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New York : l’islamophobie placardée sur 100 bus


Pamela Geller récidive. Avec une actualité minée par l’expansion de l’Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, la présidente du mouvement islamophobe « Stop Islamization of America » en profite pour diffuser une nouvelle fois sa haine de l’islam.
Sa dernière campagne d’affichage pour laquelle elle a déboursé 100 000 dollars se décompose en trois affiches. Sur la première, on peut voir James Folley, le premier otage américain tué par l’EI, au côté de son bourreau et, sur une autre image, en studio d’enregistrement le rappeur britannique Abdel Majed Abdel Bary, suspecté d’être son bourreau. Le slogan « Yesterdays’s moderats is today’s hedaline » (« Hier modéré, aujourd’hui en tête d’affiche ») accompagne cette affiche.
Sur la deuxième pancarte, le Hamas est comparé aux groupes terroristes EI, Al-Qaïda et Boko Haram. Le Conseil des relations islamo-américaines (CAIR), l’une des principales organisations musulmanes des Etats-Unis, est logée à la même enseigne. « Jihad is Jihad », conclut cette affiche amalgamant islam et terrorisme.
La troisième, déjà affichée en mai dernier sur les bus de la capitale Washington, affirme que la « haine islamique des Juifs est dans le Coran » et met face à face le grand mufti de Jérusalem, l’imam Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler.
Ces affiches présentées par Pamela Geller comme « une campagne d’éducation » pour alerter sur le « problème du jihad » seront accolées sur 100 bus de New York et à l’entrée de deux stations de métro de la grosse pomme.
Le maire de la ville Bill de Blasio a dénoncé des affiches « scandaleuses, dangereuses et fausses » auprès du New York Daily News. A ses yeux, elles « n’ont pas leur place à New York et nulle part ailleurs ». MTA, la société de transport de New York, s’oppose également à leur contenu. Pourtant, ces affiches prendront bien place, dès cette semaine du 22 septembre, sur les bus de la ville, tout comme d’autres campagnes de ce type ont vu le jour ces deux dernières années, dans le métro new-yorkais et d’autres villes américaines.
MTA avait tenté d’empêcher la première campagne d’affichage de Pamela Geller mais cela n’avait pas été possible en raison du premier amendement de la Constitution américaine sur la liberté d’expression. Le CAIR, pris pour cible dans cette dernière campagne islamophobe, a indiqué réfléchir à porter plainte.