimiques maintenant courants. Citons pêle-mêle la découverte de l’acide chlorhydrique, citrique, tartrique et nitrique, la mise au point et la préparation de l’acier et d’autres métaux, la prévention face à la corrosion ; l’usage du dioxyde de manganèse dans la fabrication du verre, le vernissage de tissus imperméables, la teinture sur d’autres ou l’identification de peintures et graisses. Il va aussi faire la classification des éléments en métaux, non-métaux et substances volatiles ceci en les distinguant quant à leurs propriétés. Il va encore durablement développer certaines techniques propres telles que la distillation, la cristallisation, la calcination ou l’évaporation. Aussi inventa-t-il l’eau régale, seul liquide permettant de dissoudre l’or.
Dans certains de ses ouvrages, il fait aussi état de ses vues philosophiques et religieuses. La gnostique et l’ésotérisme y sont constants, certains voyant parfois en lui un érudit chiite en ces temps de permanents conflits doctrinaux. Il était pour beaucoup difficile de savoir ce qui devait ainsi être compris symboliquement de ce qui devait l’être littéralement. Voyant la chimie comme une science au-dessus de toutes les autres, créant passerelles et ponts envers toutes, il fait entendre en ses travaux une véritable conception du monde, appelant à un effort en vue d’une connaissance totale. Il avait aussi recours à la numérologie : nature et propriétés des éléments étaient définies aux travers de nombres assignés selon les consonnes présentes dans leurs noms. Ses contemporains peinent cependant à croire que ces ouvrages (comme bien d’autres) furent tous siens. Les termes et idées prononcées ne devenant courants que quelques générations après lui, il est donc fort probable que des ajouts y ont été effectués au travers des multiples copies et traductions suivantes. Quant il ne s’agit pas simplement d’ouvrages de ses élèves ou lointains disciples. C’est pour cela qu’il est commun de parler de corpus jaberien.
Ces livres et traités ne resteront pas longtemps destinés au seul public arabo-musulman. Très tôt, les savants européens vont ainsi les faire traduire en latin. Dès le 12ème siècle chrétien, les principales universités européennes ont déjà leurs copies des travaux de Jabir ibn Hayyan. Parmi les plus fameux ouvrages qui circuleront : “Kitâb Al-Kîmia” (Le Livre de la Chimie) et “Kitâb As-Sab`in” (Le Livre des Soixante-dix). Certains termes introduits par Jabir passèrent aussi au travers du latin pour devenir des mots courants du vocabulaire scientifique, tel qu’al kali, al iksir ou al ambic.
Au-delà du flou entourant sa personne, tous sont d’accord pour dire que sans Jabir ibn Hayyan, la chimie moderne n’aurait eu l’impact et l’évolution qu’on lui a connu. Il quittera ce monde en 199 de l’hégire (815).

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Le Shin Bet prétend avoir déjoué 400 opérations de qualité en 2017
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Le service de renseignement israélien (Shin Bet) a affirmé que 400 opérations de commandos ont été déjouées cette année, dont 13 opérations de martyre et 8 processus d’enlèvements de soldats.
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Gaza: Un jeune succombe à ses graves blessures
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86 colons profanent la mosquée Al Aqsa
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Le prisonnier Rajoub refuse l’expulsion et entame une grève de la faim
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La déclaration de Trump a ravivé la question oubliée
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Les forces d’occupation arrêtent toute une famille à Selfit
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Les colons reconstruisent deux chambres dans la colonie évacuée de Homesh
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Colonisation: 300 000 nouvelles unités à Jérusalem occupée
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Bethléem : Les forces d’occupation oppriment « la marche de la naissance »
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Une association suédoise s’apprête à briser le blocus imposé à Gaza
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L’avis des Américains sur le conflit israélo-palestinien (sondage)
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Tel-Aviv: Manifestations de masse contre Netanyahou et son gouvernement
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L’occupation ferme l’entrée nord d’Al-Bireh jusqu’à nouvel ordre
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Istanbul : Une marche silencieuse par solidarité avec Ahed Tamimi
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10 blessés dans des affrontements avec l’occupation au sud de Naplouse
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L’occupation ferme les entrées de Naplouse pour protéger les marches des colons
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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