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Flash info du 25 Shawwal 1438.

Flash info du 25 Shawwal 1438.
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Voici pourquoi la mort de Malik El Shabbaz (Malcolm X) était programmée !
La mort de Malcom X reste un grand mystère à un moment de sa vie où la lutte pour la défense des droits des noirs américains est à son paroxysme.
Ce militant au parcours atypique a été toute sa vie une cible privilégiée.
Le leader du partie «Nation of Islam» a combattu sans relâche le racisme et la ségrégation à l’encontre des Noirs.
Lors d’un passage par la case carcérale dans sa jeunesse, Malcom X se rapproche des “Black muslims” et se reconvertit à l’Islam en choisissant comme nouveau nom musulman Malik El Shabbaz.
Son mouvement prend de l’ampleur passant de 500 membres en 1952 à 30.000 en 1963 comme sa foi, puisque en 1964 il prend la décision d’effectuer son pèlerinage à La Mecque.
Malgré son courage et sa témérité, il est sauvagement abattu par vingt et une balles le 21 février 1965, à l’âge de 39 ans, devant un auditoire de 400 personnes comprenant sa femme et ses enfants.
Qui a orchestré la mort du défenseur des droits civiques?
Trois membres de «Nation of Islam» seront reconnus coupables en 1966 : Norman Butler, Thomas Johnson et Talmadge Hayer. L’organisation elle-même niera toute participation à l’assassinat. « Betty Shabazz (l’épouse de Malcolm X), qui est morte en 1997, a publiquement accusé Farrakhan d’un rôle dans le meurtre.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

AJIB.FR
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Nelson Mandela Day : 67 minutes contre la pauvreté.
L’Unesco a institué depuis 2010 le 18 juillet comme « Journée internationale Nelson Mandela » (Nelson Mandela Day). Cette journée est instaurée pour faire honneur aux combats de l’ancien président de l’Afrique du Sud, disparu en décembre 2013.
Au nom de ses 67 années de militantisme, chaque citoyen est invité à consacrer 67 minutes de son temps à une action symbolique dans la lignée de son œuvre. Pour cette septième édition, la fondation Nelson Mandela publie un guide dédié à la lutte contre la pauvreté.
Pour l’occasion, le président sud-africain Jacob Zuma a appelé ses compatriotes à « s’impliquer activement dans diverses initiatives qui peuvent changer leurs vies et sortir leurs communautés de la pauvreté ». Il a encourage la création de potagers et de coopératives agricoles, susceptibles de faciliter l’accès à la nourriture.
Une marche historique dans la ville du Cap va être conduite par Graça Machel, la veuve de Nelson Mandela. Cette manifestation doit célébrer les dix ans de l’ONG The Elders, inaugurée par le père de « la nation arc-en-ciel », qui rassemble d’anciens Prix Nobel de la paix et d’autres hommes d’Etats. L’ONG lancera ainsi son projet « Walk Together ».
Parallèlement, dans les rues du Cap, 67 musiciens iront jouer pendant 67 minutes dans différents quartiers. Les fonds récoltés lors de cette opération permettront de soutenir des programmes de développement de la musique dans les communautés les pauvres qui ont un accès limité à l’enseignement musical.
Le Mandela Day souffre cependant de quelques critiques sur le plan national. Certains fustigent l’aspect trop superficiel et symbolique des actions, jugées trop courtes pour avoir un véritable impact. La lutte contre la pauvreté et les injustices est quotidienne ; chacun est invité à y prendre part tout au long de l’année.
saphirnews.com
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Royaume-Uni : une mosquée de Manchester cible d’un incendie criminel.
Près de deux mois après le terrible attentat qui a lourdement endeuillé la ville de Manchester, une des mosquées locales a été, dimanche soir, vers 23h45, en proie à des flammes criminelles qui ont ravagé la salle de prière et trois salles de classe, à la consternation générale et de la communauté nigériane en particulier.
Fortement ébranlés par cet acte caractérisé de malveillance, qualifié de « crime de haine » par la police du Grand Manchester, les dignitaires religieux et les quelque 300 fidèles du Centre islamique NASFAT (Nasrul-Lahi-l-Fathi Society of Nigeria), parfaitement intégré dans le paysage urbain depuis son ouverture en 2009, expriment aujourd’hui leur profonde incompréhension.
« Nous sommes des gens de paix », clame Deen Mayodole, le vice-président visiblement choqué du lieu de culte, tandis que Shamusideen Oladimeji, son porte-parole, a fait part de sa tristesse : « Nous ne savons pas pourquoi cela s’est passé. Nous essayons d’être de bons voisins et nous essayons d’être impliqués dans notre communauté locale ».
Chargé de superviser l’enquête qui a été immédiatement diligentée, l’inspecteur Walker a clairement évoqué un « crime de haine ayant endommagé un lieu de culte fréquenté par la communauté nigériane locale », avant de le condamner vigoureusement. « Personne ne devrait faire l’objet de haine et d’intolérance », a-t-il déclaré avec une fermeté empreinte de gravité.
Qui se cache derrière la main incendiaire qui, mue par des représailles vengeresses, a franchi un nouveau palier dans l’islamophobie violente, dépassant de loin dans l’effroi les différentes provocations et intimidations qui ont pris pour cible le Centre islamique Nasfat durant ces dernières années ? Shamusideen Oladimeji garde un souvenir amer des têtes de cochon déposées à plusieurs reprises devant le lieu de culte et reste meurtri par les insultes racistes proférées par de sombres individus, dont certains ont poussé l’abjection jusqu’à uriner en plein jour, au vu et au de tous, aux abords de la mosquée.
Depuis dimanche, le sentiment d’indignation grandit et s’amplifie à Manchester, à l’instar de John Flanagan, un conseiller local, qui a laissé exploser sa colère : « C’est une attaque terrible commise contre un lieu de culte. C’est intolérable ! Ce n’est pas seulement une agression contre la religion musulmane, mais contre nous tous ».
oumma.com
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Les mathématiques en deuil : Maryam Mirzakhani est morte.
«Une triste nouvelle pour la plus élégante des sciences : les mathématiques. Maryam Mirzakhani est morte. Elle avait 40 ans et la vie devant elle. Le destin en a décidé autrement. Une lumière s’est éteinte aujourd’hui. Cela me brise le cœur…, partie bien trop tôt», a écrit Firouz Michael Naderi, scientifique américano-iranien et ancien de la Nasa, sur Twitter et Instagram au petit matin samedi. «Un génie ? Oui, mais aussi une fille, une mère et une épouse.»
«En 1994, écrit Najafi, conseiller du président Rohani, alors que j’étais responsable du ministère de l’Éducation, à notre grande surprise, Maryam a battu nos attentes, en remportant une médaille d’or à l’Olympiade internationale de mathématiques en tant que première étudiante iranienne à le faire. Mirzakhani est un bijou pour toutes les femmes iraniennes et pour toutes les femmes du monde entier. Elle est un modèle pour être humble et humain ainsi que ses capacités intellectuelles et académiques.» «Mais ce qui m’a impressionné encore plus que son génie, ce sont ses vertus qui l’ont fait un être humain complet. Au cours des années, elle a voyagé plusieurs fois en Iran pour partager ses résultats de recherche avec des mathématiciens iraniens, elle aime son pays, perdre cher Maryam à un si jeune âge apportera un immense chagrin au monde des mathématiques et à la communauté scientifique iranienne, car elle peut encore contribuer de manière inestimable à la reconnaissance et à la compréhension des sciences mathématiques.»
Qui est Maryam Mirzakhani ?
Elle fut élève du lycée Farzanegan de Téhéran, un lycée pour jeunes filles surdouées dépendant du Sampad, l’Organisation pour le développement des talents exceptionnels. Elle est lauréate des Olympiades internationales de mathématiques en 1994 à Hong Kong et de celles de 1995 à Toronto, où elle établit un score parfait. Mirzakhani obtient un BSC en mathématiques en 1999 de l’université de technologie de Sharif à Téhéran, et un doctorat de mathématiques de Harvard en 2004, sous la direction du lauréat de la médaille Fields, Curtis McMullen. En septembre 2008, elle est nommée, à l’âge de 31 ans, professeur de mathématiques à Stanford après avoir été maître de conférences à l’université de Princeton. Voici l’introduction et la conclusion d’un document de l’Union mathématique internationale consacré à la mathématicienne à l’occasion de la remise de la médaille Fields :
«Maryam Mirzakhani a apporté des contributions frappantes et très originales à la géométrie et à l’étude des systèmes dynamiques. Son travail sur les surfaces de Riemann et sur les espaces de modules met en relation plusieurs disciplines mathématiques — la géométrie hyperbolique, l’analyse complexe, la topologie et la dynamique — et les influence à son tour. À cause de sa complexité et de son inhomogénéité, l’espace des modules a souvent semblé ne pas être propice à une étude directe. Mais pas aux yeux de Mirzakhani. Elle est dotée d’une forte intuition géométrique qui lui permet d’appréhender directement la géométrie de l’espace de modules. Familière avec une remarquable diversité de techniques mathématiques et de cultures mathématiques, elle incarne un équilibre rare entre des performances techniques superbes, une audacieuse ambition, une vision qui porte loin et une curiosité profonde. Mirzakhani est destinée à rester à la pointe de cette exploration qui continue.»
«Enfant, Maryam Mirzakhani rêvait d’être écrivain mais la fièvre des chiffres et des équations la prend au collège, pour ne plus la quitter. Ses récompenses furent nombreuses. Notamment le prix Blumenthal 2009 pour l’avancement de la recherche en mathématiques pures et le prix Satter 2013 de l’American Mathematical Society. Maryam Mirzakhani était devenue, en 2014, la première femme lauréate de la plus prestigieuse récompense en mathématiques.»
Les olympiades de mathématiques: creuset de l’élite.
Les premières Olympiades internationales de mathématiques se sont déroulées en 1959 en Roumanie. Depuis, elles ont eu lieu tous les ans, sauf en 1980, en raison de dissensions internes. Actuellement, plus de 100 pays des cinq continents y participent, les élèves doivent avoir moins de 20 ans et ne pas avoir commencé leurs études supérieures, mais aucune limite n’est imposée quant au nombre de participations. L’épreuve consiste à résoudre sur deux jours, en deux séances de 4 heures et demie, deux séries de trois problèmes issus de la géométrie plane, de l’arithmétique, des inégalités ou de la combinatoire. Leur résolution fait appel plus au raisonnement qu’à des connaissances sophistiquées : les solutions sont souvent courtes et élégantes.
En Iran : un système éducatif élitiste et républicain.
On ne s’arrêtera pas de le dire, il n’y a que le savoir qui doit passer ! Maryam Mirzakhani fut élève au lycée Farzanegan de Téhéran, qui dépend de l’Organisation pour le développement des talents brillants, dont le but est de repérer les élèves surdoués ou en tout cas les meilleurs, à travers des concours nationaux, au collège et au lycée. Les lauréats font alors leurs études dans des établissements spécifiques avec un programme beaucoup plus poussé que dans la filière classique. «(…) Contrairement aux idées reçues, en Iran, les femmes sont bien plus présentes que les hommes à l’université. (…) Par ailleurs, en Iran, l’enseignement secondaire a été libéralisé à outrance, les établissements publics ont aujourd’hui un niveau très médiocre comparé à ceux du secteur privé qui coûtent très cher. Et la concurrence est rude entre les écoles privées qui vantent leur nombre d’admis aux concours d’entrée aux universités, un concours ultrasélectif. Pour étudier à l’université Sharif de Téhéran, il faut ainsi finir parmi les cent premiers sur environ un million de participants. Le système éducatif iranien est donc devenu au fil du temps ultraélitiste, basé sur une compétition incessante, organisée depuis le collège et jusqu’à l’université. Selon le quotidien Shargh, 76% des Iraniens médaillés dans les olympiades internationales en mathématiques, entre 1993 et 2013, se trouvent actuellement dans les plus grandes universités américaines (…) Après avoir passé les premières années universitaires à Sharif, elle choisit de partir pour obtenir un doctorat à Harvard, avant de traverser les Etats-Unis pour enseigner à Stanford, en Californie.».
Il a fallu donc attendre 78 ans avant que la médaille Fields ne soit décernée à une femme. L’annonce a été faite lors du Congrès international des mathématiques qui s’est tenu à Séoul, en Corée du Sud. Le président iranien, Hassan Rohani, a posté un tweet félicitant Maryam Mirzakhani, lauréate de la médaille Fields de mathématiques. «Félicitations à celle qui devient la première femme à remporter la médaille Fields et rend les Iraniens très fiers», écrit le dirigeant de la République islamique sur son fil Twitter.
La mort prématurée de Maryam Mirzakani est une grande perte pour la science, pour la condition de la femme en terme d’icône . Puisse son parcours susciter des vocations chez nos jeunes en Algérie et enfin faire émerger dans le pays des vocations mathématiques qui ont disparu dans le pays La science est la seule défense immunitaire du pays dans un monde qui ne fait pas de place aux faibles et aux incompétents.
oumma.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Colonisation: 900 nouveaux logements approuvés à Jérusalem
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Le tribunal israélien libère un soldat reconnu coupable d’homicide involontaire
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L’occupation prend d’assaut la maison de l’auteur de l’attaque d’Hébron
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Prise d’assaut de Beit Ummar et plusieurs cas d’asphyxie
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Le personnel du Waqf refuse d’entrer à al-Aqsa à travers les portiques électroniques
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Hébron: Un palestinien tué après une attaque à la voiture bélier
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La mère de Shaul adresse un message à son fils après 3 ans de captivité à Gaza
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Turquie: La fermeture d’Al aqsa est un crime contre l’humanité
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Mesures sionistes: la ville de Jérusalem occupée sous haute tension
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Corruption: L’Allemagne suspend la signature de l’accord de vente des 3 sous-marins avec l’occupation
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Scandale des sous-marins: un suspect pourrait devenir un témoin de l’accusation
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Mesures strictes sionistes aux entrées d’al-Aqsa
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L’occupation agresse des Jérusalémites devant la porte des Lions
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L’occupation arrête quatre palestiniens dont un journaliste de Naplouse
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L’EuroMed appelle à une position internationale unifiée face aux violations de l’occupation à Jérusalem
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Mises en garde contre les atteintes israéliennes à al Aqsa et les mesures répressives à Jérusalem
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 12 Shawwal 1438.

Flash info du 12 Shawwal 1438.
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France : Mort d’Adama Traoré : l’asphyxie confirmée par une nouvelle expertise.
Près d’un an plus tard, la famille d’Adama Traoré continue son combat pour faire reconnaître la responsabilité des policiers dans la mort de ce jeune de Beaumont-sur-Oise, lors de son interpellation, en juillet 2016, au nord de Paris. Une nouvelle expertise, que les proches de la victime avait demandée, vient de confirmer la cause du décès : un « état asphyxique aigu », ce que l’avocat de la famille Traoré a toujours défendu. La cause de l’asphyxie – fragilité cardiaque ou violence des gendarmes? – reste encore à déterminer.
Ce rapport confirme l’autopsie, puis la contre-expertise de spécialistes de l’Institut médico-légal de Paris, qui avaient déjà toutes deux conclu à la mort par « syndrome asphyxique ». Le document écarte aussi l’existence de « lésions d’allure infectieuse », ce que mentionnait l’autopsie. Un point particulièrement sensible, car mis en avant par les autorités l’été dernier, et qui nourrissait la thèse d’un décès dû à la condition physique d’Adama Traoré. Le nouveau rapport contredit donc les explications de l’ancien procureur de Pontoise, Yves Jannier, qui affirmait le 21 juillet qu’Adama Traoré « avait une infection très grave ». Les proches de la victime pourraient désormais saisir le conseil de la magistrature « afin qu’Yves Jannier soit sanctionné pour ses déclarations contraires à la vérité », fait valoir Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille, auprès du Monde.
« Une des causes possibles de la mort, c’est le placage ventral des gendarmes ».
Est-ce alors la violence des gendarmes qui ont provoqué la mort d’Adama Traoré? La contre-expertise n’avait pas révélé de traces de violences, d’où la demande de la famille Traoré d’un nouveau rapport, accepté par les juges d’instruction en charge du dossier. Lors de son arrestation, le jeune homme de 24 ans avait été maintenu au sol sous « le poids des corps » de trois gendarmes, selon une source proche de l’enquête citant les déclarations de l’un des militaires, qui assurait n’avoir porté aucun coup.
Selon une source proche du dossier, la question de savoir si Adama Traoré est mort par asphyxie à cause d’une fragilité cardiaque ou d’une compression thoracique des gendarmes « n’est pas tranchée » à ce stade des investigations. « La cardiopathie n’existe pas dans ce rapport », assure Me Bouzrou. « Une des causes possibles de la mort, c’est le placage ventral des gendarmes qui contribue à une compression thoracique. »
Une autre interrogation perdure, sur les secours prodigués à Adama Traoré : les policiers avaient affirmé l’avoir placé en position latérale de sécurité lors qu’il avait fait part de ses difficultés à respirer. Une version mise à mal par le témoignage d’un sapeur-pompier arrivé sur les lieux, et qui avait trouvé le jeune homme « face contre terre, sur le ventre, mains dans le dos menottées. » Le décès d’Adama Traoré avait été constaté environ une heure et demie après son interpellation.
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France : Terrorisme : Macron lève l’état d’urgence, pas les inquiétudes.
Emmanuel Macron a annoncé lundi la levée prochaine de l’état d’urgence, mais plusieurs mesures d’exception pourraient entrer dès cet été dans le droit commun, provoquant l’inquiétude de plusieurs associations.
Emmanuel Macron a annoncé lundi au Congrès la levée prochaine de l’état d’urgence. « Je rétablirai les libertés des Français en levant l’état d’urgence à l’automne. Parce que ces libertés sont les garanties d’une démocratie forte », a déclaré le Président à Versailles. Depuis deux ans et les attentats de Paris, ce régime d’exception a systématiquement été reconduit. Il le sera à nouveau cette semaine pour la dernière fois, et ce jusqu’au 1er novembre. « Nous devons [aux victimes du terrorisme] la fidélité à nous-même, à nos valeurs, à nos principes. Renoncer, c’est concéder au nihilisme des assassins sa plus belle victoire », a argué Emmanuel Macron.
Plusieurs mesures reprises dans le projet de loi.
L’annonce a suscité certains remous dans l’opposition car cette levée de l’état d’urgence, présentée comme un rétablissement des libertés, se fera avec l’adoption par le Parlement d’une loi antiterroriste qui cristallise déjà les critiques. Or, plusieurs des mesures les plus contestées de l’état d’urgence sont reprises dans ce texte que le gouvernement va soumettre au vote cet été :
les perquisitions administratives de jour et de nuit, renommées « visites » et désormais soumises à l’autorisation d’un juge des libertés et de la détention.
les assignations à résidence élargies à un périmètre plus large avec comme alternative le port d’un bracelet électronique.
la fermeture de certains lieux de culte.
l’instauration de « périmètres de protection » pour sécuriser des événements.
Des oppositions farouches.
De nombreuses critiques font déjà surface. « Choisir, ce n’est pas écrire que l’Etat d’urgence n’a pas vocation à durer et, en même temps, vouloir graver des mesures d’exception dans le marbre du droit commun », a raillé Olivier Faure (président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée) lundi au Congrès. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé depuis la place de la République « un coup de force contre les usages de la démocratie ». Des critiques reprises depuis plusieurs jours déjà par des associatifs et surtout le Défenseur des droits Jacques Toubon. Ce projet est « une pilule empoisonnée […] une sorte de dissolvant de la cohésion nationale », avait-il dénoncé dans Le Monde fin juin. « Permettre que la loi ordinaire fasse courir le risque de cette dérive, c’est aller sur le terrain des barbares », avait-il estimé.
En novembre dans son livre Révolution, Emmanuel Macron écrivait : « Nous ne pouvons pas vivre en permanence dans un régime d’exception […] Il faut donc revenir au droit commun, tel qu’il a été renforcé par le législateur, et agir avec les bons instruments. » La semaine dernière, il assuré à une délégation d’associations et de personnalités du réseau « Etat d’urgence/antiterrorisme », dont Amnesty international France et Human Rights Watch, qu’il s’agirait de « la première et de la dernière loi » antiterroriste. Pas suffisant pour les opposants au texte qui ont manifesté samedi. De quoi parasiter l’étude du projet de loi ces prochaines
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France : Quels vaccins vont devenir obligatoires en 2018 ?
« L’an prochain, les vaccins pour la petite enfance, qui sont unanimement recommandés par les autorités de santé, deviendront obligatoires » a déclaré ce mardi Edouard Philippe, dans son discours de politique générale devant l’Assemblée. Le Premier ministre a argué que « des maladies que l’on croyait éradiquées se développent à nouveau sur notre territoire, des enfants meurent de la rougeole aujourd’hui en France. Dans la patrie de Pasteur, ce n’est pas admissible ».
Edouard Philippe suit ainsi sa ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui avait indiqué le 16 juin réfléchir à rendre obligatoires 11 vaccins, « pour une durée limitée » de quelques années. L’objectif affiché est de lutter contre le faible taux de couverture vaccinale. La rougeole a par exemple causé la mort en France de 10 enfants depuis 2008, alors que le vaccin contre cette maladie existe. Il va aussi dans le sens de l’appel de 200 médecins pour une vaccination obligatoire, dans une période de défiance grandissante de la population contre les vaccins.
Seuls trois vaccins obligatoires aujourd’hui.
Mais quels seront les vaccins rendus obligatoires en 2018? Pour l’heure, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires en France: contre la diphtérie (depuis 1938), le tétanos (depuis 1940) et la poliomyélite ou « polio » (depuis 1964). On parle communément du « DTP », qui est obligatoire dès la naissance avec des rappels de l’adulte recommandés à âges fixes: 25, 45, 65 ans, puis tous les 10 ans (voir ci-dessous).
À ces trois vaccins obligatoires, il faut ajouter celui contre la fièvre jaune pour toutes les personnes résidant en Guyane et celles voyageant en Afrique et en Amérique du Sud.
D’autres simplement « recommandés » à ce jour.
Le vaccin trivalent « ROR » pour la rougeole, les oreillons, la rubéole est recommandé à l’âge de 12 mois, avec une deuxième dose entre 16 et 18 mois.
Le fameux BCG contre la tuberculose: ce vaccin n’est plus obligatoire depuis 2007. Il reste fortement recommandé, dès la naissance, pour les personnes proches de populations « à risque » comme en Guyane, à Mayotte mais aussi en Île-de-France, en raison de la concentration de populations venant de pays où la tuberculose est encore très présente, notamment les zones tropicales.
La coqueluche: première injection recommandée dès l’âge de 2 mois, ainsi qu’à l’entourage du nourrisson, si leur dernier rappel de la coqueluche date de plus de 10 ans.
Les infections invasives à haemophilus influenzae de type B: injections à 2, 4 et 11 mois.
L’hépatite B aux même âges que mentionné ci-dessus.
Les infections à pneumocoque: deux injections recommandées à 2, 4 et 11 mois.
Les infections à méningocoque C: une injection à 12 mois, avec un rattrapage possible jusqu’à 24 ans inclus.
Le papillomavirus, qui augmente le risque de cancer du col de l’utérus. Ce vaccin est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans inclus.
La grippe saisonnière. Un vaccin par an, recommandé pour les personnes à risques y compris les enfants à partir de 6 mois, les femmes enceintes et les personnes âgées de 65 ans et plus.
À ceux-ci, on peut ajouter la varicelle (vaccin entre 12 et 18 ans), la leptospirose pour les personnes travaillant dans les égouts ou dans des stations d’épuration, ou encore la rage pour les personnes travaillant auprès des animaux.
Le DTP, un cas à régler d’urgence.
Mais cette distinction entre vaccins obligatoires et recommandés est devenue largement théorique en France ces dernières années: en effet, pour recevoir les vaccins obligatoires, les enfants doivent aussi recevoir des vaccins censés n’être que recommandés.
Ainsi, depuis 2008, le DTP seul n’est plus commercialisé et les laboratoires l’associent à d’autres vaccins recommandés sous forme de vaccins polyvalents, vendus plus chers. Le Conseil d’État a fustigé cette incohérence en février, donnant six mois au ministère de la Santé pour la lever, soit jusqu’au 8 août. C’est peut-être cette injonction qui a incité la ministre à prévoir rapidement une loi.
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France : Henry de Lesquen expulsé de Radio Courtoisie.
A l’issue de l’assemblée générale des auditeurs de Radio Courtoisie, samedi 1er juillet, Henry de Lesquen n’a pas été reconduit à son poste de président. L’ancien conseiller municipal de la ville de Versailles dirigeait jusque là la radio de musique classique, orientée politiquement à l’extrême droite, depuis dix ans.
Un ancien cadre de la radio a rapporté les coulisses de cette éviction au journal Marianne : « Lesquen était très isolé. Les membres du conseil d’administration ont été en bonne partie nommés par lui, mais ils étaient las de ses déclarations et de son mode de relation aux autres. Quand Lesquen a compris qu’il allait être mis en minorité, il a tenté de nommer de nouveaux membres juste avant la réunion du conseil d’administration, mais celui-ci a bloqué la manœuvre et il s’est retrouvé en minorité. »
Président du Club de l’Horloge, un cercle de réflexion proche du Front national, il a décidé fin 2015 de se porter candidat à l’élection présidentielle, sans pour autant obtenir le nombre de signatures nécessaire pour participer à la course vers l’Elysée. Il est connu pour alimenter régulièrement les réseaux sociaux avec des saillies racistes.
Ainsi, le Versaillais prône la « réémigration » pour les Africains et les « congoïdes » en particulier. En janvier 2017, Henry de Lesquen a été condamné à 16 000 euros d’amende pour des tweets racistes. Il avait, en avril 2016, déclaré qu’il était « émerveillé de la longévité des rescapés de la Shoah morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu’ils ont racontées ? », ajoutant ensuite l’exemple de « la plantureuse Simone Veil rescapée de la Shoah à 88 ans. À ma connaissance, elle va bien ». Cette icône politique française est morte le 30 juin.
Lors de sa dernière émission lundi 3 juillet, Henry de Lesquen a dénoncé à l’antenne un « putsch manigancé par un trio d’individus envieux et incompétents » et a fustigé « l’équipe de bras cassés qui me succède ». Sur Twitter, il annonce la sortie prochaine d’un livre. Dominique Paoli, secrétaire générale de Radio Courtoisie, a été promue au poste de présidente. La petite-nièce de Charles Maurras promet aux auditeurs, dans un communiqué, un « ton ferme et pondéré », « sans se laisser emporter par ses passions ou des querelles personnelles ».
saphirnews.com
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France : Samuel Mayol réélu à la tête de l’IUT de Saint-Denis.
Candidat à sa propre succession, Samuel Mayol a été réélu au poste de directeur de l’IUT de Saint-Denis, dépendant de l’université Paris 13 fin juin avec 25 voix pour sur 27, apprend-t-on cette semaine. « Merci pour vos messages suite à ma réélection à la direction de I’@iutsaintdenis. Fier de poursuivre, animé par mes valeurs et engagements », avait-il tweeté.
Samuel Mayol était entré en conflit avec une association d’étudiants musulmans à l’IUT en 2014. Le directeur avait ordonné la fermeture de leurs locaux considérant que l’organisation ne respectait les principes de la laïcité au sein de l’établissement. A la même époque, après une alerte à la bombe, il déclarait que les autorités avaient trouvé des tapis de prières dans les locaux de l’association.
Le directeur de l’IUT avait été accusé de manipulation islamophobe et s’était mis à dos l’ancien président de l’Université Paris 13 Jean-Loup Salzmann, qui l’accusait d’avoir lui-même déposé ces tapis dans les locaux de l’association. L’ancien président affirmait s’appuyer sur une vidéo prouvant les faits et avait alors suspendu le directeur de l’IUT de ses fonctions.
La suspension de Samuel Mayol a duré huit mois jusqu’en juillet 2016, date à laquelle il se voyait relaxé par la commission disciplinaire de l’université de Bordeaux qui a été chargée de l’affaire. En novembre 2016, la justice avait ensuite estimé qu’il avait été suspendu « à tort » par la présidence.
« J’ai le sentiment que nous avons gagné la bataille de la laïcité à l’IUT de Saint-Denis », a déclaré dans une interview au Point Samuel Mayol, qui ne manque pas de rappeler le soutien public de Manuel Valls. Aujourd’hui, à ses yeux, « L’ambiance est paisible. L’association qui avait privatisé une salle pour en faire une salle de prière a été renvoyée ».
saphirnews.com
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France : Voile ou châle, la députée Ramlati Ali répond aux attaques des identitaires.
Il en faut peu pour enflammer les réseaux sociaux. Cette semaine, c’est la députée LREM de Mayotte Ramlati Ali qui a été la cible sur la toile de l’extrême droite et des identitaires. Sur sa photo officielle, la députée a posé avec un châle couvrant une partie de ses cheveux.
Des internautes, dont Lydia Guirous, ex-porte-parole LR, et Aurélien Dutremble, responsable de la communication du FN dans l’Ain, ont dénoncé une atteinte à la laïcité par la députée. Pourtant, rien n’interdit à des parlementaires et à des élus de porter des signes religieux, voile compris.
Face à la polémique naissante, Ramlati Ali a répondu à cette polémique auprès d’Outre-mer 1ere: « Je suis Mahoraise et je me respecte en tant que Mahoraise. Ce n’est pas un voile, c’est mon châle de Mahoraise ». Voile ou châle, la sémantique ne change rien car Ramlati Ali a bien le droit de porter ce qu’elle souhaite, à l’instar des autres députés comme Meyer Habib et Claude Goasguen, qui sont apparus coiffés d’une kippa en janvier 2016 à l’Assemblée nationale.
« Dans l’hémicycle je me fonds dans la masse. Tout le monde n’a pas les mêmes opinions. Il ne s’agit pas d’aller faire un sujet autour de ma personne, mais de porter les sujets de Mayotte, des Outre-mer et de la nation », indique-t-elle pour couper court aux attaques.
Lorsque le journaliste lui a demandé si elle était agacée des fausses accusations à son encontre, elle répond sans détour : « Je trouve de la part de l’extrême droite que c’est de l’hypocrisie parce que Marine Le Pen est venue à Mayotte, elle a été trop bien reçue à mon sens par des femmes qui avaient des châles. Je crois qu’elle-même à un moment elle a été habillée en mahoraise et je ne l’ai pas entendu critiquer, ni quoi que ce soit ».
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

saphirnews.com
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France : Bac 2017 : le Défenseur des droits saisi par deux lycéennes musulmanes.
Deux lycéennes ont saisi le Défenseur des droits car elles estiment avoir subi des contrôles anti-fraude « humiliants » lors des épreuves anticipées du baccalauréat, à Paris en juin dernier. C’est Jacques Toubon lui-même, Défenseur des droits, qui a annoncé la nouvelle mercredi 5 juillet.
Randa, une élève de Premier ES, avait affirmé le 19 juin dernier, qu’elle avait fait l’objet, avec d’autres camarades, d’une « fouille corporelle » et cela, avant de passer les épreuves de français et de sciences et vie de la terre au sein du lycée Victor Hugo de Paris. La jeune fille est scolarisée dans un établissement privé hors contrat qui l’autorise à garder son voile. Elle affirme que, le jour de l’examen, les encadrants ont demandé à plusieurs jeunes filles de « retirer les voiles, détacher les cheveux et les secouer, retirer les gilets, soulever les robes pour vérifier les jambes et les fesses et vérification de la taille alors que je portais un pantalon ».
« Il n’y a pas eu de fouille physique », a répondu en retour à l’AFP une porte-parole du rectorat de Paris. Elle ajoute qu’ « il y a eu un contrôle comme on le fait systématiquement », précisant qu’ « on leur a demandé de retirer leur foulard pour vérifier qu’il n’y avait pas un portable caché ».
Une circulaire du 18 mai 2004 relative à la laïcité dans les établissements scolaires publics permet aux élèves non scolarisés dans le domaine public de conserver des signes religieux pendant les examens. Cependant, les candidats « doivent se soumettre aux règles d’organisation de l’examen qui visent notamment à garantir le respect de l’ordre et de la sécurité, à permettre la vérification de l’identité des candidats ou à prévenir les risques de fraudes ».
saphirnews.com
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France : Arrêté contre les femmes voilées : le maire de Lorette condamné à verser 2 100 euros.
La période estivale n’inspire décidément pas de bons sentiments à certains maires de droite de nos villes et nos villages, mais plutôt des lois d’exception, farouchement anti-voile, sorties soudainement de leur chapeau dès que le soleil darde ses rayons, que les parasols fleurissent dans le paysage et que les plages artificielles municipales ouvrent grand leurs portes.
On ignore si Gérard Tardy, le premier magistrat de Lorette, une bourgade de 4 000 âmes nichée en plein cœur de la Loire, souhaitait marcher sur les traces de Richard Trinquier, le maire UMP de Wissous (Essonne), en livrant à son tour, sur le plan d’eau de sa commune, une chasse aux sorcières contre ses administrées voilées, toujours est-il qu’il vient de subir le même cuisant désaveu de la part de la justice…
Celui-ci, aveuglé par sa croisade anti-voile, n’a manifestement pas tiré les enseignements du camouflet infligé à son collègue par le tribunal administratif de Versailles en juillet 2014, qui n’a pas vu d’un bon œil l’interdiction faite aux femmes revêtues d’un hijab de profiter des joies de la baignade sur le sable fin de « Wissous Plage ».
L’arrêté liberticide et discriminatoire, pris alors par Richard Trinquier, avait été suspendu, révélant au grand public un maire, arc-bouté sur ses positions indéfendables, qui invoquait la loi du 15 mars 2004 contre le port du voile à l’école pour l’étendre à sa plage éphémère, de manière abusive et illégale.
Trois ans plus tard, Gérard Tardy, tenant, lui aussi, d’une laïcité dogmatique et répressive, a fait des femmes voilées les nouvelles pestiférées de sa commune, en leur interdisant non seulement l’accès au plan d’eau local, mais aussi d’y faire trempette.
Bien mal en a pris l’édile de Lorette qui, loin de se voir décerner une médaille pour cet ostracisme inacceptable, a été condamné lundi à verser 2 100 euros à trois associations, en dédommagement de leurs frais d’avocat, lesquelles s’étaient aussitôt tournées vers le tribunal de Lyon pour faire reconnaître le caractère discriminatoire de cette interdiction.
Bien que la justice ait tranché en sa défaveur, Gérard Tardy, qui a retiré son arrêté la mort dans l’âme, promet de ne pas en rester là et, pire encore, de raviver le brasier incandescent de la polémique lors du prochain conseil municipal, le 12 juillet prochain, soit à la veille du 14 juillet. Une bien curieuse manière de renforcer la cohésion sociale et de célébrer la devise républicaine au beau milieu des flonflons de la fête !
Mais le contraire eût été surprenant de la part de ce maire qui ne reconnaît pas tous ses administrés et a une fâcheuse tendance à stigmatiser ceux qui sont de confession musulmane, comme il s’y est employé dernièrement en leur demandant de faire moins de bruit pendant le Ramadan, à grand renfort de messages humiliants exposés aux yeux de tous, sur les panneaux publicitaires de la ville.
oumma.com
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Les Français issus de l’immigration post-coloniale très défavorisés sur le front de l’emploi, selon une étude de l’Insee.
Dans une France minée par la plaie d’un chômage endémique qui gangrène son économie depuis plus de 30 ans, les descendants d’immigrés maghrébins demeurent, année après année, les parents pauvres de la crise et des politiques successives de l’emploi, comme le met en lumière la dernière étude de l’Insee “Emploi, chômage, revenu du travail” rendue publique mardi.
Relégués au rang peu enviable de citoyens de seconde zone, ils se heurtent continuellement à une « situation défavorable » dès leur entrée sur le marché du travail, enregistrant des taux de chômage supérieurs à leurs concitoyens sans ascendance migratoire (un écart de 20 points au cours des dix années qui suivent la fin des études), sans qu’aucune éclaircie ne soit perceptible dans leur horizon irrémédiablement bouché.
Briser les plafonds de verre qui les empêchent d’accéder à l’emploi, voire de gravir les échelons et monter dans l’échelle sociale relève de la gageure, si l’on en juge par les conclusions de l’Insee, selon lesquelles si le fossé se creuse inexorablement entre les Français issus de l’immigration post-coloniale et les autres, c’est en raison « principalement des difficultés » qui jalonnent leur parcours professionnel. Les différences liées aux diplômes, à l’ancienneté, à la situation familiale et au lieu de résidence entre ces deux groupes distincts « expliquent moins de la moitié » cette disparité criante face à l’emploi.
Dans ce sombre tableau, il n’y aucune embellie à entrevoir sur le plan de la rémunération, puisque, là encore, les hommes diplômés, aux racines méditerranéennes et portant des noms à consonance arabo-musulmane, sont confrontés à un indestructible « plafond de verre au sommet de l’échelle salariale ».
Ainsi, les 10 % des descendants d’immigrés maghrébins les mieux rémunérés perçoivent 18 % de moins que les 10 % des hommes sans ascendance migratoire les mieux payés, toujours selon l’étude édifiante de l’Insee qui s’est échelonnée sur trois ans, entre 2013 et 2016, auprès de personnes âgées de 18 à 59 ans, ayant terminé leurs études et vivant en France.
De leur côté, les femmes descendantes d’immigrés semblent être mieux loties que les hommes sur le front de l’emploi. En effet, si elles comptent parmi elles un plus grand nombre de femmes au foyer que les femmes sans ascendance migratoire, lorsqu’elles sont actives, elles décrochent plus facilement un travail que la gent masculine. En revanche, pour les plus qualifiées d’entre elles, l’invisible « plafond de verre » anéantit leurs espoirs d’obtenir des salaires plus gratifiants, mais à un niveau de rémunération plus élevé que chez les hommes.
En résumé, que l’on soit un homme ou une femme issus de l’immigration post-coloniale, la probabilité pour ces salariés de se voir accorder un salaire mensuel supérieur à 3.000 euros est plus faible que pour ceux sans ascendance migratoire.
L’enquête de l’Insee fait également ressortir que les descendants d’immigrés maghrébins sont globalement moins diplômés (un écart de 10 points les séparant des personnes sans ascendance migratoire), et qu’ils sont plus jeunes, comme l’attestent les 31% d’entre eux qui ont achevé leur cycle d’études depuis moins de dix ans, contre 21% des personnes sans ascendance migratoire. En outre, 13% les ont terminées depuis 30 ans ou plus, contre 31% de leurs concitoyens sans ascendance migratoire.
oumma.com
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France: appel contre la venue du criminel Benjamin Netanyahou.
Nous nous élevons contre la venue en France de Benjamin Netanyahou, premier ministre du gouvernement colonial israélien. L’invitation qui lui est faite par Emmanuel Macron de venir commémorer la rafle du Vel d’Hiv est indigne.
Il est indécent pour les victimes de la Rafle du Vel d’Hiv, 13.000 Juifs dont une moitié d’enfants arrêtés à Paris et en banlieue entre le 16 et le 17 juillet 1942 par 7.000 policiers français pour être livrées aux nazis et déportées dans des camps dont moins d’une centaine reviendront, d’être représentées par un raciste à la tête d’un Etat terroriste qui persécute tout un peuple depuis des décennies.
Confier cette commémoration à celui qui s’est spécialisé dans l’enfermement du peuple palestinien, le massacre de populations civiles, la torture des enfants, et qui maintient hermétiquement fermé le ghetto de Gaza, est scandaleux.
D’autant que cette rafle de 1942 concerna essentiellement les Juifs étrangers, réfugiés en France, et on sait comment le gouvernement israélien traite les étrangers et les réfugiés, qu’il s’agisse des demandeurs d’asile africains, qualifiés de « cancer » par la ministre de la « culture » , ou des réfugiés palestiniens parqués dans des camps, privés de liberté de circulation, ou encore expulsés et bannis illégalement de leur propre pays.
Netanyahou, qui a remis à l’honneur le concept de races, qui pratique l’apartheid sur des bases ethniques et religieuses, n’a rien à faire dans un pays qui se présente comme un défenseur des droits humains et du droit international.
On ne peut pas dire “Plus jamais cela”, et dérouler le tapis rouge aux responsables d’un terrible nettoyage ethnique.
C’est pourquoi nous appelons à une manifestation de protestation la plus large possible
le samedi 15 juillet, veille de sa réception par le président de la République,
Rendez-vous à 15 H Place de la République à Paris le 15 juillet.
Premiers signataires : EuroPalestine, Droits Devant, Enfants de Palestine, Christine Delphy, Jacques-Marie Bourget, Mgr Gaillot, Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah, Nanterre Palestine, PIR, Marie-Jeanne Manuellan, Odile Tobner, Fethi Chouder, Les Désobéissants, Comité Palestine Israël Chateaubriant, Samidoun, Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien, Alain Brossat, Paul Aries, Attac Paris Centre, Martine Sevegrand, Collectif Ni Guerre Ni Etat de Guerre…
oumma.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
6 000 nouveaux logements à Jérusalem d’ici fin juillet
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Une sources dans la municipalité de l’occupation sioniste à Jérusalem occupée a révélé mercredi que la ville va connaitre une énorme vague de la colonisation ce mois-ci qui atteindra l’approbation de la construction de 6 000 unités de logement.
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Les forces israéliennes saisissent des panneaux solaires à Khirbet Hima
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L’occupation prend d’assaut le village d’Issawiya à Jérusalem et bloque la circulation
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Rassemblement à Naplouse par solidarité avec les prisonniers Palestiniens
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Arrestations et interrogatoires en Cisjordanie par les forces de l’Autorité Palestinienne
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Le Hamas salue la décision de l’UNESCO rejetant la souveraineté israélienne sur Jérusalem
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L’UNESCO rejette la souveraineté d’Israël sur Jérusalem
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Libération anticipée du criminel de guerre Ehud Olmert
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Caire: La délégation du Hamas discute du calendrier de l’application des accords
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Appels à se solidariser avec les détenus dont les allocations ont été suspendues
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Les navires israéliens ciblent les pêcheurs de Gaza
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Les maisons des meurtriers d’Abou Khudeir ne seront pas démolies
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Jérusalem occupée: L’occupation démolit les maisons des martyrs palestiniens
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Le gouvernement d’Al-Hamdallah impose la retraite anticipée à 6 145 employés de Gaza
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200 juifs d’Amérique du Nord émigrent à Tel-Aviv
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Les forces israéliennes menacent de démolir 3 maisons palestiniennes à Ramallah
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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