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Flash info du 7 Joumada at Thani 1437.

Flash info du 7 Joumada at Thani 1437.
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Initiatives : catholiques et musulmanes se sont rassemblées une journée.
Le dialogue interreligieux s’est retrouvé au cœur d’une journée rassemblant femmes musulmanes et catholiques à Tergnier, dans le Nord-Pas-de-Calais.
L’initiative a été lancée par une association catholique, Action catholique des femmes, qui a souhaité rencontrer les femmes musulmanes. Les femmes catholiques ont ainsi souhaité faire suite à l’invitation donnée par les musulmans en janvier dernier, de venir visiter la mosquée.
L’une des catholiques, en charge de la communication a confié : « On avait envie d’aller voir et de mieux se connaître », propos relevés par Aisne Nouvelle. Ainsi, après avoir participé à la journée portes ouvertes organisée par la mosquée en janvier dernier, ce fut au tour des catholiques d’ouvrir leurs portes aux musulmanes et de les accueillir au sein de leur lieu de culte.
La mosquée avait partagé l’information lors de salat joumou’a, ce qui a permis à de nombreuses soeurs de répondre à l’appel des femmes catholiques. L’événement a ainsi rassemblé une soixantaine de femmes, de confessions catholique et musulmane. Un véritable succès pour cette journée exclusivement féminine, basée sur l’échange, le dialogue, la convivialité et le partage.
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Canada : scandale de la femme voilée en affiche publicitaire.
Il a suffi d’une femme voilée sur la campagne publicitaire du ministère de la santé Canadien pour provoquer un tollé sur les réseaux sociaux. La page Facebook Canadiens en santé gérée par le ministère publie régulièrement des campagnes publicitaires liée à la santé. Pleinement dans son rôle de sensibilisation, il publie le 21 février dernier une campagne sur les facteurs qui causent les crises d’athme. Une publication qui est loin de faire l’unanimité allant jusqu’à provoquer de vives réactions chez les internautes.
Une femme voilée dans un spot du ministère de la santé.
La raison de cette polémique ? L’affiche utilisée met en scène une femme voilée. Voulant montrer le multiculturalisme du pays, le ministère s’est attiré les foudres des internautes. Choqués par l’utilisation de ce signe religieux les commentaires ne se sont pas fait attendre sur la page Facebook. D’un côté on retrouve ceux qui s’offusquent d’une telle « dérive » du gouvernement, et de l’autre ceux qui encouragent cette initiative. On peut lire notamment :
« Pouvez-vous expliquer le choix du modèle canadien conforme à la charria ségrégationniste s’il vous plaît ? » ou encore « Bravo Santé Canada de mettre ainsi en avant plan une diversité qui nous enrichit tous. Honte aux intolérants, vive la différence! ».
Afin d’apaiser les tensions les gestionnaires de la page ont lancé dès le lendemain un appel au calme. Demandant de respecter les termes et conditions d’utilisation, et se réservant le droit de supprimer les propos « haineux », « racistes », ou « diffamatoire ». Rebecca Gilman, la porte-parole du ministère se justifie et défend la position du ministère :
Non, Santé Canada n’a pas été obligé d’utiliser cette image, elle a été réalisée par le ministère. Santé Canada représente systématiquement tous les Canadiens dans ses communications et nous tenons à cette pratique ».
Dans tout ce tumulte pas sûr que le message sur l’asthme soit vraiment passé.
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Syrie : Vladimir Poutine annonce un retrait des troupes russes.
Est-ce un changement de stratégie de la part de Vladimir Poutine avec le retrait des troupes russes du territoire syrien ? D’après le président, les militaires auraient tout simplement rempli leur mission et rentrent donc au bercail.
Le terrorisme a été affaibli.
Aux côtés de Sergueï Choïgou et Sergueï Lavrov, respectivement ministres russes de la Défense et des Affaires étrangères, Vladimir Poutine a étonné par cette déclaration inattendue. Ses militaires déployés en Syrie auraient donc réussi à lutter contre le terrorisme international. Reste à savoir à qui renvoie le terme « terrorisme » car les bombardements russes ont aussi touché des hôpitaux, des zones où vivent des civils et des opposants au régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, le président russe a mis en avant le fait qu’il souhaitait voir la Russie impliquée dans le processus de paix. Officiellement, l’opération aérienne russe avait débuté en septembre 2015 afin de frapper les positions de l’Etat islamique et du Front al-Nosra. A l’heure des bilans, le ministre de la Défense a indiqué que le contrôle des régions de Lattaquié, Hama, Homs a été repris.
Toutes les troupes ne quittent pas le pays puisqu’il reste celles sur la base navale de Tartous et sur l’aérodrome de Hmeimim. Bachar al-Assad aurait ainsi remercié Vladimir Poutine pour son aide, également sur le plan… humanitaire.
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Egypte : Le ministre de la Justice égyptienne prêt à enfermer le Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui) s’il le faut.
Hier Ahmed Al-Zind, le ministre de la Justice égyptienne, a été démis de ses fonctions pour avoir manqué de respect au Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui). Lors d’un entretien télévisé avec la chaîne Sada Al-Balad, le journaliste a demandé au ministre s’il était prêt à faire emprisonner les suspects l’accusant de corruption, Ahmed Al-Zind a répondu:
« Oui, fussent-ils le Prophète Paix et Bénédictions soit sur Lui… » .
Conscient de son erreur, il a tout de même essayé de se reprendre en ajoutant: « Je demande pardon à Allah… » Le Seigneur pardonne à qui Il veut, le Premier Ministre lui, a décidé de limoger le désormais ex-ministre de la Justice.
Al Azhar s’en mêle…
Selon sept journalistes, Ahmed Al-Zind et sa famille seraient soupçonnés de corruption, très agacé par ces rumeurs persistantes, il a donc provoqué un véritable tollé en perdant son sang-froid face à la télévision. En plus de l’indignation populaire, la grande et prestigieuse université d’Al-Azhar n’a pas tardé à réagir elle-aussi. Sans nommer explicitement le ministre, elle a émis un avertissement et a exigé de « respecter le nom du Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui) dans les discours publics et dans les médias, et d’éviter toute insulte à son égard, même non intentionnelle. » L’ancien ministre de la Justice n’en est pas à sa première frasque, habitué aux polémiques, le 28 janvier dernier il avait appelé au meurtre de milliers d’opposants: « Je ne serais pas satisfait tant que 10.000 Frères Musulmans ne seraient pas tués ».
Erreur de trop, le chef du gouvernement n’a pas accordé sa clémence à l’ancien représentant de la justice, pourtant diplômé de l’université d’Al-Azhar.
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Egypte : des ados coptes se moquant de Daesh état islamique, emprisonnés pour blasphème.
L’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch exhorte, lundi 14 mars, les autorités égyptiennes à annuler la peine de prison prononcée contre quatre adolescents coptes.
En février, un tribunal de Minya, ville au bord du Nil à 245 km du Caire, a prononcé une sentence de cinq ans d’emprisonnement pour trois d’entre eux et une détention indéfinie dans un centre de correction pour mineurs pour le dernier. Ils sont accusés d’avoir moqué les prières musulmanes dans une vidéo.
La vidéo a été tournée grâce à un téléphone portable en mai 2015. Les adolescents étaient alors âgés de 15 à 17 ans. Leur professeur, également aperçu dans la vidéo, a été condamné à trois ans de prison.
Lors du procès, Maher Naguib, l’avocat des jeunes, avait expliqué qu’ils n’avaient pas l’intention d’insulter l’islam mais plutôt de tourner en dérision les décapitations de l’État islamique. « Se moquer (de l’État islamique), ou de quelconque groupe religieux par des gamineries n’est pas un crime », a exprimé dans un communiqué, Nadim Houry, directeur adjoint de HRW au Moyen-Orient. « Au lieu d’exprimer un point de vue rétrograde du blasphème, les autorités égyptiennes devraient protéger la liberté d’expression », ajoute-t-il.
La constitution égyptienne prohibe les insultes envers les trois religions monothéistes reconnues par l’État : l’islam, le christianisme et le judaïsme. L’organisation Initiative égyptienne pour les droits individuels dit que 42 personnes ont été jugées dans des cas similaires et 27 d’entre elles ont été condamnées. Dimanche dernier, le ministre de la Justice, Ahmed al-Zind a été limogé pour avoir déclaré qu’il pourrait emprisonner le Prophète Muhammad s’il contrevenait à la loi.
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France : Calais : Des militants du groupe islamophobe, Génération identitaire, enfin condamnés.
Trois militants du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, affiliée au Bloc identitaire, qui ont participé, samedi 12 mars, à une manifestation interdite à Calais contre les migrants ont été condamnés à trois mois de prison mais sans mandat de dépôt. N’ayant pas été placé en détention, leur peine peut donc être aménagée.
Jugés en comparution immédiate par le tribunal de Boulogne-sur-Mer lundi 14 mars, les militants, originaires de la région lyonnaise, ont été condamnés pour opposition violente contre deux policiers. Ils devront aussi verser 400 € de dommages et intérêts et frais de justice à un CRS blessé au poignet, rapporte La Voix du Nord.
Les deux tiers de la zone sud du camp de migrants à Calais, surnommé « jungle » où vivent des milliers de personnes, ont été démantelés depuis fin février. Le démantèlement total devrait avoir lieu cette semaine.
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Le premier équipage féminin de la Bruneï Airlines s’est envolé vers l’Arabie saoudite.
C’est un vol historique à bien des égards qui a relié, le 23 février dernier, date de la grande fête nationale du sultanat de Bruneï, sa cité phare, Bandar Seri Begawan, à Djeddah, en Arabie saoudite, avec aux commandes un équipage de choc qui a produit son petit effet en atterrissant sur le sol saoudien, là où les femmes au volant sont proscrites et criminalisées…
Il y avait bien des pilotes dans l’avion, en ce jour festif célébrant l’Indépendance du royaume millénaire, et du commandant de bord à ses co-pilotes, ce sont des femmes d’exception et rien que des femmes qui avaient pris place pour la première fois dans le cockpit de la Royal Bruneï Airlines, pour la plus grande fierté du Sultan et des autorités locales.
Derrière les visages féminins rayonnants, qui ont illuminé cette journée à marquer d’une pierre blanche, se dressent fièrement le capitaine Sharifah Czarena Surainy, la première femme gradée de l’armée de l’air devenue un véritable porte-étendard de la cause féminine, à Bruneï et dans l’Asie du Sud-Est, le premier officier principal, Dk Nadiah Pg Khashiem, ainsi que le premier officier supérieur, Sariana Nordin.
Toutes trois ont pleinement conscience de révolutionner un milieu professionnel dominé par la gent masculine, et chacune d’elles a fait preuve d’une détermination et d’une persévérance à toute épreuve pour s’élever au-dessus des préjugés et s’envoler dans les airs avec succès.
« En tant que femme et citoyenne de Bruneï, c’est une formidable ascension qui, je l’espère, rejaillira sur la jeune génération ! Mon expérience démontre que les rêves peuvent devenir réalité », a déclaré avec enthousiasme Sharifah Czarena Surainy.
Ce trio aguerri et auréolé de réussite savoure aujourd’hui une reconnaissance bien méritée sur la terre ferme, à l’heure où le Sultanat de Bruneï veut ouvrir grand les portes de l’industrie aux femmes, dans le cadre d’un programme d’ingénierie à caractère mixte.
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Amérique : Deux étudiants américains, musulman et hispanique, victimes du racisme d’un pro-Trump fanatisé.
L’un est un étudiant musulman, l’autre hispanique, tous deux sont liés par une solide amitié née sur le campus de l’Université de Wichita State (Kansas) et récemment renforcée par leur confrontation avec le nationalisme pro-Trump revanchard, Oussama Khondoker et son meilleur ami, resté anonyme, ont choisi, après mûre réflexion, de médiatiser l’agression violente dont ils ont été victimes.
Ils ont en commun leur faciès typé, auquel s’ajoutent désormais le racisme rageur qui les a pris pour cible et un profond traumatisme psychologique, les deux camarades inséparables ont été apostrophés méchamment, samedi dernier, par un inconnu en moto, alors qu’ils faisaient le plein d’essence, puis copieusement injuriés aux cris de « Trump, Trump, Trump ! Vous, les poubelles brunes, rentrez chez vous, Trump va gagner. Dégagez ! ».
Pendant que son ami hispanique, meurtri dans sa chair et son âme, se remet doucement de ses blessures, à l’abri de la lumière des projecteurs, Oussama Khondoker, le vice-président du corps étudiant de son université, a fait hier le récit de cette altercation qui a failli tourner au drame, lors d’une conférence de presse organisée au sein de l’Espace étudiant de l’université. Celui-ci, visiblement très éprouvé et soutenu dans sa démarche par le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) du Kansas, a précisé que tout a dégénéré lorsqu’il a rétorqué au fou furieux qui se tenait devant eux : « Ici, c’est mon pays. Qui es-tu, toi, pour me dire ça ? »
Sortant alors une arme pour toute réponse, le partisan déchaîné de Donald Trump, devenu hors de contrôle, l’a pointée sur le jeune étudiant hispanique qui était à sa portée, avant de s’acharner sur lui, en insultant de plus belle les deux jeunes hommes. Sous les yeux impuissants et effrayés d’Oussama Khondoker qui évoque une matinée d’horreur, son ami, gisant à terre, gémissait de douleur sous la pluie de coups de pied assénée dans le ventre, tandis que leur agresseur les tenait en joue à tour de rôle.
Ses hurlements stridents résonnent encore dans sa tête : « Trump,Trump, Trump, Trump, nous construirons à nouveau une grande Amérique ! Vous, les perdants, vous serez jetés par-dessus le mur ! ». Réussissant à composer le 911, en déjouant la vigilance de leur assaillant trop occupé à tabasser le malheureux étudiant hispanique, Oussama Khondoker se dit aujourd’hui « profondément humilié et traumatisé » par ce crime de haine caractérisé et sans circonstances atténuantes, pas même celle de la « Trumpmania » qui enfièvre l’Amérique.
« Parce que d’autres Américains un peu trop typés pourraient subir la même chose, j’ai décidé de dénoncer publiquement cette odieuse agression raciste et sauvage », a déclaré Oussama Khondoker avec gravité, avant de marteler : « En ces temps troublés et particulièrement sombres, il est essentiel, face aux immenses défis auxquels nous sommes confrontés en tant que minorités dans ce pays, de nous unir et de faire entendre nos voix. »
A l’unisson de l’étudiant musulman de Wichita State, Moussa Elbayoum, président du conseil d’administration du CAIR du Kansas, a exhorté les autorités à qualifier cette agression de « crime de haine » et à faire un exemple en punissant sévèrement son auteur, tout en exigeant de Donald Trump qu’il condamne sans réserve le militant fanatique qui l’a commis en son nom.
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Le rôle du journal «As Charq Al Awsat dans la normalisation avec Israël.
Le roi Salmane, un des plus gros collecteurs de fonds pour les djihadistes via le groupe As Charq Al Awsat.
Ignorance ? Complaisance ? ou plus simplement flatterie courtisane ? Quoiqu’il en soit, le roi Salmane a été crédité à son accession au pouvoir de qualificatifs élogieux du genre «homme bénéficiant d’une réputation de probité» et «de grand respect (1), sans doute en ce que son inclination politique naturelle convergeait furieusement avec les intérêts d’Israël. Mais, contrairement aux assertions de la presse occidentale, le nouveau roi est en fait contesté d’autant plus âprement que sa santé mentale est sujette à caution, -la maladie d’Alzheimer a été mentionnée- et que ses piètres performances au Yémen font craindre le pire tant sur la pérennité de son règne que sur la stabilité de la monarchie.
«As Charq Al Awsat», le journal aux couleurs vertes de l’Islam et du dollar, collecteur de fonds du djihad.
Dans l’ambiance d’exaltation délirante de la période du Djihad afghan (1980-1989), le journal aux couleurs vertes, la couleur de l’Islam et du dollars, -une combinaison idéale pou lever des fonds en faveur du djihad-, va faire office d’oracle pour une population en état de lévitation sur fond de religiosité niaise et d’infantilisme religieux, quand bien même il posait de sérieux problèmes à ses lecteurs en ce que la coloration verte de ses pages en interdisait un usage profane, particulièrement en tant que papier d’emballage. Disposant de l’exclusivité pour le monde arabe des articles du Wahington Post, d’USA Today et de Global Viewpoint ainsi que de dizaines de plumes arabes convertis aux vertus du roi dollars, As Charq Al-Awsat, se hissera, par son tirage, au premier rang des journaux trans-arabe, nullement le plus influent au sein des élites intellectuelles, plus certainement au sein de la population.
Premier quotidien arabe à utiliser la transmission satellitaire pour l’impression simultanée dans plusieurs villes dans le monde, avec un tirage de l’ordre de 200 000 exemplaires, imprimé simultanément dans 12 villes sur 4 continents, avait mission de répandre la bonne parole qui retentissait comme autant de mots d’ordre sur l’ensemble de la Oumma.
Salmane, propriétaire de cet important groupe de presse, «Saudi Research and Marketing ltd», a ainsi orchestré pendant plus de 30 ans, à travers la totalité des 15 périodiques de son empire médiatique les campagnes de collecte de fonds au profit des «arabes afghans», les ancêtres des djihadistes salafistes, tant en Afghanistan, qu’en Bosnie-Herzégovine, qu’en Tchétchénie, qu’au début du printemps arabe contre la Syrie. À journées faites, sur de pleines pages, As Charq Al Awsat mentionnait, dans la pure tradition de l’économie ostentatoire, les contributions des donateurs dans un style qui incitait à l’émulation. Des annonces reprises, au diapason, par les autres publications du groupe : Arab News, Al Majalla, Urdu News, Arrajol, et Al Iqtissadiyah.
Fondé en 1978 par Kamal Adham, ancien chef des services de renseignements saoudiens du temps du roi Faysal dont il était le beau frère, -l’homme du voyage de l’égyptien Anouar El Sadate en Israël- As Charq Al Awsat, le fleuron de ce groupe de presse, sera la pierre angulaire du dispositif médiatique saoudien à une période charnière du Moyen-Orient à la veille de la chute de la dynastie Pahlévi en Iran et de l’instauration de la République islamique iranienne (février 1979), de la conclusion du traité de paix israélo-égyptien (mars 1979) et de la guerre des pétromonarchies contre l’Iran, via l’irakien Saddam Hussein (septembre 1979).
Salmane, à l’époque prince héritier, diluera sa participation dans ce holding, à la mi 2014, dans une démarche symbolique destinée à prendre ses distances avec les collecteurs de fonds des djihadistes au moment où ses anciens compagnons de route faisaient mauvaise presse dans les pays occidentaux par leurs abus, alors que la santé du Roi chancelante lui laissait entrevoir les portes du pouvoir.
Salmane (As Charq Al Awsat) et le fantasme de Sylvia Kristel versus Khaled Ben Sultan (Al Hayat) et le fantasme de Brigitte Nielsen.
Gouverneur de Ryad pendant 50 ans, il a fait office de ministre occulte de l’Information du royaume, protecteur de tous les prédicateurs salafistes venus cherchés refuge au royaume, en même temps qu’un mécène de la presse arabe. Les fastes et frasques de ses fréquents séjours parisien à sa résidence de l’avenue Foch, de même que les prodigalités dont les journalistes libanais ont largement bénéficié en témoignent tout comme les conditions scabreuses de l’acquisition de la radio parisienne «Radio Orient», par le publiciste libanais Raghid Chama’a, avant de tomber dans l’escarcelle du milliardaire libano- saoudien, Rafic Hariri.
À l’instar de Khaled Ben Sultan, ancien vice-ministre de la Défense et interface saoudien du général américain Norman Schwarzkoff durant la 1re guerre du Golfe (1990-1991), propriétaire par ailleurs du journal «Al Hayat», qui avait fantasmé sur Brigitte Nielsen, Salmane, propriétaire du Charq Al Awsat, a, lui, projeté ses fantasmes sur Sylvia Kristel, l’actrice du film «Emmanuelle», un film sulfureux à l’époque. Marc Young, un ancien gardien de corps de la famille royale saoudienne dans son livre «Body Guard», raconte que Khaled Ben Sultan a jeté son dévolu sur Brigitte Nielsen, ancienne épouse de l’acteur américain Sylvester Stallone (alias Rambo) au point de proposer 1 million de dollars pour une nuit qu’il se promettait torride avec la belle et blonde actrice danoise. Cette proposition à proprement parler indécente s’est finalement concrétisée un certain soir de juin 1997 dans un luxueux hôtel de la croisette.
Cette hyperactivité hormonale princière est intervenue à une époque où leur ancien «office boy» Oussama Ben Laden, chef d’Al Qaida, consommait sa rupture avec ses maîtres wahhabites. Mais la libido de leurs altesse n’a pas de prix. Elle n’en avait nullement cure de cette rupture qui peuplera ultérieurement de cauchemars le sommeil des gérontocrates du Golfe.
Osmane el-Omeir et Rached Al Abdallah, les chefs d’orchestre de la partition wahhabite.
Moujtahed a spécifié nommément que les Missi Dominici de Salmane pour ce travail de reconnaissance et de déblayage n’étaient autres que les deux premiers rédacteurs en chef de son journal vedette, deux anonymes qui connaîtront gloire et prospérité du fait du prince, en rétribution de leur servilité «perinde ad cadaver» à leur bienfaiteur.
-Ousmane al Omeir, sa besogne faite, participe désormais de la vie des happy few des élites mondialisées, à la tête d’un important patrimoine immobilier, propriétaire heureux du journal électronique arabe, Elaph, le premier site d’information en continu du monde arabe, créé à Londres en mai 2001.
-Abdel Rahman Ar-Rached, en tandem avec Samir Kassir, une parfaite illustration de la théorie sur la circulation circulaire de l’information.
Obscur journaliste de la décennie 1970 en quête de pige dans les gazettes arabes de l’exil londonien, Abdel Rahman Ar Rached sera subitement propulsé en haut de l’affiche au terme d’un voyage initiatique à Washington aux fins d’aboubement et tiendra depuis lors le haut du pavé pendant deux décennies, la période du triomphe du néo conservatisme américain. Dans un sorte de répartition des rôles, As Charq Al Awsat assumait ses fonctions en prolongement de «deux roues dentées» de la diplomatie américaine «Al Hayat» et»An Nahar» dont le rôle, particulièrement celui des «deux martyrs de la presse libanaise» Samir Kassir et Gébrane Tuéni, est décrit sur ce lien.
Samir Kassir reprenait son éditorial hebdomadaire du vendredi du quotidien libanais «An Nahar» pour le répercuter de vivo sur Sawa (Ensemble) et Hurra (Libre), les deux vecteurs d’accompagnement américains de l’invasion américaine de l’Irak et de la mise en oeuvre du «Grand Moyen-Orient», le projet cher aux faucons de l’administration républicaine américaine (Dick Cheney, (Vice-président), Ronald Rumsfeld (Défense) et Paul Wolfowitz, son adjoint à la défense.
Outre Hurra et Sawa, l’éditorial de Samir Kassir était repris ensuite dans la revue de presse de LBC (Lebanese Boadcasting Corporation), la chaîne de télévision libanaise partenaire des Saoudiens ainsi que par Al Arabya. Soit 5 reprises pour un seul et même texte, avec des rétributions y afférentes à leur passage dans les médias américains. Ce faisant, ce jackpot éditorial signait l’entrée en scène d’un nouvel forme de journalisme, non le journalisme multi-cartes, mais le journaliste multiplex amplificateur de la thèse des commanditaires.
Le même mode opératoire s’appliquait aussi à Abdel Rahman ar Rached avec répercussion de ses éditoriaux sur les chaînes américaines puis dans les revues de presse des chaînes amies. Pareil dispositif a fonctionné au sein de l’opposition irakienne avec le trinôme Ahmad Chalabi, sa nièce stringer du New York Times dans le Golfe et Judith Miller, la responsable du Moyen Orient au sein du grand quotidien américain. L’information y circulait en circuit fermé, impulsée par l’entourage de Dick Cheney, répercutée par Ahmad Chalabi à sa nièce, de là à Judith Miller qui la faisait confirmer par la vice présidence américaine.
Signe de son efficacité, pareil dispositif a également fonctionné 10 ans plus tard au sein de l’opposition syrienne off-shore avec le tandem Basma Kodmani, porte parole de l’opposition et sa sœur Hala Kodmani, opportunément chargée de la rubrique Moyen-Orient au journal Libération au début du soulèvement syrien.
Consécration suprême, les éditoriaux d’Abdel Rahman Ar Rached figuraient en tête de la revue de presse mise à la disposition de la commission des Affaires étrangères du sénat américain en guise d’argumentaire justifiant à posteriori les choix stratégiques de la politique impériale américaine. Mais sur ce parcours pavé de pétrodollars et de paillettes, cet homme surgi de nulle part recevra de plein fouet la marque de sa scarification morale : une philippique anti-Al Arabiya sur la blogosphère d’une rare violence qui finira par l’achever : « Al Arabiya : plus juive que les juifs. L’information américaine intelligente avec un visage arabe » en ce que la chaîne saoudienne passait pour refléter le point de vue américain , voire israélien, si bien que ses détracteurs l’appellaient Al-Ibriya (la juive)».
Abdel Rahman Ar Rached, qui a dirigé pendant 10 ans (2004-2014) Al Arabiya, la chaîne d’information du groupe MBC, sera moins chanceux que son vis-à-vis d’Al Jazira, Wadah Khanfar, lauréat 2011 du printemps arabe, démissionné aussitôt de son poste de directeur Al Jazirah, pour pantoufler dans un emploi rémunérateur à l’Open Society du milliardaire Georges Soros. Pis, Abdel Rahman Ar Rached boira la coupe jusqu’à la lie en figurant sur la liste Tzipi Livni de «journalistes arabes amis d’Israël».
La liste Tzipi Livni des «journalistes arabes amis d’Israël».
Fait sans précédent dans les annales médiatiques internationales, le ministère israélien des Affaires étrangères a, en effet, établi une liste sur son site officiel, durant l’offensive «Plomb Durci» contre Gaza, en 2008, recommandant la publication des articles de journalistes arabes «reflétant le point de vue du gouvernement israélien sur Gaza. «Ce sont des ambassadeurs d’Israël dans le monde arabe, la meilleure voie pour faire parvenir le point de vue israélien sur le Hamas». «Un fait sans précédant car le site du ministère ne publie jamais de points de vues personnels mais exclusivement des documents officiels», précise LEA Abramovitch à l’origine de cette révélation. (Cf en annexe documentaire, le texte en arabe de la liste des 27 journalistes arabes distingués par les Israéliens.
Naturellement, Osmane al Omeir et Abdel Rahman Ar Rached figurent en tête de la liste à côté d’Ahmad Jarallah, Rédacteur en chef du journal koweitien Al Siassayh et d’Anis Mansour, le directeur du quotidien égyptien «AL Ahram» du temps de la présidence Hosni Moubarak. Sur la liste figurent aussi les libanais, Nassir Al-Assad, ancien dirigeant communiste libanais reconverti aux vertus des bienfaits des pétrodollars de Rafic Hariri, ancien premier ministre libanais assassiné et Fouad Al-Hachem (Al Watan-Koweït), fondateur de la «Radio du Liban Libre», la Radio des milices chrétiennes du chef phalangiste Bachir Gémayel, dont Gisèle Khoury, la veuve de Samir Kassir, en était la journaliste vedette du temps de la guerre civile libanaise (1075-1990). Le monde des élites mondialisées est petit. Décidément.
Dans ce groupe, le journal As Siyassah du Koweït décroche la première place avec un contingent de 6 journalistes, suivi d’«As Charq Al Awsat (5 journalistes) et du site électronique Elaph d’Osmane El Omeir.
Ehud Olmert, premier ministre à l’époque, se soulèvera d’enthousiasme à l’écoute d’un éditorial élogieux d’un scribe koweïtien besogneux, Abdallah Al Hadlaq (Al Watan), proposant de lui décerner la plus haute distinction honorifique israélienne. Dans ce cas spécifique de servilité extrême, ce que ne pouvait être que «la laisse d’or» pour ce «caniche d’Israël».
Compagnon de route des communistes arabes, militant actif de la cause palestinienne, Samir Kassir de même que son compère Gébrane Tuéni ne figurent pas sur cette liste, non pas tant que les deux porte-voix de la stratégie américano-saoudienne au Moyen-orient, avaient témoigné de peu de zèle dans cette besogne, mais parce que le destin en a décidé autrement, sous la forme d’un justicier anonyme les expédiant «ad patres», 2005, trois ans avant son établissement, leur épargnant cette ultime infamie.
Face à cette cohorte de reptiles, l’Iran offre, en contrepoint, une brochette de dirigeants de premier plan tous formés dans les universités occidentales mais sans la moindre ambiguïté quant à leur allégeance nationale iranienne. À l’exemple de l’équipe des négociateurs du contentieux nucléaire avec le groupe des pays occidentaux, dont voici la liste à titre d’illustration :
-Mohammad Nahavandian. Chef du cabinet du président Hassan Rouhani, (Ph.D. Economie- George Washington University)
-Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères et négociateur en chef aux négociations nucléaires. Diplômé de l’Université de San Francisco et titulaire d’un doctorat de l’Université de Denver (Colorado)
-Ali Akbar Salehi, chef de la délégation iranienne à la Commission de l’Energie Atomique de Vienne (Ph.D. – Nuclear engineering Massachussets Institute of Technlogy-MIT).
-Mahmoud Vaezi, ministre des télécommunications, titulaire d’un diplôme d’ingénieur électrique à Sacramento et à l’Université de San Jose State (Californie), d’un doctorat de l’Université de Louisiane et d’un diplôme de relations internationales de l’Université de Varsovie.
-Abbas Ahmad Akhoundi, ministre des transports, titulaire d’un doctorat (Ph.D) de l’Université de Londres.
L’Iran apparaît ainsi comme contre un parfait contre-exemple de l’Arabe saoudite et constitue ce titre une menace existentielle pour la dynastie wahhabite.
Notes:
Lancée en 2003, en pleine guerre d’Irak, elle avait pour but de concurrencer et, surtout, de contrer Al Jazira qui n’hésitait pas, dans la décennie 1990, à critiquer la famille royale saoudienne. Créée avec un montant initial de 300 millions de dollars, son budget de fonctionnement avoisinerait plusieurs centaines de millions de dollars. Al- Arabiya appartient majoritairement au groupe MBC (Middle East Broadcasting Center), co-fondé et présidé Walid Al Ibrahim, beau frère du Roi Fahd.
Walid Al Ibrahim est, en effet, le frère d’Al Jawhara Al Ibrahim, une des nombreuses épouses mais néanmoins favorite de feu le roi Fahd. Al Jawhara avait quitté son premier époux pour s’unir au plus haut représentant des Al Saoud. Selon certains observateurs, c’est à partir de cette union que la famille des Al Ibrahim est «sorti de l’obscurité», offrant aux frères d’Al Jawhara l’opportunité de devenir d’influents businessmen non sans leur attirer les critiques et les commérages des cercles royaux. En plus d’Al Jawhara, Walid a deux autres sœurs et dix demi-sœurs dont plusieurs ont épousé des Al Saoud. Ses deux sœurs, Maha et Mohdi sont respectivement mariées au prince Abderrahmane Al Saoud (ancien vice-ministre saoudien de la défense et de l’aviation) et Khaled Al Angari (ancien ministre saoudien de l’Enseignement supérieur).
Walid est aussi l’oncle maternel du prince Abdel Aziz, unique enfant de sa sœur Al Jawahra et le plus jeune fils et le préféré du roi Fahd. Dès son jeune âge, un atout dans une monarchie gérontocrate, Abdul Aziz a occupé des postes importants dans le gouvernement saoudien. Tout d’abord ministre d’État sans portefeuille, il a été ensuite nommé chef du bureau du Conseil des ministres alors qu’il n’avait que 27 ans.
Limogé en avril 2014, le prince a mené une vie de play-boy milliardaire, en compagnie de son compagnon festif Saad Hariri, l’ancien premier ministre du Liban, avant de verser dans la religiosité niaise. Son convoi a été spectaculairement cambriolé sur une autoroute parisienne en août 2014.
De son vivant, le roi Fahd considérait MBC comme son projet personnel. D’ailleurs une blague circulait dans ce temps prétendant que le roi racontait que l’acronyme MBC voulait dire «My Broadcasting Company» et qu’il appelait la station pour demander la diffusion de telle ou telle émission selon son humeur. En effet, alors que le soutien financier du roi Fahd à MBC dans ses premières années restera une question de conjecture, l’ampleur du soutien logistique royal était de notoriété publique.
Son fils Abdel Aziz, retire désormais les dividendes : selon le câble Wikileaks 09RIYADH651, le prince Abdel Aziz recevrait «50% de tous les profits de l’empire MBC».
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Edwy Plenel: « L’Arabie Saoudite est le foyer idéologique de l’Etat Islamique ».
Invité sur BFMTV ce lundi soir, Edwy Plenel s’est insurgé contre la politique internationale menée par le gouvernement actuel. « Je n’ai jamais pensé que la gauche était propriétaire du bien », a déclaré le cofondateur du site Mediapart. « C’est une honte », a-t-il déclaré à propos de la remise de la légion d’honneur au prince saoudien Mohamed ben Nayef. « L’Arabie Saoudite est le foyer idéologique de l’Etat Islamique. Ils ont le même code pénal, c’est le wahhabisme », a-t-il expliqué, ajoutant que François Hollande était le président qui s’était rendu le plus grand nombre de fois à Riyad. « Quand on est la France on doit être du côté des peuples, pas du côté des tyrans, pas du côté des monarques », a-t-il conclu, révolté.
Reportage a voir sur www.muslimradio.info.
w w w . m u s l i m r a d i o . i n f o .

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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information C P I , Centre Palestinien D’Information.
Ramallah : Un jeune palestinien succombe à ses blessures subies il y a deux semaines.
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La campagne de Boycott contre israel rencontre un succès à l’échelle internationale.
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Meshaal: La résistance défend son peuple et ne cherche pas la guerre.
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Une jeune fille arrêtée aurait poignardé un israélien au sud de Naplouse.
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L’occupation poursuit un palestinien qui aurait tenté de poignarder un soldat sioniste à Tel Aviv.
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27 Palestiniens dont deux femmes arrêtés en Cisjordanie .
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De nouveaux ordres de démolition à al-Quds occupé .
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L’occupation ferme les entrées de Ramallah et renforce ses procédures à l’est de Naplouse.
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Panique à Dimona après la fuite d’une substance toxique .
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Incursion sioniste dans le sud de la Bande de Gaza.
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Un journal hébreu a révélé la tenue de négociations secrètes entre l’occupation sioniste et l’autorité palestinienne pour un accord sur le redéploiement des troupes palestiniennes dans certaines villes de la Cisjordanie occupée.
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L’occupation arrête deux jeunes et prend d’assaut des maisons à Naplouse.
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Une roquette a atterri au Néguev.
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Décès d’un combattant dans un tunnel de la résistance .
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Une délégation de députés félicite l’ambassadeur du Venezuela.
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com