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Flash info du 29 Rabi Al Awwal 1438.

Flash info du 29 Rabi Al Awwal 1438.
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Histoire : ces goumiers marocains qui ont libéré la Corse.
Aujourd’hui, nous nous intéressons aux goumiers marocains, ces soldats qui ont libéré la Corse de l’occupation fasciste et nazie. En octobre 2013, la France célébrait les 70 ans de cette libération. Lors de cette cérémonie, François Hollande a d’ailleurs décerné la légion d’honneur à sept de ces goumiers encore vivants et venus assister à l’événement.
Ces soldats marocains qui ont contribué à la paix dans l’actuelle Corse ont entre 91 et 107 ans aujourd’hui. Les goumiers marocains qui ont œuvré pour la libération de la France se sont engagés corps et âme dans ce combat. Ils ont quitté leur terre natale pour combattre le nazisme et le fascisme.
Malgré leur rôle essentiel dans la libération de l’occupation allemande et italienne en Corse, ces soldats marocains sont souvent occultés des divers récits. Avec l’aide de ces goumiers marocains, la Corse fut le premier département français à être libéré des armées italiennes et allemandes. N’oublions pas l’histoire de ces héros marocains, bien que l’Histoire les ait oubliés.
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Des bons usages d’internet.
Internet, cet outil que l’on dit « indispensable » de nos jours. Certes une révolution pour ce siècle, un moyen d’accéder à une panoplie de services en quelques secondes, mais également une plateforme qui requiert de la vigilance et des conseils pour une bonne utilité inchaAllah.
Eviter de surfer pour surfer, afin de ne pas gaspiller son temps.
Comme pour l’usage du téléphone, internet ne doit pas nous faire perdre de temps. Beaucoup d’entre nous se retrouvent connectés sur internet pour une raison précise puis se détournent de cela et cliquent de liens en liens, de pages en pages, jusqu’à tomber dans des occupations totalement futiles et inutiles. Certes, l’usage d’internet est important de nos jours afin d’accéder à certaines informations rapidement mais il en devient dangereux lorsque les recherches utiles se transforment en curiosité ou en occupation futile.
Rappelons nous que le temps est une valeur précieuse, particulièrement pour nous, musulmans. Nous serons interrogés sur le temps que nous avons passé sur terre. Bien que « passer du bon temps » ne soit pas interdit, veillons à le surveiller de près. En effet, rester plusieurs heures à surfer sur le net sans rien chercher en particulier relève de la perte de temps. Pire encore, cette activité peut même pousser certains à retarder l’heure de la prière, qu’Allah nous en préserve !
Chers frères et soeurs, dépensons davantage de temps dans l’apprentissage de notre belle religion, l’évocation d’Allah ou encore la lecture de rappels religieux afin que ce temps nous soit profitable inchaAllah. Rappelons que notre Créateur a révélé : {Ô vous qui avez cru! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et quiconque fait cela… alors ceux-là seront les perdants} (Sourate 63 : verset 9). Nos biens ne doivent pas nous distraire de notre raison d’exister. Nous pouvons profiter de ces biens sans que cela soit au détriment du rappel d’Allah.
Mettre l’usage d’internet au profit de la science.
Contrôler l’usage d’internet est sans doute l’une des difficultés de notre génération puisqu’elle est exposée à bien des tentations, en particulier les réseaux sociaux. Pourtant, internet est un outil des plus avantageux lorsqu’il s’agit d’acquérir la science.
Faisons en sorte, chers frères et soeurs de nous servir d’internet au profit de notre science. Qu’il s’agisse de sciences religieuses ou simplement de culture générale, internet nous propose un panel de ressources que nous devrions mettre à notre disposition autant que possible inchaAllah. Bien entendu, il ne s’agit pas de prendre la science religieuse de tout un chacun car comme l’a si sagement souligné Cheikh Mohamed Ibn Sirin : « Certes, cette science est une religion ; Regardez donc de qui vous prenez votre religion ».
Prenons garde à l’usage que nous faisons d’internet chers frères et soeurs, nous en tirerons bien des bénéfices, surtout si cela nous permet d’agrandir notre science inchaAllah. Gardons à l’esprit que l’apprentissage de la religion est une obligation pour chacun d’entre nous. En effet, d’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Apprendre la science est une obligation pour chaque musulman ». (Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh al Albani). Internet peut représenter un véritable complément des livres religieux et nous offre donc le moyen d’en apprendre davantage. Veillons simplement à suivre et à apprendre des savants de la Sunna et du Consensus inchaAllah.
Qu’Allah nous permette d’acquérir une science utile. Qu’Il nous éloigne de tout ce qui nous sera futile.
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France : L’agence immobilière Laforêt publie une annonce raciste excluant étrangers et noirs.
Une annonce immobilière de l’agence Laforêt des Lilas a été partagée sur les réseaux sociaux, non pas pour présenter un bon plan mais pour diffuser un texte raciste. En effet, le propriétaire cherche un locataire avec nationalité française obligatoire et qui ne soit pas noir.
« Etant dans le 93, et aux Lilas, on ne peut pas se permettre d’être raciste ».
C’est sur le compte Twitter de @mous_bm (Moustapha) que l’annonce est apparue. En effet, il demande des explications à l’agent en charge des visites qui ne peut lui apporter de réponses. Ainsi Moustpaha interpelle différents interlocuteurs sur Twitter parmi lesquels l’agence immobilière, SOS Racisme et le Défenseur des droits (autorité constitutionnelle).
Le responsable de l’agence des Lilas a répondu aux questions de Franceinfo en remettant la faute sur une précédente collaboratrice ayant quitté la structure. Il a ajouté que dans le cas de propriétaires racistes, l’agence a pour politique de ne pas prendre les dossiers. Cependant il a aussi expliqué qu’étant dans le 93, et aux Lilas, l’agence ne pouvait se permettre d’être raciste…
Que ce responsable d’agence se détrompe, c’est partout qu’il ne faut pas être raciste pas seulement dans une Seine-Saint-Denis cosmopolite !
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Netanyahou menace le Sénégal de rupture des relations diplomatiques.
Benjamin Netanyahou ne décolère pas suite au vote, avec abstention américaine, de la résolution onusienne condamnant la colonisation dans les territoires occupés palestiniens. Et à présent le Premier ministre menace le Sénégal, qui était parmi les votants favorables, de représailles diplomatiques
L’ambassadeur israélien à Dakar rappelé en Israël
Le torchon brûle entre Israël et le Sénégal. Le pays d’Afrique de l’Ouest, avec également la Nouvelle-Zélande, a présenté et fait voter le texte pointant du doigt les implantations israéliennes qui ne cessent de se multiplier malgré leur illégalité. Le Sénégal est un membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, aux côtés des cinq autres membres permanents : Etats-Unis, France, Russie, Chine, Grande-Bretagne. Ainsi Benjamin Netanyahou a rappelé l’ambassadeur d’Israël à Dakar pour des consultations. Des visites officielles ont été annulées et des programmes d’aide au Sénégal ont été suspendus. D’ailleurs sur place, les réactions se multiplient avec notamment la déclaration de l’ancien ministre des Affaires religieuses : « En adoptant cette posture courageuse, le Sénégal honore l’Afrique, la Oumah islamique et le monde ».
L’ancienne ministre de la justice et ex-Premier ministre du Sénégal, Aminata Touré a indiqué : « L’Etat hébreu qui se croit depuis si longtemps au dessus des lois internationales doit bien comprendre que le Sénégal ne l’a pas attendu pour résolument s’engager dans la voie de son émergence et ne saurait être impressionné par les états d’âme de Netanyahou ».
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Maroc : Mohammed VI rappelle à l’ordre Abdelilah Benkirane pour former son gouvernement.
Cela fait presque trois mois que les élections législatives ont eu lieu au Maroc. Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) est sorti gagnant avec Abdelilah Benkirane, chef désigné. Cependant ce dernier n’a toujours pas créé son gouvernement.
Mohammed VI presse Abdelilah Benkirane d’agir .
La semaine dernière, deux conseillers du roi du Maroc ont rencontré Abdelilah Benkirane pour lui demander de former un gouvernement au plus vite. Face à la pression royale, les consultations avec de potentiels futurs ministres doivent donc se multiplier. Pourquoi tant de difficultés à désigner une équipe gouvernementale ? Le futur Premier ministre souhaite la présence du parti de l’Istiqlal, dont le secrétaire général est Hamid Chabat, auparavant pourtant ennemi juré du PJD. Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) doit aussi rejoindre le gouvernement. Quant aux autres formations politiques, voyant les pourparlers s’enliser faute d’accords, certaines ont précisé ne pas vouloir jouer le rôle de « remplaçants » et ne pas être concernés par les négociations que mène Abdelilah Benkirane.
L’absence de gouvernement, les difficultés à le former, peuvent être synonymes d’instabilité pour un pays. Abdelilah Benkirane va-t-il donc entendre les demandes du roi Mohammed VI pour agir rapidement ?
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France : Yvelines : il poignarde un musulman « barbu et vêtu d’une djellaba » dans un bus.
Patrick, un homme de 53 ans, a poignardé un musulman à cause de son apparence. La scène s’est déroulée vendredi dans un bus qui circulait en Ile-de-France, dans la ville de Houilles (78).
D’après le Parisien, Patrick était debout dans le bus avec un ami lorsqu’il a entendu un jeune « jurer sur le Coran« . Toujours selon le journal quotidien, le quinquagénaire « s’énerve et déclare qu’il en a marre d’entendre ça ». Puis le jeune musulman, accompagné également d’un ami, lui demande s’il a un soucis avec le religion musulmane. Patrick attend que le voyageur musulman « barbu et vêtu d’une djellaba » lui tourne le dos pour sortir un couteau. L’agresseur motivé par sa haine des musulmans enfoncera sa lame dans la clavicule de la victime. Le couteau passe à un centimètre de l’aorte.
La police arrête Patrick. Il expliquera qu’il était sous l’emprise de l’alcool et avait peur du terrorisme. L’islamophobe a été jugé et condamné à 2 ans prison dont 6 mois avec sursis.
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Etats-Unis : la justice saisie d’une fausse agression islamophobe .
Largement relayée par la presse américaine, l’agression à caractère islamophobe de Yasmin Seweid était en réalité un canular mais bien des Américains de confession musulmane s’inquiètent des répercussions de cette histoire.
Début décembre, en rentrant chez elle après avoir dépassé son couvre-feu, Yasmin Seweid portait plainte contre trois hommes qu’elle aurait clairement identifié. Désignés comme des « supporters de Donald Trump », ses agresseurs l’auraient attaqué dans le métro au motif qu’elle était musulmane. « Ils m’ont traitée de terroriste, m’ont dit de dégager de ce pays et de retirer mon p***** de foulard avant de me l’arracher de force », racontait la jeune New Yorkaise de 18 ans.
L’histoire fait vite le buzz. La victime présumée s’est même exprimée sur les réseaux sociaux : « Cela me déchire le cœur qu’un si grand nombre de personnes ait décidé de rester passif tout en me regardant me faire harceler verbalement et physiquement par ces porcs dégoûtants. »
Après des suspicions de la police, l’étudiante passe aux aveux et avoue avoir tout inventé. « Rien ne s’est passé, et il n’y avait pas de victime », a rapporté une source policière au Daily News. Poursuivie pour faux témoignage et entrave à la justice, Yasmin s’est présentée le 15 décembre au tribunal la tête rasée, sans hijab. Une punition que lui auraient infligée ses parents. Elle admet avoir menti par crainte de ses parents, qui désapprouvent sa relation avec son petit ami. Yasmin Sweid risque un an de prison pour chaque chef d’accusation.
Cette accusation mensongère inquiète les communautés musulmanes, qui refusent de voir cet hoax pour atténuer la réalité de l’islamophobie aux Etats-Unis. Selon les statistiques de la police, les crimes haineux signalés dans à New York ont plus que doublé le mois dernier. Plus de 43 cas ont été signalés, contre seulement 20 en novembre 2015.
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Birmanie : le corps décapité d’un musulman Rohingya retrouvé dans une rivière.
Décapité pour avoir osé dénoncer auprès de journalistes birmans l’horreur des massacres qui déciment la communauté martyr à laquelle il appartenait – les musulmans Rohingyas, cette minorité ethnique de Birmanie classée parmi les plus persécutées au monde selon l’ONU – le corps, atrocement mutilé, d’un grand témoin de ce génocide qui ne dit pas son nom a été retrouvé, vendredi dernier, flottant dans une rivière de l’Etat d’Arakane, appelé aussi Rakhine, au Myanmar.
Alors que cette région est encerclée par l’armée depuis plus de deux mois, lui donnant ainsi toute latitude pour parachever une répression sanglante, méthodique et systématique, à l’abri des regards, tout en balayant d’un revers de main les viols, assassinats de masse, tortures et destructions de villages musulmans que lui impute Amnesty International, preuves à l’appui, la découverte macabre de la dépouille d’un Rohingya, âgé de 41 ans, porte le sceau d’une cruauté étatique implacable.
Cet homme d’un grand courage, qui a signé son arrêt de mort en profitant de l’événement rare que constituait la venue de la presse nationale sur place, avait décidé de parler pour démentir les mensonges éhontés de la version officielle, révélant non seulement les atrocités commises par les forces de sécurité birmanes, mais aussi l’implication de villageois, ivres de haine, dans des attaques meurtrières et ravageuses.
Le récent coup de semonce onusien exhortant la Birmanie, par la voix de son rapporteur spécial Yanghee Lee, à une « action urgente » dans l’Etat de Rakhine et à ne « pas donner carte blanche à l’armée pour intensifier ses opérations » a fait l’effet d’un prêche dans le désert, dans le silence toujours aussi assourdissant de Aung San Suu Kyi, l’usurpatrice du prix Nobel de la Paix.
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La mode modeste a le vent en poupe à l’échelle mondiale.
Alors qu’en France, crier haro sur le voile et la « mode modeste » est dans l’air vicié du temps, à l’échelle de notre vaste monde, l’engouement pour les collections de vêtements « islamiquement corrects » ne se dément pas, au point de se demander si Paris, la capitale de la mode, aurait perdu de son flair légendaire pour humer les tendances ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, n’en déplaise aux violentes diatribes des esprits chagrins du pays des Lumières, de Pierre Bergé, fondateur de la maison Yves Saint Laurent, à Manuel Valls, l’ex-Premier ministre qui se rêve un grand destin, en passant par les incontournables Cassandre islamophobes de service : les revenus générés en 2015 par les achats de vêtements modestes faits par les femmes musulmanes ont atteint les 44 milliards $, selon un rapport consacré à l’économie islamique mondiale 2015-2016, mentionné par Thomson Reuters.
Pour faire bisquer un peu plus le Tout-Paris politique et mondain ou dégonfler son indignation très sélective et pleine de morgue, ce même rapport met en lumière que, d’ici à l’horizon 2021, les dépenses musulmanes globales en matière de mode modeste avoisineront les 368 milliards $. La réussite sans frontières de la mode qui n’est pas la bienvenue à l’intérieur de l’Hexagone se résume par un slogan qui fait mouche : « les vêtements peuvent être modestes, sauf leur succès ! ».
Marché à fort potentiel, l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, pourrait s’imposer comme la plaque-tournante de la mode islamique d’ici à 2020. C’est en tout cas l’ambition affichée par le gouvernement indonésien, désireux de damer le pion à son plus sérieux et proche concurrent, la Malaisie, où la mode à l’élégance tout en pudeur a effectué une percée remarquable en l’espace de quelques années.
Pour Alia Khan, la grande figure de la mode islamique à Dubaï et présidente de l’agence Design Conseil, dont la vocation est de promouvoir l’industrie de la mode modeste à la surface du globe, la religion joue un rôle important dans l’essor de cette niche économique qui joue désormais dans la cour des grands.
« Les clientes musulmanes choisissent ces lignes de vêtements avant tout pour leur Créateur. Mais elles apprécient également les belles étoffes, les tenues raffinées, voire plus décontractées. La première démarche, emplie de piété, n’est pas antinomique avec une recherche plus esthétique », explique-t-elle, en attribuant à la multiplication des achats en ligne, à l’impact des médias sociaux et à l’influence de la nouvelle génération des Hijabis, ces fashionistas qui revisitent le hijab, la forte augmentation des dépenses pour la mode modeste, de Jakarta, à Kuala Lumpur, en passant par Singapour et le sultanat de Bruneï.
Si on osait, on soulignerait l’intérêt accru des grandes marques non musulmanes (Dolce et Gabbana, Zara, H&M, Uniqlo, Prada…) pour la mode qui a le vent en poupe partout ailleurs, sauf au pays des envolées voltairiennes, de la liberté d’expression et, en théorie, de création… Mais ne risquerait-on pas de déclencher une énième polémique passionnelle dont la France a le secret et détient l’affligeant record ?!
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Et si les Russes étaient plus intelligents ?
Barack Obama vient de déclarer que la Russie est « un petit pays qui ne produit rien, qui exporte du pétrole, du gaz et des armes .. un pays qui n’innove pas ». La Russie ne prétend pas à l’hégémonie sur le plan économique, en effet. Elle connaît parfaitement ses limites. Mais elle ne vole pas le pétrole et le gaz des autres pays en y fomentant la guerre civile, comme les Occidentaux l’ont fait en Libye. Elle ne sème pas le chaos à l’étranger sous le prétexte hypocrite des droits de l’homme. Elle n’envahit ou ne déstabilise aucun Etat souverain, elle ne finance aucune organisation chargée d’y semer le trouble. Elle intervient en Syrie à la demande du gouvernement légal, et elle affronte les terroristes au lieu de leur livrer des armes tout en prétendant les combattre.
Les Russes ne sont pas les plus forts sur le plan militaire. Ils ne détiennent pas le dixième de la capacité de projection extérieure des forces dont disposent les USA. En pleine modernisation depuis une décennie, leur appareil militaire sert à protéger l’immense territoire de la Fédération. Leur stratégie est défensive, non offensive. Ils ont deux bases militaires à l’étranger, tandis que les USA en ont 725. Les Russes ne se laissent pas marcher sur les pieds, mais ils ont le sens de la mesure. C’est l’OTAN qui a relancé la course aux armements en déployant un bouclier antimissiles, et non la Russie. On l’accuse de menacer la paix, mais son budget militaire (48 milliards) est inférieur à celui du Royaume-Uni (53 milliards) et il représente 8% de celui des USA (622 milliards).
Mais si les Russes ont des moyens modestes, ils savent les utiliser. Inutile d’employer des forces colossales pour parvenir à ses fins, il suffit de le faire à bon escient. En un mois, sans un coup de feu, la Crimée est revenue au giron de la Mère-Patrie. Les Occidentaux vont devoir s’y faire. C’est définitif. Les Russes ont aussi gagné la partie sur le théâtre syrien. En un an, l’intervention russe a enrayé l’offensive des mercenaires sponsorisés par les puissances occidentales et les pétromonarchies corrompues. Au terme d’une féroce bataille de 30 jours, la libération d’Alep, deuxième ville de Syrie, ouvre la voie à la restauration intégrale de la souveraineté syrienne.
Avec 5 000 hommes et 70 avions, Moscou a fait basculer le rapport de forces. Il a déjoué les plans du « changement de régime » conçu par Washington et déclenché en 2011 à la faveur des « printemps arabes ». Avec la déroute des bandes armées d’obédience wahhabite, les apprenti-sorciers occidentaux viennent de recevoir une dérouillée. Elle explique sans doute l’amertume d’un président américain en train de faire ses valises pour laisser la place à un successeur qui veut reprendre le dialogue avec Moscou. Quelle claque ! A croire qu’il ne suffit pas d’aligner des porte-avions sur les océans pour peser sur le cours des choses. Les Occidentaux n’ont rien compris, ou rien voulu comprendre à ce qui se passait en Syrie. Ces prédateurs arrogants ont perdu la partie.
Ce « petit pays qui ne produit rien » aura administré une leçon d’humilité à des yankees qui se prennent pour des génies de la géopolitique. Adossé à une Chine qui est la puissance montante, il aura donné ses chances à l’instauration d’un monde multipolaire. Les Américains croyaient mener le bal, et ils sont condamnés à faire tapisserie. Il va falloir l’admettre. Si les Russes dament le pion aux Occidentaux, ce n’est pas parce qu’ils sont plus forts. C’est surtout parce qu’ils sont plus intelligents. Ils comprennent le monde qui les entoure avec davantage de finesse. Ils captent mieux les inflexions du réel. Ils ont cette acuité du regard qui repère le point de bascule, l’endroit et le moment où il faut agir pour influer sur les événements. La supériorité russe n’est pas quantitative, elle est qualitative. Il en coûte de sous-estimer le pays de Tolstoï et Dostoïevski. Une culture millénaire lui a appris la patience. Une histoire tragique lui a donné le sens des réalités.
C’est ce qui manque le plus aux Américains. Barack Obama peut-il seulement comprendre ce qui se passe ? Les USA, ce sont les moyens de la civilisation pris pour la civilisation. Leur expérience historique montre qu’un PIB colossal ne se monnaye pas toujours en perspicacité. Aucune loi physique ne fait transfuser la puissance matérielle, comme par enchantement, en intelligence stratégique. Les Yankees se croient supérieurs, et ce sentiment de supériorité les aveugle. Ils s’imaginent que l’attrait de leur modèle culturel vaut approbation universelle. Ils pensent que leur croyance en eux-mêmes est partagée par les autres. Quelle illusion ! Le « moment unipolaire » inauguré par la chute de l’URSS n’est pas la « fin de l’histoire », mais une parenthèse aujourd’hui refermée. Un petit pays qui ne produit rien s’est chargé de cette fermeture à double tour.
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Trump s’en prend à l’ONU suite à la résolution condamnant la colonisation israélienne .
Quatre jours après le vote d’une résolution condamnant la colonisation israélienne, le président américain élu Donald Trump s’en prend à l’ONU.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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Belgique : Le message poignant d’un mari d’une victime des attentats à Bruxelles : « Le djihad d’amour ».
Mohamed el Bachiri, mari d’une victimes des attentats de Bruxelle, commence son puissant message, adressé face à la caméra lors de la dernière l’émission de l’année de « De afspraak » sur la VRT, par ces mots :
« Je suis Mohamed el Bachiri, belgo-marocain, musulman et molenbeekois. Avec ce prénom, ces convictions et la triste réputation de ma commune, je suis considéré par une partie de la population comme un terroriste potentiel. Je suis également l’époux de Loubna Lafquiri, décédée lors des attentats de Bruxelles, le 22 mars 2016. »
Dans un monologue chargé d’émotion, il livre pendant six minutes un message d’ouverture et appelle à un « djihad d’amour », « Ce djihad qui ne cherche pas à imposer sa vérité ».
Il rend hommage à sa défunte épouse, Loubna, « femme à la beauté inégalable et à la bonté infinie ». Et confie qu’aujourd’hui, « si je me tiens debout, ce n’est que grâce et par amour ». C’est pourquoi, il désire « appeler au djihad ». Mais attention, précise Mohamed el Bachiri, « pas n’importe lequel des djihads ».
« Je parle de ce djihad qui ne connaît pas la haine, ce fardeau pesant qui noircit les cœurs, » explique-t-il. « Je parle du plus vrai, du plus beau combat pour un Musulman qui s’oppose à la terreur. Ce djihad qui incite à aller vers l’autre – son frère différent – pour lui sourire, le comprendre et lui exprimer de l’empathie. Ce djihad qui aime pour exister, qui cherche l’étreinte pour éteindre les flammes de la rancœur et qui ne cherche pas à imposer sa vérité. Car comme il est dit dans le Coran: nulle contrainte en religion. »
Après une année 2016 sanglante, il propose un « djihad d’amour » qui « devrait être la réponse à ceux qui cherchent à nous diviser et à propager la violence et le terrorisme. »
« Etre humaniste musulman, c’est arrêter à un moment de regarder vers les cieux ».
Pour Mohamed el Bachiri, il est en effet tout à fait possible de combiner valeurs humanistes et convictions religieuses: c’est être un « humaniste musulman ». Il nous livre sa définition: « Etre humaniste musulman, c’est accepter, savourer et considérer comme un privilège le fait de vivre dans la diversité. C’est aussi la capacité de contextualiser certains textes du Coran et notamment les passages guerriers en les considérant comme des récits historiques du VIIème siècle qui ne devraient en aucun cas être utilisés pour faire du mal ou porter atteinte à la vie d’autrui. »
Par ailleurs, continue-t-il, « être humaniste musulman, c’est s’intéresser à notre histoire commune: celle de l’Humanité. Avec tous ces grands hommes qui ont fait avancer le monde. Ces hommes de la Grèce antique, de Mésopotamie, de Chine, d’Orient et d’Occident. C’est arrêter – à un moment – de regarder vers les cieux et se tourner vers son prochain: lui sourire et le comprendre. Et si mon prochain est à l’antipode de mes pensées et mes croyances, il a certainement une part de vérité. Car comme disait Héraclite: ‘Il y a une vérité dans une chose et son contraire’. »
A la veille de la nouvelle année, le message de ce Molenbeekois est clair: « Maudite soit la guerre, maudit soit le terrorisme. (…) Il n’y a pas de choc de civilisation. Mais de magnifiques rencontres. »
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Ghannouchi: nous sommes fiers du martyr Zouari et nous appelons à condamner l’occupation
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Hamas: Pas d’avenir pour l’occupation en Palestine
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Augmentation des colonies israéliennes à Jérusalem en 2016
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Des prisonniers malades dans un état critique
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Prolongation de la détention du député Ghatas
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Restrictions israéliennes serrées au barrage de Beit Fourik
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Les Palestiniens en Allemagne organisent leur congrès annuel
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4 Palestiniens arrêtés dans des affrontements à Jénine
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Le ministère des affaires étrangères ukrainien convoque l’ambassadeur israélien à Kiev
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Sabri à Netanyahu: le Mur d’al-Bouraq est aux musulmans
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Affrontements à Azzoun et checkpoints à Qalqilia
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Des combattants tirent sur la barrière Jalama au nord de Jénine
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Une délégation israélienne accueillie à Bahreïn, le Hamas condamne
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Le prisonnier Amar Hamour sera libéré en juin prochain
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Deux mineurs arrêtés en Cisjordanie
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75 Colons extrémistes profanent la mosquée al-Aqsa au 3e jour de Hannouka
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

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Henry Edward John Stanley, premier député anglais converti à l’islam au 19ème siècle.
Cet homme, vous n’en avez certainement jamais entendu parlé. Pour cause, il vivait au 19ème siècle. Né le 11 juillet 1827, il fut le premier député anglais converti à l’islam. Il s’est converti assez tardivement, en Colombie à l’âge de 42 ans. C’était un historien. Il a notamment traduit « le premier voyage autour du monde », par Magellan, ainsi que d’autres travaux.
Il aurait choisi Abdurahman comme prénom musulman, après sa conversion à l’islam. Il a hérité sa place au parlement anglais après la mort de son père, en 1869. Son défunt père était le deuxième baron de Alderley, village situé dans le district de Gloucestershire. Après la mort d’Henry Edward, c’est son jeune frère qui lui succéda.
Comme l’alcool est interdit en islam, il aurait ordonné la fermeture de toutes les maisons publiques dans ce domaine à Chorley, au sud de Alderley. Malgré sa nouvelle foi, il a financé la restauration de nombreuses églises : de Sainte Marie, , Bodewryd, Llanbadrig Cemaes, St Dona, Llanddona et St Peirio.
C’était un homme dévoué à sa religion, qui priait 5 fois par jour naturellement, mais qui n’hésitait pas non plus à se lever la nuit pour prier. Il était humble dans ses prières. Il portait un amour profond au Prophète aleyhi salat wa salam, et le respectait fortement. Il était également bien versé dans les principes de la théologie musulmane. La conviction intense de son esprit était le résultat d’une connaissance détaillée des principes de l’Islam.
Selon l’auteur du livre « Loyal Enemies : British Converts to Islam », l’auteur dit de lui : «L’engagement de Stanley à l’islam a donné le ton pour les générations ultérieures de convertis – il était pratique et pragmatique, adapté aux circonstances de la vie dans un pays non-musulman, […]. la britannicité de Stanley et sa continuité dans le respect pour le christianisme se sont synchronisés avec sa nouvelle foi et sa sensibilité musulmane. »
Il décéda le 11 décembre 1903, et fut enterré selon les principes islamiques, dans une plantation isolée au sein du parc d’Alderley.
Cette histoire nous prouve qu’il est possible de vivre en occident, et d’être à la fois musulman et obtenir un haut poste, tel que celui d’Henry Stanley. Nous rappelons qu’en France, il était aussi possible de vivre son islamité à l’époque où la soutane et la gandoura siégeaient au Palais Bourbon (article à suivre)…
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Noël, une fête qui n’est pas la nôtre.
Les guirlandes et les pères-Noël inondent nos rues. Comme chaque année, de nombreuses familles musulmanes se posent des questions. Que faire chez nous ? Nos enfants risquent-ils de mal vivre cette période, alors que leurs camarades de classe vont afficher leur bonheur, défiler avec leurs cadeaux ? Et que faire lorsque les grands-parents célèbrent Noël et vous invitent pour déguster ce repas familiale ? Qu’apprendre à nos enfants, comment leur expliquer, leur inculquer le bon comportement ?
Les origines de Noël.
De nombreux sites vous l’expliqueront plus dans le détail. Pour être brefs, les évangiles n’ont jamais indiqué le jour de la naissance de Jésus (‘Issa, alayhi salam). Noël est lié au culte païen. Les légionnaires romains auraient importé cette fête, célébrant la naissance de la déesse Mitra, et le Solstice d’hiver (la journée la plus courte), et ce le 25 décembre. Ne parvenant pas à calmer l’engouement qu’auraient eu les gens pour cette fête païenne, l’église décida de contenter le peuple en laissant en place cette fête, mais en remplaçant Mitra par Jésus de Nazareth.
Quelques siècles plus tard, Saint Nicolas distribuait des cadeaux aux enfants la nuit du 5 au 6 décembre. Ceci a été popularisé au 19ème siècle par la presse écrite. Les dates furent décalées au 25 décembre, puis, en 1931, Coca Cola propulsa le Père Noël ROUGE, en le dessinant, le mettant en scène, et ce durant 35 ans ! Malgré l’opposition de l’église, le Père Noël ne fut plus détrôné jusqu’à ce jour, au grand dam du « petit jésus », dont la crèche a bien du mal à garder une place sous le sapin. Le sapin, les boules de Noël, les guirlandes, la bûche, chaque symbole a une histoire bien à lui. La bûche de Noël était à l’origine une bûche de bois allumée plusieurs jours, dont on surveillait les flammes pour prédire les moissons et les morts. Les boules étaient à l’origine des pommes, mais lors d’un hiver très rude, les pommes furent remplacées par des boules de verre… Pour conclure, cette fête de Noël n’a aucun fondement ni dans l’Islam, ni dans le christianisme, ni dans le judaïsme.
Mais même si cette fête ne tient pas ses bases dans la religion, cette fête est devenue importante depuis des siècles chez les chrétiens. Le 24 décembre, une messe est célébrée, le lendemain il est coutume de se retrouver en famille, et de s’offrir des cadeaux. Comment se situer, en tant que musulman ?
Grands-parents chrétiens ?
Il n’est pas évident, pour les parents convertis issus de famille chrétiennes, de rompre les traditions familiales. Nous sommes chacun à une étape de notre cheminement, l’important est de ne pas stagner, et de se remettre en question chaque jour. L’heure n’est pas au jugement. Certains jeunes convertis fêtent peut être encore les fêtes de fin d’année avec leur famille, d’autre évitent le réveillon et passent quelques heures avec leur proche le 25, certains appellent uniquement afin de souhaiter une joyeuse fête, afin de ne pas rompre les liens… Allah préfère les petits efforts, lorsqu’ils sont constants. Notre but en tant que croyant est de contenter Le Très Haut. Et de délaisser ce qui lui déplaît, ce qu’Il nous a interdit. Notre but est de nous rapprocher de la satisfaction du Très Miséricordieux, et d’agir en connaissance de cause. Nous devons réfléchir à nos situations, et à la manière dont nous pourrions faire évoluer ces situations à notre avantage, tout en respectant nos proches, qui eux n’ont pas changé. Voici ci dessous deux avis, tiré du site la maison de l’Islam. Ibn ul-Qayyim est d’avis qu’on ne peut ni assister ni souhaiter une joyeuse fête à nos proches, voisins et collègues.
Ibn ul-Qayyim écrit en susbtance : « Ce qui précède concerne le fait de les féliciter à propos de choses communes aux humains. En revanche, les féliciter à propos des symboles de leur religion est interdit à l’unanimité. Par exemple les féliciter pour leurs fêtes ou leur jeûne, et leur dire alors : « Joyeuse fête ! » etc. Si celui qui dit ceci ne tombe pas lui-même dans le kufr, il commet au moins un interdit. C’est comme si on félicitait ce non musulman pour sa prosternation devant la croix« (Ahkâmu ahl-idh-dhimma, pp. 205-206).
Al-Qardhâwî émet un avis plus nuancé, prenant en considération le contexte social, et donc, de fait, la condition des convertis.
Il écrit en substance : « Je sais que certains savants, comme Ibn Taymiyya dans son livre Iqtidhâ us-sirât al-mustaqîmi mukhâlafata as’hâb il-jahîm, ont été sévères à propos des fêtes des non-musulmans. Je suis moi aussi d’avis qu’un musulman ne doit pas célébrer une fête religieuse non-musulmane. Certains musulmans se sont mis à fêter Noël comme ils fêtent la Eid ul-fitr et la Eid ul-adh’hâ. (…) Or nous musulmans célébrons nos fêtes religieuses et eux célèbrent les leurs » (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Al-Qardhâwî poursuit : « Mais je ne vois pas de mal à ce que un musulman souhaite une bonne fête à un non-musulman lorsque tous deux sont parents, voisins ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela.« Et il souligne : « Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu’ils font, ni à être d’accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s’agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines« (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Il explique d’autre part qu’aujourd’hui, pour une grande partie des occidentaux, Noël n’est plus vécu comme un phénomène religieux mais comme un phénomène traditionnel à l’occasion duquel ils se réunissent, se font des cadeaux et prennent ensemble un repas.
Il est important de se poser les bonnes questions maintenant, pas seulement pour nous, mais également pour nos enfants. Car si nous fêtons Noël, cela implique que nous adhérons à des principes qu’il sera dur de soustraire de l’esprit de nos enfants une fois adulte.
Comment l’expliquer à mes enfants ?
« (…) Il existe un jour de fête pour chaque peuple, et celui-ci (le jour de Ide oul Fitr) est le notre. » (Boukhâri). Cette phrase résume à peu près tout. Si en tant que parent nous sommes à la hauteur des attentes de nos enfants, si nous réussissons à combler leur besoin d’appartenance, à préserver leur nature primordiale (Fitrah), nous aurons accomplit le plus gros du travail.
L’Homme, dans sa nature primordiale, a besoin de faire la fête, d’être enjoué, joyeux, heureux. Il est naturel qu’un enfant ne fêtant pas comme il se doit les deux fêtes de l’Aïd envie ses camarades de classe lorsque les fêtes de fin d’année arrivent. Mais un enfant qui aura eu « le plein de fête » ne connaîtra qu’une frustration positive fasse aux enfants fêtant Noël, comme les enfants non musulmans peuvent ressentir une envie passagère lors de nos fêtes musulmanes d’ailleurs. L’être humain est une sorte de réservoir. Le plein d’amour, de sécurité, d’appartenance, de bonheur… et il peut avancer, sûr de lui et de ce qu’il est si Dieu le veut bien.
La différence entre nos fêtes est la médiatisation, les décorations communales, et les rayons des hyper et super débordant de cadeaux plus merveilleux les uns que les autres pour les enfants en fin d’année. Il est possible d’expliquer cela aux enfants, et ce dès le plus jeune âge afin qu’ils comprennent et intègrent non pas la société pour la singer, mais les faits pour participer à l’évolution de cette même société. Noël, c’est une grande fête en France, pour les chrétiens mais pas seulement. C’est une grande fête pour tous ceux qui ont besoin de faire partie d’un tout ne sachant plus ce qu’ils sont. Nous savons qui nous sommes. Et Dieu, dans sa grande Clémence, a offert deux fêtes aux musulmans, deux fêtes lors desquelles nous pouvons faire de grandes choses, cela ne tient qu’à nous.
Anas (radhia Allâhou anhou) rapporte que lorsque le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) arriva à Médine, il constata qu’il y avait deux jours durant lesquels les gens avaient l’habitude de faire la fête. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) demanda: « Que sont donc ces deux jours ? » Les gens dirent: « Nous avions l’habitude de les célébrer durant la période de l’Ignorance. » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) répliqua alors: « Allah vous a donné en échange deux jours bien meilleurs que ces deux là, le jour de Ide oul Adha et le jour de Ide oul Fitr. » (Aboû Dâoûd).
Cette année, réfléchissons à comment tendre vers le mieux. Comment nous pourrions nous réapproprier notre identité en cette fin d’année, tout en respectant nos amis, voisins et collègues non musulmans. Comment nous pourrions expliquer aux grands-parents chrétiens que ne pas célébrer Noël en leur compagnie ne remet en cause que vous, et que vous ne souhaitez plus attendre de telles occasions pour leur prouver votre amour, votre respect. Offrez leur un cadeau sans raison particulière, invitez les, selon les caractères de chacun… Faites un pas vers Allah il accourra vers vous ! SubhanALLAH !
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Palestine : L’ONU adopte une résolution contre la colonisation dans les territoires palestiniens.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution demandant à Israël de mettre un terme à sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Attentat de Nice: le selfie du tueur de Nice avec Christian Estrosi .
Media­part fait de nouvelles révé­la­tions acca­blantes sur la sécu­rité, le soir du funeste 14 juillet 2016. Et publie un cliché de l’auteur du massacre, Moha­med Lahouaiej Bouh­lel, avec l’ancien maire de la ville.
Le cliché est flou, quelque peu sombre et aurait pu être tota­le­ment privé et anodin. Mais à s’y pencher de plus près, c’est une véri­table bombe média­tique. Media­part a mis la main sur un selfie pris par l’au­teur de l’at­ten­tat du 14 juillet dernier à Nice. On voit ainsi Moha­med Lahouaiej Bouh­lel sur la gauche, fixant la caméra, un sourire discret aux lèvres, et à droite, Chris­tian Estrosi, l’an­cien édile de la ville, tout aussi décon­tracté, en chemise claire et veste de costume noire. Mêlé à la foule, pous­sant le vice jusqu’à faire, l’air de rien, une photo avec un élu de la Répu­blique, le terro­riste a immor­ta­lisé cette scène un an avant de passer à l’acte.
L’at­taque sanglante sur la Prome­nade des Anglais, qui a coûté la vie à 86 personnes, serait le fruit d’in­vrai­sem­blables ratés en matière de sécu­rité, révèle par ailleurs nos confrères. Ils pointent en premier lieu une chose effa­rante : le terro­riste a pu circu­ler en toute quié­tude avant son carnage avec son camion de 19 tonnes, au point de faire onze repé­rages sur les lieux, histoire de mieux calcu­ler et peau­fi­ner la trajec­toire qu’il ferait prendre à son arme roulante ultra destruc­tive.
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France : Caen, une mosquée au nom de la Vierge Marie (Maryam).
A la veille de Noël commémorant pour les chrétiens du monde la naissance de Jésus (Paix sur lui), il convient de rappeler -car beaucoup de chrétiens ne le savent pas- la place toute particulière de ce messager et sa famille chez les musulmans. La croyance en tous les prophètes sans distinction aucune est le quatrième pilier de la foi dans le dogme islamique.
Ainsi par exemple dans le Saint-Coran, il y a tout un chapitre (Sourate) dédié à La Vierge Marie (NDLR, Maryam en arabe) portant le même nom. Et la troisième plus grande sourate du Coran se prénomme «La Famille d’Imran» (La famille de Jésus). Au verset 42 de cette même sourate, on peut lire :
«(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «Ô Marie, certes Dieu t’a élue et purifiée; et Il t’a élue au-dessus des femmes des univers»
Dans Sourate « Marie », le Coran raconte le récit de la naissance de Jésus (Paix sur lui) en ces termes :
(Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient.
Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait. Elle dit: «Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point].»
Il dit: «Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur». Elle dit: «Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et que je ne suis pas prostituée?»
Il dit: «Ainsi sera-t-il! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée». Elle devint donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.
Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: «Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!»
Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle(5), [lui disant:] «Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui:] «Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain».
Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: «Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse! «Sœur de Hārūn(6), ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée».
Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: «Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?» Mais (le bébé) dit: «Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète. Où que je sois, Il m’a rendu béni; et Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakāt(7); et la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.»
Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent. Il ne convient pas à Allah de S’attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui! Quand Il décide d’une chose, Il dit seulement: «Sois!» et elle est. Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin»)
DES MOSQUÉES AU NOM DE LA VIERGE MARIE EN FRANCE
Nombreuses sont les mosquées au nom de «Jésus Fils de Marie» ou «La Vierge Marie» dans le monde. En France, la salle de prière musulmane de Maromme en Seine-Maritime porte le nom de «Marie La Sainte Vierge». Mais sans doute, la plus grande mosquée qui symbolisera l’esprit de coexistence entre chrétiens et musulmans se situe dans la ville Caen. Une mosquée au nom de Marie (Maryam) s’érige dans le quartier de la Guérinière, à quelques centaines de mètres de l’église du Sacré Cœur.
Un symbole fort car c’est dans une petite salle paroissiale au sous sol de cette église que les musulmans ont pratiqué leur culte pendant 25 ans.
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Belgique : Ingérences de l’Etat belge dans le culte musulman : stop ou encore ?
L’islam est au coeur de nombreuses questions et polémiques qui agitent le débat public : lutte contre le radicalisme, pratiques vestimentaires à caractère religieux, abattage rituel, viande halal dans les cantines scolaires… Mais il est une question importante qui revêt un caractère structurant s’agissant de la place qu’occupe l’islam dans notre pays et de l’impact que cela peut avoir sur la manière d’aborder les débats de société liés à ces questions. Il s’agit de l’institutionnalisation de l’islam et plus particulièrement de son processus, ce dernier ayant débuté en 1998 par l’organisation d’élections au sein des communautés musulmanes en vue de désigner un organe chef de culte.
Le dernier acte de ce processus émaillé d’ingérences des pouvoirs politiques belge et étrangers s’est produit le 15 février dernier : le ministre de la Justice et ministre en charge des Cultes, Koen Geens, a pris un nouvel arrêté royal « de reconnaissance de l’Exécutif des Musulmans de Belgique » (pour le texte intégral, cliquez ici).
C’est dans ce contexte que l’EMB a changé de président. Avant de procéder à l’examen de l’arrêté royal proprement dit, il convient d’épingler une irrégularité que la classe médiatique n’a pas jugé utile de relever : alors que, comme tout conseil d’administration, l’EMB doit être présidé par une personne qui en est membre, le nouveau président de cet organe, quelle que soit l’opinion qu’on peut par ailleurs avoir à son sujet, n’en est justement pas membre. En d’autres termes, voilà une personne qui se retrouve propulsée au rang de “président de conseil d’administraton” sans avoir été, au préalable, membre de ce dernier. Cette irrégularité hypothèque dès le départ les perspectives d’apaisement dans ce dossier épineux et délicat et entraîne un sérieux problème de légitimité.
Cela étant dit, un des changements notables qu’apporte le nouvel arrêté royal est la fin de la désignation nominative des membres de l’EMB. Cette pratique constituait une ingérence doublée d’une discrimination.
Ingérence car (possible) screening : le gouvernement se réservait le droit de choisir lui-même ses interlocuteurs parmi les candidats.
Discrimination car traitement réservé au seul culte islamique : les arrêtés royaux « de reconnaissance » visant les autres « cultes reconnus » se sont toujours limités à reconnaître l’organe gestionnaire du temporel du culte et non ses membres individuellement.
La fin de cette pratique parfaitement contraire au principe de neutralité est donc une bonne nouvelle. Elle concrétise une des réformes dont nous avons plaidé la mise en oeuvre dès 2009.
Un autre changement tout aussi notable qu’apporte cet arrêté royal est l’abrogation des précédents arrêtés royaux « de reconnaissance » : celui du 3 mai 1999 – le tout premier – bien sûr, mais également le plus récent, celui du 2 avril 2014.
Ce dernier était contesté devant le Conseil d’Etat en ce qu’il contenait notamment des dispositions à travers lesquelles l’Etat belge se rendait coupable d’immixtion directe dans le fonctionnement interne de l’EMB. En effet, il lui imposait un règlement d’ordre intérieur prévoyant la participation à la gestion de l’EMB d’un groupe de personnes qui n’y avaient pas la qualité de membres élus. Compte tenu de cette ingérence, nous avions logiquement soutenu le recours auprès du Conseil d’Etat. Dans le cadre de ce recours, un avis favorable aux requérants a été rendu par l’auditeur (généralement suivi par les magistrats du Conseil d’Etat) dans lequel l’ingérence contestée est clairement épinglée. On se dirigeait naturellement vers une annulation (partielle) de l’arrêté du 2 avril 2014.
C’est également à la lumière de ce développement qu’il faut comprendre la précipitation du gouvernement à “abroger” l’arrêté royal 22 mois après son adoption. Cette abrogation a pour conséquence de rendre sans objet le recours pendant et, dès lors, d’échapper à une condamnation et de passer pour un acteur positif dans ce dossier. Pourtant, nous verrons plus loin que le gouvernement Michel, en matière d’ingérence, n’a rien à envier à ses prédécesseurs.
Le nouvel arrêté royal comporte un long exposé des motifs qui permet de situer la logique qui surdétermine son adoption et l’orientation que le gouvernement souhaite voir l’EMB prendre. En passant bien entendu sous silence la responsabilité écrasante des pouvoirs publics dans les difficultés que connaît le processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique depuis sa mise sur les rails en décembre 1998, et même bien avant.
Certes, la majorité des acteurs musulmans impliqués dans ce processus ne parviennent pas à comprendre (ou, pour certains, ignorent délibérément) ce qu’implique (et n’implique pas) la gestion du « temporel » du culte. Mais, à certains moments importants de ce processus, l’Etat belge s’est fourvoyé dans une série d’ingérences qui ont complètement (et peut-être irrémédiablement) hypothéqué une saine application de la loi de 1870 sur le temporel des cultes au culte islamique.
Il est pourtant évident qu’une refondation du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique sur des bases saines ne peut réussir qu’à la condition de dresser un vrai bilan de la période passée et de dresser un inventaire des erreurs et responsabilités.
Ce nouvel arrêté royal établit un lien étroit entre l’urgence qui préside à son adoption et la lutte contre le « radicalisme »/la « radicalisation » d’une part, les attentats de Paris d’autre part. Il postule par ailleurs que l’EMB doit représenter “les différents courants de l’islam en Belgique”. Il lui assigne des missions en matière de lutte contre le radicalisme qui le font sortir de son cadre institutionnel.
En effet, l’EMB est un organe administratif chargé, conformément au prescrit de la loi du 19 juillet 1974 portant reconnaissance des administrations chargées de la gestion du temporel du culte islamique, de… la gestion du temporel du culte islamique. Il est dans ce cadre, et dans ce cadre seulement, l’interlocuteur du gouvernement. Contrairement à ce que stipule l’article 1er du nouvel arrêté royal, l’EMB n’est donc pas l’“organe représentatif du culte islamique en Belgique”.
De nombreux observateurs s’interrogent sur la non-­visibilité de l’EMB. A contrario, ces même interrogations ne sont jamais soulevées s’agissant, par exemple, de la non­-visibilité du Consistoire israélite de Belgique quand il est question de l’occupation israélienne en Palestine. Personne n’attend de l’organe gestionnaire du temporel du culte israélite qu’il joue un rôle sociétal, politique ou de représentation des différents courants du judaïsme. Et tant mieux ! Ce n’est pas son rôle. D’autres acteurs de la société civile sont légitimement en situation de le faire.
Pourquoi donc se pose-­t-on la question pour l’organe gestionnaire du « temporel » du culte islamique et pas pour les autres, alors qu’il s’agit de ses homologues ? Le fonctionnement normal d’un organe gestionnaire du temporel du culte islamique, c’est qu’il soit invisible autant que les organes gestionnaires du temporel des autres cultes reconnus, qu’il s’occupe de ses prérogatives énumérées par la loi, qu’il reste à l’écart des actualités politiques, idéologiques qui sortent de ses missions. Condamner, de même qu’applaudir, cela sort de ses missions et ce n’est pas son rôle.
En tant qu’organe gestionnaire du temporel, l’EMB n’est pas un syndicat, pas le représentant des musulmans, pas un organe politique ni théologique. Les observateurs et acteurs politiques qui cherchent à tout prix à faire endosser par l’EMB l’un quelconque de ces rôles portent aussi une responsabilité dans la dérive qui gangrène ce processus.
Cette dérive est largement présente dans l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal qui stipule que l’EMB “doit prendre ses responsabilités, et ce sans opposition en interne”. Cette formule maladroite en guise d’injonction illustre parfaitement cette volonté d’immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement interne de l’EMB, et dès lors que ce dernier se voit conférer un rôle de “représentation des différents courants de l’islam en Belgique”, il est parfaitement illusoire d’exiger l’absence d’opposition aux choix et orientations que cet organe est et sera amené à concrétiser. De manière plus générale, ce nouvel arrêté royal de reconnaissance redéfinit les missions de cette administration chargée de gérer le temporel du culte islamique et cherche à l’embrigader dans une lutte contre le radicalisme et le terrorisme. Voilà sans doute l’une des plus graves dérives de cette réforme.
L’exposé des motifs du nouvel arrêté royal stipule aussi que « le culte doit pouvoir déterminer son fonctionnement en interne », mais il impose pourtant à l’EMB, en son article 1er, une organisation interne basée sur deux collèges linguistiques, un francophone et un flamand. La question n’est pas de savoir si ce mode d’organisation interne est le plus approprié mais de savoir s’il revient à l’Etat de l’imposer, sous peine de violer une fois encore le principe de non-ingérence.
Contrairement à ce que stipule l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal, la “nomination des imams” ne fait pas partie des missions “fonctionnelles” de l’EMB. Il revient à chaque communauté locale organisée au sein d’une mosquée de choisir, de façon indépendante, son imam. S’agissant des communautés locales reconnues, c’est plus précisément le comité de gestion de la mosquée qui dispose de cette prérogative.
Enfin, l’article 2 du nouvel arrêté royal stipule que l’EMB « représente les communautés islamiques reconnues dans leurs rapports avec l’autorité civile ». Cela pose deux questions.
Premièrement, avaient également participé à l’élection de 2014 les mosquées non reconnues. Celles-ci sont soit en attente de reconnaissance, soit réticentes ou désintéressées à l’idée d’une reconnaissance. Les mosquées, tant reconnues que non reconnues, avaient désigné 60 délégués, qui forment l’Assemblée générale des musulmans de Belgique. A son tour, l’Assemblée a élu les 17 membres de l’EMB.
Si nous considérons que l’EMB doit en effet être constitué à partir des mosquées, nous pensons que cela doit se limiter à celles qui sont reconnues ! Permettre que prennent part à la gestion du temporel de culte musulman des représentants de mosquées non reconnues, c’est aller à l’encontre même du processus d’institutionnalisation. C’est un peu comme si, demain, la Suisse disposait d’un Commissaire européen sans qu’elle ne fasse partie de l’Union européenne. Une pure aberration institutionnelle.
Deuxièmement, l’EMB n’a en aucun cas comme mission légale de “représenter” les mosquées reconnues. Il est vrai qu’une mosquée qui souhaite se faire reconnaître par les pouvoirs publics doit adresser auxdites autorités un dossier de demande qui transite par l’EMB (ce qui ne signifie pas que l’EMB a un quelconque droit de veto ni même de regard). En revanche, une fois la mosquée reconnue, son interlocuteur ce sont les pouvoirs publics directement. Elle n’est nullement sous la tutelle de l’EMB, contrairement à ce que prône le nouvel arrêté royal qui, ce faisant, s’écarte une énième fois du prescrit légal.
Si le nouvel arrêté royal met fin à certaines formes d’ingérence, on le voit, il en consolide d’autres voire en ajoute de nouvelles, le tout dans un cadre qui perpétue toutes les confusions qui contribuent depuis plus de 15 ans à l’embourbement de l’EMB et plus largement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique dans une dérive qui fait office de tunnel sans bout. Or, il est temps de rompre radicalement avec la logique d’ingérence structurelle de l’Etat belge dans le fonctionnement interne de l’organe gestionnaire du temporel du culte islamique.
Depuis 2004, nous dénonçons les nombreuses ingérences du pouvoir politique dans l’organisation interne du culte musulman. C’est ainsi qu’en 2005, nous avons introduit une action auprès du Conseil d’Etat qui a contribué à faire évoluer positivement le processus d’institutionnalisation de l’islam. Nous visons en particulier le retrait des catégories ethniques. L’arrêté royal du 15 février 2016 s’inscrit dans cette tradition d’ingérence que conteste actuellement une série de requérants devant le Conseil d’Etat. Nous soutenons pleinement cette action.
Après 18 années d’égarement dans le traitement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique, il est temps de revenir tant au prescrit légal de la gestion du temporel du culte islamique qu’à sa philosophie. C’est la seule voie de nature à permettre de relever le défi d’une normalisation de la place de l’islam dans notre société. C’est la seule voie de nature à permettre de dégager l’islam de toute forme d’ingérence et de se concentrer sur les besoins temporels communs à tous les citoyens belges de confession musulmane. Il n’est pas trop tard, mais le temps presse !
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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La Commission des Oulémas et prédicateurs, dans la ville occupée de Jérusalem, a salué la résolution du Conseil de sécurité appelant à une cessation d’activités de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens étant illégales.
plus
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La Bulgarie clôture le fichier de Naif et prétend qu’il a été suicidé
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Colonisation : Netanyahu n’appliquera pas la résolution du Conseil de sécurité
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Le prédicateur d’al-Aqsa appelle à s’attacher aux principes et lieux saints
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L’occupation prolonge la détention du frère du martyr Mesbah Abou Sabih
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Un colon blessé dans une attaque au couteau au sud de Bethléem
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Un mineur jérusalémite arrêté devant sa maison
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Deux enfants de Jérusalem assignés à résidence par l’occupation
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L’occupation installe des caméras de surveillance près du 3ème site le plus saint de l’islam
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L’armée israélienne envahit plusieurs zones en Cisjordanie
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Khudari: 2016 était la pire année pour la bande de Gaza
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L’occupation réprime les marches de la Cisjordanie
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Hamas: la résolution du Conseil de sécurité est une victoire pour le peuple palestinien
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L’Égypte retire sa résolution contre les activités israéliennes de colonisation
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Les autorités israéliennes libèrent les corps de neuf martyrs palestiniens
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Le Conseil de sécurité exige l’arrêt de la colonisation après l’abstention des Etats-unis
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com