Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Un jeune « d’apparence moyen-orientale » se retrouve au coeur d’une chasse à l’homme

Alisiv Ceran. un jeune étudiant danois devrait se souvenir longtemps de ce jeudi 28 août… Alors qu’il se trouvait à bord d’un train se dirigeant vers Copenhague, il s’est retrouvé au coeur d’une chasse à l’homme lancée par la police danoise pour le retrouver.

Tout a commencé dans le train, alors que l’étudiant barbu un brin stressé par ses examens lisait un ouvrage sur le terrorisme, figurant dans son programme universitaire.

Imaginant avoir affaire à un poseur de bombes, sa voisine contacte la police pour faire part de ses craintes. Et les forces de l’ordre sans perdre un instant diffusent la photo du «suspect» sur les réseaux sociaux.

«Si vous voyez l’homme, qui, selon un témoin, a eu un comportement suspect, contactez la police», écrit sur Twitter la police danoise dans la matinée.

Trois photos de l’homme tirées des images d’une caméra de surveillance sont alors diffusées, et la découverte d’une valise abandonnée -n’ayant rien à voir avec l’étudiant en question- sur une place de Copenhague alerte les médias et amplifie cette affaire.

L’étudiant découvre son portrait dans les médias et se cache aux toilettes

L’homme est décrit comme «d’apparence moyen-orientale, avec des cheveux noirs et une barbe fournie». Mais au bout de six heures, la police doit se rendre à l’évidence : il n’y a pas la moindre menace terroriste et l’homme qu’elle recherche si ardemment n’est qu’un étudiant se rendant à un examen…

Gaza, Etat islamique, Libye… les dossiers chauds du Proche- et Moyen-Orient vus par Hollande


Dans son discours d’ouverture de la Conférence des ambassadeurs, jeudi 28 août, François Hollande a clarifié les grandes lignes de la diplomatie française sur les dossiers chauds du moment. Dans un contexte international particulièrement troublé – le « plus grave depuis 2001 » a réaffirmé le président –, il a mis l’accent sur la situation au Moyen-Orient. Les principaux points à retenir.

Gaza. « Aujourd’hui, l’urgence est de consolider le cessez-le-feu négocié au Caire », obtenu mardi 26 août après 50 jours de conflit meurtrier entre Israël et le Hamas, appelant les deux parties à mettre en œuvre « strictement, rigoureusement et précisément » leurs engagements. « Il faut aller vers une levée du blocus progressive et une démilitarisation du territoire (palestinien) », a notamment souligné François Hollande.Mais au-delà de l’accord de cessez-le-feu, « c’est le chemin de la paix qu’il convient de retrouver au plus vite. Chacun en connaît les conditions : un État palestinien démocratique et viable, vivant au côté de l’État d’Israël en sécurité », revenant ainsi à une position française traditionnelle d’équilibre sur le dossier israélo-palestinien après avoir soufflé le chaud et le froid pendant l’opération « Bordure protectrice » déclenchée par Israël.
Même si « L’Europe fait beaucoup pour reconstruire et développer la Palestine », François Hollande a appelé le Vieux Continent à « agir davantage » pour la résolution du conflit, estimant toutefois que l’Europe « ne doit pas être simplement un guichet auquel on s’adresse pour panser les plaies d’un conflit récurrent ».
Etat islamique. Le chef de l’Etat a évoqué « l’organisation barbare » dès le début de son discours. « Le danger est devenu immense », et menace de déstabiliser la région tout entière. Une « alliance large est nécessaire » pour combattre l’Etat islamique (EI), estime François Hollande. Il a réaffirmé son intention de tenir une conférence internationale à Paris « pour organiser la coordination de l’action internationale contre l’Etat islamique, sur les plans humanitaire, sécuritaire mais aussi militaire ».Le chef de l’Etat a par ailleurs estimé qu’une intervention militaire en Syrie, comme il l’avait voulue l’année dernière, aurait empêché le développement et la montée en puissance de l’EI, et ne lui aurait pas permis de « déborder » en Irak.
Bachar al-Assad. Si l’alliance pour combattre l’EI doit être large, elle ne doit pas passer par la Syrie, selon François Hollande. Damas a fait savoir, lundi 25 août, qu’elle était prête à collaborer à une initiative internationale, alors que le califat est en partie proclamé sur son territoire. Le président refuse toute coopération avec Bachar al-Assad, estimant qu’un pyromane ne peut pas se faire pompier : « Que les choses soient claires : Bachar al-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme, c’est l’allié objectif des jihadistes », ajoutant encore qu’ « il n’y a pas de choix possible entre deux barbaries parce qu’elles s’entretiennent mutuellement ».François Hollande s’est, en revanche, prononcé pour la participation de l’Iran à la conférence sur l’EI, comme l’avait évoqué avant le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, précisant que les négociations sur le nucléaire iranien et la participation de Téhéran à la lutte contre l’EI doivent être traitées séparément.
Libye. La situation dans l’ancien fief de Mouammar Kadhafi est la « préoccupation majeure » de François Hollande. Il souhaite que les Nations unies apportent un « soutien exceptionnel aux autorités libyennes pour rétablir l’Etat », alors que le pays a est à nouveau secoué par des violences extrêmement fortes depuis le mois de juillet, et que deux gouvernements rivaux se disputent désormais le pouvoir. « Si nous ne faisons rien de sérieux, rien de politique, rien d’international, le terrorisme se répandra dans toute la région », a prévenu le chef de l’Etat.