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Le virus Ebola risque d’entraîner la famine et provoque déjà une pénurie alimentaire


L’épidémie virus Ebola qui a touché des pays d’Afrique de l’Ouest a des conséquences tragiques : plus de 4500 morts, plusieurs centaines de personnes mises sous quarantaine, des échanges commerciaux et un trafic aérien perturbés,, une crainte de l’autre, des frontières fermées , etc.
Le virus se propage à une vitesse vertigineuse et les humanitaires qui ont tiré la sonnette d’alarme depuis maintenant quelques temps sont complètement dépassés par la situation.
La direction des Nations Unies est aujourd’hui particulièrement préoccupée par une autre conséquence que ce virus engendre déjà : la pénurie alimentaire.
En effet, on assiste à une véritable crise alimentaire en raison de l’inaccessibilité de certains résidants africains dans certaines zones géographiques. Au moins 750 000 personnes manquent de nourriture selon les organisations humanitaires.  Ces personnes n’étant pas accessibles, les mises en quarantaine, le manque de main d’oeuvre, les problèmes d’acheminement, font que pour le Programme Alimentaire Mondial, il est difficile de fournir les aides alimentaires. Les organisations peinent à fournir les centres de traitement médical d’Ebola, les survivants, les malades et leurs familles, et toutes les personnes placées sous quarantaine. En plus de l’épidémie, la population souffre d’un manque de nourriture.
Le Libéria, la Guinée, et la Sierra Leone, des pays très touchés par le virus, sont sérieusement menacés par la famine.
Au problème d’acheminement de l’aide alimentaire et des mises sous quarantaine, s’ajoute celui de l’inflation des prix des aliments. Les prix des aliments explosent face à la pénurie et les bouleversements des échanges commerciaux. Si aucune mesure concrète et urgente n’est prise, trois quart d’un million de personnes risquent de mourir de malnutrition. Les enfants risquent d’être les premiers touchés. Beaucoup de dons risquent donc prochainement d’être sollicité pour tenter de sauver un maximum de personnes.
Comment rester indifférents face à l’épreuve qui touche cette population ? Cela est tout simplement impossible et contraire à notre religion, l’islam. Notre Créateur nous a enjoints d’être bons, généreux, attentionnés, envers les plus démunis. Bon nombre de versets appellent à l’aumône, et évidemment les invocations pour les plus démunis, les éprouvés par la maladie et la faim devraient être quotidiennes.

Le patronat israélien dénonce le boycott : les employés palestiniens risquent d’en subir les conséquences

Des patrons israéliens ont appelé à lancer une campagne pour lutter contre le boycott des produits israéliens fabriqués en territoires occupés. Ils ont appelé l’Union Européenne à éviter qu’un tel boycott soit mis en place en invoquant le risque que court les palestiniens.

Zvi Oren, le Président de l’Association des industriels, organisation patronale centrale, a écrit à ses homologues européens et palestiniens pour les mettre en garde contre les conséquences que risquent de subir les employés palestiniens si les produits israéliens étaient boycottés. Il appelle les chefs d’entreprises à ne pas pénaliser les exportateurs israéliens car cela entraînerait de nombreuses conséquences sur les palestiniens.

« De telles actions ne peuvent qu’affecter notre région de façon négative par la perte d’emplois et la croissance des deux côtés », dit-il dans son communiqué.

En effet, ce serait 6 000 palestiniens qui sont employés rien qu’en Cisjordanie par des entreprises israéliennes. Si les exportations chutent, des entreprises israéliennes risquent d’être affectées et donc se retrouver à licencier des employés palestiniens.

 « Il est évident que si les entreprises situées de l’autre côté de la Ligne verte (en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est) sont affectées par un boycottage, leurs employés palestiniens seront touchés » explique Dany Catarivas, responsable de la section internationale de l’Association à l’agence de presse.

A partir de ce 1er septembre, l’exportation de volailles, et de produits laitiers provenant des implantations israéliennes à destination de l’Union Européenne seront interdites en raison de colonies illégales. Selon des responsables israéliens, cette nouvelle n’aurait pas d’impact négatif puisqu’elle ne concerne que les produits en provenance des colonies érigées en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée. Mais l’initiative est hautement symbolique.

Désormais, le patronat israélien choisit de mettre en avant les conséquences que risquent de subir les palestiniens dans la perspective du boycott d’entreprises de l’Union Européenne, une nouvelle méthode de dissuasion.

Depuis le début de l’offensive le 8 juillet dernier, la campagne internationale  BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) a été relancée. Il y a quelques jours, un groupe de survivants et de descendants de victimes de l’Holocauste a appelé à un boycott d’Israël dans les domaines académique, économique, culturel.