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Muhammad, cet homme que l’on a défendu


Qui n’a pas entendu parler de la tristement célèbre affaire des caricatures visant le prophète, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui ? Après ces propos infâmes visant à le rabaisser et à le faire passer pour ce qu’il n’est pas, nombre de musulmans ont finit par désespérer des occidentaux, qu’ils comprennent un jour ce qu’est l’Islam.
Des préjugés qui « ne datent pas d’hier »…
Les opinions préconçues des occidentaux vis-à-vis du prophète de l’Islam sont anciennes et tenaces. Dans sa célèbre divine comédie (1472), Dante, poète italien, classe Muhammad, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, dans le premier cercle des damnés de l’enfer. Rien que ça.
Le célèbre réformateur Luther ne fut pas en reste non plus. Il continuait à voir en cet homme un imposteur, et son livre, le Coran, « un livre maudit, honteux, désespérant, rempli de mensonges, de fables, de toutes sortes d’horreurs ! »
… mais qui heureusement ne font pas l’unanimité
En effet, des penseurs, des écrivains, des savants, des hommes politiques occidentaux et non occidentaux, ont écrit sur le prophète, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, de belles choses et ont fait preuve dans leurs témoignages à son sujet d’impartialité que l’on se doit d’admirer. Ces marques d’affections nous montrent que peu importe la foi ou la culture d’un homme, si il laisse de côté ses préjugés immoraux, la tolérance l’emporte. Nous allons citer quelques témoignages de ces écrivains, penseurs, philosophes, hommes politiques, hommes d’Eglise et scientifiques qui nous consolent de ce que nous voyons et entendons aujourd’hui.
Quand des occidentaux parlent du sceau de la prophétie
Le grand poète et écrivain allemand Wolfgang Von Goethe a dit :

Jusqu’à ce jour, il n’est pas un homme qui puisse se comparer à Mahomet

Léon Tolstoï, véritable figure de la littérature russe, a traduit et commenté de nombreux ahadiths du prophète, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, qu’il admirait au point où dans un de ces discours prononcé le 13 mai 1903, à Moscou, il tint cette déclaration comme réponse au sermon d’adieu du prophète.

J’ai lu passionnément ton excellent sermon qui m’a énormément plu, et je me presse de répondre en déclarant ma grande joie d’avoir une liaison avec un aussi grand homme que toi.

Auguste Comte, référence de la philosophie française, a dit de son côté :

En scrutant dignement les admirables desseins du grand Mahomet, on ne tarde point à reconnaître qu’il voulut ainsi perfectionner radicalement l’ensemble de la nature humaine.

Le professeur Alfred Kröner, géologue américain, nous rapporte qu’…

Une personne qui ignorait totalement la physique nucléaire, il y’a plus de 1400 ans, n’était pas à mon avis en mesure de découvrir par sa raison que la terre et les cieux avaient les mêmes origines. Je tiens à dire que je suis très impressionné par la découverte de ces vérités scientifiques dans le Coran.

Les hommes d’Eglise aussi ont tenu des propos élogieux à l’égard du messager d’Allah. Le révérend Reginald Bosworth Smith disait,

Muhammad représentait aussi bien le chef de l’Etat que l’église. Il était César et le Pape. Il était Pape sans les demandes de César, et César sans les légions de César, sans une armée effective, sans un garde du corps, sans un palais, sans un revenu fixe. Si jamais un homme avait le droit de dire qu’il a gouverné par un droit divin, c’était Muhammad, car il avait tout le pouvoir sans instruments et sans soutien. Il ne s’est pas soucié pour s’habiller du pouvoir. La simplicité de sa vie privée a correspondu à sa vie publique.

Ces témoignages venant d’horizons et d’époques différentes, visent à montrer que cet humble chamelier, qui ne savait ni lire ni écrire, a suscité l’admiration et le respect des « grands » de ce monde.
« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour les mondes » 
– sourate 21, verset 107 –

La destruction de la tombe du Prophète à Médine sur les rails


Un plan visant à détruire la tombe du Prophète située dans la mosquée de Médine, le deuxième lieu saint de l’islam, et à déplacer le corps vers un cimetière voisin est envisagé en Arabie Saoudite, a révélé lundi 1er septembre le journal britannique The Independent. C’est du moins ce que préconise un rapport de 61 pages qui circule entre les mains des responsables en charge du lieu saint.
La mosquée du Prophète, Masjid Al-Nabawi, à Médine, qui renferme la tombe de Muhammad, attire chaque année des millions de visiteurs musulmans. Mais les autorités religieuses wahhabites craignent que son tombeau ne devienne un lieu d’idolâtrie. Le corps du Prophète, selon le document, pourrait être déplacé dans le cimetière voisin d’al-Baqi, et placé dans une tombe anonyme, pour éviter tout recueillement.
Plusieurs membres de la famille de Muhammad reposent déjà dans ce cimetière. En 1924 déjà, toutes les inscriptions des tombes ont été enlevées, pour que les pèlerins ne sachent pas où ils sont enterrés, et qu’ils ne prient pas sur leurs tombes. Le père du Prophète y a été déplacé dans les années 1970.
Le document recommande aussi de retirer le Dôme vert, qui surplombe la tombe et les chambres qui l’entourent. Ces dernières, utilisées par les femmes et les filles du Prophète, devraient aussi être détruites, pour les mêmes raisons. Ces pièces attenantes sont particulièrement chéries par les chiites en raison de leur lien particulier avec Fatima, la plus jeune des filles de Muhammad et épouse du calife Ali.
S’il n’a pas encore été officiellement validé, le projet ne manquera pas de susciter la controverse dans le monde musulman. L’approbation par les autorités saoudiennes du déplacement du corps du Prophète du deuxième lieu le plus saint de l’islam devrait également exacerber des tensions entre sunnites et chiites, déjà vives à cause des conflits syriens et irakiens. Rien n’est dit sur les tombes des califes Abu Bakr et Omar, enterrés près du Prophète, mais leurs corps seraient de facto déplacés avec Muhammad si le projet est approuvé.
Les autorités, accusées depuis longtemps de détruire le patrimoine historique de La Mecque, avait expliqué l’an dernier agir avec « le plus grand soin » s’agissant des lieux saints. Le projet à Médine révélé, de fortes inquiétudes sont renouvelées.