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Le patronat israélien dénonce le boycott : les employés palestiniens risquent d’en subir les conséquences

Des patrons israéliens ont appelé à lancer une campagne pour lutter contre le boycott des produits israéliens fabriqués en territoires occupés. Ils ont appelé l’Union Européenne à éviter qu’un tel boycott soit mis en place en invoquant le risque que court les palestiniens.

Zvi Oren, le Président de l’Association des industriels, organisation patronale centrale, a écrit à ses homologues européens et palestiniens pour les mettre en garde contre les conséquences que risquent de subir les employés palestiniens si les produits israéliens étaient boycottés. Il appelle les chefs d’entreprises à ne pas pénaliser les exportateurs israéliens car cela entraînerait de nombreuses conséquences sur les palestiniens.

« De telles actions ne peuvent qu’affecter notre région de façon négative par la perte d’emplois et la croissance des deux côtés », dit-il dans son communiqué.

En effet, ce serait 6 000 palestiniens qui sont employés rien qu’en Cisjordanie par des entreprises israéliennes. Si les exportations chutent, des entreprises israéliennes risquent d’être affectées et donc se retrouver à licencier des employés palestiniens.

 « Il est évident que si les entreprises situées de l’autre côté de la Ligne verte (en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est) sont affectées par un boycottage, leurs employés palestiniens seront touchés » explique Dany Catarivas, responsable de la section internationale de l’Association à l’agence de presse.

A partir de ce 1er septembre, l’exportation de volailles, et de produits laitiers provenant des implantations israéliennes à destination de l’Union Européenne seront interdites en raison de colonies illégales. Selon des responsables israéliens, cette nouvelle n’aurait pas d’impact négatif puisqu’elle ne concerne que les produits en provenance des colonies érigées en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée. Mais l’initiative est hautement symbolique.

Désormais, le patronat israélien choisit de mettre en avant les conséquences que risquent de subir les palestiniens dans la perspective du boycott d’entreprises de l’Union Européenne, une nouvelle méthode de dissuasion.

Depuis le début de l’offensive le 8 juillet dernier, la campagne internationale  BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) a été relancée. Il y a quelques jours, un groupe de survivants et de descendants de victimes de l’Holocauste a appelé à un boycott d’Israël dans les domaines académique, économique, culturel.

La mairie du 1er arrondissement de Lyon soutient le peuple palestinien durant 48 heures

Sur le haut de la mairie du 1er arrondissement de Lyon -majoritairement à gauche- nous pouvons désormais voir ses drapeaux en berne, et cela, en soutien à la Palestine.

Les drapeaux en berne

Alors que le -soi-disant- représentant de l’Etat français, François Hollande, a montré ouvertement son soutien à Israël, à Lyon, on semble se démarquer en se plaçant plutôt du coté de la justice en soutenant le peuple palestinien. En effet, le 20 août dernier, les élus de « Lyon Citoyenne et Solidaire » publie un communiqué dans lequel Madame le maire Nathalie PERRIN-GILBERT et son équipe déclarent « apporter [leur] soutien aux victimes de l’offensive israélienne dans les territoires palestiniens ». Un soutien exprimé en utilisant un symbole fort : les drapeaux mis en berne pour une durée de 48 heures à compter du 20 août.

Une autre image de la France

Dans ce communiqué, la mairie insiste sur le fait qu’elle souhaite :

« Donner une autre image de la République française, celle d’un humanisme assumé. L’image d’une France pour qui la paix universelle est un idéal vers lequel, tous les jours, chacun doit s’efforcer de tendre »

Cette mairie n’est pas à son premier coup d’essai. En effet, il y a un an déjà, le 22 aout 2013,  elle avait mis ses drapeaux en berne en réaction à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.